coup de coeur/de pompe littéraire

Pitchfork a dit:
Je viens de le commencer : peut-être sera-t-il opportun que tu m'expliques :D

J'imagine que tu parles de Gibson ! :D
Pas trop compliqué, en français en tt cas. J'ai pas voulu le lire en anglais, peur de me faire larguer trop vite. Presque trop facile en fait. C'est pas Neuromancien, quoi.

Zut, j'ai fini ma pile de mes derniers achats. A part mon intégrale Gore Vidal, j'ai plus grand chose en stock. Mais pas trop envie en ce moment... je vais retourner chez mon libraire.
 
molgow a dit:
Ca a l'air sympa :) Je cherche justement un bon bouquin de Chomsky à lire. Je le connais très peu sur ses points de vues politiques, mais juste un peu sur quelques théories du langage qu'il a développé. Est-ce que quelqu'un aurait un autre de ses livres à me suggérer ?

La grammaire générative de Chomsky .. pff d'un pénible à comprendre çà .. surtout quand c'est utilisé dans des manips de cognitive :mouais:

Je ne suis plus tellement un lecteur comme je l'étais il y a une dizaine d'années où j'avais encore moins le temps de lire, mais j'ai lu très récemment un très bon livre d'un homme que j'adore Raymond Devos, Les 40ièmes délirants :zen: (que j'ai échangé contre un Proust que j'avais acheté à 15 ans parce que ca "faisait bien" mais que je n'ai jamais lu en entier :D )

A suivre : Anatomie des idées ordinaires de M-L Rouquette.
 
Finn_Atlas a dit:
Je ne suis plus tellement un lecteur comme je l'étais il y a une dizaine d'années où j'avais encore moins le temps de lire, mais j'ai lu très récemment un très bon livre d'un homme que j'adore Raymond Devos, Les 40ièmes délirants :zen: (que j'ai échangé contre un Proust que j'avais acheté à 15 ans parce que ca "faisait bien" mais que je n'ai jamais lu en entier :D )

N'en déplaise à Devos, que j'aime beaucoup, tu aurais du garder ton Proust : i ll n'est jamais trop tard pour se mettre en Marcel, surtout qu'on va vers l'été :D
 
Luc G a dit:
N'en déplaise à Devos, que j'aime beaucoup, tu aurais du garder ton Proust : il l n'est jamais trop tard pour se mettre en Marcel, surtout qu'on va vers l'été :D

J'ai du m'arreter au petit pan de mur jaune juste après le bac de francais (ca date pas d'hier et pourtant ! :D ) : je venais d'apprendre qu'il n'avait jamais terminé son oeuvre. Je m'imagineais que s'il n'y avait pas la fin, ca ne vallait pas la peine :D
Pourtant j'ai apprécié certains classiques (pas de la meme époque) comme les romans de Chrétien de Troyes, pourtant jamais terminé (si ce n'est pas quelqu'un d'autres) ou d'autres, dans un genre un peu différent comme le Silmarillion (plus un ensemble de texte).
 
Finn_Atlas a dit:
je venais d'apprendre qu'il n'avait jamais terminé son oeuvre. Je m'imagineais que s'il n'y avait pas la fin, ca ne vallait pas la peine :D

Mais si il a fini, Céleste raconte d'ailleurs qu'un jour, il lui a dit "j'ai écrit le mot fin".Ceci, dit, même s'il avait fini, ça ne l'empêchait pas d'en rajouter régulièrement entre le début et la fin mais je t'assure, le bouquin est fini, tu peux le lire ! :D
 
DocEvil a dit:
Ou peut-être parfois ce qu'on prétend avoir lu. Je ne mets en doute la sincérité de personne, mais j'en ai tant vu qui décorait leur bibliothèque avec Proust et Céline... ;)

Je recommande davantage le Proust. Plus épais, plus souple grâce à son grammage unique et plus soyeux. Disponible en plusieurs couleurs, il s'adapte parfaitement à votre environnement et convient parfaitement à la ménagère de moins de 50 ans.

Le Céline est plus sournois et peut être une source de malentendu lors du traditionnel repas de famille dominical. C'est qui cette fille ? :D
 
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Réactions: MrStone
Ca fait des années que je me dis qu'il faut que je me mette à Marcel (LE marcel, c'est déjà fait :D). Si vous avez un conseil pour bien commencer, je suis newbie en Marcel :D et mes oreilles sont à l'écoute (dans le cadre précis d'un fil, surtout les yeux on est d'accord, qui sont bien ouverts aussi, mais évidemment pas à l'écoute, plutôt à l'affut... :D )
 
teo a dit:
Ca fait des années que je me dis qu'il faut que je me mette à Marcel (LE marcel, c'est déjà fait :D). Si vous avez un conseil pour bien commencer, je suis newbie en Marcel :D et mes oreilles sont à l'écoute (dans le cadre précis d'un fil, surtout les yeux on est d'accord, qui sont bien ouverts aussi, mais évidemment pas à l'écoute, plutôt à l'affut... :D )

Donc tu es à la recherche du temps perdu :siffle:
 
Dans un autre genre... beaucoup moins 'verbeux' (c'est le moins qu'on puisse dire), je viens de tomber sur ça :
The Book of Bunny Suicides de Andy Riley.

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Je sais que ça n'a pas vraiment sa place dans ce fil, mais c'est tellement énorme que je ne pouvais pas conserver ça pour moi tout seul :rose:
 
teo a dit:
Ca fait des années que je me dis qu'il faut que je me mette à Marcel (LE marcel, c'est déjà fait :D). Si vous avez un conseil pour bien commencer, je suis newbie en Marcel :D et mes oreilles sont à l'écoute (dans le cadre précis d'un fil, surtout les yeux on est d'accord, qui sont bien ouverts aussi, mais évidemment pas à l'écoute, plutôt à l'affut... :D )

Pour bien commencer, il suffit de prendre au début :D

Donc ne pas hésiter : laisser tomber les morceaux choisis (genre "un amour de Swan") et prendre la recherche au point de départ : "Longtemps, je me suis couché de bonne heure" :D . Ceci dit t'as le choix des moyens : la pléiade si t'as pas peur des notes, l'édition de poche si tu veux démarrer sans investir trop, l'édition quarto en 1 volume (le rêve de Marcel, en fait) ou l'édition de la collection blanche en 15 volumes (je ne sais pas si elle est encore dispo).

Encore une petite remarque, l'abord du Marcel passe souvent par un déclic : j'ai connu plusieurs personnes qui attaquaient la recherche et s'emmerdaient pendant 50, 100, 200 pages puis, passé ce cap, ne pouvaient plus décoller du bouquin tellement ils appréciaient. Y compris le cas d'un copain, grand lecteur, qui a carrméent laissé tombé plusieurs fois (il était persévérant, quand même) au bout de x pages et qui, le jour où il a passé ce cap difficile, n'a plus lâché le bouquin. Donc, laisser le temps au temps :D (ce n'est pas systématique, perso, j'ai accroché de suite).

Sinon, pour commencer, tu as aussi la version BD chez Delcourt :D , très bien faite au demeurant. Il doit y avoir 3 tomes, je ne sais pas s'ils continuent. :zen: et la version CD (que je ne connais pas mais j'ai un excellent souvenir d'une version radio de "un amour de Swan" avec la voix de Sami Frey)
 
On s'endort par ici.
Allez, pour se réveiller :
Laurent Nottale : La relativité dans tous ses états

Existe en poche et pas poche.


C'est super intéressant ... quand on aime bien les histoires de physique relativiste et tout ça.
Personnellement je commence à caler sur le dernier tiers. Les deux premiers tiers sont passionnants.
 
une BD reprenant des ecrits de desproges est sortie, a laquelle ont participe une quinzaine d'auteurs, dont cabu et le genial larcenet (les deux seuls noms que j'aie retenus).
juste feuilletee au passage mais ca a l'air bien...
si yen a que ca interesse, c'est dit ;)
 
bompi a dit:
On s'endort par ici.
Allez, pour se réveiller :
Laurent Nottale : La relativité dans tous ses états

Existe en poche et pas poche.


C'est super intéressant ... quand on aime bien les histoires de physique relativiste et tout ça.
Personnellement je commence à caler sur le dernier tiers. Les deux premiers tiers sont passionnants.

Faudra que je le lise. J'ai bien aimé celui d'eisenstaedt :"avant einstein". Dans les poche, celui d'Einstein et Infield (l'évolution des idées en physique) est sympa aussi et puis, c'est marrant de revenir à l'origine.

Mais dans ces domaines de la physique moderne, j'avoue que j'ai une préférence pour les bouquins de Feynmann (c'est plutôt sur la mécanique quantique que sur la relativité) : c'est à la fois lumineux et humoristique. Il y a au moins 2 bouquins de vulgarisation en poche chez points ("la nature de la physique" et "lumière et matière, une étrange histoire") en plus de son cours de physique (là, j'ai lu juste un bout de celui de méca q, faudrait que je continue... :D )
 
Luc G a dit:
Pour bien commencer, il suffit de prendre au début :D

Donc ne pas hésiter : laisser tomber les morceaux choisis (genre "un amour de Swan") et prendre la recherche au point de départ : "Longtemps, je me suis couché de bonne heure" :D . Ceci dit t'as le choix des moyens : la pléiade si t'as pas peur des notes, l'édition de poche si tu veux démarrer sans investir trop, l'édition quarto en 1 volume (le rêve de Marcel, en fait) ou l'édition de la collection blanche en 15 volumes (je ne sais pas si elle est encore dispo).

Encore une petite remarque, l'abord du Marcel passe souvent par un déclic : j'ai connu plusieurs personnes qui attaquaient la recherche et s'emmerdaient pendant 50, 100, 200 pages puis, passé ce cap, ne pouvaient plus décoller du bouquin tellement ils appréciaient. Y compris le cas d'un copain, grand lecteur, qui a carrméent laissé tombé plusieurs fois (il était persévérant, quand même) au bout de x pages et qui, le jour où il a passé ce cap difficile, n'a plus lâché le bouquin. Donc, laisser le temps au temps :D (ce n'est pas systématique, perso, j'ai accroché de suite).

Sinon, pour commencer, tu as aussi la version BD chez Delcourt :D , très bien faite au demeurant. Il doit y avoir 3 tomes, je ne sais pas s'ils continuent. :zen: et la version CD (que je ne connais pas mais j'ai un excellent souvenir d'une version radio de "un amour de Swan" avec la voix de Sami Frey)


Décidément, il est un parfum de madeleine en ce printemps 2005 pour moi en tout cas. J'ai longuement parlé vendredi après-midi avec une amie qui relit Marcel en ce moment... on a fini au soleil assis au parc du Luxembourg, en dégustant - folie ;) - un macaron pistache et café de chez un traiteur bien connu des alentours. Il faut que je passe trouver un exemplaire qui me tienne dans le sac (la poche sera de toute façon trop étriquée), car je me prépare à des transports -urbains, plutôt qu'amoureux, ceux-ci étant déjà en cours- plutôt longs ces prochains mois.

Je garde en tête tes -vos- conseils et espère me souvenir qu'il faut savoir s'y accrocher... ;)

Bonne surprise de ce mois, je tue ils de Franck Quélen chez CyLibris/Suspense, un polar écrit sous la forme d'extraits de carnets personnels croisés, de lettres écrites mais pas forcément envoyées, entre ami-es intimes uni-es par une même histoire.
Le non-dit de nos relations amicales s'y exprime, la vérité est-elle toujours bonne à dire ? ou en tout cas, est-elle bonne à connaître ? Cela finira mal, très mal et jette un éclairage un peu décalé sur nos amitiés passées futures et à venir... Mais que pense-t-on de moi quand je ne suis pas là ? Ou derrière ce sourire, qu'y a t'il vraiment ? :D Paranoïa quand tu nous tiens....
A noter la forme particulière du roman, chaque personnage a sa propre typo ce qui ajoute, par le jeu des textes en alternance aux caractères des personnages.
 
Je te conseille "Last exit to Brooklyn" d'hubert selby junior......un vrai :up:

lastexit.jpg


Le désoeuvrement à Brooklyn. Le sexe et la violence comme passe-temps, parenthèses dans le déroulement d'une vie sans cours que l'on referme aux pissotières de Chez le Grec, un café sans intérêt si ce n'est qu'il est peuplé d'êtres semblables, humains même si l'on a du mal à le croire.
Last Exit to Brooklyn est le premier livre de Selby, qui vient tard à la littérature. D'où peut-être une lucidité accablante, une compréhension psychologique que l'on voudrait moins aiguë (la parution en 1964 eut pour résultat, outre un succès de deux millions d'exemplaires, un procès pour obscénité). Recueil de rhapsodies, Last Exit to Brooklyn pénètre tour à tour l'esprit d'une bande de gros durs qui aiment casser du marin et du pédé, d'un travesti amoureux et de ses amis homosexuels ; celui d'une prostituée aux seins hors du commun, d'un mordu de moto et d'un responsable syndical zélé, pour s'achever sur un lacis de flashs de conscience projetés par les habitants d'une résidence insalubre. Tous se donnent l'illusion qu'ils sont importants et les heures passent - pas pour tous - au rythme d'une répétition lancinante, la même que Selby exprimera, sur le mode de l'urgence cette fois, dans Le Démon.