coup de coeur/de pompe littéraire

Aujourd'hui, Bobby conseille aussi :

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Dernière nuit à Twisted River, de John Irving

En plein dedans actuellement, pas encore terminé, mais déjà amoureux du bouquin.
Comme d'hab avec Irving, toutes les péripéties sont soigneusement préparées plusieurs chapitres à l'avance, tout est vu au millimètre, mais a l'air purement fortuit et spontané.

"La vie n'est qu'une suite d'accidents", ça se vérifie encore dans cette splendide histoire d'un auteur dont décidément je ne me lasse pas.

Bobby approved. ® :up:

:D
 
Aujourd'hui, Bobby conseille aussi :

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Dernière nuit à Twisted River, de John Irving

En plein dedans actuellement, pas encore terminé, mais déjà amoureux du bouquin.
Comme d'hab avec Irving, toutes les péripéties sont soigneusement préparées plusieurs chapitres à l'avance, tout est vu au millimètre, mais a l'air purement fortuit et spontané.

"La vie n'est qu'une suite d'accidents", ça se vérifie encore dans cette splendide histoire d'un auteur dont décidément je ne me lasse pas.

Bobby approved. ® :up:

:D
Cela fait des années que je ne lis plus de John Irving parce que, justement, rien ne m'a jamais apparu fortuit, encore moins spontané. J'ai essayé parce qu'on me disait que c'était trop bien et j'en ai lu un bon nombre (ça se lit, c'est certain) mais à partir de A son of the circus j'ai décidé d'arrêter d'être gentil. Depuis, j'en dis du mal. :D
 
C'est en effet un point de vue compréhensible.

J'exagère un peu en disant que ça parait spontané, mais justement, la façon dont tout est mis en place en amont pour que chaque péripétie aboutisse, je trouve ça fameux.
À mon sens, irving est un excellent chef d'orchestre pour ce genre de choses.

Ceci dit, c'est tout à ton honneur de lire d'abord pour pouvoir dire du mal ensuite. :D
Ça me rappelle un ami qui détestait Amélie Nothomb et les avait tous lus pour pouvoir la critiquer en connaissance de cause. :D

Sinon, un autre gros coup de cœur de la fin 2011 : Cotton point, de Pete dexter.

Une plongée dans l'Amérique sudiste raciste et il me manque un mot en "iste" pour terminer, qui m'a scotché du début à la fin.
Une vraie ambiance, on y est, on vit avec les personnages, on a peur, on a honte pour eux, bref, en le lisant j'ai eu l'impression de revenir à mes 12 ou 14 ans quand je me tapais des jack london ou des Stephen king en rafale, et que j'avais du mal à dormir après. :D

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Réactions: Chang
Je ne me souviens plus de l'intrigue mais je me souviens l'avoir beaucoup apprécié à sa sortie (c'était dans une collection de l'Olivier) ainsi qu'un autre de Pete Dexter, Paperboy (même collection).
Dans mon vague souvenir, c'est sombre et plutôt âpre...

PS : pour Irving, j'ai lu jusqu'à ce que je comprenne pourquoi je n'aimais pas ; on peut y voir une forme de masochisme :rateau:
 
Marrant, paperboy je me souviens avoir aime et en même temps pas tant que ça, mais même avec du recul, je sais pas trop pourquoi. :D
 
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Etant fort occupe professionnellement, quand je lis un bouquin c'est tres souvent en relation avec mon travail par manque de temps. Parfois une biographie. Tres peu de romans ou d'essais depuis que je suis etudiant en fait...

J'ai decide recemment de faire un effort et de me remettre a lire. "La reveuse d'Ostende" d'E.-E. Schmitt. Je le lis un peu le soir pour me distraire, me vider l'esprit avant de dormir et... ca marche! Avec Schmitt, aucun probleme: je finis toujours par m'endormir. :D

Il en va differemment de Celine. Quand je voudrais m'arreter et dormir, je n'y arrive pas. Je lis jusque 2 heures du matin et dois me forcer d'arreter. C'est un de mes clients, fan de Celine, qui me reparlait de lui il y a peu, a la suite de quoi je me suis lance dans la lecture de Mort a credit. Quand ce sera fini, je relirai Rigodon et Voyage[...], deja lus il y a quelques annees.

Question en passant: certains d'entre vous ont-ils vu le spectacle de Luchini sur Celine?
 
En mode sérieux back to basics, une lecture en parallèle de Act Up, une histoire de Didier Lestrade (journaliste, co-fondateur d'Act Up et Têtu) et sida web 2.0, regards croisés sur 30 ans d'une pandémie du même Lestrade et de Gilles Pialoux (clinicien, chercheur et chef de service maladies infectieuses à l'hôpital Tenon, Paris).
Ces deux lectures se complètent et se font écho à 12 ans d'intervalle, le premier ayant été écrit 1999 et était déjà un regard porté sur les 12 années précédentes, tant au côté humain que sur les faits.
Les deux ouvrages sont aisés à lire, car quasiment chronologiques: chaque année y est d'abord décrite et rappellera sans doute des souvenirs angoissés aux plus anciens ici qui ont vu surgir le fléau et son cortège d'images effrayantes.

Pour le premier, il débute en 1989 à la création d'Act Up Paris (préface de Larry Kramer).
Le second débute en 1981 (préface de Michel Kazatchine) et alterne un bref résumé des faits sociaux, scientifiques, techniques et politiques de l'année décrite, et des interventions de DL et GP sur leur point de vue humain à l'époque et une analyse.

À l'heure où le sida n'intéresse plus grand monde dans les pays développés, un retour en arrière est salutaire, particulièrement si l'on veut comprendre les enjeux tout autour de notre planète que ce virus implique.

30 ans de pandémie
33 millions de personnes séropositives dont 22,5 millions en Afrique subsaharienne
2,3 millions en Europe
2,6 millions de nouvelles contaminations annuelle (2009)

30 millions de morts en 30 ans.
Soit le même nombre que la grande épidémie de grippe espagnole de 1914-19 ou plus de deux fois la population de Shangaï.

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Je viens de me (re)faire 7 jours dans le trou du c.l du monde, avec pour seule éléctronique un ipod nano avec 16 gigas de musique dessus. Et au menu, de la lecture en mode 'back to classiques'

Sur la troisième marche du podium, puisqu'on est en période de J.O :

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Jamais relu depuis 40 ans, je le raconte à mon fils. A condition de zapper les longues énumérations scientifico-biologiques (il était payé à la ligne, Jules, ou bien ?), ça se laisse lire et ne manque pas d'interêt. Le style est tout de même daté.

Sur la deuxième marche :

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Du Dumas pur jus : de l'aventure, de la cape, de l'épée, une trame historique réelle mais bien malmenée. Et en plus c'est bien écrit.


Et sur la plus haute marche, j'ai découvert ça :

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Non, ce n'est pas un roman de science fiction, c'est un pamphlet sociologique sous couvert de. La claque du mois et le coup de coeur de l'année. C'était l'édition française de 1906. Je ne sais pas si la traduction est fidèle, mais j'ai trouvé ça remarquablement écrit.

Pancol, Levy, Musso, Gavalda et autres, ce n'est pas demain la veille que je vais vous lire. Prenez-en de la graine ou allez vous rhabiller !

MP à ceux qui se reconnaitront : et aussi les tomes 7, 8 et 9, toujours aussi prenants. Dommage pour R., et je croyais être enfin débarrassé de C., mais il semblerait que non.
 
Dernière édition:
"Version originale", l'autobiographie d'Henry Chapier, ed. Fayard.

J'apprecie le bonhomme depuis toujours. Et il a eu manifestement une vie tres interessante. Vu que j'habite l'etranger ou l'edition imprimee n'est pas necessairement disponible, je me contente de le-book achete sur l'appstore pour lecture sur iPhone.

Sur YouTube:
Henry Chapier - On n'est pas couché - 26 mai 2012
 
Dernière édition:
Si :
a) Les Mémoires de Guerre de Charles de Gaulle. Plaidoyer pro domo un peu insistant mais tout ceci n'est pas dénué de grandeur et l'époque en demandait, c'est certain.
Entre autres choses, l'intérêt est historique évidemment. Mais aussi comment un homme réussit à éviter le piège de la dictature militaire. D'une certaine manière, CdG aura été à cette époque une sorte de dictateur à la romaine : quelqu'un investi d'un pouvoir quasi-absolu, pour sauver la patrie, puis qui rend le pouvoir au terme échu [chez les Romains c'était pour un an et décidé par les institutions, ici, ça c'est passé un peu différemment, bien sûr...]
b) 14 de Jean Échenoz. Je l'ai lu deux fois parce que ça le mérite : Échenoz écrit peu mais dense. Ce livre-ci est, je trouve, d'une mélancolie tenace.
c) (en cours) Les enfants du capitaine Grant : sympathique et daté (avec les nombreux défauts du XIXe siècle en sa deuxième moitié). Finalement, le suspense, ici, est de savoir si je vais réussir à le lire jusqu'au bout...
d) (en cours) The gathering Storm de Winston Churchill. Histoire d'équilibrer avec la vision française des événements... J'aime bien le style, l'humour. Moins les inserts un peu nombreux qui coupent très souvent la narration.
 
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La religion

En cours de lecture, roman d'aventure historique. Vraiment très très bien. Fichier ePub caca par contre : caractères trop petits et marge énorme, on peut zoomer pour compenser. J'ai corrigé le fichier css, il n'y avait pas de DRM. :siffle:
 
(suite)
e) "Viviane Élisabeth Fauville" de Julia Deck. Très bon premier roman, bien écrit et maîtrisé. Il est clairement dans le style de la maison et ce style me plaît.
f) (pas tout à fait fini) "La Peur des Barbares : Au-delà du choc des civilisations" de Tzvetan Todorov. Intéressant et énoncé très clair (dans le domaine ce n'est pas si fréquent). Donne de bonnes bases d'argumentation sur le sujet.

Pour le reste, je n'ai pas assez avancé pour en parler.
 
"Semmelweis" de Celine. Sa these de doctorat en medecine ayant comme sujet... le Dr Semmelweis. Une "simple" these de medecin et, deja, avant que le medecin devienne l'ecrivain que l'on connait, on y voit sa hargne, son combat, son mode pamphletaire.

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Dernière édition:
"Semmelweis" de Celine. Sa these de doctorat en medecine ayant comme sujet... le Dr Semmelweis. Une "simple" these de medecin et, deja, avant que le medecin devienne l'ecrivain que l'on connait, on y voit sa hargne, son combat, son mode pamphlétaire.

:up: Je l'ai lu il y a une 20aine d'années, j'en garde un très grand souvenir, je n'en dis pas plus, il faut se le procurer...

Prochainement pour moi un livre que j'ai lu à la même époque et que je viens de retrouver grâce à abebooks.fr "MONTOCIEL, RAJAH AUX GRANDES INDES" de Paul Morand.
 
Jamais lu Morand mais, soit dit en passant, un des rares ecrivains qui trouvait grace aux yeux de Celine.
On peut comprendre :D

Je viens d'achever "La théorie de l'information" d'Aurélien Bellanger.
Je suis un peu partagé. Je pense que c'est très bien que ce roman français existe. Néanmoins, c'est une littérature que je trouve médiocre voire indigeste (voire indigente).

Je ne lis plus beaucoup de romans, encore moins français, mais il me semble que rares sont ceux qui parlent de notre monde et de la prégnance de la technologie (ici, numérique), de son ubiquité.
Il y a peut-être Houellebecq à l'occasion mais à part ça, je ne connais pas [ce qui ne veut pas dire que ça n'existe pas mais simplement que je n'en entends pas parler]. J'écarte la SF parce que, en général, ça parle d'un futur hypothétique, pas d'un présent romancé ; sans compter que souvent c'est une littérature assez pauvre (style, argumentation etc.)

Bref, j'ai lu les deux premières parties du roman avec un certain plaisir : les personnages n'ont aucune épaisseur et ne présentent quasiment pas d'intérêt romanesque, ils n'existent pas vraiment, mais la narration est fluide et le récit du début de la télématique est amusant. Le côté cours-de-philo n'est pas passionnant ni ne présente grand intérêt mais ça ne gêne pas non plus.

Mais la dernière partie, ça se gâte : il faut bien finir... Et ça finit pas bien : c'est longuet, vaseux, façon SF pas terrible. En clair, la petite plaisanterie dure bien cent pages de trop, le cours-de-philo devient lourdaud aussi. Bref, à la dernière page, j'étais bien content d'en finir et de pouvoir embrayer sur quelque chose de plus substantiel.
 
Marrant que tu parles de romans francais traitant de technologie. Je viens juste de commencer la lecture des Emiles de Gab la rafale de Gabriel Matzneff.

On retrouve bien la toute la finesse insolente et amusante de Matzneff qui, cette fois aux prises avec internet, exprime sa perplexite face a la maniere dont la technologie, facilitant bien des choses, peut faire perdre a notre civilisation son eclat, meme si comme d'habitude le sujet principal d'un livre de ce cher Gabriel est evidemment lui-meme...
:)

A noter la splendide edition au papier de qualite, la reliure classique constituee de 12 cahiers dont les pages sont encore cousues. De la belle ouvrage. Un "vrai" livre qui merite bien son prix, ou la finesse du contenu n'a d'egale que celle du contenant. De quoi nous rappeler un bref instant l'insignifiance de nos tablettes et smartphones...

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VINGT MILLE LIEUES SOUS LES MERS

Jamais relu depuis 40 ans, je le raconte à mon fils. A condition de zapper les longues énumérations scientifico-biologiques (il était payé à la ligne, Jules, ou bien ?), ça se laisse lire et ne manque pas d'interêt. Le style est tout de même daté.
Excusez le commentaire un peu hors-sujet mais a propos de longues énumérations scientifico-biologiques, j'ai revu hier soir le film "Le mystere Andromede" (The Andromeda strain), film de science-fiction de Robert Wise (1971). Dans le genre, on est servi, pour les amateurs de loooooooongues scenes d'analyse au microscope et de journees passes en laboratoire aseptise. Ca plonge tellement dedans que cela m'a rappele mon lieu de travail d'il y a 6 ans. Mais j'avoue que le film, malgre cela, etait captivant. :)