coup de coeur/de pompe littéraire

Je suis en train de lire Ulysse.
Au moins pour la vingtième fois.
Mais cette fois, je le termine.
Cette fois, je le termine.
Cette fois, je le termine.
Cette fois...
:rateau:
 
Si tu y parviens, je réessaye ;) [quel défi].
 
Je suis en train de lire Ulysse.
Au moins pour la vingtième fois.
Mais cette fois, je le termine.
Cette fois, je le termine.
Cette fois, je le termine.
Cette fois...
:rateau:

Et dès que t'as terminé, il ne te restera plus qu'a attaquer Finnegans's wake :D
(autant je trouve Ulysse facile à lire, autant j'avoue que pour l'heure je me suis cassé les dents sur l'autre :D : toujours une bonne excuse pour passer à autre chose avant d'aller très loin)
 
Et dès que t'as terminé, il ne te restera plus qu'a attaquer Finnegans's wake :D
(autant je trouve Ulysse facile à lire, autant j'avoue que pour l'heure je me suis cassé les dents sur l'autre :D : toujours une bonne excuse pour passer à autre chose avant d'aller très loin)

Je ne dirai pas qu'Ulysse est facile à lire, mais qu'il reste lisible, contrairement à Finnegans wake, c'est certain. Au fond, je me demande quel est l'intérêt de ces oeuvres :confused: Mais pour la première fois je lis Ulysse en me laissant bercer, sans essayer de vraiment comprendre, en laissant derrière moi les notes accompagnant l'ouvrage (j'ai l'édition pléiade, monumentale par son annotation). Peut-être est-ce ça la clef de ce livre : se laisser porter par les pensées de ses personnages, absconses, parfois sans intérêt, parfois pertinentes, sans chercher à vraiment tout décrypter. Mais cela fait-il d'Ulysse un chef d'oeuvre ? J'ai mon idée sur cette question... :siffle:

Bompi : je te tiens au courant !
 
Un livre que j'ai découvert au canada totalement par hasard:

"Dieu et nous seul pouvons" de Michel Folco. (c'est un livre Français)


Quelle ne fut pas ma surprise, quand en commençant à lire, je me suis retrouvée au milieu du Rouergue, dont je suis en partie originaire, et pourtant séparée par 6000 km :rateau: . Bon c'est le Rouergue de la fin du 17e siècle, avec ses seigneurs, ses loups et ses bourreaux...
Le livre parle de la lignée Pibrac, les exécuteurs de Bellerocaille dans l'Aveyron. C'est écrit d'un ton léger et plein d'humour. :up:

Un extrait:

"Tout d'abord, sachez, Monsieur l'Exécuteur, que votre lettre de commission ne concerne que les hautes oeuvres, je veux dire par hautes oeuvres toute action de justice se pratiquant sur un échafaud, sur une potence ou un bûcher. les basses oeuvres, dénommées ainsi parce qu'elles se pratiquent au niveau du sol et parfois à genoux, sont le monopole exclusif de Bertrand Beaulouis, maître geôlier de la prison baronniale. Si vous êtes tenu à décapiter, à pendre, à brûler et à rouer, vous ne pouvez en aucun cas exposer au pilori ou au carcan, comme il vous est interdit de forcer l'amende, de flétrir, de fustiger, de mutiler, d'appliquer la question ordinaire comme extraordinaire."

C'est une trilogie, il y a deux autre livres qui suivent:

- Un loup est un loup
- En avant comme avant

Si vous avez envie de rigoler, je vous les conseille. :zen: :love:

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Un livre que j'ai ré-ouvert, "Le port de la Mer de Glace" de Dominique Potard aux Editions Guérin.
C'est frais, drôle, ca se boit comme un cul-sec.

Petit topo
Au coeur d'un village oublié en amont de Chamonix, l'histoire débute au comptoir d'un bar (un peu comme ici en fait…) gouverné par un Amiral. L'horoscope y est lu avec dévotion, la Reine d'Angleterre se fait suçer en public (dans le texte) et Clint Eastwood ne dit jamais bonjour!

Entre mer et montagne, allons boire un coup à Val-Misère…

:style:
 
A quiconque veut devenir journaliste il est un ouvrage indispensable :love::

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Pour m'offrir un peu de détente entre deux bouquins rébarbatifs, je me suis offert" Cosa Nostra, Histoire de la mafia sicilienne de 1860 à nos jours" de John Dickie.

Le sujet en lui-même est de toute façon assez fascinant, en plus de ça l'auteur est sérieux, carré, et il sait écrire.
C'est pas le cas de tous.

Je n'en ai lu qu'une trentaine de pages, mais je sais déjà que je peux vous le conseiller.
En plus ça permet de remonter un fil kipupaducu. ;)
 
Je note.

En ce moment je suis plutôt sur une grande fresque de l'humanité, oui c'est quand même Jacques Attali et ça s'appelle L'homme nomade.

Vous vous demandez c'est qui les Huns en fait par rapport aux wisigoth, et puis les goths mais aussi les indo-européens, les turcs, les mongols, les sarmates, les burgondes, les scythes, les germains, les celte, les gaulois, les saxons, les teutons, les vikings ! Enfin tous ces peuples là mais aussi homo sapiens sapiens, la cité de Babylone, les barbares de chaque époque ... Rome, L'islam, les juifs, les catholiques, la Chine, l'Inde ... ect ect ...

Le livre retrace tous les déplacements des peuples connus et qui ont laissés quelques traces et leur sédentarisation ou pas, de la préhistoire jusqu'à nos jours.
De quoi lire et revenir sur quelques points parce que ça fait pas mal de peuple dans un bouquin !
 
Vous vous demandez c'est qui les Huns en fait par rapport aux wisigoth, et puis les goths mais aussi les indo-européens, les turcs, les mongols
…
De quoi lire et revenir sur quelques points parce que ça fait pas mal de peuple dans un bouquin !

Je n'ai pas lu celui d'Attali : en fait je n'ai jamais eu trop envie de lire ses bouquins :D mais celui-là, je jetterai un oeil, le thème des peuples nomades est un beau thème.

Sur ce thème (je n'ose pas dire dans le même genre puisque je n'ai même pas feuilleté celui d'Attali), il y a un bouquin superbe, "l'empire des steppes" de René Grousset. Il se limite aux peuples ayant leur origine du côté de la Mongolie et des steppes d'Asie centrale mais il y a là, en plus du savoir, un souffle épique qui m'a toujours ravi. Et là aussi, on est submergé par les peuples et les énumérations de noms (turcs, mongols, chinois…).

C'est de l'histoire à la Michelet, il y a pire comme référence :D
 
J'essaye désespérément d'accrocher sur le Dan Brown qu'on m'a offert : Forteresse Digitale, mais j'y arrive décidément pas.

Pourtant j'aime bien sa façon d'écrire, mais là, y'a rien à faire… Ca vient p'tet de l'histoire typique américaine, presque façon Dallas, les feu de l'amour, que j'ai jamais pu blairer.

Bref j'ai l'impression de lire une mauvaise, très mauvaise série B de téloche.


Dommage, après le dernier Bernard Cornwell (Le 4eme cavalier), que je ne peux que conseiller à tous ceux qui aiment les récits d'aventures moyenâgeux. Ces bouquins sont toujours aussi prenant. Très souvent en trilogie, mais jamais rébarbatif, je me régale a les dévorer.

Finalement, vais p'tet relire le dernier cornwell et foutre dan brown à la poubelle.
 
Un dîner de sanglots de Franck Quélen (Seuil/Baleine Noire).


J'avais déjà lu son Je tue Ils (Cylibris) il y a 2 ans (J'avais beaucoup apprécié ce roman à plusieurs voix, particulièrement dans sa mise en page, le récit de chaque personnage ayant sa propre typo, sa propre mise en page).

Une curieuse rencontre mène Nicolas à aller dîner dans la grande maison qui le fascinait enfant, lui et ses camarades de classe, des années auparavant.
Une plongée dans une atmosphère lourde, pesante. Petit à petit, la sensation de plaisir, puis de gêne se fait oppression. Qui sont les membres de cette famille qui l'attire tant et de qui il aimerait tant se faire accepter ? Au fur et à mesure de la soirée, puis de la nuit, il doit se confronter à ses propres terreurs, ses propres zones d'ombres que semble faire émerger chaque question, chaque rencontre avec ces hôtes.
Un roman quasi gothique à l'écriture recherchée, une visite des méandres d'une maison quasi vivante et étouffante, dont les recoins sont à l'image des personnalités torturées de ses occupants et invités.

L'ingéniosité et la simplicité de la mise en mots des dernières pages est remarquable :love:

Coup de cœur claustrophobe :)
 
mouahaha!

:D :D :D


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Sans queue ni tête, qu'on reprenne au milieu, au début ou par la fin, idem pas besoin de se remémorer le tout, c'est génial!

:D :D :D :love:

Et dire que je connaissais pas Lapinot…

:rose: :love:

Style le lapin!

:cool:
 
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Réactions: yvos et Kreck
J'ai découvert Lapinot et Trodheim avec Vacances de Printemps, pour lequel je garde un coup de coeur:love: :love: . En revanche, grosse colère avec "La vie comme elle vient"... Lapinot, mort ? Et puis quoi encore :mad: