[Covid-19] Ton confinement se passe-t-il bien ?

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arrête, si il faisait ça sur Instagram, il ferait un vrai succès chez les beaufs.
 
La seule chose dont je suis sûr par contre, c'est de finir six feets under !
Tu as raison, elle est très bien cette série. Mais bon je ne suis pas certain que tu parlais de ça [emoji12]
 
  • Haha
Réactions: aCLR
J'ai trouvé de la farine.
J'AI TROUVÉ DE LA FARIIIIIINE !!!!!!!!
Alller, hop, danse de la joie, mouvement corporel désordonné et hélicoptère avec ma bite (sans quitter le sol, elle ne tourne pas assez vite - à moins que je ne sois trop lourd - et lourd je dois l'être puisque je viens de lâcher "bite" dans un forum de haute tenue).
Et j'ai même trouvé de la farine de sarrasin (bon, en fait, c'est pas que de la farine de sarrasin, c'est une préparation pour faire des galettes, mais c'est pas grave puisque c'est justement pour ça que j'en cherchais).
Le déconfinement temporaire que je me suis infligé n'aura donc pas été vain.
Je suis rentré chez moi tel le chasseur glorieux revenant avec la pitance chèrement acquise.
Pas un bravo, pas une larme de reconnaissance dans l'oeil des miens, rien, que dalle, nib.
"La prochaine fois, vous irez vous-même chasser le mammouth, bande d'ingrats" que j'ai dit.
Et je me suis drapé dans mon silence (j'ai fait la gueule, quoi).
 
Journal de l'agent d'armoiries macgéennes

Jour 21


Ô pitin le cauchemar ! Nom de Doc que j'ai mal dormi c'te nuit ! C'est bien simple, je ne m'en remets toujours pas. Je me croyais à l'abri de toute folie dans mon confinement mais que nenni, elle attendait sagement tapie sous l'édredon…

« L'air hagard, j'allais de rues vides en boulevards déserts. À chaque intersection, le quartier, l'arrondissement ou la ville changeait. Cette situation m'épuisait ! Perdu dans cette urbanité dénuée de vie, je ne reconnaissais plus rien. je finis par approcher de la porte d'une bâtisse. Elle ne m'était pas étrangère. Arrivé sur le seuil, alors que ma main pointait vers le poussoir du drelin, la porte s'ouvrit. Un premier choc m'affectait ! Un président de la république tout souriant m'accueillait à bras ouverts… »

Une telle folie aurait du me réveiller d'emblée… Mais non, cette rêverie allait continuer…

« Après quoi, sa femme pris mon manteau et le propriétaire, posant son bras sur mon épaule, m'invita à entrer. On n'attendait plus que moi pour commencer. Ne comprenant décidément rien à cette invitation de dernière minute, j'entrais dans un salon assez bruyant. Les quelques convives rassemblés là me regardaient drôlement. Comme si j'étais déjà ivre et eux non. Un second choc m'assaillit quand le président fît les présentations. Le connaître était une évidence mais l'inverse m'estomaqua… »

Là, malgré un œil entrouvert, je me rendormis… Cette épouvante allait durer…

« Les invités, d'abord affalés dans les canapés, étaient maintenant attablés et guindés, toujours à me dévisager. Sans que j'eue compris comment, le dîner se clôturait d'une rasade de digeo servie par notre hôte. Pimpante et coquette, sa blonde revenait des fourneaux au bras d'une amourette d'antan. Mi-ange mi-démon, cette image oubliée m'engueulait joyeusement et s'amourachait violemment. Ankylosé d'être en pieds depuis mon arrivée, je recevais ses coups sans broncher… »

Espérant me réveiller, j'avais beau lutter contre le sommeil, le tourment me replongeait vers lui…

« La tétanie passée, à bord d'une berline hors-norme et néanmoins serrés comme des sardines, cette troupe et moi étions maintenant réunis. Au volant se tenait le président. le parcours semé d'embûches le forçait à manœuvrer brusquement. Ma tête hochait. Le décor changeait. Après un dernier balancement, il ne restait plus que le président pour me tenir compagnie. De nouveau j'étais dehors, debout, au milieu de la nuit, à scruter un point de ravitaillement… »

J'avais beau gesticuler, me tâter le zizi, je n'en restais pas moins endormi. L'horreur allait bientôt prendre fin…

« La carotte repérée, je franchissais seul la porte de ce repère de marins. Le président, que personne ne reconnaissait, resta dehors. J'approchais du comptoir, demandait un paquet et tendait ma CB pour payer. La patronne, feignant une panne de son terminal de paiement, recopia mes coordonnées bancaires et gratta le cryptogramme de son ongle. Abassourdi de la scène, je hurlais silencieusement combien ces méthodes n'étaient pas sérieuses. Et d'un bon, je me réveillais enfin…»

Ouf, me suis-je dis, tout ceci n'était qu'un affreux cauchemar !
 
Un jour, je le sens, j'en aurai marre de toutes ces conneries. J'aurai épuisé mon stock de livres à lire, de films à voir, de disques à réécouter, de bouteilles à boire. J'ouvrirai ma porte et j'irai faire un tour dans le grand néant urbain, mon attestation dans la poche, j'aurai coché la case "merde à celui qui lira".
 
Journal de bord de l'agent d'armoiries macgéennes

Jour 22


Je n'ai pas de pointeuse à la patte et heureusement vu comment je suis encore à la bourre dans mon compte-rendu quotidien ! Il faut dire que ce cauchemar n'a pas arrêté de hanter ma journée. Même après une autre petite mort, il fallait bien analyser les données recueillies la veille. Seulement, j'ai eu beau tournicoté ça dans tous les sens, rien ne concret n'est ressorti… Quel dommage ! Encore une journée pour rien, ou si peu, mais je n'avais rien d'autre à mettre en lumière. J'ai tué le temps comme je pouvais avec ce qu'il y a de plus évanescent, le rêve…

Quelle formidable addiction, le rêve ! On, enfin je suis là assis dans cette pièce, le regard dans le vide, et je voyage au plus profond de moi. Et pour quoi ? Donner du corps à l'oisiveté, trouver un lien dans l'actualité, expérimenter le plaisir à satiété et reconnaître une solution dans ce fuyant qui m'empoigne sans gène.

Enfin bref… Je devais avoir six ou sept quand, pour la première fois, j'ai lu ce graffiti elliptique sur un mur de la cité ouvrière. Il était inscrit au marker bleu sur une tôle au ton gris. Je ne faisais que traverser ces barres HLM. Et chaque fois que je le croisais, je le lisais. Quelqu'un dans cette cité me faisait lire merde ! Et ça me fascinait de savoir qu'un branleur d'alors insultait tout le monde, lui compris, de la sorte.

Ces blocs d'immeubles séparaient mon quartier du groupe scolaire où j'étudiais. Par contre, des copains de classes occupaient ces logements bâtis à l'économie. « Face à l'expansion démographique, nous devons construire plus haut, plus vite et surtout moins cher. » Pour la densité, ils avaient vu juste, l'humain est un vrai lapin. Pour la hauteur, ils n'avaient pas lésiné. Et pour la rapidité, Ils avaient choisi des éléments précontraints. Tout ça mélangé donnait des logements aux loyers modérés sans charme et vétustes avant même d'être usés.

Il y avait deux routes qui reliaient la maison de l'école. Il fallait soit couper soit contourner cette cité. Les fois où je coupais, de lire ce graffiti égayait mes allers d'écolier ou mes retours de oisif. Je pouvais chuchoter une grossièreté sans danger. Alors que maintenant, je ne sais pas ce qui me retient de supprimer le message et bannir le contrevenant ! Parce que c'est sûr… J'ai changé !




À part ça, RAS !!!
 
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Réactions: Gwen
La soupière s'est cassée ! :(
 
Quand tu enfiles tes pompes et que te dis que ça te dérange, c'est que ça commence à faire long...
 
Ah les tongs , que du bonheur ;)
 
Dernière édition par un modérateur:
Je commence à avoir envie d’un beau plateau de fruits de mer
Faut que j’arrête de rêver :banghead:
 
La gamine a voulu se décolorer les cheveux, dans le plus pur style "quelle connerie je pourrais bien faire pour passer le temps ?".
Je me suis occupé d'elle.
Il restait pas mal de produit.
La gamine m'a dit que ça serait marrant si je le faisais aussi.
Il n'y a rien que je ne ferais pas pour elle.
On a l'air fin tous les deux.
Qu'est-ce qu'on se marre.

PS : Sortez-moi de là ! Avant que je finisse avec un anneau dans le nez et une plume dans le fion.
 
Journal de bord de l'agent d'armoiries macgéennes

Jour 23


Si je devais donner un titre pour chaque compte-rendu, celui du jour commencerait par un truc du style : une journée en enfer !

Ce matin en arrivant au bureau, il y avait un post-it du chef du BAAM qui disait : « ça commence à bien faire !!! » Cherchant à comprendre le pourquoi du comment, j'échafaudais une réponse pour démêler l'affaire. Et plutôt que verser dans le sérieux, d'un gag je pensais détendre l'atmosphère. J'interrogeais donc le chef sur sa messagerie d'un : « ne m'dis pas qu'à Lyon, vous n'avez plus de camembert ?! »

Je n'avais pas encore envoyé le message que déjà je pouffais à m'en éclater les sphincters. Seulement voilà, l'éclat de rire fut dense et bref quand le chef répondit : « Qu'est-ce que tu me déblatères ? Arrête un peu de jouer le mariole, aCLR ! On n'est plus à l'école primaire ! »

Ô purée, de mon ânerie je n'étais plus fier ! Voilà comme le chef m'a fait déchanter à la vitesse de la lumière ! J'me suis aussitôt remis en station réglementaire. Puis j'ai frappé des mains sur mes joues pour me réveiller et y voir plus clair. Qu'est-ce que j'avais bien pu dire ou faire pour mettre le chef dans une telle colère ? Je renvoyais timidement une réponse pour résoudre ce mystère.

« C'était quoi ce post-it lacunaire ? » Et en moins de deux le chef répondit : « Allo la lune, ici la terre ?! Je te rappelle que pour la terrasse, t'étais volontaire ! » Crotte de bique de Lucifer ! Il s'était passé un truc sur le forum que j'modère. Et manque de peau, je n'avais pas suivi l'affaire…

Il reprit de plus belle : « je ne sais pas ce que tu traficotes mais l'ambiance me paraît un chouïa délétère ! » Je voulais répondre mais la soirée de la veille tapait encore contre mon système capillaire… Il continua : « Je viens d'effacer le compte d'Himeji le débonnaire ! Ça commence à bien faire ! Je ne compte plus les membres effacés ou bannis et néanmoins populaires ! »

Nom d'un bitte en fer ! C'était ça la galère !? Du haut de son autorité, le chef jouait du tamtam avec mes nerfs. Il fallait cependant que je réponde de la meilleure des manières. Je pris sur moi et dis : « Que puis-je y faire ? » Il rétorqua : « Que peux-tu y faire ? Hum, va donc me nettoyer le "thread" mortifère ! » Ce à quoi j'ai répondu « chef oui chef » avant de filer aux waters. Ce con m'avait foutu un trac à m'relâcher les muscles orbiculaires.

Revenu devant l'écran, je m'enquis de tabasser du réfractaire ! C'est que moi aussi, je pouvais être autoritaire. Sur le post-mortem, le p'tit monde du bar pleurait la disparition d'Himeji le débonnaire. Sauf qu'il n'était pas mort le bougre, simplement sorti par derrière. Ils allaient l'entendre l'aCLR ! Remonté qu'il était de s'être fait chahuter pour la disparition de la soupière !



À part ça, de quoi ça jactait ici, hier ?



Hum, et si je me servais plutôt un dernier verre ?
 
Joli ! très joli aCLR !
Himeji le débonnaire, le qualificatif colle au personnage de superbe manière. Son sepuku électronique nous laisse sur le derrière, et son départ laisse un vide extraordinaire. Si tu nous lis, reviens, la Soupière !
 
Il a quel âge maintenant le prof Montagnier ?


Quand un mec de ce calibre se met dans les théories dites "du complot"… ça met le doute, pour ne pas dire la suspicion.
La gamine a voulu se décolorer les cheveux, dans le plus pur style "quelle connerie je pourrais bien faire pour passer le temps ?".
Je me suis occupé d'elle.
Il restait pas mal de produit.
La gamine m'a dit que ça serait marrant si je le faisais aussi.
Il n'y a rien que je ne ferais pas pour elle.
On a l'air fin tous les deux.
Qu'est-ce qu'on se marre.

PS : Sortez-moi de là ! Avant que je finisse avec un anneau dans le nez et une plume dans le fion.
C'est comme ça que je me suis retrouvé avec les cheveux rouges la veille de l'entrée en CP de ma fille dans une école catho.
Inutile de dire que pendant toute la durée de la primaire, les parents me regardaient avec méfiance...
 
Journal de bord de l'agent d'armoiries macgéennes

Jour 23


Si je devais donner un titre pour chaque compte-rendu, celui du jour commencerait par un truc du style : une journée en enfer !

Ce matin en arrivant au bureau, il y avait un post-it du chef du BAAM qui disait : « ça commence à bien faire !!! » Cherchant à comprendre le pourquoi du comment, j'échafaudais une réponse pour démêler l'affaire. Et plutôt que verser dans le sérieux, d'un gag je pensais détendre l'atmosphère. J'interrogeais donc le chef sur sa messagerie d'un : « ne m'dis pas qu'à Lyon, vous n'avez plus de camembert ?! »

Je n'avais pas encore envoyé le message que déjà je pouffais à m'en éclater les sphincters. Seulement voilà, l'éclat de rire fut dense et bref quand le chef répondit : « Qu'est-ce que tu me déblatères ? Arrête un peu de jouer le mariole, aCLR ! On n'est plus à l'école primaire ! »

Ô purée, de mon ânerie je n'étais plus fier ! Voilà comme le chef m'a fait déchanter à la vitesse de la lumière ! J'me suis aussitôt remis en station réglementaire. Puis j'ai frappé des mains sur mes joues pour me réveiller et y voir plus clair. Qu'est-ce que j'avais bien pu dire ou faire pour mettre le chef dans une telle colère ? Je renvoyais timidement une réponse pour résoudre ce mystère.

« C'était quoi ce post-it lacunaire ? » Et en moins de deux le chef répondit : « Allo la lune, ici la terre ?! Je te rappelle que pour la terrasse, t'étais volontaire ! » Crotte de bique de Lucifer ! Il s'était passé un truc sur le forum que j'modère. Et manque de peau, je n'avais pas suivi l'affaire…

Il reprit de plus belle : « je ne sais pas ce que tu traficotes mais l'ambiance me paraît un chouïa délétère ! » Je voulais répondre mais la soirée de la veille tapait encore contre mon système capillaire… Il continua : « Je viens d'effacer le compte d'Himeji le débonnaire ! Ça commence à bien faire ! Je ne compte plus les membres effacés ou bannis et néanmoins populaires ! »

Nom d'un bitte en fer ! C'était ça la galère !? Du haut de son autorité, le chef jouait du tamtam avec mes nerfs. Il fallait cependant que je réponde de la meilleure des manières. Je pris sur moi et dis : « Que puis-je y faire ? » Il rétorqua : « Que peux-tu y faire ? Hum, va donc me nettoyer le "thread" mortifère ! » Ce à quoi j'ai répondu « chef oui chef » avant de filer aux waters. Ce con m'avait foutu un trac à m'relâcher les muscles orbiculaires.

Revenu devant l'écran, je m'enquis de tabasser du réfractaire ! C'est que moi aussi, je pouvais être autoritaire. Sur le post-mortem, le p'tit monde du bar pleurait la disparition d'Himeji le débonnaire. Sauf qu'il n'était pas mort le bougre, simplement sorti par derrière. Ils allaient l'entendre l'aCLR ! Remonté qu'il était de s'être fait chahuter pour la disparition de la soupière !



À part ça, de quoi ça jactait ici, hier ?



Hum, et si je me servais plutôt un dernier verre ?

Ce post était-il bien nécessaire ?
 
  • Haha
Réactions: lamainfroide
Journal de bord de l'agent d'armoiries macgéennes

Jour 24


Quel samedi je viens d'passer !
On se serait cru sur un char de la "gay pride" !

Contrôler les allées et venues de ces amoureux de films de gladiateurs, en 3D s'il-vous-plaît, ont égayé ma journée ! Remarque, il me fallait bien ça après le frisson stomacal de la veille…

Adieu camembert et soupière…
Et bonjour toilettes et coupes acidulées !

Nom de Doc, qu'ils étaient mignons !

Mais quel dommage d'avoir oublié mon polaroïd !



Je me note : s'offrir une cantine en fer blanc pour le prochain confinement !
 
Statut
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