De la vie des macgéens

J'ai remarqué aussi que la plupart des sites nouveaux que je tente de regarder sont écrits par des IA. Ou du moins, des traductions automatiques, mal faites.

Je regrette beaucoup l'ancien web où les passionnés écrivaient ce qu'ils avaient de connaissances pour les partager avec le monde. Même Wikipédia est maintenant phagocyté par des pros de la manipulation de contenu.

De tout de façon, les humains ont le chic pour détourner une bonne idée pour tenter d'arnaquer ses congénères. Il suffit de voir que maintenant les opératrices qui appellent pour te vendre de l'isolation avec aide de l'état sont toutes virtuelles. Que c'est une IA qui écoute tes réponses et trouve la meilleure option pour te garder en ligne et te vendre un produit dont tu n'as pas besoin ! C'est la même chose pour certains contenus web qui sont dignes d'un numéro de Voici, sauf que c'est 10 ans de Voici qui peut être généré en quelques secondes maintenant.
 
ah merde faut être abonné. ça cause de quoi ?
Sinon, ouvres le lien sur une fenêtre privée. Tu acceptes les cookies, mais tu t'en fous, ils seront jetés dans la foulée de la fermeture de cette fenêtre.
Il est en gros question du fait (je te passe les fioritures qui émaillent l'article) que maintenant des bots généralement emmenés par de l'IA sont à l'origine de plus de la moitié du trafic internet. Et que c'est mal barré pour s'arranger.
L'internet à papa (quand tu avais un être humain derrière chaque publication), c'est fini. Ou du moins, c'est en train de disparaitre.
Bref, t'as beaucoup plus de chances qu'avant de te retrouver face à une machine, plutôt qu'un être humain. Avec tous les dangers que ça présuppose. Certes, un être humain peut raconter n'importe quoi histoire de t'influencer, mais certainement au prix de pas mal d'efforts et d'implication. L'utilisation de la machine nécessite moins d'efforts et un implication moindre.
Bref, c'est la merde ou presque.
Bon, tout ça n'est pas si simple. S'il y a, certes, une bonne moitié du trafic qui est généré par des bots, ça ne signifie pas que l'être humain a diminué de moitié puisque dans les faits le trafic a augmenté (et augmente encore). L'article n'en parle pas.
Ceci ne change pas le fond du problème, tu as plus de probabilités qu'avant d'être face à un robot.
Avis personnel : ça ne doit pas avoir, outre mesure, un impact négatif sur des gens comme nous (bon, là, je pars du principe que nous avons tous au moins mon âge) qui avons grandi avec d'autre canaux de connaissance qu'internet*. Mais quid des générations web ?

* oui, bon, soit, dans ma grande naïveté, je pars du principe que n'ayant pas grandi avec un seul canal d'information, nous avons un meilleur esprit critique.

J'ai remarqué aussi que la plupart des sites nouveaux que je tente de regarder sont écrits par des IA. Ou du moins, des traductions automatiques, mal faites.
Et ça nous demande beaucoup plus de vigilance. C'est là que la chose est pénible.
Je regrette beaucoup l'ancien web où les passionnés écrivaient ce qu'ils avaient de connaissances pour les partager avec le monde. Même Wikipédia est maintenant phagocyté par des pros de la manipulation de contenu.
Je wikicherche de moins en moins, surtout à propos de sujets récents. Sans doute à cause de ma suspicion à propos de tout.
De tout de façon, les humains ont le chic pour détourner une bonne idée pour tenter d'arnaquer ses congénères. Il suffit de voir que maintenant les opératrices qui appellent pour te vendre de l'isolation avec aide de l'état sont toutes virtuelles. Que c'est une IA qui écoute tes réponses et trouve la meilleure option pour te garder en ligne et te vendre un produit dont tu n'as pas besoin ! C'est la même chose pour certains contenus web qui sont dignes d'un numéro de Voici, sauf que c'est 10 ans de Voici qui peut être généré en quelques secondes maintenant.
C'est la grande passion de l'être humain, tirer profit de tout pour son seul avantage.
Son avantage étant d'être au dessus du lot en faisant crever les autres et en gagnant plus d'argent qu'il ne pourra jamais en dépenser (la limite étant que tu ne peux pas faire crever tout le monde, sinon il n'y aura plus personne pour te faire gagner du fric et pour voir ta victoire éclatante).
Tiens (ah punaise, désolé, je vois de suite revenir les petites histoires de papy au coin du feu), une histoire.
Ça n'illustre pas le détournement d'une invention, mais ça parle de cette manie à vouloir gagner du fric sur le dos des autres.
Pour un film, j'ai effectué des repérages au Fort Saint André à Villeneuve-lès-Avignon. Le monsieur qui nous fait visiter est un passionné (d'autant plus passionné que s'occuper de l'endroit n'est pas son métier, il le fait pendant ses loisirs). Nous ne sommes venus que pour les extérieurs et une grande salle, ils nous fait faire le tour complet du propriétaire à grand renfort d'anecdotes historiques. Je n'ai pas retenu grand-chose, c'était passionnant mais il y avait trop d'infos. Un point de détail, en revanche, ne m'a pas échappé.
Il nous montre une grande terrasse en nous disant qu'à l'origine il y avait ici un grand bâtiment (bien plus grand que le bâtiment principal, a-t-il ajouté - à la louche, je vous dirais dans les 15 mètres sur 30, sur 5 étages). La révolution française est passée par là. Les gens du village ont débarqué, foutu dehors le châtelain et commencé à tout vider, puis ce sont attaqués au bâtiment, pierre par pierre, ça servira pour agrandir chez nous. Au début, tout le monde vient se servir. C'est la revanche des pauvres contre le riche. Et puis, t'as un mec qui débarque et qui commence à faire la loi (certainement un mec qui avait des arguments - un gros con armé, quoi). Et là, il n'a plus été question de lutte de classe, de révolution et de faire payer les riches. Il n'a plus été question que de son cul. Tu veux une pierre ? Tu la payes.
Il s'est rempli les fouilles, s'engraissant sur le dos des petits copains et, par là, est devenu ce contre quoi la révolution se battait.
Édifiant.
 
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Et puis, t'as un mec qui débarque et qui commence à faire la loi (certainement un mec qui avait des arguments - un gros con armé, quoi). Et là, il n'a plus été question de lutte de classe, de révolution et de faire payer les riches. Il n'a plus été question que de son cul. Tu veux une pierre ? Tu la payes.
Il s'est rempli les fouilles, s'engraissant sur le dos des petits copains et, par là, est devenu ce contre quoi la révolution se battait.
C’est exactement l’histoire du père Grandet.
 
Le père Grandet, comme dans Eugénie Grandet ?
Tout à fait, c’est le père du personnage éponyme.
Le collège m'a dégouté de Balzac et je n'ai jamais eu la curiosité d'y repiquer.
C’est bien pour ça que j’aurais détesté enseigner au collège : les professeurs (et le programme), la plupart du temps, forcent les élèves à lire des romans « compliqués », inadaptés à leur encore enfantin. J’ai moi-même encouragé mes propres enfants à s’exercer d’abord sur les romans pour la jeunesse, tels que le club des cinq, avant de découvrir la véritable littérature. Mieux vaut ça, que de s’en dégoûter dès son plus jeune âge…
 
Je suis d'une famille de lecteurs. Je ne suis pas sûr d'être une exception, une bonne majorité de mes collègues ou amis l'était aussi - à un certain âge, on ne choisit pas ses amitiés par rapport à un loisir tel que la lecture, c'est pourquoi je pense que nous n'étions pas une exception. Il y avait à la maison les livres de mes parents, les livres pour mon frangin et moi (achetés par mes parents pour nous inciter à lire sans pour autant nous y forcer), puis les livres sciemment achetés à notre demande.
J'ai toujours lu (enfin, disons, à partir de mes 9 ou 10 ans), allant même jusqu'à lire les bouquins de mes parents (selon que la couverture me plaisait - critère absolument absurde qui, c'est désolant, je le conçois, est encore aujourd'hui l'un de mes critères, pas le plus essentiel, quand j'ai le malheur de tomber sur un étal).
Au collège, et plus tard au lycée, mis à part un "Chien perdu sans collier" de Cesbron (plutôt récent - ceci étant relatif), on ne m'aura forcé à lire que des bouquins de types morts depuis belle lurette. Comme si la grande littérature française ne pouvait avoir moins de 3000 ans (je grossis les traits pas pure provocation), alors que dans le même temps, j'étais en capacité de m'apercevoir, au regard des lectures de mes parents, qu'il existait également des grands écrivains contemporains*. Je ne parle que de ma génération, je ne sais pas ce qui se pratique actuellement. Encore que, pour ma gamine, c'est pas vieux, ça a été la même limonade. Le seul bouquin vraiment récent étant "Vendredi ou la vie sauvage" (sans que personne ne lui explique qu'il s'agissait là d'une version vulgarisée d'un roman plus vaste, et ô combien fabuleux, mais moins accessible - encore qu'à 14 balais tu as déjà les bagages pour en faire une première lecture).
J'avais clairement le sentiment que tout ceci était poussiéreux et en décalage total avec mes préoccupations.
Concernant Balzac, c'est par "La Peau de Chagrin" que j'y suis rentré et sorti.
Cet auteur est verbeux, punaise. Et c'est dès les premières pages que te voilà noyé.
Balzac semble aimer la description. C'est heureux, ça plante un décor. Mais quarante pages (ou cinquante, je ne sais même plus) pour te décrire tout ce qu'il y a chez l'antiquaire ?
Il ne m'en a pas fallu plus pour classer Balzac dans le rayon des auteurs chiatiques. Réaction largement partagée par les élèves de ma classe.
Je n'ai jamais fini le roman. J'ai, toutefois, ouvert l'encyclopédie à la maison, pour en avoir un résumé. Je n'allais pas passer pour un qui n'en a rien à foutre. Puis, je le disais, je n'ai jamais cherché à découvrir l'univers de cet écrivain (je ne crois pas m'en porter plus mal). Même encore aujourd'hui, je n'ai pas envie de retenter l'expérience.
Et alors, voyez-vous, c'est curieux, Zola est lui aussi assez verbeux (et pas de toute première fraicheur), et pourtant, je le considère comme beaucoup moins chiatique.
C'est peut-être aussi, la manière dont il nous a été amené.
Le professeur nous a fait un résumé (disons plutôt un teaser de chacun des livres des Rougon-Macquart, nous demandant d'en choisir un et de le lire. À charge pour nous de le présenter devant la classe (et tant pis si plusieurs auront choisi le même - ça permettrait de voir que chacun reçoit un livre selon sa sensibilité).
Par pure provocation, puisqu'il s'agit d'une pute, j'ai choisi "Nana". Ce qui m'aura donné envie d'en lire d'autres (mais pas tous, il ne faut pas trop abuser sur les auteurs pré-historiques).
Bon, je suis conscient qu'il y a un véritable paradoxe. Je semble dire que je déteste les auteurs verbeux (ce qui n'est pas tout à fait vrai, mais passons), alors que moi-même je le suis.
Spoiler : nous ne sommes plus à l'école, je ne vous force pas à lire mes élucubrations, vous ne serez pas interrogés dessus (manquerait pus que ça).

* Je trouve honteux, par exemple, qu'il faille que j'ai la cinquantaine pour découvrir un auteur comme Romain Gary. Il n'est question que de mon ressenti, mais je suis persuadé que c'est un auteur essentiel de la littérature française. Pourquoi ne m'a-t-on jamais parlé de cet écrivain en cours de français ?
"Vous vous reposez trop sur vos acquis". Le genre de phrase que j'ai entendu tout ma scolarité.
Venant d'une éducation nationale qui semble continuer à vouloir t'enseigner selon un programme qui n'a pas bougé depuis l'époque où mon grand-père usait ses fonds de culottes sur les bancs de l'école de la République.
 
Dernière édition:
J'ai lu quelques romans de Victor Hugo, c'est raide mais on s'y fait.
Pas Notre dame de Paris ni les Misérables trop passé à la télé mais,
Han d'Islande, L'Homme qui rit et Les Travailleurs de la mer qui est en deux parties, un - description des îles Anglo-Normandes, deux - les aventures de Gilliatt, une chose bien est que j'avais déjà écumé les eaux et les îles avant de le lire, ça aide.
À 14 ans j'ai lu Quatrevingt-treize...
 
Comme toi, j'ai lu 93 d'Hugo, je devais avoir dans les 12 ans. Le bouquin était offert, augmenté du "Dernier jour d'un condamné", pour l'achat de plusieurs titres de Jules Verne dans la même collection. J'étais tombé raide dingue de cette collection. Couvertures rigides et plein d'illustrations d'époque. Je les ai encore (je ne conçois pas de me séparer des livres).
Mais je n'ai, effectivement, pas lu les deux grands classiques (pour la même raison que je connais l'histoire traitée de diverses manières par l'industrie cinématographique et télévisuelle). Oui @boninmi je suis conscient que c'est, quelque part, s'amputer d'un certain plaisir.
En ce moment :
La biographie de Werner Herzog "Chacun pour soi et dieu contre tous". Nul besoin de connaitre ou d'apprécier son œuvre cinématographique. Le mec est juste fou comme j'aime.
Le Festin Nu de Burroughs, que j'ouvre et ferme au gré de mes envies. Suffisamment barré pour supporter une lecture non linéaire (et puis je l'ai déjà lu).
Je viens de finir "Les cerfs volants" de Gary (je continue mon apprentissage de cet auteur). Dans les 10 premières pages, tu te dis "ah oui mais non, en fait ça va pas le faire", puis... Toujours la beauté de la langue, un mise en scène remarquable, j'ai adoré. J'ai eu la larme à l'œil et la gorge serrée, plusieurs fois. Je le redis, Gary est un auteur essentiel.
Dans un genre polar, je recommande "Nager sans se mouiller" de Carlos Salem. Auteur argentin vivant en Espagne. Le parfait exemple d'un bouquin que j'ai acheté sur sa couverture (en sachant tout de même qu'il est dans la collection Actes Noirs chez Actes Sud - si ça n'est pas un gage d'excellence, c'est au moins un gage de non-médiocrité). Je l'ai relu il y a deux semaines. Il avait atterri, sans que je sache pourquoi, dans la partie de ma bibliothèque où j'entrepose les bouquins en attente de lecture. Dès les premières pages, je me suis souvenu l'avoir déjà lu, mais j'ai été emporté, encore.
Et concernant Einstein, je recommande la biographie "Ne dites pas à dieu ce qu'il doit faire" de François de Clozet. J'ai toujours trouvé de Clozet démago sur les sujets sociétaux, mais ce bouquin, par contre, est intéressant (il faut avoir un minimum d'intérêt pour Albert, quand même).
 
Tiens encore un trou dans le continuum, j'ai cru un moment être dans 'coup de cœur/coup de pompe littéraire'

Alors on va encore me dire 'oui mais la lecture ça fait partie de notre vie, nanana...'
Je répondrai que j'ai l'impression qu'une fois qu'on fait partie du club on ne va plus voir ailleurs et on reste ici, dans ce fil, entre soi.
Alors qu'il y quelques fils à la terrasse pour parler de ce qu'on aime, ou pas. Et en faire profiter ceux qui ne se sentent pas (pas encore ? ) macgéens au point de venir s'épancher ici.
 
J'ai toujours trouvé de Clozet
On ne met pas les particules nobiliaires en ne citant que le nom de la personne. Ainsi, on dira « François de Closets a écrit […] », mais « Closets a écrit […]. » De même, on dit « La Fontaine a écrit les Fables », et non « de La Fontaine a écrit les Fables. » C’est une remarque que je fais chaque année à mes élèves, ils ne savent jamais comment écrire les noms des nobles. Surtout qu’ils écorchent souvent mon nom, donc je me dois de leur apprendre la règle…


Je ne parle que de ma génération, je ne sais pas ce qui se pratique actuellement.
Ça dépend des profs. Comme tu cites l’exemple de Romain Gary, je le fais étudier à mes classes certaines années si j’ai le temps, mais la plupart de mes collègues se bornent à présenter les œuvres au programme et des classiques. Je leur fais volontairement découvrir des auteurs ou des œuvres moins connus, pour qu'ils aient d'autres références que ce dont l'éducation nationale a décidé.

Balzac semble aimer la description. C'est heureux, ça plante un décor. Mais quarante pages (ou cinquante, je ne sais même plus) pour te décrire tout ce qu'il y a chez l'antiquaire ?
Il ne m'en a pas fallu plus pour classer Balzac dans le rayon des auteurs chiatiques.
Lorsqu'il publiait ses romans en feuilleton dans des journaux, il était payé à la ligne, ce qui explique ses interminables descriptions… Mais il faut reconnaître qu'elles sont très riches et passionnantes, le vocabulaire y afflue à foison : j'apprends beaucoup de nouveaux mots grâce à Balzac.
 
Tiens encore un trou dans le continuum, j'ai cru un moment être dans 'coup de cœur/coup de pompe littéraire'

Alors on va encore me dire 'oui mais la lecture ça fait partie de notre vie, nanana...'
Je répondrai que j'ai l'impression qu'une fois qu'on fait partie du club on ne va plus voir ailleurs et on reste ici, dans ce fil, entre soi.
Alors qu'il y quelques fils à la terrasse pour parler de ce qu'on aime, ou pas. Et en faire profiter ceux qui ne se sentent pas (pas encore ? ) macgéens au point de venir s'épancher ici.
Et je te dirais, tu as raison.
Ce fil, quelques fois sous ma houlette, prends tour à tour des airs de café littéraire, de tribune cinématographique, de tuto mécanique et de larmoiements "kesse je fais, mes chiottes sont bouchés".
Redéfinissons la finalité de ce fil. S'il ne s'agit, stricto senso, que de ce qui nous arrive dans la vie et qui n'a pas trait à nos loisirs culturels, nos bricolos, nos passions ciblées, nos recettes, l'actualité, et je ne sais pas quoi d'autre, pour ma part, je l'entendrais et, promis, ne viendrais plus noircir ces pages qu'avec le véritable sujet du lieu.
M'enfin, finalement, j'ai bien peur d'avoir une vie des plus classique et, par là, bien peu intéressante. Pas assez, en tout cas, pour que je vous en fasse part.

On ne met pas les particules nobiliaires en ne citant que le nom de la personne. Ainsi, on dira « François de Closets a écrit […] », mais « Closets a écrit […]. » De même, on dit « La Fontaine a écrit les Fables », et non « de La Fontaine a écrit les Fables. » C’est une remarque que je fais chaque année à mes élèves, ils ne savent jamais comment écrire les noms des nobles. Surtout qu’ils écorchent souvent mon nom, donc je me dois de leur apprendre la règle…
Merci de cette info.
Je ne sais pas si tu ne nous l'avais pas déjà dit, justement.
Ça dépend des profs. Comme tu cites l’exemple de Romain Gary, je le fais étudier à mes classes certaines années si j’ai le temps, mais la plupart de mes collègues se bornent à présenter les œuvres au programme et des classiques. Je leur fais volontairement découvrir des auteurs ou des œuvres moins connus, pour qu'ils aient d'autres références que ce dont l'éducation nationale a décidé.
Je n'ai dû avoir à faire qu'aux profs qui s'en tenaient au programme.
J'ajoute, cependant, qu'en dehors de ça, j'ai apprécié chacun de mes profs de français.
Pour diverses raisons.
Le dernier, un doux-dingue que j'ai eu 4 ans, étant certainement mon préféré.
Lorsqu'il publiait ses romans en feuilleton dans des journaux, il était payé à la ligne, ce qui explique ses interminables descriptions… Mais il faut reconnaître qu'elles sont très riches et passionnantes, le vocabulaire y afflue à foison : j'apprends beaucoup de nouveaux mots grâce à Balzac.
Ceci expliquant peut-être cela.
Et, tu as raison, on ne peut pas lui enlever qu'il possède un vocabulaire riche. Contrairement à un grand nombre d'écrivains contemporains (contemporains sous-entends ici, les 40 dernières années).
 
Et je te dirais, tu as raison.
Je ne sais pas si j'ai raison.
Mais il n'y a pas de fil spécifique sur les chiottes bouchés ou les remplacement de clignotant, et en parler, outre l'effet cathartique, permet de faire sourire d'autres personnes ce qui est loin d'être négligeable ces temps-ci. Sur ce qu'on pense de tel ou tel film, tel ou tel bouquin, n'en parler qu'ici n'en diminue pas l'intérêt (je suis comme toi, je préfère pour le peu que j'en ai lu, Zola à Balzac) mais la portée.
C'est tout.