Il fait toujours très chaud, torse poil n'a jamais autant été d'actualité. Les corps se frôlent, se touchent, plutôt plus que moins. Le son englobe tout de sa puissance et de sa douceur. Regards échangés, parfois vagues, d'autres fois plus prononcés. Le vocabulaire ici reste celui de la chasse.
Plus tard.
Timide. Il disparait au loin, à peine un sourire esquissé. Dommage.
Encore plus tard.
Provocateur. Il s'approche, plongeon dans des yeux altérés. Son avant-bras qui me frôle est étonnamment frais contre le mien, regards appuyés. Il est chargé. Il s'éloigne. Je regarde ailleurs.
L'attraction est ailleurs. Chacun le regarde. La moitié de la pièce y pense. Phoebus et Dionysos incarné, loin des statues et des fresques. La chair, le sang. Solaire.
Après les heures.
Je suis adossé contre la longue fresque de verre dépoli, mon verre encore couvert de buée. J'aime ce moment de fatigue extatique. Un corps me pousse légèrement, je tourne la tête. Un sourire, que je rend, deux-trois mots à peine entendus, la banalité. Ses yeux vagues, son sourire toujours. Dirty blond.
Finalement, à peine plus grand que moi. La sensualité brutale du corps, les mouvements, mon cerveau enregistre les détails, les petits défauts, l'ensemble, toutes sensations possibles, pour références ultérieures, je me sens comme les yeux avides d'une sonde en approche finale dans l'atmosphère de Mars avant la grande dissolution. Il manque le goût, le son laisse à désirer. Mais la vie est là.
Je le regarde s'éloigner, ses deux verres à la main. Je suis repu, reposé, vivant. Le son revient brusquement, les lumières reprennent forment sur les corps et les visages. Une vague de chaleur m'enveloppe, pleine et sauvage. Les fauves sont lâchés.
Parenthèse terminée.
Plus tard.
Timide. Il disparait au loin, à peine un sourire esquissé. Dommage.
Encore plus tard.
Provocateur. Il s'approche, plongeon dans des yeux altérés. Son avant-bras qui me frôle est étonnamment frais contre le mien, regards appuyés. Il est chargé. Il s'éloigne. Je regarde ailleurs.
L'attraction est ailleurs. Chacun le regarde. La moitié de la pièce y pense. Phoebus et Dionysos incarné, loin des statues et des fresques. La chair, le sang. Solaire.
Après les heures.
Je suis adossé contre la longue fresque de verre dépoli, mon verre encore couvert de buée. J'aime ce moment de fatigue extatique. Un corps me pousse légèrement, je tourne la tête. Un sourire, que je rend, deux-trois mots à peine entendus, la banalité. Ses yeux vagues, son sourire toujours. Dirty blond.
Finalement, à peine plus grand que moi. La sensualité brutale du corps, les mouvements, mon cerveau enregistre les détails, les petits défauts, l'ensemble, toutes sensations possibles, pour références ultérieures, je me sens comme les yeux avides d'une sonde en approche finale dans l'atmosphère de Mars avant la grande dissolution. Il manque le goût, le son laisse à désirer. Mais la vie est là.
Je le regarde s'éloigner, ses deux verres à la main. Je suis repu, reposé, vivant. Le son revient brusquement, les lumières reprennent forment sur les corps et les visages. Une vague de chaleur m'enveloppe, pleine et sauvage. Les fauves sont lâchés.
Parenthèse terminée.