Destins de Gloire...

-lepurfilsdelasagesse- a dit:
je propose
un doryphore comme prochain avatar








:D
:zen:

C'est moins sexy que des bottes de cuir, quoique... ;)

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Rhoooo, que c'est bo la nature... :D
 
Jean Claude Van Damme, un grand philosophe qu'y a que nous qu'on peut en faire des comme ça... :D

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" Je suis fascine par l'air. Si on enlevait l'air du ciel, tous les oiseaux tomberaient par terre....Et les avions aussi.... En meme temps l'air tu peux pas le toucher...ca existe et ca existe pas...Ca nourrit l'homme sans qu'il ait faim...It's magic...L'air c'est beau en meme temps tu peux pas le voir, c'est doux et tu peux pas le toucher.....L'air c'est un peu comme mon cerveau... "
 
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Noël Godin, super cyber star? Oui, et même star tout court. Depuis l'entartement de la tête de Microsoft par le commando gloupinesque, il ne se passe plus une semaine sans qu'il ne donne une interview pour un périodique américain, pour une télé britannique... Journalistes, curieux, étudiants en quête d'un sujet de mémoire... se relaient au bout de son fil, voire à son domicile. Pour un peu, face à cette surexposition, le cas "Noël Godin" deviendrait "tarte à la crème"... Lui qui n'y pigeait que dalle à l'informatique, il possède même Gloupgloup aujourd'hui, son propre site officiel. Enfin, ce qui est sûr, c'est que sur la Toile, c'est tous les jours Noël!

Sources: le net
 
DocEvil a dit:
Ceux qui ont vraiment existé...
- Bon, Frédéric
- Poubelle, Eugène

...et ceux qui auraient dû
- Cantat, Jésus
- Ducon, Anatole
- Gourdin, Pélagie
- Heckel et Jeckel
- Manvussa, Gérard
- Porcasse, Jean-Louis
- Rasbahnikhof, Piotr Illitch
- Tronchasse, Marie-Laure

P.S. : N'ont été recensés que les personnages faisant effectivement l'objet d'une notice biographique.

:D :zen:

Merci de ne pas oublier
Rasrak Pmir Khan qui m'a demandé un mal fou ! :p :coucou: :style:
 
Marquise Sophie Delafigue - 1827-1901

Inventeur du forum de discussion.


Très jeune, la Marquise Sophie Delafigue sut qu'elle ne pourrait jamais briller dans le grand monde. En effet ; elle naquit à Morteau, le 12 février 1827, alors que la petite bourgade Franc-comtoise était paralysée par un mètre cinquante de neige. Le médecin de famille ne put par conséquent arriver à temps pour délivrer sa mère du siège par lequel Sophie choisit de faire son entrée dans le monde. Elle fut donc extirpée à hue et à dia par la main, fort peu experte, du palefrenier de la famille que l'on avait lui même extirpé à la hâte de la chambrière.
Elle conserva de ce jour ô combien douloureux, une longueur de jambe fort peu seyante et une déformation crâno-faciale des plus "étonnantes", qu'elle passa sa vie à dissimuler par moult artifices de vaine coquetterie...
Oui! Ainsi affublée d'un physique aussi "atypique", Sophie, pourvue de la lucidité qui sied aux enfants fortement marquée par le disgrâce, comprit très tôt que les portes des sphères éthérées de son milieu d'origine lui seraient à jamais fermées... Et elle en souffrait d'autant plus qu'elle était pourvue d'un esprit fin et incisif.

Elle fut prestement et lestement mariée, à peine âgée de 15 ans, à un quelconque marquis sénile dont la libido ne se conjuguait plus qu'au passé antérieur et qui lui légua rapidement ses nom, titres et biens fonciers.

Désormais veuve (et encore techniquement vierge), la fraîche marquise n'en conservait pas moins une féroce "rage de foune" (comme il se dit en Franche Comté), qu'elle tenta tant bien que mal d'apaiser par des étreintes, certes vigoureuses et génératrices de salutaires calories, auprès du petit personnel masculin de feu le marquis, mais qui laissaient son intellect fortement insatisfait et perpétuellement au bord de l'inanition...
Ah! Qu'il était loin d'elle ce Paris qu'elle convoitait ; celui des penseurs et des esthètes , où dans un même corps svelte, le vit et l'esprit cohabitent...

C'est en 1852 qu'elle décida de réunir autour d'elle une coure composée des intellectuels de la région. Nobliaux et notables, jeunes bourgeois en rupture de ban, journalistes et chroniqueurs locaux, écrivains en perpétuelle gestation, et tout ce que la région pouvait compter de pique-assiettes dotés d'un tant soit peu de cet esprit fin et caustique qui donnait cette coloration si particulière aux soirées Parisiennes (du moins, selon l'idée qu'elle pouvait s'en faire au vu de ses lectures enfiévrées).
Elle commença par organiser, plusieurs fois par semaine, des joutes de l'esprit, réunissant tout ce beau monde en sa demeure.
Bien mal lui en prit, car cet aréopage de godelureaux ne manqua pas, dès les premières rencontres, à s'écharper verbalement dans la plus grande confusion et le plus inconvenant des vacarmes...
Une véritable insulte tonitruante à l'âme toute empreinte de délicatesse de la chère marquise...

Et c'est là que le véritable génie de Sophie Delafigue se fit jour...
Elle entreprit de donner nouvelle forme à ces rencontres informelles.
Dorénavant, chaque participant ne pouvait plus s'exprimer qu'à tour de rôle et par écrit. Chaque intervention serait donc soumise, en silence, à l'appréciation des autres. Les conviés ne pourraient également ne répondre que par écrit...
Ce premier remaniement se révéla vite fastidieux et proche cousin de l'ennui le plus total.

Afin de maintenir l'intérêt de ses amis, Sophie eut alors l'idée lumineuse de les pourvoir d'un moyen fort original de manifester leur contentement ou leur désapprobation, face aux diverses interventions écrites de chacun.
Elle fit distribuer à tous un nombre égal de courgettes et de tomates qui étaient, soit élégamment offertes, pour les premières, soit furieusement lancées, pour les secondes, en vue d'une manifestation toujours relativement silencieuse de l'appréciation des diverses interventions...
Certains eurent donc des notes effarantes en teinturerie, d'autres de quoi assouvir certains fantasmes les plus inavouables, une autre frange put réaliser d'excellentes recettes méridionales... Mais c'est une autre histoire...

Sophie, tu sais quoi? T'étais vraiment une bonne, toi! ;)
 
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Réactions: rezba