Je suis passé par pas mal de logiciels (Media Composer, Edius, Liquid, Premiere 6 et Premiere Pro, Final Cut Pro) pour des montages destinés à la TV et films d’entreprises.
Dès les premières démonstrations de Final Cut Pro X, j’ai été impressionné par la nouvelle timeline et les possibilités de tri des images pendant le dérushage.
J’étais impatient de tester cette nouvelle version, tout en sachant que le logiciel serait compliqué à faire accepter à tout le monde (trop de changement dans la logique de travail).
Les premiers essaies ont été excitants et… décevants.
Excitant parce que le logiciel avait un énorme potentiel (la nouvelle timeline tenait ses promesses et les collections de mots-clés permettaient des choses incroyables au niveau du dérushage).
Décevant parce qu’il manquait trop de fonctions importantes pour que le logiciel soit utilisable (partie audio, monitoring externe en SDI, montage multicaméras, etc.).
Et que dire de la gestion des projets ?
Tout les projets stocké sur les disques dur monté sur l’ordinateur sont directement accessibles, c’est peut-être une bonne idée quand on se limite à une dizaine de projets. Mais quand on parle de centaines de projets tout ça devient ingérables.
Pour toutes ces raisons, impossible d’utiliser ce logiciel en production.
Il a fallu attendre un certains nombre de mises à jour pour voir disparaitre la gestion des projets au profit de quelque chose de plus efficace, pour retrouver un bon multicam et d’avoir une gestion audio un peu correct.
Cela fait maintenant des années que je travaille avec Final Cut Pro X pour la TV (52 minutes, captation de concerts, actu) et pour Youtube (une grande partie des films institutionnels se retrouvent sur Youtube).
L’achat d’une application externe est obligatoire pour collaborer avec le mixage audio, mais rien qui peut poser problème.
Je dirais même que, grâce aux Rôles (qui permettent de trier automatiquement les plans sur la timeline), Final Cut Pro est devenu bien plus efficace pour monter de l’audio que les autres logiciels de montage vidéo.
Un exemple : Lors d’un tournage un preneur de son enregistre toutes les pistes audio séparément. Parfois une perche, 2 micros cravate, un autre scène avec une perche et 3 micros cravate et encore une autre avec 2 micros cravate seuls, etc.
Dans un logiciel comme Premiere il faudra prendre les infos du preneur de son et, à la main, trier les pistes audio pour les placer sur les bonnes pistes de la timeline.
Final Cut peut utiliser les métadonnées de l’enregistreur audio pour créer des rôles et les nommer.
Résultat, ce qui peut prendre plusieurs heures dans Premiere et qui est un travail franchement pas intéressant, ne prends que quelques secondes dans Final Cut.
Pour conclure, il y a encore quelques manques au niveau du mixage audio ou un outil de tracking intégré, mais ce genre de soucis sont compensés par les fonctions qu’apporte Final Cut Pro (le dérushage par mots-clé, la timeline, les rôles) qui me permettent d’être plus rapide, plus efficace (temps de dérushage et montage environ divisé par 2) et me procure plus de plaisir (en rendant automatique le tri des pistes par exemple) qu’avec d’autres logiciels.
A l’avenir je pense qu’Apple va intégrer des fonctions d’intelligence artificielle pour faire de la reconnaissance vocale sur les plans (recherche de mot et sous-titrage), de l’analyse d’image poussée, etc. Le processeur M1 ouvre clairement le porte à ce genre d’utilisation.
Dès les premières démonstrations de Final Cut Pro X, j’ai été impressionné par la nouvelle timeline et les possibilités de tri des images pendant le dérushage.
J’étais impatient de tester cette nouvelle version, tout en sachant que le logiciel serait compliqué à faire accepter à tout le monde (trop de changement dans la logique de travail).
Les premiers essaies ont été excitants et… décevants.
Excitant parce que le logiciel avait un énorme potentiel (la nouvelle timeline tenait ses promesses et les collections de mots-clés permettaient des choses incroyables au niveau du dérushage).
Décevant parce qu’il manquait trop de fonctions importantes pour que le logiciel soit utilisable (partie audio, monitoring externe en SDI, montage multicaméras, etc.).
Et que dire de la gestion des projets ?
Tout les projets stocké sur les disques dur monté sur l’ordinateur sont directement accessibles, c’est peut-être une bonne idée quand on se limite à une dizaine de projets. Mais quand on parle de centaines de projets tout ça devient ingérables.
Pour toutes ces raisons, impossible d’utiliser ce logiciel en production.
Il a fallu attendre un certains nombre de mises à jour pour voir disparaitre la gestion des projets au profit de quelque chose de plus efficace, pour retrouver un bon multicam et d’avoir une gestion audio un peu correct.
Cela fait maintenant des années que je travaille avec Final Cut Pro X pour la TV (52 minutes, captation de concerts, actu) et pour Youtube (une grande partie des films institutionnels se retrouvent sur Youtube).
L’achat d’une application externe est obligatoire pour collaborer avec le mixage audio, mais rien qui peut poser problème.
Je dirais même que, grâce aux Rôles (qui permettent de trier automatiquement les plans sur la timeline), Final Cut Pro est devenu bien plus efficace pour monter de l’audio que les autres logiciels de montage vidéo.
Un exemple : Lors d’un tournage un preneur de son enregistre toutes les pistes audio séparément. Parfois une perche, 2 micros cravate, un autre scène avec une perche et 3 micros cravate et encore une autre avec 2 micros cravate seuls, etc.
Dans un logiciel comme Premiere il faudra prendre les infos du preneur de son et, à la main, trier les pistes audio pour les placer sur les bonnes pistes de la timeline.
Final Cut peut utiliser les métadonnées de l’enregistreur audio pour créer des rôles et les nommer.
Résultat, ce qui peut prendre plusieurs heures dans Premiere et qui est un travail franchement pas intéressant, ne prends que quelques secondes dans Final Cut.
Pour conclure, il y a encore quelques manques au niveau du mixage audio ou un outil de tracking intégré, mais ce genre de soucis sont compensés par les fonctions qu’apporte Final Cut Pro (le dérushage par mots-clé, la timeline, les rôles) qui me permettent d’être plus rapide, plus efficace (temps de dérushage et montage environ divisé par 2) et me procure plus de plaisir (en rendant automatique le tri des pistes par exemple) qu’avec d’autres logiciels.
A l’avenir je pense qu’Apple va intégrer des fonctions d’intelligence artificielle pour faire de la reconnaissance vocale sur les plans (recherche de mot et sous-titrage), de l’analyse d’image poussée, etc. Le processeur M1 ouvre clairement le porte à ce genre d’utilisation.