Freelance ou auto ?

K

Kamidh

Invité
Bonjour,

Petit nouveau dans le monde de l'infographie je souhaite travailler à mon compte, mais la jungle des intitulés et autre procédure reste complexe.

Certain conseils auto, quand d'autre MDA et Freelance...

Que faire ? Ou trouvez les bonnes informations ?

Merci à tous de votre aide.
 
Bonjour,

Tu mélanges le statut et le job… On peut être auto-entrepreneur et graphiste freelance à la fois.

Pour la Maison de artistes, j'ai l'impression que pas mal de gens bidouillent la règle mais normalement, c'est uniquement pour vendre des œuvres de création uniques (une illustration, un tableau, etc.) et ça exclut donc pas mal de boulots (parfois de services) faisables par un graphiste.

Je ne vois pas bien pourquoi on conseillerait à un graphiste d'être à la MDA mais c'est un forum ici, si on peut m'expliquer je suis toute ouïe…

Personnellement j'ai commencé avec un statut de micro-entreprise (Micro BNC), directement via l'URSSAF… (libéral quoi). Aujourd'hui, pour quelqu'un qui débute ou a une activité à temps partiel, le statut d'auto-entrepreneur me parait bien meilleur à bien des égards.
 
Dernière édition:
Bonjour,

Il y a beaucoup de graphistes qui sont à la MDA! Et c'est fait pour!
Ce n'est pas seulement pour vendre des toiles ou pièces d'art unique!
Graphiste pour la pub et compagnie entre tout à fait dans cette catégorie.
Ça dépend de la nature et du support de diffusion de tes créations.
L'AGESSA concerne entre autres l'édition, la presse, la photo...
MDA ou AGESSA? C'est en fonction de ton activité principale (celle qui te rapporte le plus).
Si ton CA est dominé par la créa pub par exemple>MDA
illustrateur presse/édition>AGESSA

Dès que des droits d'auteur entrent en jeu, il faut s'affilier à l'un de ces deux organismes.

Pour de l'éxé, le statut d'auto-entrepreneur doit être judicieux, je suppose.
Mais je ne connais pas trop ce statut.

EDIT;
je ne suis pas sûr que tu sois dans la bonne section du forum....
EDIT2:
en fait, si... IL ya d'autres posts sur ce sujets dans cette section
 
Dernière édition:
Question sincère, car j'avoue ne jamais avoir compris pourquoi il fallait s'encombrer de la MDA ou de l'AGESSA :

En quoi le fait d'adhérer à la MDA ou à l'AGESSA protège mieux les droits d'auteurs ?

Quand on fait parfois que de la créa, parfois de l'exé sur ses propres créas antérieurs, parfois de l'illustration, parfois des sites web, parfois une intervention de formation, parfois du conseil, etc. sans pouvoir déterminer à l'avance quelle sera la part de chaque fonction sur plusieurs années. On choisit quoi ? Et pour faire simple, j'ai une activité salariée à temps partiel en parallèle (dans le même domaine mais ça ne joue logiquement pas).

Quand j'ai démarré, on me présentait officiellement comme obligatoire l'adhésion à la MDA ou à l'AGESSA. Hors il est est interdit en France d'imposer une telle adhésion (l'adhésion est légalement définie comme "volontaire"). J'avoue que ça m'a passablement agacé à l'époque… Et il me fallait un statut simple et efficace pour facturer en France et à l'étranger. Et ce que ces structures proposaient était manifestement tout sauf simple.

C'est pourquoi, maintenant, j'aimerais sincèrement savoir ce que ces structures apportent réellement ? Et pour faire un peu dans la provoc (je ne doute pas du bien fondé de l'intention initiale), ne sont elles pas là simplement pour vampiriser le système ? J'ai le sentiment que les gens y vont (ou y allait) parce qu'on leur présente justement comme obligatoire.

Est-ce que je passe réellement à côté d'un truc indispensable ?

Ce ne sont pas des considérations agressives mais réellement une volonté d'en débattre à l'heure ou je suis en démarches pour remettre à plat mon propre statut :
Dois-je adjoindre une adhésion à la MDA à mon statut Micro, dois-je passer en auto-entrepreneur, etc. Le plus simple pour moi étant de ne rien faire, mais pourquoi faire simple… :D
Un statut mieux défini (mais plus complexe) me permet quelques économies et quelques hypothétiques exonérations (gare aux contrôles de plus en plus fréquents si on triche un peu pour être exonéré de taxe pro), mais risque de me couter pas mal de temps et donc d'argent…

Edit. : Des éléments de réflexion sur un blog bien foutu et semble-t-il bien intentionné…
La lecture des articles de ce blog très clairement rédigé apportera des éléments de réponses claires à Kamidh et sans doute à… moi.

---------- Nouveau message ajouté à 10h26 ---------- Le message précédent a été envoyé à 09h36 ----------

Je viens de consacrer la dernière heure à parcourir un tas de forums et d'articles.
Il semblerait :

  1. qu'actuellement, même la MDA pousse au statut d'AE dès qu'il s'agit d'une activité ne relevant pas à 100% de la création d'auteur artiste (des messages émanant de la MDA sont cités). Je connais peu de graphistes (je n'en connais pas, en fait, mais ça existe) ou même d'illustrateurs qui ne font que de l'œuvre originale et refusent toutes les autres propositions type exé ou services… Par contre j'en connais des tas qui trichent sur les intitulés de leurs factures.
  2. qu'un certain nombre d'affiliés MDA décident de faire le saut vers l'AE (à tord ou à raison, je ne tranche pas), généralement justement pour pouvoir se diversifier et sortir d'un carcan qui marche bien quand tout va bien et moins bien dès qu'il y a une question complexe (je résume leurs commentaires).
 
Dernière édition:
Salut,
je tombe sur ce poste bien intéressant un peu au hasard et donc un peu tard.
Cette question du statut c'est posée à moi il y 2 ans quand j'ai quitté (pour cause de fermeture imminente :mouais:) l'imprimerie dans laquelle je bossais.

Ayant conservé quelques clients habitués aux services que je leur fournissais, je me suis retrouvé dans l'obligation de vendre un ensemble "graphisme + impression", donc d'acheter auprès d'un imprimeur pour revendre majoré de ma prestation graphique.

aussi pour moi le statut choisi a été "Entreprise Individuelle"
- j'ai choisi la TVA au réel simplifié, puisque j'ai besoin de récupérer la TVA que me facture l'atelier avec lequel je travaille,
- le Régime d'imposition sur le revenu, à la différence du régime d'imposition sur la société, qui ne devient intéressant qu'à partir du moment ou le bénéfice dépasse un certain montant,

aucune "bidouilles" possibles au niveau des charges, c'est 40% des bénéfices avant impôts qui sont avalés par l'URSAAF (la famille), le RSI (la santé) et la CIPAV (la retraite),

étant créateur d'entreprise, j'ai eu la possibilité de demander l'exonération des charges la première année, reconductible une seconde année, c'est l'ACCRE, ce qui je pense est absolument indispensable pour débuter.