Hadopi, c'est parti

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mais moi ce que je ""veux" quand j'achete shakira, c'est shakira, ca musique je m'en branle :D:p

Si j'ai bien compris, c'est "l'objet du désir" qui importe, pas son œuvre, et moins encore ses droits d'artistes. La musique a donc peu ou pas d'importance. :mad: Mais pirater les morceaux de la nana en question, ce n'est pas l'obtenir elle ! :confused: À moins que la téléportation par téléchargement ait été inventée récemment :D

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j'vous avez bien dit que la loi Hadopi ferait jaillir une multitude de propos. La source ne sera pas tari d'ici à demain :D :D :D
 
- Bohemian Rapsody de Queen : un Single de plus de 6 minutes et ce en 3 mouvement magistraux, une des chansons les plus vendu au monde, et encore aujourd'hui
- Stairway to Heaven de Led Zepplin : un single de plus de 8 minutes !! Qui ne la connais pas, à renfort d'arpèges sur 12 cordes, et d'acide guitares électriques?
- Paranoid Android de Radiohead : un single de 6 minutes 30 en trois mouvement qui a hanté les radio anglaises pendants des mois, propulsant le groupe du sympa groupe de rock un peu fous à celui de groupe reconnu dans le monde entier.
- Comfortably Numb de Pink Floyd, une chansons qui saisie les foules encore aujourd'hui ...

Merci , je n'avais plus de titre en tête à télécharger :D:D:D:D
 
Si j'ai bien compris, c'est "l'objet du désir" qui importe, pas son œuvre, et moins encore ses droits d'artistes. La musique a donc peu ou pas d'importance. :mad: Mais pirater les morceaux de la nana en question, ce n'est pas l'obtenir elle ! :confused: À moins que la téléportation par téléchargement ait été inventée récemment :D

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j'vous avez bien dit que la loi Hadopi ferait jaillir une multitude de propos. La source ne sera pas tari d'ici à demain :D :D :D

Il y a un épisode de futurama sur le téléchargement de star. Je pense donc que le "pirate" qui s'est exprimé plus haut vie en l'an 3000 ...

Brèves de plaisanterie, je n'avais pas réalisé que ce qui tuait la musique également et l'attrait qu'on lui porte. Je ne parle pas d'argent, mais d'intérêt. En tant que musiciens membre d'un groupe, je remarque un comportement très frustrant : en France, quand on vient dans un pub pour écouter de la musique, on vient entendre, entendre et ré-entendre ce que l'on a déjà écouté 30 fois à la radio en venant au pub ... On aime pas découvrir, on aime pas se dire "bon aller du neuf", si bien que lorsque certaines chansons moins hypra connues sont jouées, et bien il arrive de perdre le publique, et il faut un bon gros tubes radiophonique pour faire lever tout le monde, c'est désarmant.

Ca c'est d'un coté ce à quoi le publique aspire. Mais Apple prouve qu'en ne donnant pas forcément au publique ce qu'il attend, il obtient d'excellent résultat. Aussi, je répète, carrésser les auditeur dans le sens du poil de l'oreille (elle est fine ...) ne donnera aucun regain d'intérêt pour la musique, mais au contraire saisir le publique par du neuf, là il y aurait de quoi faire.

J'en veux pour preuves les petites perles musicales citées plus haut qui n'ont rien de "radio friendly" et qui ont pourtant hantées nos postes des semaines durant.
 
Il y a un épisode de futurama sur le téléchargement de star. Je pense donc que le "pirate" qui s'est exprimé plus haut vie en l'an 3000 ...

Brèves de plaisanterie, je n'avais pas réalisé que ce qui tuait la musique également et l'attrait qu'on lui porte. Je ne parle pas d'argent, mais d'intérêt. En tant que musiciens membre d'un groupe, je remarque un comportement très frustrant : en France, quand on vient dans un pub pour écouter de la musique, on vient entendre, entendre et ré-entendre ce que l'on a déjà écouté 30 fois à la radio en venant au pub ... On aime pas découvrir, on aime pas se dire "bon aller du neuf", si bien que lorsque certaines chansons moins hypra connues sont jouées, et bien il arrive de perdre le publique, et il faut un bon gros tubes radiophonique pour faire lever tout le monde, c'est désarmant.

Ca c'est d'un coté ce à quoi le publique aspire. Mais Apple prouve qu'en ne donnant pas forcément au publique ce qu'il attend, il obtient d'excellent résultat. Aussi, je répète, carrésser les auditeur dans le sens du poil de l'oreille (elle est fine ...) ne donnera aucun regain d'intérêt pour la musique, mais au contraire saisir le publique par du neuf, là il y aurait de quoi faire.

J'en veux pour preuves les petites perles musicales citées plus haut qui n'ont rien de "radio friendly" et qui ont pourtant hantées nos postes des semaines durant.

J'avour avoir un peu de mal a comprendre le sens de ton message et le lien avec HADOPI
 
Il y a un épisode de futurama sur le téléchargement de star. Je pense donc que le "pirate" qui s'est exprimé plus haut vie en l'an 3000 ...

Brèves de plaisanterie, je n'avais pas réalisé que ce qui tuait la musique également et l'attrait qu'on lui porte. Je ne parle pas d'argent, mais d'intérêt. En tant que musiciens membre d'un groupe, je remarque un comportement très frustrant : en France, quand on vient dans un pub pour écouter de la musique, on vient entendre, entendre et ré-entendre ce que l'on a déjà écouté 30 fois à la radio en venant au pub ... On aime pas découvrir, on aime pas se dire "bon aller du neuf", si bien que lorsque certaines chansons moins hypra connues sont jouées, et bien il arrive de perdre le publique, et il faut un bon gros tubes radiophonique pour faire lever tout le monde, c'est désarmant.

Ca c'est d'un coté ce à quoi le publique aspire. Mais Apple prouve qu'en ne donnant pas forcément au publique ce qu'il attend, il obtient d'excellent résultat. Aussi, je répète, carrésser les auditeur dans le sens du poil de l'oreille (elle est fine ...) ne donnera aucun regain d'intérêt pour la musique, mais au contraire saisir le publique par du neuf, là il y aurait de quoi faire.

J'en veux pour preuves les petites perles musicales citées plus haut qui n'ont rien de "radio friendly" et qui ont pourtant hantées nos postes des semaines durant.

Et oui, l'ami ! Éducation, goût, intérêt, curiosité, dans tout, art, science, technique, etc. tout est question d'éducation, de goût, d'intérêt, de curiosité. Mais ceci est autre débat, passionnant par ailleurs.

La loi Hadopi se traite pas de cela, mais de consommation, de consommation de produits culturels (quelle horreur !), d'industrie musicale et cinématographique, en bref, de "biens" mal acquis par téléchargement illégal. Peut - être, un jour prochain, parlera - t - on de téléchargement illégal de livres pour alimenter les ebooks. Quoi que … je n'en suis pas encore bien sûr. Un ebook ne remplacera jamais l'objet d'art que peut être un livre. Et comment télécharger un tableau ? En fait, le problème est situé principalement au niveau de l'éducation, et, à moindre degré, de la relation entre l'œuvre véhiculée et le support qui la véhicule. Une peinture ne pas pas être véhiculée autrement qu'en déplaçant physiquement le tableau d'un point à un autre. S'il l'œuvre est dans un musée, l'on va la contempler dans le musée. Il en est de même des sculptures, et des monuments (par opposition à constructions ou bâtiments). Ces œuvres - là ne sont pas téléchargeables. On ne peut qu'en avoir des reproductions légales ou illégales (copie de tableau et sculpture). Télécharger une reproduction dématérialisée n'est pas condamnable en soi. La photographie pourrait être assimilée à la peinture. Mais, à moins que l'œuvre soit unique (destruction du négatif original, de la diapo original, du fichier RAW de l'APN) elle est facilement reproductible par copie. Une pièce de théâtre, un spectacle musical, un spectacle de danse, tous ne sont pas téléchargeables. Ils peuvent être diffusés, enregistrés, portés sur média, mais, tout comme un tableau, il s'agit de copie. Reprendre une pièce de théâtre, un spectacle musical, un spectacle de danse, n'est ni un plagiat, ni une copie, mais une interprétation. Tout comme un "remake" au cinéma. Tout comme la même chanson chantée par différents interprètes. Où ça se gâte, c'est que le cinéma, art pendant longtemps, et encore parfois de nos jours, est tributaire d'un support qui doit être reproductible pour être diffusé largement. La numérisation n'est qu'un avatar de la pellicule (difficilement "piratable" car bien protégée par les circuits de diffusions cinématographiques). Et le DVD, produit dérivé industriel, ne peut pas être accusé d'une crise quelconque du cinéma. Les gens vont au cinéma, et c'est moins coûteux qu'un DVD qui coûte deux places de cinéma. De toute façon, le DVD n'est mis sur le marché qu'après l'amortissement du film. Quant aux téléchargements de films cinématographiques quels en sont les destinataires ? Mettent-ils vraiment en vraiment en danger la création cinématographique ? Ça reste à montrer, n'en déplaise à M. Bertrand Tavernier pour qui j'ai, par ailleurs, beaucoup d'admiration pour l'œuvre et la culture cinématographique. La musique ? Autrefois, il n'y avait que le concert, pour entendre, et les partitions pour jouer. Puis, le phonographe est arrivé, avec son cortège de rouleaux, puis de disques vinyles. Plus proche de nous, l'informatique s'est introduite partout, et la diffusion musicale, hors spectacle, a pris son essor grâce aux CD, pur produit dérivé de l'informatique. L'espoir de diffusion mondiale des artistes n'était plus limitée à l'élite. Elle devint accessible à tous ceux dont le talent était (est) réel, et à tous ceux dont l'espérance de profit (selon les règles de la marchandisation) était forte. Et tout le beau monde des majors s'est fait un matelas d'or sur des compilations, des rééditions, des fausses nouveautés, grâce un savant mécano de fusions acquisition d'éditeurs, des vrais au sens artistique reconnu. Art subjectif particulièrement fragile, la musique, composée de sons caressant ou agressant l'oreille, a été industrialisée, "financiarisée". Aujourd'hui, il s'agit de maintenir la poule aux d'or de la vente de galettes de plastique, et absolument pas de diffuser l'un des arts le plus subtil, sinon le plus subtil. Le téléchargement illégal là-dedans ? Un simple haro sur le baudet de consommateur, avec force de faux arguments, des responsables politiques dont le niveau d'éducation artistique laisse beaucoup à désirer, et des lois scélérates et iniques. Les artistes là-dedans ? Ils vivent sur leur planète. Et peu semblent vraiment au fait de la loi. Il faut dire que tout est mis en œuvre pour cela : désinformation avec la locution "protection de la création", plus beau fleuron de la propagande officielle. La musique, qu'elle soit bonne ou mauvaise, n'appartient plus aux musiciens, mais à ceux qui la diffusent. Amis musiciens, réveillez - vous. La loi tend à défendre ceux qui vivent de vos œuvres, et non pas les œuvres que vous créez.
 
J'avour avoir un peu de mal a comprendre le sens de ton message et le lien avec HADOPI

C'est juste une description de l'incompréhension du marché de la musique actuel. En fait je reproche à HADOPI une motivation mauvaise : penser que si la musique se vend de moins en moins c'est du fait du "piratage". Je dirais que c'est plutôt une volonté des producteur de se cantonner à ce qui "marche" aujourd'hui musicalement parlant. Si bien qu'en réalité, bien qu'ils réussissent à déplacer certaines foules, elles sont des foules à l'affection volatile, qui ne s'attache pas et ne se passionne pas sur le long terme.

Résultat : beaucoup de personne, dont moi, ne s'intéresse que peu au marché de la musique, et pourtant j'achète ma musique. J'achète tous les albums que j'aime et que j'écoute, bref cela ne m'arrive pas souvent, mais quand ça m'arrive je en réfléchi pas.

Prenez l'exemple du dernier Archive. Il est sortie, je suis allé à carrefour, je l'ai acheté je l'ai écouté, sans réfléchir parce que je savais que je ne serais pas déçu. Mais vu les tendances musicales très orientés commerce radio, je ne ferais pas ça pour découvrir, je serais déçu 9 fois sur 10.

Cette incompréhension du marché fait qu'on conditionne les gens à écouter à peu près toujours la même chose, ce qui explique également la réticence du plus grand nombre à la nouveauté, et donc à l'achat impulsif de CD.

Alors il est très facile de rejeter la faute sur le "piratage" (personnellement je ne télécharge pas, si rien ne sort de bien en magasin, sur les réseaux torrent c'est pareil ...), mais si on savait inspirer de nouveau l'envie de découvrir et de faire de la musique par passion, pas par commerce, je pense qu'on aurait un marché un peu plus florissant.

J'espère avoir exposer mon point de vu clairement, mais c'est vrai que je pourrais parler des heures de ce sujet, donc je suis en mode "fleuve" quand il s'agit de musique.
 
Mais je pense qu'il faut éviter au moins un thème glissant et hors-sujet : la qualité des oeuvres et des artistes.
En clair : il faut défendre/condamner [faites votre choix] la possibilité de télécharger/copier/... une oeuvre indépendamment de sa supposée qualité. Si on commence à dire : non pour Bach (c'est trop bien) et oui pour Telemann (il le mérite, ce nase), c'est fichu d'avance.
La question n'est pas de savoir s'il faut télécharger illégalement ou pas les merdes. Mais puisque cette loi prétend défendre la création, il conviendrait de s'interroger sur l'état de la création aujourd'hui en France et de la place qu'occupe la question financière dans la création. Car elle est là la vraie question. Celle du piratage est un faux problème.
Et ça permettrait de mettre en évidence que ce que défend cette loi n'est pas la création mais les intérêts financiers des majors.

En plus, quand tu écoutes le discours idyllique d'Albanel, tu as l'impression qu'il n'y a que des Bashung, Chabrol,... Au moins, ça remettrait les pendules à l'heure.
 
Peut - être, un jour prochain, parlera - t - on de téléchargement illégal de livres pour alimenter les ebooks. Quoi que … je n'en suis pas encore bien sûr. Un ebook ne remplacera jamais l'objet d'art que peut être un livre. Et comment télécharger un tableau ?

Aujourd'hui, le confort n'y est pas en effet, mais il nous est promis du papier électronique et des livres à téléchargés dans un futur proche, la technologie est la, elle n'est juste pas disponible à grande échelle.

Mais si on attend un peu, il sera aussi confortable de lire un livre papier que lire un livre électronique. L'odeur du moisie en moins, mais peut-être cèle de l'imprimerie restituée pour les nostalgiques.

Là, le piratage de eBook prendra tout son sens et on aura droit a Hadoppi 2?

Pareille pour les tableaux, les gens se contenteront peut-être d'un affichage sur leur écran HD de l'œuvre, entre deux photos de leurs enfants. Pourquoi pas.

On est dans l'ère de la médiocrité, les gens se content de peu de chose et les producteurs de divertissement ne leur donne que ce qu'ils demandent. Du moins, pour la masse.

Les autres, ceux qui veulent des choses un peu plus réfléchies ne sont pas assez malheureusement, car eux n'ont pas tous les mêmes goûts. Tant pis.
 
Iluro, iDuck, et +, vos positions et vos propos font du bien !
A mon avis, le sujet principal est l'accession par le plus grand nombre à la musique, la littérature, et les arts en général. Les jugements de valeur sont un autre sujet.
Que des êtres humains que nous avons élus pour nous représenter et nous conduire vers un avenir meilleur édifient des barrières ou des murs pour limiter cette accessibilité à une élite ou aux nantis sous un prétexte économique est simplement honteux et odieux.
Retour à l'obscurantisme, à l'élitisme, à la bourgeoisie d'antan, à une nouvelle lutte des classes... avec des arguments fallacieux et des mensonges.
Honte à ces gens là !
 

J'oberve que Jacques Attali fait preuve d'une lucidité qui a cours sur Mac G. Son observation en ce qui concerne la licence globale en cours de mise au point par les majors devrait inciter les hadopistes à comprendre la turpitude de leur idéologie. Une loi pas encore votée, et déjà inapplicable. faut le faire ! :D :D :D

J'aime assez aussi:
science-fiction-avenir-hadopi-projet :up:

De toute façon, dans cette politique autoritaire qui enfle à se poser des questions sur l'art et la manière d'user de la démocratie pour accéder au pouvoir et la bafouer ensuite etc.… etc.… le pire est encore à venir, et sans téléchargement illégal. :mad: :mad: :mad:

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Aujourd'hui, le confort n'y est pas en effet, mais il nous est promis du papier électronique et des livres à téléchargés dans un futur proche, la technologie est la, elle n'est juste pas disponible à grande échelle.

Mais si on attend un peu, il sera aussi confortable de lire un livre papier que lire un livre électronique. L'odeur du moisie en moins, mais peut-être cèle de l'imprimerie restituée pour les nostalgiques.

Là, le piratage de eBook prendra tout son sens et on aura droit a Hadoppi 2?

Pareille pour les tableaux, les gens se contenteront peut-être d'un affichage sur leur écran HD de l'œuvre, entre deux photos de leurs enfants. Pourquoi pas.

On est dans l'ère de la médiocrité, les gens se content de peu de chose et les producteurs de divertissement ne leur donne que ce qu'ils demandent. Du moins, pour la masse.

Les autres, ceux qui veulent des choses un peu plus réfléchies ne sont pas assez malheureusement, car eux n'ont pas tous les mêmes goûts. Tant pis.

Pour résumer, les gens se contenterons d'un monde purement virtuel !

Je n'y crois pas trop, car l'on sait que si la vente de CD baisse, la fréquentation des salles de spectacles augmente. Cela tend à démontrer que les gens préfèrent un monde réel à un monde virtuel. Il en est de même des musées. Et je ne crois pas que la caractéristique odeur des livres soit condamnée par l'absence d'odeur d'un ebook, et que le plaisir de tourner les pages et de sentir le papier sous les doigts soit détruit par l'absence de contact qu'un ebook avec télécommande permettra.
 
Pour résumer, les gens se contenterons d'un monde purement virtuel !

Pas du tout puisque justement on essaie de recréer les sensations du réel au travers des mondes virtuels; il suffit de voir tous ces gadgets avec vibreur ou autre. Les humains ont besoin de ce contact réel et c'est pour ça que la plupart des choses ne sont pas menacées par le piratage, mais il faut s'adapter.

Pour la musique, il suffit de voir les DJ, ils continuent a mixer avec des vinyles alors que les platines de scratch ou autre existent avec des CD voir des iPod. mais ce n'est pas pareil.

Le CD n'a pas tué le vinyle pour ceux qui aiment cet objet, il est toujours là. Par contre, la cassette audio elle a bien disparu, car elle n'apportait rien de plus que le reste.
 
Je pense qu'il n'y a pas d'avenir dans le CD, étrangement l'industrie n'a pas su donner de la valeur au CD, un Vinyle on le garde longtemps, on aime le voir vieillir, on le cajole, un CD on le prête, on le perd, on le fout n'importe où et au final il n'a aucune valeur.

C'est surtout en ce sens que HADOPI semble totalement décalé, il faut que les artistes distribuent et gagnent de l'argent avec leur art, mais le support qu'est le CD n'est pas adapté à l'art car il ne vit pas. Une toile vit, un livre vit, un Vinyle vit, un CD se consomme.

Car dans mon cas j'achète les CD/Vinyles des groupes que je trouves géniaux, Queen, Led Zeppelin, j'en passe. Mais la musique jetable qu'on nous passe en boucle, je la télécharge.

Une loi qui protège les auteurs, oui mais une loi qui protège un support aussi plat que le CD, non.
 
pour les amateurs de petites phrases, je viens de trouver sur hadopi les deux phrases qui résume selon moi le mieux ce texte :

Le projet "antipiratage" n'est ni de droite ni de gauche. Il est à côté de la plaque. (Bertrand Le Gendre)

C'est court, concis et ça résume parfaitement le projet de loi :)
 
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Z'avez vu ? Il y a un "Vladimir Harkonnen, baron" qui a signé. :D

Fine allusion au "Paul Atréides" de la pétition SACEM des 10 000 "artistes".

Oui, ça m'a amusé :D :D :D

J'ai aussi trouvé étonnant que quelques grands de la SF ne soient pas cités : Asimov, Van Vogt, P. K. Dick, et d'autres … A. C. Clarke, bref, tous ces auteurs qui, comme Orwel, avaient "prédit" le monde vers lequel nous acheminons, et dont la loi Hadopi est un fragment significatif. :mad: :mad:

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Suite à la réunion de la Commission des lois, il a été réintroduit dans le projet de loi Hadopi l'instauration de la double peine pour l'abonné. Celui qui aura une suspension de son abonnement devra continuer de le payer.

Sinon on annonce le retour des amendements Beatles et amnistie des P2Pistes.

Et oui, il faut bien que le cochon de payant paye, coupable ou non :mad: :o :mad:

Tout est mis en œuvre pour durcir la loi à un niveau tel qu'elle devienne réellement dissuasive. C'est la dissuasion par la " terreur" :mad: :mad: :mad:

Ainsi elle produira un effet contraire. On trouvera très vite sur le Net les moyens de s'en affranchir. En téléchargement légal et gratuit … :love: :love: :love: :D :D :D

En politique, une telle obstination peut devenir dévastatrice. La loi n'est pas à la veille d'être mise en application. Et elle a encore quelques obstacles à franchir …
 
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