Hadopi, c'est parti

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Lu dans Télérama, rubrique courrier :

Flibusterie

Hier, quand j'entendais une musique à la radio qui me plaisait, je l'enregistrais sur une cassette audio. Aujourd'hui, quand j'entends une musique qui me plaît à la radio, je la télécharge sur Internet. La différence? Je suis devenu un dangereux pirate


Cherchez l'erreur.

Mouais la je trouve que c est un peu capillotracté… Je me rapelle aussi de cette période et je ne suis pas si vieux que ca… Les soirées à appeler les radio pour que le disque passe, enregistrer 2min avant et un peu après quand le DJ de la radio ne coupait pas, remonter la cassette etc etc… Et la qualité je n'en parle pas…
 
Mouais la je trouve que c est un peu capillotracté… Je me rapelle aussi de cette période et je ne suis pas si vieux que ca… Les soirées à appeler les radio pour que le disque passe, enregistrer 2min avant et un peu après quand le DJ de la radio ne coupait pas, remonter la cassette etc etc… Et la qualité je n'en parle pas…


L'intérêt de la citation est de montrer comment l'on passe d'un statut de légalité à un statut d'illégalité. Hier (et aussi aujourd'hui) on payait (et on paye toujours) un droit de copie sur un support. Aujourd'hui, ce droit existe toujours, mais l'exercer est devenu illégal.

Quant à la qualité du MP3 comparée à celle des diffusions des radio FM, on pourrait débattre indéfiniment. Par contre, la qualité des transmissions de musique par des stations comme France Musique ou France Culture en FM avec un récepteur FM digne de ce nom, ça valait la peine (aujourd'hui aussi).
 
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Réactions: teo
L'intérêt de la citation est de montrer comment l'on passe d'un statut de légalité à un statut d'illégalité. Hier (et aussi aujourd'hui) on payait (et on paye toujours) un droit de copie sur un support. Aujourd'hui, ce droit existe toujours, mais l'exercer est devenu illégal.

Quant à la qualité du MP3 comparée à celle des diffusions des radio FM, on pourrait débattre indéfiniment. Par contre, la qualité des transmissions de musique par des stations comme France Musique ou France Culture en FM avec un récepteur FM digne de ce nom, ça valait la peine (aujourd'hui aussi).

Avec Internet, on n'a rien inventé. C'est juste la technique qui a été améliorée. Mais on piratait déjà avant et encore aujourd'hui on peut pirater sans passer par Internet.

---------- Nouveau message ajouté à 10h52 ---------- Le message précédent a été envoyé à 09h32 ----------

Qui contrôlera le futur ?
 
Mouais la je trouve que c est un peu capillotracté… Je me rapelle aussi de cette période et je ne suis pas si vieux que ca… Les soirées à appeler les radio pour que le disque passe, enregistrer 2min avant et un peu après quand le DJ de la radio ne coupait pas, remonter la cassette etc etc… Et la qualité je n'en parle pas…

D'autant plus qu'aujourd'hui. C'est plutôt : J'entends un morceaux à la radio et je télécharge la discographie complète de l'artiste.
 
D'autant plus qu'aujourd'hui. C'est plutôt : J'entends un morceaux à la radio et je télécharge la discographie complète de l'artiste.

Ce n'est pas mon cas. Lorsque j'entends un morceau à la radio qui sert de source de bruit de fond, 9 fois sur 10 je me demande : qu'est ce encore cette … choisissez l'attribut que vous comment le mieux. Et je zappe. Donc, je ne pirate pas …
 
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Réactions: Moonwalker
Supposition gratuite.

C'est avec ce genre de lieu commun qu'on tente de justifier Hadopi.

La solution HADOPI est ridicule. les Majors n'ont pas anticipé le besoins actuels des consommateurs. OK !

Reste que le téléchargement de masse est un vrai problème. Ce n'est pas un "lieu commun". il suffit de taper discography sur thepiratebay.

En parallèle. On n'a pas trop discuter de création vidéo-ludique durant ce projet de loi.

Prenons un exemple : "World of Goo" qui a été distribué sans DRM à un prix accessible (20 euros je crois !). Résultat -> 90% de piratage ...
 
La solution HADOPI est ridicule. les Majors n'ont pas anticipé le besoins actuels des consommateurs. OK !

Reste que le téléchargement de masse est un vrai problème. Ce n'est pas un "lieu commun". il suffit de taper discography sur thepiratebay.

En parallèle. On n'a pas trop discuter de création vidéo-ludique durant ce projet de loi.

Prenons un exemple : "World of Goo" qui a été distribué sans DRM à un prix accessible (20 euros je crois !). Résultat -> 90% de piratage ...
Primo : arrête immédiatement avec ce mot de "piratage". Ça me fout en rogne ! Les pirates sont des gens qui attaquent les bateaux à l'arme de guerre dans le Golfe d'Aden et dans le détroit de Malaka. :mad:

Deuxio : "téléchargement de masse" c'est beau sur le papier et surtout devant une caméra mais ça veut dire quoi ? Mac OS X 10.5.7 sera massivement téléchargée prochainement, je peux te le prédire. Chaque page internet que je lis dans mon navigateur est téléchargée.

Et un problème en quoi ? :mouais:

L'incidence sur le volume des ventes des supports physiques ? Aucune étude sérieuse et indépendante n'a été faite sur le sujet.

On a balancé un présupposé dans les médias : les ventes de CD chutent, c'est la faute au téléchargement de fichiers sur internet.

On a martelé cela longtemps pour que ça entre bien dans les têtes. Problème : il semblerait que ceux qui téléchargent ainsi des fichiers musicaux ou autres sont aussi ceux qui en achètent le plus (pour ne pas dire encore).

Et puis, 90% de quoi ? C'est quoi les 10% qui restent.

Tu sembles faire une relation entre téléchargement illégal de fichiers et vente et ainsi tenir pour acquis qu'un téléchargement = une vente en moins. Raisonnement fallacieux que ne suit pas la justice lorsqu'il s'agit d'évaluer le "préjudice" des Majors. D'où aussi leur désir d'Hadopi car les poursuites ne sont pas "rentables".

La réalité c'est que la musique est depuis les années 2000 en pleine concurrence avec d'autres acteurs sur le marché "culturel" dont elle n'avait pas à vraiment s'occuper avant : les jeux, les logiciels, les DVD, le forfait téléphonique, internet en lui-même, etc. Elle a en plus profité pendant des années du rééquipement des foyers qui troquaient leur vieux LP usés contre les réédition CD de leurs artistes favoris. Ce qui constitua une superbe culbute financière, la production étant déjà amortie depuis des années. Curieusement, cette période faste n'a pas coïncidé avec un renouveau artistique, cela se serait vu. En tout cas c'est fini, personne ne va jeter ces CD pour en acheter d'autres.

De même, l'offre musicale n'est plus adaptée aux nouveaux types de consommation (sauf pour les sonneries de téléphone avec lesquelles les majors se sucrent sur le dos des artistes). Le CD a entraîné non pas la disparition du disque noir mais celle du 45 tour et de la K7. Les majors se sont goinfrées pendant des années en vendant aux ados des albums de leurs chanteurs kleenex dont la plupart des titres n'étaient que du remplissage. Fini ! Le "môme" télécharge le truc dont on lui bassine les oreilles à la radio et TV et balance le reste. Plus tard, il balanceras sans doute le truc avec en se demandant comment il a pu écouter un machin pareil. De toute façon, c'est du compressé, souvent en mp3, soit au CD ce que la prise de son K7 était au LP.

Même iTunes a validé ce mode de consommation avec ces titres à 0,99 €. C'est d'ailleurs ce qui a gêné les Majors qui se plaignent qu'il tue la vente d'album. D'où aussi la nouvelle politique tarifaire en échange de l'abandon des DRM sur les titres audio. Une tartuferie. Si un album est bon, et il y en a, il se vendra même sur iTunes.

En vérité, quand tu aimes un artiste, tu achètes son disque. Pas besoin de mettre du civisme ou de la morale : c'est affectif. C'est pour cela que les DRM ne passent pas : ils accusent de fait le public d'être un voleur. C'est un comble puisque c'est celui qui a payé qui s'y trouve confronté. Un signe qui ne trompe pas : la fréquentation aux concerts est en hausse dans les années 2000, et pas grâce aux majors.

Le problème du prix aussi n'est pas anodin. Exemple vécu récemment par moi-même : le nouvel album d'une artiste américaine que j'apprécie beaucoup vient de sortir début avril sur iTunes et Amazon => 9,99 € sur l'iTunes Store immédiatement, 17,26 € au "prix vert" sur la FNAC à partir du 27 avril. En sachant qu'il s'agit d'un label indépendant dont il me sera peut-être impossible de trouver l'album dans ma FNAC locale et assurément pas plus dans six mois à Paris (j'ai vécu cela pour un album précédent de la même artiste qu'il m'a fallu commander via Amazon), mon choix a été vite fait : je me suis acheté cet album sur iTunes Store ainsi qu'un deuxième d'un autre groupe : moins de 18 €.

Comprend bien : j'ai plus de 2000 CD, je suis un mélomane féru de musique classique (ça, pas question de l'acheter en compressé). Je sais que le AAC 256 kps ne sera jamais équivalent à un CD et j'ai le matériel et les oreilles qui vont avec pour l'entendre. Mais je ne suis plus prêt à mettre 20 € dans un vulgaire bout de plastique afin de nourrir le dividende de monsieur Pinault & famille quand ce que je vais entendre sur ma chaîne me satisfait.

De même, jusqu'aux première années 2000, j'achetais environ une cinquantaine de CD par an. Si j'en achète 3 en cette année 2009, ce sera un événement. Parce que, outre que je puisse me considérer comme "complet" au niveau discographique (deux versions d'opera qui me tentent encore, une sonate de Schubert qui me fait envie), la prochaine dépense que j'envisage est pour un logiciel. Mon Mac et ses petits amis sont devenus mon post de dépense "culturel" numéro 1.

Un "nouveau talent" ? Il a intérêt à être talentueux et à avoir quelque chose à dire ou à montrer pour que je fasse la file des caisses. Pour l'instant, rien vu venir de tel en France.

Alors, ne me bassine plus avec l'argument du téléchargement "de masse" qui pose problème. Ça ne perturbe que les rapaces d'Universal et consorts et leurs rentiers, artistes de l'évasion fiscale.

P.S. : tu abordais le cas des jeux. Sans être versé dans ce domaine (je ne suis absolument pas joueur), il y a une bonne part de publicité et de pêche au client qu'on espère capter pour longtemps dans cette industrie. S'ils lâchent dans la nature un jeu sans protection, c'est calculé. Il ne faut pas nous prendre non plus pour des gogos.
 
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Réactions: Romuald et iluro_64
…pour ne pas reprendre toute l'intervention…

J'applaudis à tout rompre. Je n'aurai pas mieux fait. Tout est dit est remarquablement dit.

Je suis comme Moonwalker, féru de musique classique, mais pas que de cela.
J'en ai assez d'entendre tous ces pseudos talents qui se prennent tous pour des Brel, des Gainsbourg, etc ... et tous ces groupes qui croient faire du " art and be", appellation marketing du vrai "rythm and blues". Qu'ils écoutent ceux qu'ils copient. Mais le temps est à la médiocrité ambiante et les vrais artistes ne sont pas connus, pas encore. C'est cela qui tue la musique. Comme on le dit souvent, il n'y a pas de grande et de petite musique, mais de bonne et de mauvaise musique. Tout comme de bons et de mauvais auteurs. Tout comme de bons et de mauvais compositeurs. Aujourd'hui, tout est plus ou moins formaté par quelques "auteurs et/ou compositeurs" dont les jeunes talents doivent s'inspirer. Dès qu'un jeune talent perce, pour durer il doit faire alliance avec le formatage, et perd son originalité.
 
P.S. : tu abordais le cas des jeux. Sans être versé dans ce domaine (je ne suis absolument pas joueur), il y a une bonne part de publicité et de pêche au client qu'on espère capter pour longtemps dans cette industrie. S'ils lâchent dans la nature un jeu sans protection, c'est calculé. Il ne faut pas nous prendre non plus pour des gogos.

World of Goo est le fait d'une très petite structure, ils ne sont que deux (trois si on compte le musicos qui était temporairement venu prêter main forte). Et si ils ont lâchés dans la nature leur bébé sans DRM, c'est simplement parce qu'ils sont totalement inutiles. Avec ou sans, ça ne change rien, les jeux sont tout autant piratés. Pour eux c'est juste une perte de temps et d'argent. (cf. l'article de Canard PC)

Maintenant, à titre personnel, je trouve parfaitement dégueulasse le traitement qui a été réservé à ce jeu. On peut pas dire qu'ils se sont foutus de nous, le jeu est très bon, sur les trois OS (et oui, même linux), sans DRM, ET pas cher. Bref, ça me fout la rogne qu'on pirate sans remords ce genre de perle.
 
World of Goo est le fait d'une très petite structure, ils ne sont que deux (trois si on compte le musicos qui était temporairement venu prêter main forte). Et si ils ont lâchés dans la nature leur bébé sans DRM, c'est simplement parce qu'ils sont totalement inutiles. Avec ou sans, ça ne change rien, les jeux sont tout autant piratés. Pour eux c'est juste une perte de temps et d'argent. (cf. l'article de Canard PC)

Maintenant, à titre personnel, je trouve parfaitement dégueulasse le traitement qui a été réservé à ce jeu. On peut pas dire qu'ils se sont foutus de nous, le jeu est très bon, sur les trois OS (et oui, même linux), sans DRM, ET pas cher. Bref, ça me fout la rogne qu'on pirate sans remords ce genre de perle.
J'ai fait quelque recherches suite à la mention de ce jeu. Ceux qui l'ont téléchargé sur les torrents ne sont pas brillants c'est sûr. Le jeu est néanmoins resté bénéficiaire, tant mieux pour eux.

Ça montre aussi que la mise à disposition gratuite illégale est une donnée incontournable et qu'il ne sert à rien de pleurer après d'hypothétiques revenus perdus, que le économique n'est pas pertinent.

J'ai aussi du mal à comprendre ce genre de comportement, je ne le fait pas pour un logiciel "standards", je ne me vois pas le faire pour un jeu.

iWork'09 n'a aucune protection paraît-il, il est sur les torrents selon les éditeurs d'anti-virus, mais ce n'est pas le pseudo-troyan qui m'empêche de le télécharger. Quand j'en aurais besoin, j'irai l'acheter.

On pourrait dire qu'il y a quelque part une éducation à faire... sur ce point, Hadopi sont les châtiments corporelles pour toute pédagogie.

Mais bon, utilisateur de Transmission, je ne vais pas prétendre non plus que tout est copyright-clean sur mes disques durs.
 
Je persiste à penser que, dans l'ensemble des sujets autour de la baisse des ventes des DVD, CD et autres, on oublie un point crucial (à mes yeux en tous cas) qui est la prolifération des objets et de leurs formes.

Ne serait-ce qu'il y a 30 ans, on avait les livres, les VHS, les K7 audio et les vinyles (bientôt les CDs). 30 ans plus tôt, les livres et les vinyles. Et la télévision "simple" et la radio dans les deux cas.

Depuis ? Il y a les consoles de jeux et leurs jeux, les consoles portables et leurs jeux (bis), les téléphones portables et leurs abonnements (et leurs jeux et leurs [c|s]onneries ...), les ordinateurs et leurs abonnements Internet (et leurs jeux, leurs logiciels etc.), la télévision câblée ou satellite.

Tout ça coûte de l'argent et être un humain jeune et moderne coûte un fric fou donc provoque d'autant plus d'envie et frustration chez ceux qui ne peuvent être suffisamment jeunes et modernes ... [et je ne parle pas non plus des coûts dans d'autres domaines : locomotion, habillement et ainsi de suite].

L'erreur assez criante est de croire qu'il est possible de tout acheter, que les ressources et capacités de dépense sont sinon infinies du moins loin de leur extinction.

Pour le reste ... je ne sais pas trop quoi penser de tout ce mic-mac, vu qu'il y a autant de démagogie d'un côté que de l'autre et que c'est vraiment du guignol pur jus. L'ennui est que cela peut ou va déboucher sur une loi avec des effets pervers pénibles. Mais je pense qu'il faut éviter au moins un thème glissant et hors-sujet : la qualité des oeuvres et des artistes.
En clair : il faut défendre/condamner [faites votre choix] la possibilité de télécharger/copier/... une oeuvre indépendamment de sa supposée qualité. Si on commence à dire : non pour Bach (c'est trop bien) et oui pour Telemann (il le mérite, ce nase), c'est fichu d'avance.
 
Primo : arrête immédiatement avec ce mot de "piratage". Ça me fout en rogne ! Les pirates sont des gens qui attaquent les bateaux à l'arme de guerre dans le Golfe d'Aden et dans le détroit de Malaka.

Deuxio : "téléchargement de masse" c'est beau sur le papier et surtout devant une caméra mais ça veut dire quoi ? Mac OS X 10.5.7 sera massivement téléchargée prochainement, je peux te le prédire. Chaque page internet que je lis dans mon navigateur est téléchargée.

C'est de la dialectique. On est pas la pour revoir l'ethnimologie des termes qu'on utilise

Aujourd'hui (hors Somalie) un pirate telecharge de la musique dans une baie qui porte très bien son nom ! :D

S'ils lâchent dans la nature un jeu sans protection, c'est calculé. Il ne faut pas nous prendre non plus pour des gogos.

Donc si j'applique ton raisonnement, il est tout a fait normal de coller des DRM aux morceaux de musiques ?


World of Goo est le fait d'une très petite structure, ils ne sont que deux (trois si on compte le musicos qui était temporairement venu prêter main forte). Et si ils ont lâchés dans la nature leur bébé sans DRM, c'est simplement parce qu'ils sont totalement inutiles. Avec ou sans, ça ne change rien, les jeux sont tout autant piratés. Pour eux c'est juste une perte de temps et d'argent. (cf. l'article de Canard PC)

Maintenant, à titre personnel, je trouve parfaitement dégueulasse le traitement qui a été réservé à ce jeu. On peut pas dire qu'ils se sont foutus de nous, le jeu est très bon, sur les trois OS (et oui, même linux), sans DRM, ET pas cher. Bref, ça me fout la rogne qu'on pirate sans remords ce genre de perle.



J'ai fait quelque recherches suite à la mention de ce jeu. Ceux qui l'ont téléchargé sur les torrents ne sont pas brillants c'est sûr. Le jeu est néanmoins resté bénéficiaire, tant mieux pour eux.

Ça montre aussi que la mise à disposition gratuite illégale est une donnée incontournable et qu'il ne sert à rien de pleurer après d'hypothétiques revenus perdus, que le économique n'est pas pertinent.

J'ai aussi du mal à comprendre ce genre de comportement, je ne le fait pas pour un logiciel "standards", je ne me vois pas le faire pour un jeu.

En résume, vous constatez que malgré un tarif bas, l'absence de protection, et une demo, un jeu innovant, amusant ... bref un bon jeu s'est retrouve pirater massivement (désolé moonwalker ;) )

Vous êtes des gens bien, vous telechargez légalement tous vos morceaux et vos logiciels. Hors ils semblerait que ce soit loin d'être le cas de tout le monde.

Ce que je veux donc dire, c'est que le (non) consommateur a aussi sa part de responsabilite dans cette histoire. Sans rejoindre les propos debiles de Lefebvre, depuis napster, le net est une zone de non droit (d'auteur) :)
 
Ce que je veux donc dire, c'est que le (non) consommateur a aussi sa part de responsabilite dans cette histoire. Sans rejoindre les propos debiles de Lefebvre, depuis napster, le net est une zone de non droit (d'auteur) :)

Bah sans parler de la musique obtenue à l'arrache comme dans des temps anciens (cf. l'exemple de Huexley), ce phénomène n'est vraiment pas nouveau. C'est simplement la forme qui change, et d'obtenir de grandes quantités d'oeuvres ou d'informations en un minimum de temps, depuis son fauteuil devant son ordinateur.

Pendant longtemps j'ai vu des gens se prêter des bouquins, alors qu'ils n'avaient été acheté que par une seule personne. Cela n'a jamais choqué grand monde, c'est rentré dans les moeurs.

Et quand vous achetez un magazine, ou même un simple quotidien, et que vos collègues ou vos amis vous demandent de leur prêter pour lire tel ou tel page, vous leur répondez quoi ? "Ah ben non c'est du piratage, vous n'avez qu'à l'acheter" ?
C'est une situation que j'ai longtemps vu, bien avant l'avènement d'internet, et qui existe encore, en milieu professionnel ou extra-professionnel; un tel média peut se retrouver ainsi dans les mains de dix personnes qui ne l'ont aucunement acheté.

Le problème, avec internet, c'est que cette situation s'est amplifiée d'une manière considérable.
 
Bah sans parler de la musique obtenue à l'arrache comme dans des temps anciens (cf. l'exemple de Huexley), ce phénomène n'est vraiment pas nouveau. C'est simplement la forme qui change, et d'obtenir de grandes quantités d'oeuvres ou d'informations en un minimum de temps, depuis son fauteuil devant son ordinateur.

Pendant longtemps j'ai vu des gens se prêter des bouquins, alors qu'ils n'avaient été acheté que par une seule personne. Cela n'a jamais choqué grand monde, c'est rentré dans les moeurs.

Et quand vous achetez un magazine, ou même un simple quotidien, et que vos collègues ou vos amis vous demandent de leur prêter pour lire tel ou tel page, vous leur répondez quoi ? "Ah ben non c'est du piratage, vous n'avez qu'à l'acheter" ?
C'est une situation que j'ai longtemps vu, bien avant l'avènement d'internet, et qui existe encore, en milieu professionnel ou extra-professionnel; un tel média peut se retrouver ainsi dans les mains de dix personnes qui ne l'ont aucunement acheté.

Il ne faut pas tout mélanger. Il y aune grosse difference entre un prêt et une utilisation "illégale"

Le livre que tu pretes, tu ne le scannes pas et tu ne le mets pas a disposition de ttout le monde sur internet. Et puis quand tu le prêtes, tu ne peux plus l'utiliser.
 
Il ne faut pas tout mélanger. Il y aune grosse difference entre un prêt et une utilisation "illégale"

Le livre que tu pretes, tu ne le scannes pas et tu ne le mets pas a disposition de ttout le monde sur internet. Et puis quand tu le prêtes, tu ne peux plus l'utiliser.

Non, je ne suis pas d'accord. Tu profites du contenu sans en avoir rétribué l'auteur, qui lui, a pourtant mis ce contenu en vente pour en être rétribué en retour (le support en lui-même n'a aucune importance).

Mais bon, ta réflexion est typique du fait que ce genre de situation est rentré dans les moeurs depuis fort longtemps; plus personne n'y voit à redire. A la rigueur, désormais, beaucoup trouvent cela "normal", ou du moins ne se posent même plus la question. Et pourtant, cela s'assimile aussi à une forme de piratage...
 
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Réactions: Mobyduck
l'industrie du haschish etant dans un tel etat, comme le dit Francis Caibrel: si tu n'as pas de quoi payer arrete de fumer. tu me files une latte? non t'es ouf c'est du piratage :p

non a part cela partager quelque chose entre un nombre limite de personne ,

et somme toute pour tout ces supports: ils avaient une durer de vie tres limitee;
si tu pretes ton journal a trois cent personnes, ou meme un cd a certain potes rayeur dans l'ame...

c'est tres different avec le pure bit-numerique, reproduisable meme si altere, c'est la facilite de reproduction de l'objet incrimine qui est problematique pas la masse de diffusion

mais je suis tout a fait d'accord: deja dit dans un premier post: c'est un probleme de morale, de societe d'education et une loi ne peut pas apprendre aux gens: torches toi sinon tu pues du cul

et le faite que cela coince montre bien que le probleme est un peu plus complex que:les mechants petits citoyens qui piquent des sous aux gros riches, vous allez recevoir un coup de baton ... guignol ...

clarification: l'industrie fait face au premier bien de consomation qui ne va pas tomber en rade et t'obliger a en acheter un autre
 
J'applaudis à tout rompre. Je n'aurai pas mieux fait. Tout est dit est remarquablement dit.

Je suis comme Moonwalker, féru de musique classique, mais pas que de cela.
J'en ai assez d'entendre tous ces pseudos talents qui se prennent tous pour des Brel, des Gainsbourg, etc ... et tous ces groupes qui croient faire du " art and be", appellation marketing du vrai "rythm and blues". Qu'ils écoutent ceux qu'ils copient. Mais le temps est à la médiocrité ambiante et les vrais artistes ne sont pas connus, pas encore. C'est cela qui tue la musique. Comme on le dit souvent, il n'y a pas de grande et de petite musique, mais de bonne et de mauvaise musique. Tout comme de bons et de mauvais auteurs. Tout comme de bons et de mauvais compositeurs. Aujourd'hui, tout est plus ou moins formaté par quelques "auteurs et/ou compositeurs" dont les jeunes talents doivent s'inspirer. Dès qu'un jeune talent perce, pour durer il doit faire alliance avec le formatage, et perd son originalité.

Encore une fois je cite tes paroles d'une lucidité remarquable sans vouloir en rajouter. Ce qui tue la musique n'est pas le fait de millions de personnes à ce point en demande d'une écoute neuve que l'argent devient un vraie limite (je parle du "pirate"), mais plutôt le besoin de notre société a mettre un prix, un format, et une cible définit sur tout et n'importe quoi. Tant et si bien que la célébrité d'aujourd'hui rejoint l'anonymat de demain. Qui dans quelques années voir même quelques mois se souviendra des vagues "artistes" ayant sortie un album passé en boucle à la radio parce que non dérangeant. J'aimerais si vous le voulez bien parler de certaines chansons peut être pas du gout de tout le monde, mais qui auront j'en suis certains marquées le temps tout en défiant toutes les loi de la mercatique :
- Bohemian Rapsody de Queen : un Single de plus de 6 minutes et ce en 3 mouvement magistraux, une des chansons les plus vendu au monde, et encore aujourd'hui
- Stairway to Heaven de Led Zepplin : un single de plus de 8 minutes !! Qui ne la connais pas, à renfort d'arpèges sur 12 cordes, et d'acide guitares électriques?
- Paranoid Android de Radiohead : un single de 6 minutes 30 en trois mouvement qui a hanté les radio anglaises pendants des mois, propulsant le groupe du sympa groupe de rock un peu fous à celui de groupe reconnu dans le monde entier.
- Comfortably Numb de Pink Floyd, une chansons qui saisie les foules encore aujourd'hui ...

Bref le publique est mal compris. On veux croire que la "soupe" convient, mais elle s'oublie, on est pas reconnaissant pour elle, et surtout : on ne l'achète pas!!

Voyez vous les mouvement passionné, les hordes d'auditeurs fébriles à la découverte d'un nouvel opus de longues saga audiophoniques? Non, cela n'existe plus.

Autrefois la musique était la part des mescénes, passionnés de musique encourageant les jeunes talents à creuser toujours plus loin dans leur coeur et leur âmes les notes qui nous hante aujourd'hui faute de relève sérieuse et consistante, ces gens qu'on appelé alors des producteurs toujours en quétes de nouveauté, et qui parvenaient a stimuler tellement bien leur poulains qu'ils sortaient un album par an : Genesis 1970-1981 : 10 albums (9 merveilles), Pink Floyd : 1967-1979 : 11 albums, dont certains parmi les plus vendu au mondes.
Aujourd'hui un producteur est un homme d'argent, un investisseur, et non plus un fasciné ... Mais il pleure qu'on achète plus.

C'est du moins mon point de vue ...
 
mais moi ce que je ""veux" quand j'achete shakira, c'est shakira, ca musique je m'en branle :D:p

Encore un fan de Shagira
rofl.gif



Effectivement prêter un livre c'est aussi une forme de piratage, reste la notion de volume, ma mère et ma grand-mère, ca fait deux personnes, quand j'ai mis le dernier album de GreenDay en ligne alors qu'il n'est pas encore en ligne au meilleur moments j avais plusieurs milliers de peers !

(je déconne hein j'ai pas seedé greenday…)
 
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Réactions: divoli
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