disk1 : c'est l'identifiant d'appareil du
disque total de ton DDE --> n°
1, car le n°
0 (ou premier rang) est pris par le disque interne de ton Mac.
Ensuite > quand tu inscris une
GPT (
GUID_Partition_Table) sur ce disque n°
1 (table de partition qui décrit les partitions du disques avec leurs formats) > en demandant la création d'
une seule partition > gérée par un
système de fichiers de format
jhfs+ (
Apple_HFS) > qui va définir un volume montable
Napthalene => un "mécanisme logique" (un automatisme) fait qu'une petite partition de
209 Mo va toujours être créée
avant la partition principale.
Sans entrer dans des détails > disons en bref que cette petite partition peut jouer un rôle d'
intermédiaire de démarrage > si la partition principale qui la suit recèle un Système démarrable. Comme le
type de cette partition est
EFI (et pas
Apple_HFS) > son volume intitulé lui aussi
EFI n'est
jamais automatiquement monté - ce qui fait que cette partition reste
invisible.
Enfin > comme le volume
Napthalene contient manifestement un
clone créé par «
Carbon Copy Cloner» du volume de l'OS
Kattarsis => tu peux voir que «
CCC» a également cloné sur le disque n°
1 la partition de récupération
Recovery HD existant sur le disque n°
0. Ainsi > tu as une 3è partition de
650 Mo sur le disque n°
1 > et comme le
type de cette partition est
Apple_Boot --> là encore le volume correspondant
Recovery HD ne se trouve
jamais monté automatiquement - ce qui fait que la partition là encore reste
invisible.
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Pour ce qui est des désignations un peu curieuses :
disk1s1 >
disk1s2 >
disk1s3 => voici l'explication :
- disk1 est le dénominateur commun et désigne le disque qui supporte les 3 partitions.
- s est l'abrégé de slice = tranche logique de disque (synonyme de "partition").
- Tu as autant de s(lices) que de partitions sur le disque en facteur commun > lesquelles sont numérotées : s1 > s2 > s3 (slice n°1 > slice n°2 > slice n°3 = partitions 1 > 2 > 3).
- Les numéros des partitions correspondent à leur rang en terme de numérotation de blocs logiques alloués. Les blocs sont des unités d'espace logique de 512 octets > et un disque est toujours "cartographié" comme une série arithmétique continue de blocs allant du n°0 au n°n. Cette cartographie en mode "blocs" s'explique par le fait que le bloc logique est la plus petite unité signifiante en ce qui concerne l'écriture de fichiers (ce n'est ni le bit > ni l'octet).
- La partition qui correspond à une tranche de blocs numérotés antérieurs aux blocs numérotés alloués à une autre > obtient donc un n° de rang antérieur par défaut.
Bref :
- disk1s1 = partition n°1 du disque n°1 car occupant les premiers 209 Go de blocs numérotés disponibles sur le disque ;
- disk1s2 = partition n°2 du disque n°2 car occupant les 999,2 Go de blocs numérotés disponibles après les blocs de la partition disk1s1 ;
- disk1s3 = partition n°3 du disque n°2 car occupant les 650 derniers Mo de blocs numérotés disponibles après les blocs de la partition disk1s2.
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Il existe des suites de blocs "
réservés" qui sont les blocs allant du n°
0 au n°
32 = « secteur de
boot » où résident les
descripteurs de table de partition ; et les blocs allant du
32è avant dernier au
dernier = « secteur de
backup » où réside la
sauvegarde de la table
GPT du secteur de boot initial.
Il existe aussi des bandes de blocs "
libres" = non alloués à une partition (non gérés par un système de fichiers > et donc non participant de l'espace d'un volume) : souvent de petites zones "
tampons" entre les partitions ; parfois > une bande de blocs correspondant à une
ancienne partition supprimée > dont les blocs n'ont pas été récupérés par la partition située au-dessus (en terme de numérotation des blocs). C'est ce qui arrive avec l'intransigeance de la « Fatalité » > à ceux qui, après avoir remué Ciel et Terre pour installer
Windows dans le volume d'une partition
BOOTCAMP > lassés de ce système ingrat > suppriment manuellement cette partition
BOOTCAMP => les blocs correspondant prennent le statut de
bande de blocs libres > sans être récupérés à la partition supérieure. Le forum "
Windows sur Mac" est le lieu où l'on peut ouïr les plaintes de ces maudits de la Fortune (les mêmes qui avaient fait retentir ce Forum de l'écho de leurs problème à installer
Windows).
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Pour
forcer le
démontage d'un volume (qui est un espace virtuel monté sur les blocs d'une partition) > il faut adresser la
partition de résidence. Donc toujours commencer par un :
qui retourne le tableau logique des disques et de leurs partitions. La partition qui te posait problème était la
disk1s2.
L'identifiant de partition connu > on peut passer une commande du type :
Bloc de code:
diskutil umount force disk1s2
(où l'utilitaire
diskutil est appelé > avec le verbe
umount (démonter) > et l'argument
force (forcer l'extinction des processus pouvant utiliser le volume monté) > enfin l'identifiant d'appareil de la partition =
disk1s2 ici.
Il existe un
délai temporel limite imparti à l'opération de démontage forcé > au cas où cette limite est atteinte sans que le démontage n'ait pu encore être effectué > la commande se trouve avortée avec un
message d'erreur de type : «
timeout » (délai temporel autorisé écoulé).
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