Jobs n'aime pas la fesse. Et en prime il te fait la morale

Bonjour

Je rappelle qu'un autre cas de censure avait défrayé la chronique le mois dernier, lorsque le quotidien allemand Bild a tenté de proposer une application consistant à dénuder intégralement une demoiselle en secouant son iPhone. Apple avait alors demandé que le strip-tease s'arrête au bikini, ce qui a soulevé un tollé dans les milieux de presse germaniques parce qu'on s'en prenait à leur liberté…

Bah, c'est un peu le sujet… :D

Des journaux allemands ont même été censurés.

Non ? Qu'en pensez-vous ?

… ceci est le 61e message sur la question. Il y a en a donc 60 avant, plus ou moins pertinants. :D
 
"Jobs n'aime pas la fesse. Et en prime il te fait la morale"

Et surtout Jobs protège son business. Il ne tient entre autres sûrement pas à avoir sur le dos les excités du puritanisme qui pourraient de la mauvaise pub à sa boîte.
 
Bah, c'est un peu le sujet… :D


… ceci est le 61e message sur la question. Il y a en a donc 60 avant, plus ou moins pertinants. :D

Heu... quand j'ai commencé mon message, il me semble qu'il n'y en avait que deux autres au-dessus, en réponse au sujet ouvert par minus à propos du Prix Pulitzer... Le fil a été fusionné, ou alors j'ai rêvé :confused:
 
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Réactions: WebOliver
Mouais, surtout qu'en général, ceux qui font la morale aux autres ont plus de choses à se reprocher que ces derniers...

Je vois, lors e mon voyage en Norvège, les Norvégiennes (oui oui je sais) portaient (malgré la température environnante) des jupes ultra ultra ultra coutres (je ne généralise pas mais il y en avait un nombre non négligeable).
Pourtant, pas de regards lubriques qui trainaient, pas d'abordages à la "vazy m'admouasel té charmante, tu beze?" comme on en a chez nous...

Pourquoi? Parce que les Norvégiens ne s'encombrent pas de ce genre de détails, chacun s'habille comme il l'entend (pas à poil non plus hein), et il n'y a aucun préjugé.

D'ailleurs, après avoir parlé avec quelques-uns, ils considèrent les français et les américains (entre autres) comme des attardés (même si ils nous aiment bien), à cause justement de cette mentalité qui se veut pudique/puriste, mais qui ne se gène pas pour mater des p0rns en quantité industrielle...

Faut faire la différence entre du porno, et juste des filles dénudées... Y'a quand même un monde entre admirer une oeuvre d'art de la natues et penser excusez du terme, qu'à se l'enfiler...

Mais bon l'amalgame est bien simple pour nos pauvres esprits inferieurs... et quand la religion s'en mêle, alors là tous aux abris!

Cachez ce sein que je ne saurais voir... c'est tout indiqué je crois...
 
… ceci est le 61e message sur la question. Il y a en a donc 60 avant, plus ou moins pertinants. :D
Sur le site MacGé je trouve étrange qu'il n'y ai eu aucun écho (à part peut être dans le forum et encore il faut trifouiller dans les posts) sur la censure par Apple de l'application du prix Pulitzer.
Personnellement je me tiens au courant de l'information Apple sur mon iPhone via l'application MacGé (je ne viens sur le forum que lorsque j'ai un problème technique). Et la semaine dernière j'apprends par des collègues, qui ne se sont pas gênés de critiquer ma marque favorite, qu'Apple a censuré le prix Pulitzer. et lorsque je cherche sur les site comme MacGé ou Mac4Ever aucune news à ce sujet.
Étrange.
Edit: Mac4Ever viennent de mettre un article en une.
 
Tiens, je viens de voir qu'une BD italienne a été censurée:

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Ça avait pas l'air bien méchant quand même :rolleyes:
 
Un vendeur n'a pas le droit de te refuser un produit qu'il a en vente mais par contre il a la liberte de chosir les produits qu'il va vendre...

Apple est un vendeur d'ordi et de tel donc je pourrais me plaindre qu'il refuse de vendre un PC asus ou un tel samsung?;)

Lorsque tu vends de la Presse, tu dois proposer l'ensemble des titres, que ce soit Minute, l'Humanité ou Gros Seins Magazine, tu ne peux pas refuser de proposer à la vente un titre sous prétexte qu'il n'est pas "correct"....

Faut il assimiler le store Itunes à ce type de lieux, si oui alors la censure actuelle est interdite, dans le cas contraire qui peut s'ériger en censeur ? faudra t'il interdire les écris du divin Marquis ? la censure peut vite devenir un limite à la liberté d'expression même fondée au départ, comme toujours sur de bons sentiments, comme la protection de l'enfance.

Enfin cette censure me fait rire puisque maintenant grâce à Internet, l'accès aux contenus pornographiques est largement répandu, et hop avec une carte bleue je peux télécharger le top du "Hard" made in Germany, ou made in Thailande .... même les généraux de notre brillante armée sont équipés :)

En plus l'industrie du film X est sans soute la seule qui n'a guère connu de crises durant les 20 dernières années?
 
Citation:
Envoyé par Arlequin
un doux mélange de capillotracteur et de muscafucker en quelque sorte

:confused:

:p :D
-fucker = enc:siffle:eur
Musca- = de mouches

Mais là on a affaire à un anglicisme.

---------- Nouveau message ajouté à 09h17 ---------- Le message précédent a été envoyé à 08h28 ----------

Lorsque tu vends de la Presse, tu dois proposer l'ensemble des titres, que ce soit Minute, l'Humanité ou Gros Seins Magazine, tu ne peux pas refuser de proposer à la vente un titre sous prétexte qu'il n'est pas "correct"....

Faut il assimiler le store Itunes à ce type de lieux, si oui alors la censure actuelle est interdite, dans le cas contraire qui peut s'ériger en censeur ? faudra t'il interdire les écris du divin Marquis ? la censure peut vite devenir un limite à la liberté d'expression même fondée au départ, comme toujours sur de bons sentiments, comme la protection de l'enfance.

Enfin cette censure me fait rire puisque maintenant grâce à Internet, l'accès aux contenus pornographiques est largement répandu, et hop avec une carte bleue je peux télécharger le top du "Hard" made in Germany, ou made in Thailande .... même les généraux de notre brillante armée sont équipés :)

En plus l'industrie du film X est sans soute la seule qui n'a guère connu de crises durant les 20 dernières années?
Je ne pense pas que l'activité d'Apple soit ici assimilable à un éditeur de presse, mais plutôt (et c'est ce qui est clairement affirmé) comme un diffuseur de logiciels informatiques, c'est-à-dire avant tout de programmes exécutables. Pour les contenus traités par ces logiciels, leurs auteurs ont la possibilité de les diffuser auprès des utilisateurs d'appareils Apple par d'autres circuits indépendants.

Le droit de la propriété intellectuelle confère à Apple le droit d'encadrer l'usage de son logiciel (l'OS de son appareil), en l'occurrence en autorisant ou non l'installation de tel ou tel type d'application. Cela va dans le sens de sa liberté commerciale, du contrôle de son image, et des lois sur les moeurs dans certains états du monde où le catalogue de ses applications apparaît.

Comme je l'indiquais plus haut, on n'irait pas reprocher à la chaîne de magasin Carrefour de refuser de mettre des sextoys ou des magasines politiquement très orientés dans ses rayons. Je pense que la censure d'Apple, en ce qui concerne les contenus, tient du même principe. La seule différence, c'est que cette dernière est rendue publique et très largement médiatisée.

Comme je le disais, les auteurs restent libres des contenus qu'ils souhaitent diffuser s'ils se donnent la peine de les dissocier de l'application qui sert à les visionner, et de les faire héberger ailleurs sur le net. Mais bizarrement, certains auteurs ne souhaitent pas se donner cette peine, et hurlent à qui veut bien les entendre qu'on assassine leur liberté. Moi je ne vois dans ce comportement que mauvaise foi, prosélytisme mal placé et tentative d'intimidation.

Pour reprendre ton exemple, Apple n'empêche pas les utilisateurs d'iPhone ou d'iPad de visionner des films pornos sur le net depuis leur appareil. Bien au contraire, elle fournit les applications permettant de le faire. Seulement, ce n'est pas la firme qui fournira les photos et les films.
 
Et Steve continue
-maitient son credo "responsabilité morale"

et ajoute

tu veux du porno -achete un Android

"We do believe we have a moral responsibility to keep porn off the iPhone ... Folks who want porn can buy an Android phone."
-
c'est très interessant
ca loupe un peu divers points ( et c'est certainement volontaire) tout en réaffirmant l'esprit

" je controle mon modèle fermé "
terminé

c'est avant tout une affaire de com et de positionnement marketing
( entreprise offrant des produits moralement"sûrs" à la famille)

Pas sûr que renvoyer les gens à la boutique d'en face soit très très malin , mais c'est un choix

et reste le probleme de l'opacité et arbitraire total

exemple:
Playboy est toujours sur l'appStore
:siffle:
 
Je comprends ton argumentation, elle illustre la disparité de traitement dont bénéficie les grandes surfaces qui proposent de la presse sans être soumis aux mêmes contraintes que les diffuseurs de presse. En effet les diffuseurs reçoivent des dizaines de magazines pornos tous les jours et doivent en avancer la trésorerie... tandis que la Grande Surface exclue ce type de magazine. C'est moral peut être ... mais c'est anormal en termes de concurrence :
La charge financière est portée par les seuls diffuseurs, surtout sur ce type de revues onéreuses
Le fait d'avoir ce type de revues augmente le risque de vol, dans ce cas le risque est porté par le diffuseur
Il est normalement impossible en France de ne pas proposer l'ensemble des publications de presse... le tri est fait par les NMPP ou les MLP mais pas par le diffuseur....

l'App store et le média Iphone, sont des moyens de diffusion, à ce titre il ne me semble pas illogique que l'on prenne en compte la situation de la diffusion de la presse :
- pourquoi refuser au diffuseur de presse le droit de faire une sélection (comme la grande surface ou comme l'App store), au nom de la liberté de la presse ?
- pourquoi obliger ce dernier à pré financer de manière totale les publications des éditeurs...


La diffusion d'informations numérique est à mon sens assimilable à la diffusion sous d'autre forme de support, et si aujourd'hui la censure porte sur le publications moralement peu valables, le droit ne défend pas la morale... et donc il faut à mon sens que ce point soit l'objet d'une réflexion. Et comme l'a illustrée l'affaire des caricatures du prix pullitzer, la censure ne porte pas toujours sur ce que l'on pense.
 
Attention. Il ne s'agirait de faire un amalgame entre les diffuseurs de presse et les diffuseurs de produits de consommation courante (matériels ou logiciels).

Les premiers ont un statut particulier compte tenu du rôle institutionnel de la presse (notamment outre-Atlantique).

Les seconds ne se comportent que comme des circuits de diffusion d'appoint, qui n'ont pas toutes les obligations des premiers parce que ça n'est fondamentalement pas leur rôle. D'ailleurs la question qui se poser à leur sujet n'est pas de savoir si on doit leur imposer des publications, mais plutôt si on ne devrait leur interdire de vendre celles qu'ils ont choisi de mettre en rayon.


Par analogie avec une expression courante (« verre à moitié plein ou à moitié vide »), depuis le début des affaires à propos de la censure chez Apple, on se concentre surtout sur la moitié vide du verre, alors que la question essentielle porterait plutôt sur sa moitié pleine.

Pourquoi en est-on arrivé à donner à Apple la mission de diffuser des contenus de presse, alors que ça n'a de toute évidence jamais été son domaine d'activité ?

Pourquoi les premiers qui se plaignent des principes généraux, ou même des positions particulières de la firme à propos des contenus qu'elle choisit ou non de proposer, sont justement ceux qui tentent de lui imposer ce rôle ?


Le métier d'Apple est de fournir des moyens pour accéder à des contenus, notamment en diffusant les applications nécessaires, ce qu'elle fait. Quant à la création et à la diffusion des contenus proprement dits, c'est un autre métier, dévolu en principe à d'autres acteurs.

Et le fait est que depuis un iPhone ou un iPad, on peut accéder sans restriction à des caricatures du Prix Pulitzer et à des images pornographiques hébergées par des sites Internet connus pour leur spécialité respective.

Il est donc particulièrement malvenu de tenir rigueur à Apple de ne pas diffuser certains contenus (quelle qu'en soit la raison) alors qu'il faudrait au contraire plutôt se réjouir qu'elle diffuse déjà les autres.
 
Apple censure l'adaptation BD de "Ulysse" de James Joyce


pcinpact a dit:
L'Irlandais James Joyce est considéré comme l'un des écrivains majeurs du 20ème siècle, mais ses œuvres sont denses et parfois difficiles à lire. Aussi, pour permettre à la majorité d'avoir accès à ces livres, des adaptations en bandes dessinées sont réalisées.

En particulier une adaptation numérique des 1 000 pages d'Ulysse a été commencée par Rob Berry et Josh Levitas. L'avantage d'une version en ligne (ou d'une Application) est de comporter des commentaires sur les références dont l'auteur fait mention, ou des traductions dans d'autres langues que l'anglais. Le problème est que le livre contient des scènes de nudité, et même une scène où le personnage principal, Leopold Bloom, se masturbe sur une plage pendant un feu d'artifice.
 
Apparement, selon un commentaire, le roman est disponible sans censure dans l'iBook Store. Deux poids de mesure donc.