(…
@Dead Head…
Pourquoi on utilise tous cet horrible franglais ? C'est simple, c'est avant tout le langage associé à la technologie qu'on le veut ou non, il suffit pour s'en convaincre de regarder les efforts illusoires de l'Académie française pour traduire la déferlante de mots anglais… (efforts parfois extrêmement drôles). De plus, il ne s'agit en aucun cas d'un appauvrissement de notre langue contrairement au langage "SMS" (ou kikoolol) puisqu'il s'agit de mot "nouveau", c'est presque plus un enrichissement dans un certain sens… Mais j'imagine
nombre de tes semblables hurlant à chaque incursion de mot étranger dans notre si belle langue franco-française tout au long de son histoire…
Autant j'ai compris la réponse que m'a faite Pouasson, autant la tienne me semble à côté de la plaque.
D'abord, que veut dire
tes semblables ? Non seulement je ne sais pas qui sont mes
semblables, mais employé comme tu le fais ce terme a quelque chose de méprisant.
Ensuite, j'ai bien conscience que le langage associé à la technologie s'infiltre dans la langue commune (et ça ne date pas d'hier), et je ne m'en plains pas. Ce qui m'irrite ce sont les excès. Le
langage associé à la technologie, c'est un
jargon comme un autre. Employé à tort ou à travers, le jargon est l'indice d'une paresse intellectuelle qui fait qu'on n'essaye pas de se faire comprendre par les autres. Je comprends qu'on emploie
lockscreen dans ce forum, mais je comprends encore mieux quand on écrit
écran de verrouillage.
Il fut une époque où on ne disait pas le système
seven d'Apple, mais le système
sept. Et pourtant, c'était une marque, un nom déposé par une société. On n'en paraissait pas ridicule pour autant.
A contrario, cela fait toujours sourire un de mes amis anglais quand il entend les français parler de
aïePhone ou de
aïeMac.
Je me souviens aussi qu'à la même époque on riait gentiment de moi car je préférais employer le terme
courriel plutôt que le mot
mail.
Courriel est désormais adopté par toute la presse. Il est vrai que ce n'est pas l'Académie française qui l'a conçu, mais nos cousins québécois, qui, eux, savent rendre la langue française vivante sans en passer par le seul import de mots américains.