Le bon reflex argentique...

L
C'est vraiment du bon matos, au capital sympathie très élevé aussi bien auprès de l'acquéreur que des gens photographiés qui se sentent moins agressés qu'avec un reflex à gros zoom pointé dans la tronche.

Comment resister à cela! :love:
Bon, je crois que c'est parti...Picouto, t'es où?
 
Tiens, j'ai commencé à faire joujou avec...du coup, se pose la question de la fiabilité de la cellule...JeanBa, tu as un avis là-dessus? A priori, elle semble assez cohérente avec la mesure faite avec une cellule à main à aiguille que j'ai à côté.

rollei.jpg


Sinon, c'est vraiment plaisant à utiliser :up:

ps c'est un Rolleiflex T 3,5 Tessar
 
Tiens, j'ai commencé à faire joujou avec...du coup, se pose la question de la fiabilité de la cellule...JeanBa, tu as un avis là-dessus? A priori, elle semble assez cohérente avec la mesure faite avec une cellule à main à aiguille que j'ai à côté.

rollei.jpg


Sinon, c'est vraiment plaisant à utiliser :up:

ps c'est un Rolleiflex T 3,5 Tessar

pour valider une mesure j'ai trouver un truc infaillible : j'affiche un gris uni sur un écran LCD et je compare les mesures de lumière des boîtiers, tu savais que pour réglé un écran a tube ... on utilisait une cellule photo a mains ? ;)
 
Mouai Mackie, sauf que ton écran LCD est un émetteur de lumière, pas un simple réflecteur comme un objet, avec une température de couleur pas forcément contrôlée ni linéaire, donc tu m'expliqueras comment tu produits dans ces conditions un gris à 18% de réflexion équivalent à la charte de gris opaque Kodak de référence, avec une réponse linéaire dans le champ colorimétrique visible… :rolleyes:

Bon, félicitations Yvos pour ton nouveau bébé, j'espère qu'il t'apportera bien du plaisir. :cool:

La cellule, fabriquée par Gossen qui est loin d'être une mauvaise marque, vieillit, et perd sa sensibilité au fur et à mesure du temps, accéléré par son exposition à la lumière, ses conditions de conservation influent donc sur son état.
Il faut savoir aussi qu'il s'agit d'une cellule à mesure globale, sur un champ assez large. Et qu'elle a été calée pour un usage de l'époque, à savoir généralement du noir et blanc très souple, qui peut se contenter de la « précision » de la méthode du Sunny 16 ou règle du f/16, c'est à dire : en plein soleil, à f/16, la vitesse à choisir est la valeur numérique la plus proche de la sensibilité du film, à pondérer au jugé en fonction de la quantité de lumière. C'est la méthode des pictos dans les emballages carton des pellicules, ciel ensoleillé, voilé, pluvieux, soir… Autant dire que c'est d'une fiabilité très relative, et que les films noir et blanc encaissant suffisamment (10-15 diaphs d'écart de contraste), on peut s'en contenter. Pour de la diapo, c'est déjà plus problématique, avec 4-5 diaphs d'écart.

À l'usage, si elle est réactive (on met la main devant et on l'ôte, l'aiguille bouge rapidement), on peut penser qu'elle sera correcte dans une situation assez lumineuse (la perte de sensibilité n'est pas linéaire, plus il fait sombre, moins la cellule est sensible, toute proportion gardée).
Après, il faut avoir la possibilité de comparer sa mesure avec d'autres appareils (cellule à main, appareil à cellule intégrée…) pour voir ce qu'elle donne, et de quelle manière effectuer la mesure pour obtenir une réponse cohérente avec les autres cellules (par exemple faut-il avec la main protéger la cellule comme une visière de casquette pour qu'elle ne soit pas influencée par la luminosité venant du dessus ? Ou ne faut-il pas la pointer légèrement vers le bas pour, pareil, qu'elle ne soit pas trop influencée par la luminosité du haut du champ photographié ?
Attention (j'en ai fais les frais) les iso des APN ne sont pas vraiment équivalents en rendu aux iso des films, le plus précis pour comparer est de faire de la diapo, donc l'exposition est évidemment plus pointilleuse, et il vaut mieux valider ses essais de mesure sur des clichés développés (tenir un petit carnet de notes au début pour noter les paramètres d'exposition et la manière de mesurer la lumière).

Quelques essais devraient te permettre d'apprivoiser la cellule de cet appareil, si elle fonctionne bien, sinon une petite cellule Gossen Digisix ou Digiflash sera ta copine de poche toute neuve, à apprivoiser également par la pratique, comme tout posemètre finalement.

J'ai eu de la chance avec la cellule de mon Rolleiflex 2,8 F de 1961 et celle de mon Rolleilux de 1957, qui marchent suffisamment bien pour que je fasse du négatif couleur l'été dehors sans souci. Par contre les cellules de mes Rolleiflex Grand-angle et Télé de 1960 sont à peu près HS. C'est la loterie. Les photos ici et sont exposées à la cellule intégrée du F.

Enjoy :up:
 
Un autre point à prendre en compte : l'exactitude des durées d'exposition, les obtus centraux sont souvent plus lent que le chiffre indiqué, et l'imprécision grandit proportionnellement avec les vitesses les plus courtes. Des fois c'est du pinaillage, des fois ça peut sauver d'une sous-exposition, en définitive, il faut juste bien connaître son appareil pour avoir des résultats prévisibles et escomptés.
 
Ouh le gros avis péremptoire et pas très très argumenté ! :D :p ;)

Hasselblad, ergonomie contraignante bof bof, pas de retour automatique du miroir après déclenchement, armer l'obturateur pour pouvoir changer d'objectif sous peine de bloquer l'appareil… Bref conception préhistorique dont le seul avantage est qu'à peu près tous les éléments sont compatibles quelle que soit leur époque de fabrication, et le marché de l'occase est bien fourni. Attention, les boîtiers les plus anciens ne sont plus réparables selon la panne, par manque de pièces disponibles. Hasselblad c'est un mythe un peu surfait à mon avis (et j'ai longtemps étudié la question). Le fait que ce soit très répandu ne signifie pas que c'est meilleur, y a qu'à voir les systèmes d'exploitation informatique…

Maintenant ce qu'il y a mieux :

- Rollei 6008, électronique, plus moderne, plus rapide, excellente cellule intégrée, gamme d'objectifs supérieure grâce aux optiques Schneider à plus grande ouverture et aux obturateurs centraux montant au 1/1000s, existe même avec auto-focus, et avec la dégringolade des prix d'occasion, autant ne pas se priver ;
- Rollei SL66, un peu plus l'équivalent d'un Hasselblad 500 mais en mieux, offrant un plus long tirage grâce au soufflet intégré, la bascule avant pour modifier le champ de netteté, et la possibilité en standard de retourner l'objectif pour faire de la macro…

Si on se contente de la focale standard, autant prendre un boîtier plus léger, plus discret, plus simple, permettant de l'utiliser à main levée à des vitesses plus basses, moins cher et aussi bon optiquement : un Rolleiflex.

Comment ça je ne parle que des Rollei ?!? Ah oui tiens, y a ptète une raison… :D ;)

Après, si on précise l'utilisation, en archi on a besoin de décentrements, en studio on a besoin de bascules, en paysage aussi on peut avoir besoin de tout cela, et là une chambre fait mieux qu'un reflex 6x6 pour moins cher… En vitesse (sport, photo d'animaux sauvages distants…) point de salut hors des reflex petit format… En reportage, un Mamiya 6 ou encore un Rolleiflex (l'outil standard des reporters des '50-'60s).

Enfin bon, personne ne t'en voudra pas d'avoir un attachement irrationnel pour un objet, « c'est comme les croyances, ça force le respect » (©Audiard Les Tontons flingueurs) ;)