On n'oublie pas
Allez, encore un ch'tit bonheur domestique.
Samedi j'ai fait des courses et préparé le repas du soir : petite sauce tomate avec de vraies tomates, thon, sauce curry
mild achetée chez un épicier Indien de la Chapelle (donc en provenance d'Inde
via le Royaume-Uni), des avocats bien mûrs, des pommes-poires de Chine, entre autres choses.
Le tout pour déguster avec des
arepas, galettes de maïs un peu épaisses que l'on ouvre et que l'on fourre un peu comme on veut. C'est assez facile à faire, une fois en possession de la
harina de maiz idoine (provenance : Colombia ou Venezuela).
Mon fils a tenu à m'aider à confectionner et cuire les
arepas, qui sont importantes pour lui (déjà, ça se mange, en plus c'est colombien : ou vice-versa

).
Une fois la cuisine achevée et avant d'appeler les femmes, Simón est venu se rincer les mains à côté de moi, me serrant un peu plus que nécessaire et, sans se retourner : "Moi, j'aime bien cuisiner avec mes parents" d'une voix douce et calme, sans affèterie.
Je lui ai fait une bise sur le sommet du crane et, tous les deux, nous étions bien.
Voilà, encore un de ces nombreux bonheurs avec mes p'tits loups. Promis, la prochaine fois j'essayerai d'en trouver un sans vanter leurs mérites
