Bonjour
j'ai été orienté vers ce jeu depuis un lien. Mais je n'ai point saisi la règle élémentaire de ce jeu de nul qui semble trop simplet à un tel cerveau que le miens. J'en suis pour preuve que je peux te prédire par équations du 5è degré à quel moment aura lieu la prochaine gastro de steve J. mais totalement incapable de faire mentalement fonctioner un simple interrupteur. J'ai pourtant demandé ailleurs comment fonctionnait ce jeu, avant de venir demander ici, pour ne pas déranger, excusez moi du peu, je vous en prie, mais en effet, bien que le problème qui m'avait amenée là-bas n'ait pas été résolu, comprenez que j'en reste sur ma faim et bien esseulé.
j'aimerais comprendre un peu mieux comment et pourquoi il est comme ça ce jeu !
NE PAS LIRE LA SUITE RIEN À VOIR AVEC LE FIL DU SUJET, AI PAS EUS LE TEMPS D'ÉLAGUER
Les terres ou ocres, les oxydes sont miscibles entre eux. Leur ajout, ainsi que ceux des sablons, dans les mortiers augmente le pourcentage de fines, fragilisent et provoquant un risque de faïençage en trop grande quantité. Le maximum autorisé (DTU 26.1) correspond à 3 % du poids de liant en poids de pigment. La coloration du ou des liants est importante : les liants gris donnent des mortiers gris. Les liants blancs selon leur luminance cassent la coloration des agrégats (le mélange, dans les bonnes proportions, du liant et du sable sec et éventuellement des terres, ocres à l’exclusion des oxydes est la coloration du mortier d’enduit après application et séchage. Le caractère soluble ou insoluble des liants permet, ou pas, par le dégagement de la laitance en surface de faire, avec le temps, apparaître la couleur de l’agrégat. L’ensemble des enduits traités au chapitre E4 peut être teinté en masse. Il convient d’être attentif, dans le cas d’enduits plâtre et chaux de forte épaisseur ou d’épaisseur variable aux risques de migration de chaux libres dues au temps de séchage des fortes épaisseurs. E.5.2. - ADJUVANTATION C’est le moyen d’améliorer certaines caractéristiques des mortiers après prise de faciliter la mise en œuvre, en ajoutant des produits en faible quantité. L’adjuvantation a été pratiquée depuis l’Antiquité (Pline en parle dans ses écrits) avec des produits d’origine organique comme le sang de bœuf, huile, colles animales, végétales ou minérale comme l’Alun. Elle permettait d’améliorer les caractéristiques après prise de mortiers à base de chaux aérienne, en particulier la résistance à l’eau dans les cuvelages, l’adhérence... L’adjuvantation moderne offre des possibilités semblables avec les hydrofuges, résines de synthèse, entraîneurs d’air, plastifiants... Il est impossible de dire, dans la mesure où l’effet recherché est obtenu, si la tradition est supérieure à la modernité et inversement. Si les matériaux utilisés améliorent réellement certaines spécificités, ils peuvent en dégrader d’autres : ainsi le lait, la caséine, liants complémentaires, vont réduire la porosité comme les résines de synthèse. On peut distinguer : - les agents mouillants, fluidifiants et dispersants - les rétenteurs d’eau qui ont également tendance à retarder la prise - les liants complémentaires augmentant la résistance, l’adhérence en réduisant la porosité - les hydrofuges diminuant la pénétration de l’eau et améliorant l’étanchéité des capillaires - les entraîneurs d’eau, bonifiant les caractéristiques thermiques, la résistance au gel et baissant la densité.
Diluant, solvant, dissolvant de la caséine : nous avons l'habitude de placer cette rubrique dans tous les articles concernant les liants. Cependant le terme de solvant a un sens particulier en ce qui concerne ce produit. La caséine "brute" nécessite en effet l'adjonction d'une substance - appelé "solvant" à tort ou imprécisément - pour pouvoir être diluée par la suite par l'eau. Lire passage ci-dessous. L'acétone utilisée massivement peut, comme l'alcool à brûler, être considérée comme un dissolvant. L'ammoniaque est un solvant, au sens où il met en solution la caséine brute, ni plus, ni moins. Seuls le calcium et le baryum (les deux éléments alcalinoterreux les moins inutilisables) "fixent" la caséine et ils doivent être utilisés en quantités importantes. Une caséine demeurant soluble après plusieurs semaines ou mois pourrait en quelque sorte "manquer d'alcalinoterreux". Note : La caséine mêlée au formol produit une substance peu commune et très dure, la galalithe. Le formol, en tant qu'élément de différentes procédés de fabrication, est un durcissant. La caséine donne une touche bien précise et un film généralement très solide, dur. Elle convient idéalement aux supports eux-mêmes durs, solides, présentant un peu ou beaucoup de porosité tels que le plâtre ou surtout le bois car elle est inattaquable par les vers. Pure ou mélangée à la chaux, elle laisse respirer des supports tels que les vieux murs, qui en ont besoin. Pourtant elle est assez "imperméable" pour résister (bien sèche) au lavage à l'éponge. Grâce à sa solidité, elle peut être poncée. Des enduits et gessos très fins peuvent donc être réalisés. Sa dureté en fait en même temps un produit fragile, cassant (-> craquelures, cassures). Il faut à tout prix éviter de l'employer sur des supports souples SAUF adjonction de glycérine ou autre agent assouplissant (voir ci-dessous). Cette adjonction est à conseiller de toute manière, mais seulement en petite quantité si le support ne pose pas de problème précis et si l'environnement est non acide. La caséine est constituée de protéines plus complètes que celles des gélatines et présente pour cette raison des caractéristiques différentes bien que son origine soit également animale. Elle est plus dure et après quelques semaines, elle devient irréversible. Il est déconseillé de trop la diluer car l'assemblage des protéines risque de ne pas se faire lors du durcissement.
Mélanges de type caséine-chaux Un intérêt majeur de l'adjonction de chaux dans la caséine est la diminution des coûts. La chaux, moins coûteuse, autorise le traitement de surfaces importantes. Ce mélange est donc employé depuis très longtemps en peinture décorative - où elle a des détracteurs, lire un passage du chapitre XVI des Dialogues de Dotapea -, mais là n'est pas sa seule application. Par ailleurs, il faut mentionner son aspect pratique et sans grand danger, par opposition aux traitements nécessitant un recours à des produits alcalins dangereux comme l'ammoniac par exemple. Certains fabricants proposent des mélanges du type Casé-Arti ® - voir photo ci-dessus -, fort épais et probablement non dépourvu de chaux, dont la composition précise n'est malheureusement pas annoncée. Ces produits sont couramment destiné à l'enduction ou à la peinture décorative. Certains sont teintés en blanc. Il est aisé de réaliser soi-même ce genre de mélanges (lire par exemple la recette "le badigeon caséine-chaux et ses variations" ci-dessous). La chaux est utilisée en amont, comme "pré-solvant" des variétés brutes de caséine (voir ci-dessous), donc introduite lors de la fabrication de la caséine soluble. Exemple : Recette de caséine à la chaux àpartir de fromage blanc. Mais il est possible de forcer la dose de chaux, même au moment de peindre, pour différentes raisons : coût, aspect, charge électrochimique, etc. ATTENTION : dans tous les cas, le mélange caséine-chaux est très cassant sans adjonction d'un agent assouplissant comme la glycérine ou un liant vinylique (voir Assouplissant). La caséine à la chaux est un très beau mariage qui a d'autres avantages que le seul coût, assez faible : la chaux est imputrescible mais pulvérulente et friable alors que la caséine est vermifuge et solide. La caséine est transparente, mais la chaux, quant à elle, peut être tantôt assez transparente, tantôt un peu blanchâtre selon qu'elle est plutôt grasse ou plutôt maigre, sans compter les adjuvants éventuels. Certaines sources évoquent l'enduction de papier ou de toile par le mélange caséine-chaux. Ce choix est véritablement douteux car la toile et surtout le papier sont très souples alors que le mélange est extrêmement cassant. Il faudrait maroufler ces supports en premier lieu ou bien adjoindre un puissant assouplissant à l'enduit. Sans cette opération, nous avons constaté qu'une caséine mêlée d'ingrédients comme la chaux craquelle au moindre mouvement appliqué aux supports souples. La caséine pure est à peine plus souple. On peut donc conclure sur ce point en suggérant aux fabricants de ce type de produits de communiquer au sujet de l'agent assouplissant qu'ils utilisent éventuellement. Émulsion huile-caséine, saponification