Ce n'est pas qu'aux auteurs de s'adapter. Ça signifie que les lecteurs de bd devrons se passer du support papier. Sachant que comme je l'ai dit, la bd telle qu'elle est réalisée en france n'est, pour moi, pas adaptée au support numérique.
D'autre part, il faut considérer la visibilité. Pour vendre un album il faut qu'il soit visible pour un maximum de personnes. Ça peut impliquer des coûts. Le nombres de lecteurs qui vont acheter en ligne n'est pas encore aussi important en france que ceux qui vont en librairie.
Un album en ligne se vend aux alentours de 5€, si on part du principe qu'on va toucher 70% de la vente, ça fait un revenu de 3,5€ par album vendu. Pour un album vendu en librairie, on touche aux alentour de 1,5€ par album. En théorie, ça double donc le revenu par album. Mais ça veut dire qu'il faut vendre au moins 50% de la quantité librairie avec une visibilité très différente et un panel de lecteurs pas encore au même niveau, loin de là.
Si on compte sur une structure éditoriale pour rendre bien visible l'album et en assumer les coûts, les éditeurs proposent de verser 30% sur la vente de bd sur support numérique à l'auteur. Ce qui fait qu'on reviens sur nos 1,5€ de revenu.
Dernière choses à prendre en compte : On touche de l'argent sur la vente de la bd, mais pendant sa réalisation, point de revenu (c'est à dire pendant 6 mois à un an). Être chez un éditeur permet de bénéficier des avances sur droits (même s'ils tirent sur la corde ces temps-ci). Mais ça permet tout de même de vivre le temps de réaliser l'album, ce n'est pas anodin car pour être serein lors de la création d'une bande dessinée, le fait de s'y consacrer à fond sans courir après les petits boulot pour survivre n'est pas anodin.
D'autre part, il faut considérer la visibilité. Pour vendre un album il faut qu'il soit visible pour un maximum de personnes. Ça peut impliquer des coûts. Le nombres de lecteurs qui vont acheter en ligne n'est pas encore aussi important en france que ceux qui vont en librairie.
Un album en ligne se vend aux alentours de 5€, si on part du principe qu'on va toucher 70% de la vente, ça fait un revenu de 3,5€ par album vendu. Pour un album vendu en librairie, on touche aux alentour de 1,5€ par album. En théorie, ça double donc le revenu par album. Mais ça veut dire qu'il faut vendre au moins 50% de la quantité librairie avec une visibilité très différente et un panel de lecteurs pas encore au même niveau, loin de là.
Si on compte sur une structure éditoriale pour rendre bien visible l'album et en assumer les coûts, les éditeurs proposent de verser 30% sur la vente de bd sur support numérique à l'auteur. Ce qui fait qu'on reviens sur nos 1,5€ de revenu.
Dernière choses à prendre en compte : On touche de l'argent sur la vente de la bd, mais pendant sa réalisation, point de revenu (c'est à dire pendant 6 mois à un an). Être chez un éditeur permet de bénéficier des avances sur droits (même s'ils tirent sur la corde ces temps-ci). Mais ça permet tout de même de vivre le temps de réaliser l'album, ce n'est pas anodin car pour être serein lors de la création d'une bande dessinée, le fait de s'y consacrer à fond sans courir après les petits boulot pour survivre n'est pas anodin.