L'appel du numérique est intéressant. Des auteurs de BD (dont Trondheim, Sfar, Sattouf, Larcenet) essaient d'interpeller sur un problème peu étonnant :
- Actuellement ils sont rémunérés à auteur de 8 à 12 % sur les albums vendus (ce que touche l'éditeur étant justifié par les frais supportés).
- Sur les albums numériques le même pourcentage est appliqué alors que les frais des éditeurs sont bien moindres.
Conclusion perso : rien d'étonnant, puisqu'aujourd'hui la mode, c'est que les intermédiaires se sucrent à fond alors qu'ils vivent sur ceux qui produisent vraiment quelque chose. Je suis d'accord avec les auteurs de BD, mais je crois aussi qu'il faut lancer ce problème sur la place publique dans la mesure où il concerne de nombreuses personnes (dont les fameux agriculteurs face aux non moins fameuses grandes surfaces).
Comprenons bien : il ne s'agit pas seulement que les auteurs réclament une part du gâteau (ne serait-ce que par le gâteau, ce sont eux qui le font) mais du problème posé par un changement de modèle qui va déséquilibrer encore davantage le rapport auteur-éditeur...
La numérisation devrait profiter avant tout aux auteurs et aux lecteurs (je refuse de dire "consommateurs"). Evidemment que ça ne se fera pas tout seul, mais quand on laisse quelqu'un s'enrichir sans rien faire, ça fait une belle jambe de dire que c'est la nature humaine. Faut pas la laisser faire, la nature humaine, c'est tout.
Je suis tout de même sidéré que les gens ne bougent pas plus, d'une manière générale...
- Actuellement ils sont rémunérés à auteur de 8 à 12 % sur les albums vendus (ce que touche l'éditeur étant justifié par les frais supportés).
- Sur les albums numériques le même pourcentage est appliqué alors que les frais des éditeurs sont bien moindres.
Conclusion perso : rien d'étonnant, puisqu'aujourd'hui la mode, c'est que les intermédiaires se sucrent à fond alors qu'ils vivent sur ceux qui produisent vraiment quelque chose. Je suis d'accord avec les auteurs de BD, mais je crois aussi qu'il faut lancer ce problème sur la place publique dans la mesure où il concerne de nombreuses personnes (dont les fameux agriculteurs face aux non moins fameuses grandes surfaces).
Comprenons bien : il ne s'agit pas seulement que les auteurs réclament une part du gâteau (ne serait-ce que par le gâteau, ce sont eux qui le font) mais du problème posé par un changement de modèle qui va déséquilibrer encore davantage le rapport auteur-éditeur...
La numérisation devrait profiter avant tout aux auteurs et aux lecteurs (je refuse de dire "consommateurs"). Evidemment que ça ne se fera pas tout seul, mais quand on laisse quelqu'un s'enrichir sans rien faire, ça fait une belle jambe de dire que c'est la nature humaine. Faut pas la laisser faire, la nature humaine, c'est tout.
Je suis tout de même sidéré que les gens ne bougent pas plus, d'une manière générale...