Voici l'extrait d'un article paru dans macplus.net; il remet les pendules à l'heure avec justesse !...
"Ces derniers temps, Apple vient de vivre une expérience que les anciens attendaient depuis que le projet Rhapsody fut lancé et démocratisé dans les esprits plus ou moins initiés.
Toute la communauté émue du monde Mac sest prêtée à une expérience mystérieuse : Plonger dans le monde de la complexité simple !
Mac OS X entrait dans lhistoire de linformatique et nous en sommes tous les contemporains, témoin de façon aléatoirement impliquée de la mutation nécessaire dApple. Pour autant, comme les mutations biologiques, accoucher de Mac OS X ne fut et nest toujours pas si simple. Et les cobayes volontaires et involontaires que nous sommes quasiment tous viennent den avaler des sévères : Bêta publique payante, Mac OS X version 10.0.0 lamentable, enchaînement litigieux de versions intermédiaires discutables jusquà laboutissement dune 10.1 qui semble freiner la perte de crédibilité publique dApple.
Les différentes versions de MacOS X
Pourtant, il fallait bien en passer par là, tout au moins il ny a rien de vraiment étonnant dans la démarche dApple. Quoi que lon en dise, Apple a su écouter ses utilisateurs, ses développeurs proches et surtout a su écouter lévolution du marché.
Et puis quoi ? Ce nest pas la première boulette dApple que nous étouffons, et ce nest pas la dernière perfidie commerciale de la pomme que nous allons encaisser, tout ceci fait partie du jeu quil nous plait de jouer.Dans cette valse des versions, arrive pourtant une version importante pour lavenir. Autant 10.0.4 fut accueillie comme « cest mieux que rien », autant la 10.1, même si elle ne règle pas tous les problèmes, est perçue comme un « Enfin
» généralisé.
Apple prouve quelle est capable de faire, doptimiser, de convaincre, et cest sans doute le meilleur atout pour lavenir. Car mis à part le satisfecit public, cest bien au monde des professionnels de lédition de logiciels quApple présente son travail. Convaincre les utilisateurs, cest important, mais convaincre les professionnels, cest obligatoire.
La bêta pour des " bêtas " ?
Et sur ce point précis, Apple a presque manqué le coche. Les frasques de la version 10.0.0 pourraient se résumer : 0+0= ?
Un point dinterrogation, justement. En face de temps de pièces manquantes, devant une telle exposition didées pas encore parfaitement appliquées, Apple na pas su démontrer immédiatement ses qualités. De quoi décourager certains pour qui le transfert est déjà suffisamment lourd de conséquences pour en plus risquer de travailler avec des outils trop rapidement rendus obsolètes par Apple elle même, et voir ses efforts réduits à néant.
Il fallait donc à Apple la preuve éclatante dun OS X performant, de quoi appâter le chaland dont Adobe en est un exemple criant.
Avons-nous acheté Mac OS X trop tôt, oui et non. Oui dans le sens à entre la 10.0.0 et la 10.1, utiliser Mac OS X tous les jours comme Classic relevait du tour de force, voire même du phénomène de foire.
Non dans le sens ou si OS X navait pas été entre les mains dutilisateurs chevronnés et manipulateurs amateurs, il naurait jamais évolué aussi vite. Une tactique commerciale particulière et discutable, cest évident, mais toute fois fort efficace et diablement généralisée par ailleurs (suivez mon regard)...
Mis à part de satisfaire notre fierté de MacUser, Apple démontre avec Puma que son système est enfin performant, que son moteur graphique 2D Quartz est enfin dompté (ou quasiment) et que dorénavant la base est suffisamment stable pour que les autres professionnels sy appuient pour construire lavenir et tuer enfin un Classic qui stigmatise par sa présence toujours indispensable, et le passé dApple et lincapacité de la firme à entrer à grande vitesse dans son futur."