Mon iMac Late 2012 met 8min à s'allumer!

Oui, le message apparait même durant toute la période ou j'utilise mon mac, c'est bizard…
Mais je ne pense pas que le problème vienne de là
Quelqu'un aurait-il un iMac late 2012 21,5 ? Pour me dire s'il est long pour lui aussi
 
Les messages iTunes sont liés à la récente version 11.4, et sont bénins.


Je ferais un bref démarrage en mode sans échec (touche Maj au booing) = ça répare le Disque et, à propos de ton souci, ça vide les caches de démarrage.

La deuxième chose que j'essaierais, c'est un démarrage en mode Alt : ça pourrait réécrire des caches pour les démarrages suivants.

Après, ça peut être un gag entre la 10.9.5 et un de tes logiciels : ton démarrage est-il lent seulement depuis la mise à jour ?
 
Malheureusement non, il est long depuis que j'ai mon iMac et cela n'a rien changer de le faire changer par Apple, je pense que sa doit être en raison de la latence des disques dur fournis d'origine en 5000tr/min
Mais la situation empire de jour en jour…
 
Je ferais un bref démarrage en mode sans échec (touche Maj au booing) = ça répare le Disque et, à propos de ton souci, ça vide les caches de démarrage.
Ca répare un disque comme un fsck -fy ?



La deuxième chose que j'essaierais, c'est un démarrage en mode Alt : ça pourrait réécrire des caches pour les démarrages suivants.
Quels caches son concernés par un démarrage avec la touche alt enfoncée ?
 
Le mode sans échec répare le Disque : il en fait donc plus que fsck -fy (qui n'est qu'un des éléments de la réparation de disque)
= fsck -fy en fait moins que diskutil repairVolume ou fsck_hfs -l.


Je ne sais pas s'il y a des caches précis,
mais, dans les faits, le passage par le mode Alt réinitialise parfois quelque chose pour les démarrages suivants.
 
En fait :
a) je crois que fsck -fy et diskutil repairVolume sont équivalentes (voir c)) ; elles vérifient et réparent le(s) volume(s) indiqué(s) ;
b) fsck_hfs -l se contente de vérifier un volume de type général HFS+ (et seulement HFS+) mais ne le répare pas ;
c) en fait fsck (comme diskutil) est la commande mère, qui appelle, suivant la nature des volumes indiqués, les commandes filles : fsck_hfs, fsck_msdos etc.

Et effectivement un démarrage sans échec effectue la vérification/réparation du volume de démarrage entre autres actions (nettoyage des caches).
 
Tu as raison pour le b) : c'est fsck_hfs -fy qui répare.

Et tu as vraisemblablement aussi tout à fait raison à propos des partitions
(ce n'est qu'au niveau du disque que Réparer le Disque fait plus de choses que fsck : partitions et partitionnement).

= je me suis embrouillé dans mes explications. :rolleyes:


J'ai gardé en tête la hiérarchie préconisée par Apple : plutôt le mode sans échec, éventuellement Utilitaire de Disque, fsck en dernier.

Dans le même article, diskutil verify est à réserver aux partitions démarrables, tandis que fsck est polyvalent.


Je retrouve un article récent qui ajoute à ma confusion : fsck ferait bien la même chose que diskutil, et pourrait être plus performant que diskutil sur certaines erreurs (mais il peut aussi signaler des erreurs ignorées par les autres procédures). :rose:
 
Grosso modo :
- fsck est la commande UNIX traditionnelle, donc d'assez bas niveau (on peut l'utiliser même en démarrage en mode mono-utilisateur).
- diskutil est un utilitaire OSX-ien qui regroupe diverses commandes, dont les commandes UNIX usuelles. C'est donc une couche supérieure (et ne peut plus être utilisée en mode mono-utilisateur) qui offre beaucoup de fonctionnalités.
- Enfin Disk Utility (Utilitaire de Disque en français) est son équivalent en mode graphique, avec un peu moins de fonctionnalités parce que la cible est un utilisateur moins expert.
 
Un autre lien que je retrouve ce matin : http://www.cnet.com/news/safe-boot-or-disk-utility-vs-fsck-in-os-x/

où je réapprends que fsck est finalement la commande lancée aussi bien en mode console qu'en mode sans échec ou par Utilitaire de Disque,

avec la (grande) nuance que le mode sans échec ne lance fsck qu'une seule fois (ce qui n'est pas toujours suffisant comme nous le savons : fsck n'est pas DiskWarrior).



Merci à toi Bompi de m'avoir interpellé : ça m'a clarifié des idées fausses que je m'étais faites tout en allant. :up:
 
Exercice de 'critique littéraire' oiseuse par macomaniac

:D

@bompi & François.

J'ai suivi avec grand intérêt votre échange pointu et concis sur la question de la vérification/réparation du "disque_de_l'OS" grâce aux différents outils natifs sur Mac. Malgré l'hétérogénéité de mon style propre qui cultive le mode 'verbose' et risque bien de faire tache - je me sens incité à joindre ma voix au chapitre.

♤

Dans le premier article de l'auteur cité par François (Safe Boot or Disk Utility vs 'fsck' in OS X), je trouve que Topher Kessler pose une excellente question : «quelle est la différence entre les 3 méthodes?» (option 'réparer le disque' de l'«Utilitaire de Disque» à partir du démarrage sur un disque indépendant de celui de l'OS / démarrage en mode 'Sans échec' avec ⇧ / démarrage en mode 'Utilisateur Unique' avec ⌘S et commande fsck -fy)? Question d'emblée résolue par la déclaration synthétique : «The quick answer is "absolutely nothing"» (la réponse brève est : "absolument rien") assortie de la justification analytique : les 3 procédés produisent au final le même effet = la mise en œuvre du programme fsck_hfs sur le filesystem de l'OS (la différence étant que l'emploi de ce programme est ré-itérable ad libitum en mode 'Utilisateur Unique' ou via l'«Utilitaire de Disque» d'un disque de démarrage indépendant, alors que le mode 'Sans échec' ne le déclenche que de façon unicitaire).

Il est évident, nonobstant sa clarté, que cet article comporte une omission, qui est le 4è procédé disponible à partir du démarrage sur un disque indépendant de celui de l'OS («Recovery HD» ou DVD d'install selon les OS, ou encore clone) : à savoir le recours à la commande diskutil dans le «Terminal» disponible sur le disque indépendant en question. Omission qui embrouille légèrement le tableau, parce que, sur un disque autonome, la fonction : 'Réparer le disque' de l'«Utilitaire de Disque ne cible pas le seul filesystem de l'OS (en bref : son Volume), mais s'adresse au disque tout entier en impliquant de surcroît une vérification/réparation de la Table de partition GUID. Ce qui correspond dans la commande diskutil du «Terminal» au verbe : repairDisk, là où c'est le verbe spécifique : repairVolume qui débouche stricto sensu sur la mise-en-œuvre du programme fsck_hfs sur le filesystem du Volume de l'OS.

Je pense que le scrupule de conscience de François : «je me suis embrouillé dans mes explications» provient du flou du terme 'Disque' dans l'article de Topher Kessler qu'il avait en tête, ce parce que l'«Utilitaire de Disque» évoqué par l'auteur sans confrontation à la commande diskutil dans le «Terminal» ne comporte que l'équivalent du verbe : repairDisk (du disque entier) et ignore le verbe : repairVolume ciblé sur le seul filesystem de l'OS abstraction faite de la Table de partition GUID.

Puis-je me permettre une petite glose en chemin? Quand bompi déclare : «Disk Utility (Utilitaire de Disque en français) est son équivalent en mode graphique [NB. à la commande diskutil dans le «Terminal»], avec un peu moins de fonctionnalités parce que la cible est un utilisateur moins expert» - la réduction de la fonctionnalité 'Réparer' dans l'«Utilitaire de Disque» à celle de repairDisk avec mise entre parenthèses de celle de repairVolume le démontre. Mais j'aimerais ajouter que cet 'habillage graphique' qu'est l'«Utilitaire de Disque» n'est pas qu'une simplification des fonctions de la commande diskutil dans le «Terminal», car c'est aussi l'intégration (elle aussi simplifiée) de fonctions de la commande hdiutil, car l'«Utilitaire de Disque» ne se borne pas à gérer des Disques, mais gère aussi des Images-Disques (DiskImages) avec les fonctions : créer, graver etc. qui ressortent de hdiutil. Ainsi, l'«Utilitaire de Disque» est comme une 'trousse à outils' graphique à la fois plus complète (au plan synthétique) que chaque commande isolée du «Terminal» (diskutil et hdiutil), mais en même temps moins complète dans ses options (au plan analytique) que ce qui est disponible pour chacune en ligne de commande.

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Dans le 2è article cité par François (How to check for and fix OS X boot drive errors), je trouve que Topher Kessler n'a pas maintenu la clarté synthétique de son précédent article, en ce qu'il ne fait pas ressortir l'identité d'effet induit par les diverses méthodes qu'il décrit - à savoir, la mise-en-œuvre du programme fsck_hfs dans tous les cas. Le lecteur peut avoir l'impression que re-démarrer le Mac en mode 'Sans Échec', demander la 'Vérification du Disque' dans l'«Utilitaire de Disque», lancer la commande spécifiée : diskutil verifyVolume dans le «Terminal» ou encore la commande : fsck_hfs -f constituent des procédés 'équivalents' mais 'sans rapport les uns avec les autres', alors que dans tous les cas de figure c'est bien le programme fsck_hfs qui est lancé.

Ce qui embrouille encore plus cet article, est que l'auteur se focalise sur la fonction Verify (en mélangeant d'ailleurs la vérification du Disque qui est l'option unique de l'«Utilitaire de Disque» et la vérification du Volume de l'OS qui est spécifiable dans le «Terminal» pour la commande diskutil et la commande fsck_hfs), mais qu'il n'hésite pas à évoquer au passage le démarrage en mode Sans Échec qui ne se contente pas de lancer une vérification, mais commande une Réparation s'il y a lieu et conclut par le recours à la commande fsck_hfs -fy dans le «Terminal» de l'OS démarré à fin de Réparation du Volume de l'OS, ce sans signaler qu'il s'agit là de la seule et unique façon d'activer une Réparation du filesystem de l'OS en mode 'live' (volume monté et démarré) - ni l'«Utilitaire de Disque» (avec sa fonction : repairDisk), ni la commande diskutil repairVolume ne pouvant être honorés en mode 'live'.

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Un point curieux chez cet auteur est que la commande diskutil (depuis le «Terminal» d'un disque de démarrage indépendant de celui de l'OS) n'est jamais mise en relief dans sa fonction de Réparation (ni d'ailleurs interrogée dans sa façon de procéder à cet effet sur le filesystem de l'OS). Combien plus clair ce tableau de bompi :

En fait :
a) je crois que fsck -fy et diskutil repairVolume sont équivalentes (voir c)) ; elles vérifient et réparent le(s) volume(s) indiqué(s) ;
b) fsck_hfs -l se contente de vérifier un volume de type général HFS+ (et seulement HFS+) mais ne le répare pas ;
c) en fait fsck (comme diskutil) est la commande mère, qui appelle, suivant la nature des volumes indiqués, les commandes filles : fsck_hfs, fsck_msdos etc.

Et effectivement un démarrage sans échec effectue la vérification/réparation du volume de démarrage entre autres actions (nettoyage des caches).

ce qui me conduit (sous l'effet d'inertie du mode verbose ici engagé :D) à une dernière glose. C'est sans aucun doute le programme UNIX basique fsck-hfs qui se trouve mis en œuvre en tant qu'effet terminal, quel que soit le procédé causal initial : démarrage en mode Sans Échec, «Utilitaire de Disque» ou commande diskutil à partir d'un disque de démarrage autonome, commande fsck dans le «Terminal» du mode Utilisateur Unique, et donc évidemment commande 'live' fsck_hfs -fy dans le «Terminal» de l'OS démarré.

Par rapport à ce programme UNIX basique fsck-hfs, fsck et diskutil sont des 'wrappers' : des 'enveloppes logicielles' capables d'invoquer des 'programmes élémentaires'. 'Wrappers' - si je m'autorise une élucubration conjecturale - de niveau hiérarchique différent. Le 'wrapper' : fsck relevant d'une couche logicielle juste 'au-dessus' de celle du programme UNIX élémentaire : fsck-hfs, par sa capacité à invoquer préalablement l'autre programme UNIX élémentaire : getfsent apte à lire le descritif d'entrée d'un filesystem afin de retourner son identité - ce qui doit permettre au 'wrapper' : fsck de 'savoir' quel programme UNIX élémentaire mettre en œuvre (fsck_hfs vs fsck_msdos) pour vérifier/réparer le système de fichiers cible.

Il m'apparaît alors que diskutil est un 'wrapper' relevant d'une couche logicielle encore plus 'élevée', qui ressemble à une véritable 'trousse à outils' pleine de 'poches utilitaires', si je généralise à partir de la conjecture spéciale suivante : quand on recourt à la fonctionnalité repairVolume, je me figure que diskutil doit identifier le format du filesystem cible avant de 'choisir' par exemple le programme fsck_hfs pour vérifier/réparer, donc lancer un programme comme getfsent pour retourner l'identité du filesystem. Est-il vraisemblable que les ingénieurs de diskutil, pour équiper la 'poche' : repairVolume de cette 'trousse à outils', aient fabriqué un programme ad-hoc absolument spécial pour ce faire? Si je me fie à la puissante déclaration du grand scolastique nominaliste Guillaume d'Occam (un anglo-saxon concentrant la tournure d'esprit de cette culture) : «Il ne faut pas indûment multiplier les «Êtres-de-Discours» - je conjecture que les ingénieurs de diskutil, par économie pragmatique, ont dû se contenter de 'remplir' la 'poche' : repairVolume de diskutil par un simple pointeur au 'wrapper' d'ordre plus élémentaire : fsck déjà programmé pour lancer les outils basiques getfsent (pour identifier le format du filesystem) de manière à choisir fsck_hfs (pour le volume d'OSX). Je conjecture un dispositif 'pyramidal' en quelque sorte, obéissant à un principe d'économie des moyens destiné à restreindre au maximum la redondance des «Êtres de Discours» [j'entends d'aucuns dire à macomaniac qu'il gagnerait à en 'prendre de la graine' au lieu d'abonder dans le style 'verbose' - n'était le principe de 'parler pour ne rien dire' qui conduit icelui à multipier les mots sans créer d'«entités»... :D].

♢
 
Dernière édition par un modérateur:
C'est sûr que si l'iMac de notre ami se pose ce genre de questions à chaque démarrage, ça peut expliquer qu'il lui faille 8 mn...
 
Oui, c'est (comme indiqué par son auteur) un démarrage en mode verbose (je laisse en anglais, le français étant abusivement péjoratif ;)).
 
Je souhaiterai tout abord vous remercier de votre intérêt à mon problème mais aussi plus largement au sujet qui je pense servira à bon nombres d'utilisateurs.
Après avoir installer Yosemite, je me suis rendu compte que par miracle, le délais de démarrage s'était alors diviser par 2! passant alors à 3min et étant utilisable beaucoup plus rapidement une fois le chargement du Finder terminé.
Je tiens à préciser que cela n'avait jamais fait cet effet auparavant, que ce soit avec 10.8 ou 10.9
Je conseil donc à tous ceux qui rencontrerais le même problème de passer à Yosemite si ce n'est pas déjà fait et d'opter pour un disque FusionDrive lors de l'achat, car cela ce regrette rapidement par la suite!
 
D'un certain point de vue, tu as de la chance, car plusieurs se plaignent d'avoir doublé le temps de démarrage en passant à Yosemite...