FULLCRUM
CCC demande si on veut créer une partition de récupération ou un truc comme ça... N'aurait-il pas " passer " cette étape ? ce qui bloquerait le boot .??????
Je profite de ton indication pour me « balader » un peu dans ce fil de manière spéculative. Parce que ton indication désigne un point tout à fait crucial : l'approche par «
Carbon Copy Cloner» du problème de démarrage d'un volume cloné.
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Quand une partition de récupération
Recovery HD existe sur le disque "
source" > «
Carbon Copy Cloner» propose par défaut de la cloner sur le disque de "
destination", à la condition qu'elle ne soit pas déjà présente sur ce disque de destination. Cette possibilité est présentée, le cas échéant, une fois terminé le clonage principal de l'OS.
L'utilisateur a le choix d'accepter ou de refuser ce clonage de la
Recovery HD sur un disque qui ne la comporte pas déjà. Que va-t-il se passer si l'utilisateur décline cette proposition de cloner la
Recovery HD ?
Rien en ce qui concerne le caractère
démarrable du clone > dès lors que le volume du clone est dans un format
Apple_étendu journalisé (=
JHFS+) standard. Car à la fin du clonage du volume de l'OS > le logiciel procède à la "
bénédiction" (
blessing) du volume du clone. C'est une commande qui assigne à l'en-tête de ce volume le
flag (attribut) : "
démarrable" et y inscrit le
chemin au dossier recelant le fichier
boot.efi (démarreur de l'OS cloné) : régulièrement -->
/System/Library/CoreServices. En guise de couche de finition > «
CCC» met à jour les
caches de démarrage dans le système du clone.
Bref : le volume qui recèle le clone a tout ce qu'il faut pour être démarrable
in fine - sans que la présence ou l'absence d'une
Recovery HD joue le moindre rôle dans son démarrage.
Dans le cas de
kinon > la raison pour laquelle le clone de «
Sierra» n'était pas démarrable par son
iMac dernier cri provenait de ce que le
build spécifique de cet OS cloné était identifié par l'
EFI de son
iMac comme incompatible.
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Les choses se compliquent pour «
Carbon Copy Cloner» lorsque l'OS "
source" du clonage est supporté par un système de stockage dit :
CoreStorage inscrit sur la partition principale du disque "
source". Parce qu'un système de stockage
CoreStorage nécessite un "
déclencheur" : un «
booter » de son dispositif logiciel. Ce «
booter » réside dans une petite partition immédiatement subalterne à celle du
CoreStorage.
Or cet emplacement immédiatement en-dessous de la partition
CoreStorage est celui qui est assigné à la partition de secours
Recovery HD. Il y a donc
conflit d'emplacement pour
deux fonctionnalités logiques : le
déclenchement logiciel du
CoreStorage par un «
booter » et la présence d'un
Système de secours démarrable
Recovery OS.
Les ingénieurs de la ont résolu ce conflit en faisant "absorber" la fonctionnalité «
booter » du
CoreStorage par le volume montable
Recovery HD. Ce volume recèle 2 dossiers : le dossier
com.apple.recovery.boot qui contient le Système démarrable (optionnellement) du
Recovery OS ; et le dossier
com.apple.Boot.S qui contient le logiciel «
booter » du système de stockage
CoreStorage résident de la partition principale immédiatement supérieure sur le disque.
Cette solution clandestine fonctionne ainsi : le volume
Recovery HD monté automatiquement au
pré-boot sur la partition de secours sert principalement de «
booter » du
CoreStorage. C'est ce volume monté automatiquement au
pré-boot qui, si l'on démarre avec "
alt", s'affiche comme l'
avatar du volume Macintosh HD de l'OS --> car le volume
Macintosh HD porté par le
CoreStorage n'est absolument
pas monté à ce stade du
pré-boot > seul le volume
Recovery HD l'est dans sa fonction prioritaire de «
booter » du
CoreStorage.
Comme le volume monté de la
Recovery HD l'est en tant que «
booter » du
Macintosh HD non monté supporté par le
CoreStorage > il est
impossible simultanément que ce volume
Recovery HD soit affiché comme volume de la
Récupération. C'est un cas classique d'
exclusion logique de la contradiction des fonctions. Si donc le volume
Recovery HD est monté en tant qu'assumant la fonction de «
booter », il l'est alors sous l'intitulé du
volume non monté qu'il permet de démarrer = «
Macintosh HD » => il est alors impossible que ce même volume
Recovery HD soit monté en tant qu'un «
Récupération 10.x » permettant, à sa sélection, le démarrage sur le
Recovery OS.
On tient là l'explication du fait que le
Recovery OS (recelé dans le dossier
com.apple.recovery.boot) se démarre par une commande directe au clavier
⌘R > puisque la fonction «
booter » du
CoreStorage prioritaire du volume
Recovery HD l'empêche d'être monté comme volume indexant le système de récupération.
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Confronté à cette complexité spécifique du système de stockage
CoreStorage >
Mike Bombich (le développeur de «
Carbon Copy Cloner») à jeté l'éponge : «
CCC» ne clone pas le dispositif
CoreStorage d'un disque "
source" sur le disque "
destination" > car cela impliquerait de
générer ce format sur la partition d'accueil > ce qui créerait automatiquement une partition «
booter » de type standard
Boot OS X en-dessous. Cela fait > les fichiers de l'OS pourraient être clonés dans le volume monté sur le système de stockage
CoreStorage > mais ensuite comment convertir la partition automatiquement créée du «
booter » (la
Boot OS X de
134 Mo) en une
Recovery HD de
650 Mo conservant la fonction «
booter » en mode principal > tout en étant implémentée de la fonction secondaire de
Récupération ?
Donc «
CCC» se borne à cloner le volume standard monté sur un
CoreStorage,
sans ce
CoreStorage, dans un volume de destination standard ne nécessitant pas de «
booter » --> ce qui lui permet de créer une «
Recovery HD» classique uniquement dédiée à la fonction de récupération et n'ayant aucune fonction dans le démarrage du volume
JHFS+ classique du clone.
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On peut donc considérer qu'il a reculé devant l'obstacle logiciel constitué par le type de
démarrage auxiliaire d'un dispositif
CoreStorage devant être inclus dans le volume
Recovery HD.
...reculé pour mieux être condamné à sauter. Car il est rattrapé par l'évolution historique : le passage à l'
APFS avec «
High Sierra». Parce que l'
APFS est un système de stockage héritier du
CoreStorage (on pourrait dire que c'est l'avatar du
CoreStorage incluant un nouveau système de fichiers).
L'
APFS définit un
Conteneur Logique à
4 Volumes :
macOS >
Preboot >
Recovery >
VM. Le
Preboot est le volume «
booter » du volume
macOS > situé en-dessous de ce volume comme dans le
CoreStorage sans qu'il s'agisse d'une partition de disque.
Recovery est le volume de la récupération, distinct du
Preboot => les ingénieurs de la ont décidé de ne plus combiner les fonctions dans un seul volume > mais de séparer les volumes dédiés aux fonctions «
booter » et «
récupération ». Le volume
VM (
Virtual Memory) contient une
sleepimage image des contenus de la
RAM.
Cloner un système de stockage
APFS > c'est donc cloner un
Conteneur Logique à 4 composants > le volume
Preboot étant la condition absolument nécessaire du démarrage du volume
macOS.
Or «
Carbon Copy Cloner» jusqu'à présent s'est borné à un type de clonage en mode "
fichiers" (en rejetant les procédés en mode "blocs logiques" comme
asr ou
dd) : se référer aux fichiers présentés en lecture dans un volume terminal par un système de fichiers > lire ces fichiers > et les injecter par copie dans un volume d'accueil standard. S'il ne veut pas se contenter de cloner les fichiers présentés dans un volume terminal par un système de fichiers
APFS pour les injecter dans un volume à l'ancien standard
JHFS+ > il faut donc que ce logiciel s'attaque à ce qu'il avait refusé d'assumer à l'époque du
CoreStorage : le
clonage de l'architecture de stockage dont le volume de l'OS n'est que le rejeton terminal. Système de stockage impliquant toujours un
démarreur logique externe au volume cible (le «
booter »
CoreStorage devenant le
Preboot APFS).
Il faut donc cloner une
structure logicielle : cloner en mode "
structuraliste" si je puis dire > et non plus cloner en mode
élémentaire (une série de fichiers présentés en lecture sur le plateau d'un volume par un système de fichiers). L'exigence d'un travail d'ingéniérie énorme qui va sceller le destin des logiciels de clonage : ceux qui vont relever le défi et ceux qui vont jeter l'éponge.