On est plus vraiment dans l'algèbre, là. On est dans une autre dimension des mathématiques, les mathématiques récréatives.
Les nombres de Kaprekar, par exemple, ça n'a aucune utilité technique. Aucune. Ça ne peut déboucher sur aucune dimension opérationnelle.
C'est de l'anti-utilitarisme.
C'est ce que j'aime bien, là dedans.
Les mathématiques récréatives, c'est une façon de donner. Ça sert juste à rêver un peu, à se perdre dans les méandres spéculatives du "est-ce le monde qui est comme ça, ou est-ce notre façon tordue de le voir qui produit ces incongruités logiques ?".
Il y a de nombreuses curiosités en géométrie, certaines sont assez drôles. Mais la géométrie n'est pas assez irrationnelle. Elle est toujours applicable. Ça la rend plus triste.
Même si de nombreuses curiosités géométriques sont à l'origine de jeux, de tours de passe-passe et d'illusions.