Pages2 ou Icalamus?

On peut aussi constater que, depuis 30 ans, de plus en plus de possibilités sont offertes au péquin de base pour pouvoir utiliser des fonctions de qualité. Si on compare ce que nous pouvons avoir sur nos postes avec ce qu'il y avait il y a dix ans, il y a une progression.
Certes, cela n'implique en rien que M. Tout-le-monde est capable de faire des choix typographiques ou de design de première bourre, mais cela implique que, à son insu, la qualité de ses sorties s'est incroyablement améliorée (il n'y peut rien, c'est comme ça).
De très nombreuses personnes se familiarisent avec des notions qui étaient limitées à un petit lot.
Quand j'ai commencé mon programme de composition, en 1990, peu de gens savaient ce qu'étaient une police (ou une fonte (ce n'est certes pas pareil)), un corps, la casse etc. Maintenant tout le monde le sait. Que ce soit bien ou mal, c'est comme ça.
Il faut donc prendre ceci en compte, sans forcément s'échauffer. Je vois plutôt comme bénéfique la dissémination du savoir, plutôt que sa préservation par un petit nombre.
D'autant que cela n'empêche pas d'avoir besoin de graphistes, de typographes de grande qualité. Disons que cela force à s'améliorer : plutôt bénéfique, non ?
 
Je pense surtout que c'est à nous (et je me mets dans le lot) de nous auto discipliner (…) Soit en ne répondant pas…
C'est ce que j'ai fait dans un 1er temps, pensant que la réponse brève, précise et calme de Zigouiman allait suffire.

Mais hélas non, et il a fallu que Tiweb en remette une couche "comme quoi son imprimeur avait accepté son fichier"… pourtant il avait eu une réponse précise (et professionnelle), de la part d'un intervenant d'un niveau professionnel (il suffit de rechercher les posts de Zigouiman et de les lire pour comprendre qu'il sait de quoi il parle !).
Niconemo a peut-être raison, c'était peut-être par bravade, mais c'est peut-être tout simplement parcequ'il croit savoir faire le métier aussi bien (sinon mieux) que les pros qu'il conteste les conseils avisés d'un pro sur la base de son expérience de… un* travail imprimé !

Personnellement, j'ai plutôt l'impression (mais je me trompe peut-être : je suis très nul en psychologie) que c'est quelqu'un en quête de reconnaissance et qui pose une question (sur un forum, ou à un professionnel) pour avoir l'occasion de montrer ce qu'il sait faire en discutant la réponse, montrer qu'il sait "faire de la PAO", montrer qu'il a tout compris aux bases du métier… pour être reconnu comme l'égal des professionnels : tout le monde a besoin d'exister aux yeux des autres ! (c'est bien ce que nous faisons tous, moi y compris, sur les forums !!!)


* record battu : j'avais déjà eu droit au classique "j'ai toujours fait comme ça et je n'ai jamais eu de problème" de la part de quelqu'un qui avait fait réaliser deux travaux imprimés "parfaits" à partir de ses fichiers "nickels", et qui m'amenait donc son 3e chef-d'oeuvre du même acabit : une magnifique affiche 20 x 30 cm, entièrement composée et mise en page avec Photoshop, en 300 ppi, aplatie, avec tous les textes vectoriels pixellisés, à imprimer au format 40 x 60, donc à 200% : les connaisseurs apprécieront… : ça remet un peu en cause la signification du mot "parfait" dans la bouche de certains !!!




Niconemo a dit:
Je me mets dans la catégorie "sans-diplomes" de bompi et j'en suis fier... J'ai pourtant fait des erreurs de débutant. J'ai bien apprécié la patience de mon imprimeur qui m'a aidé à évoluer très vite.
Je suis comme toi dans cette catégorie des "sans-diplôme", et j'ai aussi fait moult erreurs de débutant, j'ai aussi bien apprécié l'aide de 2 flasheurs (qui étaient en fait des "flasheuses" !!!) et d'une amie graphiste. Et comme j'étais (et je suis toujours) mon propre imprimeur, j'ai pu évoluer en me rendant compte de mes conneries au montage des films et en voyant les feuilles sortir de la presse offset.
Et puis il m'est aussi arrivé de répéter la même connerie pendant des années avant de me rendre compte de mon erreur, ou avant que quelqu'un me signale mon erreur : X années d'expérience peuvent être en fait X années à répéter la ou les même(s) erreur(s).



bompi a dit:
On peut aussi constater que, depuis 30 ans, de plus en plus de possibilités sont offertes au péquin de base (…) Je vois plutôt comme bénéfique la dissémination du savoir, plutôt que sa préservation par un petit nombre.
Au début de l'apparition des voitures, tout ceux qui pouvaient en acheter une avaient le droit de la conduire. Et puis elles ont commencé à coûter de moins en moins cher et à devenir accessibles à de plus en plus de monde : et les accidents sont devenus de plus en plus nombreux et graves… jusqu'à ce que les pouvoirs publics mettent fin à l'hécatombe en obligeant les conducteurs à passer un permis, donc à suivre une formation obligatoire, sanctionnée par un examen qui peut être éliminatoire…
On a déjà vu plusieurs fois dans le passé les conséquences dramatiques de l'accès facile (permis à tout le monde et sans formation) à des technologies (trop) complexes : heureusement que dans la domaine de la PAO il n'y a pas de risque de mort d'homme !!!

C'est un des problèmes de la dissémination du savoir chez l'être humain moyen : à partir du moment où l'individu moyen sait un petit quelquechose, tout de suite il se croit capable d'en faire beaucoup plus que ce qu'il sait : quand on était gamin, on a tous voulu prendre notre vélo pour aller voir les copains à l'autre bout du quartier alors que l'on savait à peine tenir en selle sans les roulettes stabilisatrices, et ce n'est pas parceque tu as appris à tenir le volant de la bagnole sur les genoux de ton père, à 20 km/h dans un chemin de campagne, que tu es capable de traverser Paris à 100 km/h sans tuer personne… mais il y en a qui se croient capables de faire de la PAO parce qu'ils connaissent les mots "CMJN" et "300 dpi" : je ne voudrais pas paraître élitiste, mais ça ne suffit pas !!!
 
Bonjour, j' ai discuté hier avec mon imprimeur, sa réponse rejoint celle de Zigouiman, je cite: "Vous avez fait ce que je vous ai demandé (résolutions, réserves, joindre les images, ou photos originales, les polices utilisées, etc..) donc pour moi c'est parfait, et bien mieux que certains fichiers Word que je reçois, après c'est notre cuisine, c'est un peu comme si en cuisine je vous avais demandé de me préparer les ingrédients d'une recette que j'allais réaliser. Si cela vous intéresse, on prend un RDV et vous passez une après-midi chez nous et vous pourriez découvrir un peu de notre métier."
Voilà une réponse que j'apprécie, et qui me donne envie de rester fidèle à cette imprimerie. Heureusement je ne me suis pas fait descendre comme ici.

Je suis comme toi dans cette catégorie des "sans-diplôme", et j'ai aussi fait moult erreurs de débutant, j'ai aussi bien apprécié l'aide de 2 flasheurs (qui étaient en fait des "flasheuses" !!!) et d'une amie graphiste. Et comme j'étais (et je suis toujours) mon propre imprimeur, j'ai pu évoluer en me rendant compte de mes conneries au montage des films et en voyant les feuilles sortir de la presse offset.
Et puis il m'est aussi arrivé de répéter la même connerie pendant des années avant de me rendre compte de mon erreur, ou avant que quelqu'un me signale mon erreur : X années d'expérience peuvent être en fait X années à répéter la ou les même(s) erreur(s).

Donc tu était comme moi, sauf que moi je ne veux pas en faire mon métier, et heureusement dans tes débuts tu n'es pas tombé sur quelque un comme toi, sinon tu n'aurais pas progressé beaucoup.

… mais d'un autre côté, je me demande si tu te rends bien compte de ce que tes propos nous (nous = les graphistes et les imprimeurs) font ressentir : on a un peu l'impression que tu es en train de nous prendre pour des imbéciles !!!
En effet, nous, les professionnels, nous dépensons des fortunes pour :
- apprendre le métier (à l'école, c'est 4 ans pour un Bac pro),

D' ailleurs elles sont ou les 4 années d' études minimums.

Personnellement, j'ai plutôt l'impression (mais je me trompe peut-être : je suis très nul en psychologie) que c'est quelqu'un en quête de reconnaissance et qui pose une question (sur un forum, ou à un professionnel) pour avoir l'occasion de montrer ce qu'il sait faire en discutant la réponse, montrer qu'il sait "faire de la PAO", montrer qu'il a tout compris aux bases du métier… pour être reconnu comme l'égal des professionnels

Là, tu te trompes sur toute la ligne, d'ailleurs ton attitude montre bien que tu n'es pas psychologue du tout, tu vis peut-être mal ton métier, tu vois peut-être des concurrents à chaque coin de rue, ou chaque question d'amateur (qui aime) te sonne aux oreilles comme celle d'un futur concurrent, mais moi je ne suis pas du tout en recherche de reconnaissance. Je suis curieux, et quant j'aime faire quelque chose je veux en savoir, plus c'est tout, et quant Zigouimann m'a répondu que le logiciel que j'utilise n'était pas adapté à l'impression offset, je voulais savoir pourquoi tel logiciel est adapté et tel autre ne l'est pas pour l'instant, je sais, que X-Press est adapté, et Pages, Scribus, Icalamus, ne le sont pas bien qu'ils permettent de faire de la belle mise en pages, mais le pourquoi est encore un mystère. C'est pour cela que j'avais expliqué ma façon de faire pensant qu'elle dût être bonne puisqu'il y a eu un résultat. Malheureusement, tu as déboulé Claude72 et toute la discussion a changé de nature.

C'est un des problèmes de la dissémination du savoir chez l'être humain moyen

Descende un peu de tes grands chevaux, à part montré que tu es grincheux comme pas deux (je ne veux pas employés de terme plus violant) tu n'a rien disséminé du tout. Bientôt je passerais une après-midi avec quelqu'un qui aime son métier et qui le fait ressentir. Ca me changeras de tes attaques pseudo-diplomatiques.
 
On ne peut que louer le calme et la tempérence avec lesquels tu prends la chose... :zen:

En parlant de cuisine, si je suivais le Claude je pourrais lui gueuler dessus qu'il n'est qu'un **** de prétentieux de faux cuisinier car il prétend faire de bon petits plats avec ses ingrédients du commerce grand-public, alors que c'est un métier de professionels qui utilisent des ingrédients sélectionés avec soin etc... et donc qu'il me "vole" mon métier et mon "prestige" de professionel ! :rolleyes:
 
Bonjour, j' ai discuté hier avec mon imprimeur, sa réponse rejoint celle de Zigouiman, je cite: "Vous avez fait ce que je vous ai demandé (résolutions, réserves, joindre les images, ou photos originales, les polices utilisées, etc..) donc pour moi c'est parfait, et bien mieux que certains fichiers Word que je reçois, après c'est notre cuisine, c'est un peu comme si en cuisine je vous avais demandé de me préparer les ingrédients d'une recette que j'allais réaliser.(…)"
Le problème est que normalement un fichier PDF s'autosuffit : les images sont déjà intégrées, les polices aussi, tout est déjà prêt, et il n'y a aucun travail à faire dessus : il n'y a plus qu'à l'ouvrir et à cliquer sur "Imprimer", faire quelques réglages et envoyer : c'est ce qu'on appelle un fichier "prêt à flasher".

On a besoin des images informatiques, des images originales, et des polices quand on fait le travail, ou quand on le refait : ça n'a aucune utilité avec un PDF correctement fait.
Donc si ton imprimeur te demande tous ces éléments, c'est pour pouvoir refaire ton travail complètement ou partiellement, selon ce qu'il trouvera dans le PDF.
D'ailleurs il te le dit clairement : tu lui donnes les "ingrédients", il fait la "cuisine"…
(et tu payes ce travail supplémentaire).

N'oublie pas que alors que toi tu t'amuses, l'imprimeur, lui, il bosse !
Et il ne bosse pas que pour son plaisir : il bosse aussi pour gagner de l'argent.
Donc quand il fait un devis pour imprimer un PDF, c'est à dire un fichier "prêt à flasher" et qu'il doit se taper tout le travail à refaire, ça représente pour lui un certain manque à gagner, qui va parfois jusqu'à faire le travail à perte.
Pour parler clairement, quand tu donnes un fichier PDF incorrect, tu le trompes sur le travail à faire en lui faisant croire que tout est fait : donc il te fait un devis pour seulement le flashage et l'impression, alors que dans la réalité il se retrouve avec :
  • soit la compo à (re)faire en plus,
  • soit des problèmes de flashage insolubles à résoudre à cause de la méthode inadéquate de réalisation du PDF, avec de la gâche de films et/ou de plaques, des plantages du RIP, etc.
    (et dans les deux cas des retards pour le passage en machines, un planning bouleversé, des calages à refaire, etc.)
  • soit la nécessité de faire des upgrades constantes et coûteuses de son matériel et de ses logiciels pour arriver à flasher sans problème des fichiers non-compatibles avec son matériel.
Dans tous les cas, cette "tromperie" sur le fichier fourni a un coût élevé, qui va beaucoup plus loin que la facture que tu acquittes, et qui est supporté par l'ensemble de la clientelle : quand l'imprimeur décide d'abandonner son vieux RIP, qui pourtant suffit pour flasher tous ses fichiers produits en interne, pour un Harlequin tout neuf qui peut flasher les PDF 1.5 amenés par des clients qui ne connaissent pas les règles de compatibilité des PDF ou qui s'en moquent, c'est l'ensemble de la clientelle qui subit le contre-coup d'une facture de 10000 euros.


Heureusement je ne me suis pas fait descendre comme ici.
Ça, ça s'appelle de la diplomatie : si tu étais venu chez moi, je t'aurais demandé les même éléments que lui, j'aurais refait ton travail, tout en te disant qu'il n'y a aucun problème avec ton fichier et avec un grand sourire (en pensant avec délectation au moment où je pourrais t'étriper). Et tu aurais continué à faire les mêmes erreurs pour tous les prochains travaux, erreurs que j'aurais continué à corriger sans rien dire.
Mais, si au cours de la conversation j'avais compris que tu risquais d'avoir d'autres travaux à me faire imprimer et senti que tu étais prêt à m'entendre, j'aurais "investi" un peu de mon temps (en te demandant de prendre rendez-vous un de ces après-midi, par exemple) pour te donner quelques conseils pour ta prochaine réalisation, en espérant que ces conseils te permettront de faire un travail plus proche des règles de l'art, et que ça me permettra de perdre moins de temps à remettre en forme ton prochain bricolage…
La diplomatie, c'est souvent proche de l'hypocrisie !

Tu t'es effectivement fait "descendre", mais maintenant tu t'es un peu rendu compte du problème et tu vas y remédier en te formant un peu chez ton imprimeur.

(c'est une méthode, certes un peu "violente", mais qui est beaucoup utilisée dans le monde l'aviation par les instructeurs quand ils ont un élève-pilote trop sûr de lui et qui se croit trop bon : ils font comprendre à l'élève qu'il ne sait pas grand-chose et que si il continue à faire des choses qu'il ne sait pas faire, il va se tuer. Et, crois-moi, quand à la fin d'une finale aux instruments l'élève se retrouve à 30 mètres du sol et à 150 km/h au-dessus des hangars de l'aérodrome alors qu'il était persuadé d'être bien au-dessus de la piste, là, il voit la mort de près, et il comprend tout de suite qu'il a encore des choses à apprendre si il veut vivre… heureusement, je le répète, dans la PAO il n'y a pas mort d'homme)



Donc tu était comme moi, sauf que moi je ne veux pas en faire mon métier, et heureusement dans tes débuts tu n'es pas tombé sur quelque un comme toi, sinon tu n'aurais pas progressé beaucoup.
Bien au contraire : heureusement que je suis tombé sur des gens comme moi, c'est à dire des gens qui ont eu la franchise de me dire réellement les erreurs que j'avais faites : c'est ce qui m'a permis de progresser (même si ça fait mal à l'ego !).

Si je n'avais eu à faire qu'à des hypocrites qui répondent "Pas de problème", je serais resté toute ma vie au niveau d'un débutant nul, et j'aurais continué à reproduire pendant des années les mêmes erreurs sans jamais me rendre compte de ma nullité (mais avec mon ego intact).



D' ailleurs elles sont ou les 4 années d' études minimums.
Relis bien : à l'école, c'est 4 ans pour un Bac pro : à aucun moment je n'ai dit que c'était un minimum. Tu peux aussi faire un CAP d'exé en 2 ans (à la sortie, tu ne sais pas faire grand-chose, mais c'est une base de départ) ou alors 11 mois dans un stage à l'AFPA.
Quelques autres écoles proposent des stages de formation pas trop mauvais, mais à moins de 5-6 mois, c'est (à mon avis) toujours du pipeau.

Et en ce qui concerne ma formation, elle n'est toujours pas terminée : elle dure depuis maintenant plus de 13 ans. Ça fait peut-être un peu "lieu commun", mais j'apprends toujours mon métier, un peu plus tous les jours.



d'ailleurs ton attitude montre bien que tu n'es pas psychologue du tout
Oui, c'est ce que je dis.



tu vis peut-être mal ton métier
Oui, et principalement à cause de gens qui ne connaissent pas le métier et qui font des PDF n'importe comment avec n'importe quel logiciel et à partir de n'importe quel logiciel.
(ceux qui se sont déjà pris la tête à flasher des docs Word ou Publisher transformés en PDF sur un PC par un logiciel gratuit trouvé sur internet comprennent très bien de quoi je parle, y compris ton imprimeur quand il te parle de "certains fichiers Word qu'il reçoit")



tu vois peut-être des concurrents à chaque coin de rue, ou chaque question d'amateur (qui aime) te sonne aux oreilles comme celle d'un futur concurrent
Pas comme un futur concurent, mais comme un futur emmerdeur qui va me pourrir la vie (eh oui, en plus d'être un gros con aigri et grincheux avec une grande gueule, je suis aussi paranoïaque :D )



Je suis curieux, (…) je voulais savoir pourquoi tel logiciel est adapté et tel autre ne l'est pas pour l'instant, je sais, que X-Press est adapté, et Pages, Scribus, Icalamus, ne le sont pas. Malheureusement, tu as déboulé Claude72 et toute la discussion a changé de nature.
Malheureusement, tu as dit la phrase magique qui me fait bondir et me met en colère à chaque fois : "on ne m'a pas signalé de problèmes, mon fichier était "nickel" dixit " l'imprimeur.".

Techniquement, maintenant tous les traitements de texte (Word, Works et ses dérivés) fonctionnent en mode typographique (et non plus en mode dactylographique) et sont capables de faire de la mise en page élémentaire et tous les logiciels de "traitement de texte améliorés" (Publisher, Pages) sont capables de faire de la mise en page de façon assez évoluée (si on fait exception des règles de typographies).

Mais au-delà des différences de gestion des polices (ouverture des polices et gestion des polices manquantes*), de gestion des images*, et des possibilités typographiques, la différence fondamentale entre un logiciel adapté à un travail d'imprimerie (XPress, InDesign, voire même Illustrator) et un logiciel inadapté à un travail d'imprimerie (Word, Works, Publisher, Pages, …) c'est la possibilité d'imprimer le fichier avec des options particulières demandées par l'imprimerie, c'est à dire pouvoir :
  • ajouter les repères de coupe à l'extérieur du format,
  • ajouter les repères de superposition des couleurs,
  • gérer les bords perdus,
  • choisir la linéature et l'orientation de la trame,
  • imprimer sur des formats de page différents du format de page du document et
  • orienter la page du document dans la page de l'imprimante (ou plus exactement dans la laize de la flasheuse ou la plaque du CTP),
  • séparer les couleurs, et sortir des tons directs,
  • gérer le trapping (recouvrement entre deux couleurs adjacentes pour compenser les défauts d'alignement des impressions successives).

Grosso-modo, le jour où un programmeur génial aura l'idée de greffer sur Word ou Pages une boîte de dialogue d'impression identique à celle de XPress, on pourra faire de la PAO avec Word ou Pages.

En attendant, on bricole en transformant le fichier Word ou Pages en PDF et en flashant le PDF avec AcrobatPro, qui permet d'ajouter et de gérer tout ce qui est nécessaire pour l'imprimerie.
(ou on achète un RIP récent (10000 euros) qui sait ajouter tout ce qui manque lors de l'impression du fichier Word)


* on en parlera dans un autre post, si tu veux bien…



Descende un peu de tes grands chevaux, à part montré que tu es grincheux comme pas deux (je ne veux pas employés de terme plus violant) tu n'a rien disséminé du tout.
Sur MacGé : 739 posts, sur MacBidouille : 1413. Certes on est loin des presques 4000 de nos modos préférés (merci Nicomemo), et des plus de 10000 de certains, mais quand tu auras éliminé mes posts grincheux et aigris, ainsi que les engueulades diverses, il te restera quelques petites explications techniques à potasser et à digérer.
Et quand tu les auras toutes comprises, tu en sauras autant que moi.



Bientôt je passerais une après-midi avec quelqu'un qui aime son métier et qui le fait ressentir. Ca me changeras de tes attaques pseudo-diplomatiques.
Non, pas "pseudo diplomatiques" : pas diplomatiques du tout !!! ce que je te dis, je le dis sincèrement, sans que ça soit faussé par un rapport client/prestataire.

Tu sais ce que tu peux faire : tu imprimes ce fil de discussion, et tu le montres à ton imprimeur… et tu lui demandes ce qu'il en pense, sincèrement… Chiche ?
 
Bonjours,

Mais au-delà des différences de gestion des polices (ouverture des polices et gestion des polices manquantes*), de gestion des images*, et des possibilités typographiques, la différence fondamentale entre un logiciel adapté à un travail d'imprimerie (XPress, InDesign, voire même Illustrator) et un logiciel inadapté à un travail d'imprimerie (Word, Works, Publisher, Pages, …) c'est la possibilité d'imprimer le fichier avec des options particulières demandées par l'imprimerie, c'est à dire pouvoir :
  • ajouter les repères de coupe à l'extérieur du format,
  • ajouter les repères de superposition des couleurs,
  • gérer les bords perdus,
  • choisir la linéature et l'orientation de la trame,
  • imprimer sur des formats de page différents du format de page du document et
  • orienter la page du document dans la page de l'imprimante (ou plus exactement dans la laize de la flasheuse ou la plaque du CTP),
  • séparer les couleurs, et sortir des tons directs,
  • gérer le trapping (recouvrement entre deux couleurs adjacentes pour compenser les défauts d'alignement des impressions successives).

Et bien voilà on y arrive enfin!!!

(en pensant avec délectation au moment où je pourrais t'étriper)

Tu ne peux vraiment pas t' empêcher :D:D

Tu sais ce que tu peux faire : tu imprimes ce fil de discussion, et tu le montres à ton imprimeur… et tu lui demandes ce qu'il en pense, sincèrement… Chiche ?

Chiche, je suis pugnace et on peut tout me reprocher sauf d'être quelqu'un qui se dégonfle.

Allez sans rancune Claude72 , même si je risque de revenir avec des questions d'enmerdeur, et merçi à tous les autres pour se débat enrichissant pour les deux parties (pros et non pros)enfin je l'éspère.

A bientôt dès que j'aurais montré se fil à l'imprimeur.
Tiweb ;)
 
Moi je sais pas, mais en lisant Claude je me dis : j'ai des dépliants à créer, mettre en page et imprimer... si j'ai pas le budget pour tout faire réaliser par des pros et que faire une partie moi-même emmerde tout le monde ben... je vais tout faire moi-même avec mon imprimante-photo et si je suis content de mon résultat ben je serai content de moi et plus jamais je n'irai emmerder des professionels (ni leur donner du boulôt non plus donc) ... et ça on le voit dans quasiment tous les corps de métier.

Car si je résume c'est bien ça que dit Claude : soit on fait tout faire par des pros, soit on fait rien (puisque emmerder son imprimeur et le faire travailler à perte ne peut durer) non ?
 
Entre Page et iCalamus, personnellement je choisirais iCalamus.
Pour être tout à fait franc, je ne connais pas encore iCalamus ; mais j'ai très très bien connus Calamus "tout court" sur Atari. Il faut dire qu'à une époque, un atari avec 8 megas de ram et 60 méga de DD et une licence Calamus coutait moins chers qu'un Mac tout seul... et faisait aussi bien (et même mieux) qu'Xpress 3.

iCalamus même s'il a été recréé de toute pièce, possède un potentiel PAO, supérieur à Page, car il sait gérer les débords, les traits de coupes... Une communauté qui est en train de se former autour et va le pousser à évoluer rapidement et connaissant la réactivité des développeurs, je pense que c'est un bon chalenger.
A noter aussi dans les logiciels de PAO alternatif (mais pas gratuit) le cas de Creator, vieux routier depuis 89-90 est bourré de qualités ; mais qui n'a jamais pu percer à cause de l'ombre de Quark (entre autres).

Sinon dans les gratuis ya Scribus ; mais pour l'instant je n'ai eu que des déboires avec (un peu à la façon de Claude72) et l'interface est lourde de chez lourde.

...

d'un seul coup, j'ai un doute là... je suis pas hors-sujet au moins !? :D
 
Et bien voilà on y arrive enfin!!!
Mais si tu avais posé cette question plus tôt, j'y aurais répondu plus tôt !!! ;)



Tiweb a dit:
Tu ne peux vraiment pas t' empêcher :D:D
Désolé…
Mais il est des situations où je t'assure que l'opérateur pré-presse moyen a vraiment besoin d'un exhutoire, du style du hurlement primaire de Bigard…



Tiweb a dit:
Chiche, je suis pugnace et on peut tout me reprocher sauf d'être quelqu'un qui se dégonfle.

Allez sans rancune Claude72 , même si je risque de revenir avec des questions d'enmerdeur, et merçi à tous les autres pour se débat enrichissant pour les deux parties (pros et non pros)enfin je l'éspère.

A bientôt dès que j'aurais montré se fil à l'imprimeur.
Je n'en doute pas et j'attends ton "compte-rendu" ;)
Quand tu veux, car (à mon avis) les "questions d'emmerdeur" sont toujours les questions de quelqu'un qui veut évoluer.



Car si je résume c'est bien ça que dit Claude : soit on fait tout faire par des pros, soit on fait rien (puisque emmerder son imprimeur et le faire travailler à perte ne peut durer) non ?
Il est vrai que ce débat a été un peu chaud et que je suis quelqu'un d'assez excessif, mais tu passes là un peu trop d'un extrême à l'autre.

Un travail d'impression est un travail qui nécessite un certain nombre d'opérations successives qui doivent chacune être exécutées en fonction des précédentes et des suivantes par des gens qui maîtrisent leurs outils et le processus.
Mais au-delà de cette règle, certaines opérations peuvent être confiées aux clients sans trop de difficultés après une petite explication. Il est donc possible "d'intégrer" un intervenant extérieur non-pro dans la chaîne graphique : sans aller jusqu'à confier une presse offset au client, j'en ai déjà eu qui ont fait leurs montages et leurs plaques, ou fait le massicotage ou le pliage des documents en sortie de presse, et bien-sûr du graphisme/PAO à des stades plus ou moins avancés : ça va depuis :
  • celui qui confie tout le travail à l'imprimeur,
  • celui qui ne peut ou ne sait rien faire du travail de PAO et qui conçoit seulement sa maquette (soit crayonnée sur papier, soit réalisée avec un logiciel non-adapté, du genre un PDF* réalisé avec Pages par exemple qui servira de modèle) et donne tous les éléments pour la réaliser,
    (et dans ces deux cas, il est clair que toute la réalisation est facturée)
  • jusqu'à celui qui fourni un fichier prêt à flasher,
en passant par des stades où le travail est plus ou moins réalisé sous une forme facilement intégrable dans un environnement professionnel de PAO :
  • textes fournis déjà saisis dans un logiciel de traitement de texte (au format RTF de préférence),
  • mises en pages parfaitement réalisées selon les indications de l'imprimeur avec un logiciel pro (XPress ou InDesign, en accord avec l'imprimeur) dans lesquelles il n'y a plus qu'à scanner et intégrer les images,
  • mise en pages commencées avec un logiciel pro (XPress ou InDesign),
  • images scannées selon les indications de l'imprimeur, avec par sécurité les originaux papier fournis en plus,
  • mise en pages réalisées avec des logiciels pro, mais pas tout à fait adaptés au travail à faire (Illustrator ou Photoshop),
  • etc., etc.
Tous les cas de figure sont invisageables et pratiqués pour permettre au client de participer à la réalisation du travail et réduire ainsi sa facture, en fonction du ou des outils dont il dispose, de ses connaissances et/ou de ses capacités à assimiler rapidement certains principes de base** (comme je l'ai déjà dit, c'est un "investissement" : ce ne serait pas rentable pour l'imprimeur de passer une semaine à lui expliquer les bases de la PAO pour réaliser UN flyer A5 à 1000 exemplaires !!!, alors qu'il est possible de passer 2 jours pour ensuite imprimer un magasine mensuel de 32 pages à 4000 ex).

Mais il faut surtout être conscient que le document n'est que commencé et qu'il va falloir ensuite que l'imprimeur le finisse et le "mette en forme" pour qu'il soit imprimable, et que ce travail a un coût qui sera facturé : à mon sens, pour que tout se déroule correctement, la participation d'un non-professionnel à la réalisation du travail de PAO se définit au départ, et il doit bien prendre conscience de ce qu'il peut et doit faire, et de ce qu'il ne doit pas faire.



* le cas du PDF est un peu plus délicat… le format PDF est un format "fermé", difficilement modifiable, censé être "prêt à flasher" quand il est livré à un imprimeur, et contenant tellement de paramètres qui influent sur le résultat imprimé que même les pros sont souvent dépassés.
Donc, certains imprimeurs considérent que tout ce qui va arriver à partir d'un PDF est de la responsabilité du créateur du PDF et l'impriment tel qu'il sort de la flasheuse : bon ou mauvais, ça n'a pas d'importance !
D'autres font les corrections nécessaires minimum pour limiter les dégâts…
Et d'autres corrigent tout ce qu'il faut pour que l'impression soit parfaite.

Dans le cas d'un PDF réalisé à partir de Pages et "distillé" avec Aperçu, je vois deux catégories de problèmes possibles :
  • problème dans la conception du doc original : résolution et mode colorimétrique des images, absence de bords perdus, polices d'origines douteuses (TrueType bureautique Microsoft ou Dafont…), mauvais format de fichier pour les logos, etc.
  • problème lors de la "distillation" par Aperçu : mauvais choix dans le réglage des options diverses, entre autres pour les résolutions et les polices (si il y en a !!!), mauvaise structure du PDF (PDF bitmap au lieu de vectoriel), version de PDF incompatible avec les RIP (on pourrait être tenter de se dire que l'imprimeur n'a qu'à upgrader son RIP, mais c'est un peu plus complexe : alors qu'Adobe vient de sortir le PDF 1.7, à ma connaissance les RIP les plus récents ne sont encore compatibles qu'avec le 1.5, et les upgrades de RIP sont chères, très chères… et payées par les clients !!!).

Donc c'est un peu la "roulette russe" et un PDF de ce genre peut :
  • passer comme une lettre à la Poste dans le RIP et sortir un film nickel sans aucun travail supplémentaire : dans ce cas, quel gain de temps pour l'imprimeur !!!
  • être utilisable après une "refonte" (dans Illustrator ou Pitstop) : remplacement des polices TrueType par des PostScript, remplacement des images par celles fournies à côté et rescannées, etc. : dans ce cas l'imprimeur ne conserve que le texte et le positionnement des divers éléments,
  • servir seulement de modèle pour refaire entièrement le travail à l'identique sur un logiciel de mise en page !!! (y compris le texte à re-saisir) : dans ce cas, quelle perte de temps par rapport à un fichier XPress ou InDesign, qui aurait été si facilement modifiable !!!



** du genre : non, les images ne se scannent pas systématiquement à 300 dpi…
 
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Réactions: Paski.pne
Hé bien, voilà enfin du constructif :zen:

Ça fait du bien à lire car même si c'est saoûlant à répetter (je le conçois) comme l'on ignore toujours que que l'on ne sait pas... c'est bien de l'apprendre :)

(tu dois donc être un "sanguin" ... sans mauvais fond :p ;))