OpenOffice.org : vrais enjeux et idées fausses...

golf

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8 Mai 2001
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Chez Belzébuth
Oui Mister JOBS, fais nous un AppleWorks X...
<font color="blue">Apple n'a plus besoin de la caution de cro$oft et du soutien de sa suite logicielle...
Le phénomène "Frigidaire" touche à sa fin... le suivisme aussi...
Les services informatiques et autres dirigeants font leur comptes et prennent réellement en charges les vrais coûts induits... la vache à lait se rebiffe...
Le politiquement correcte made in cro$oft a atteint le siège du sieur Peter... </font>

<font color="red">Et si l'Office d'Apple était en fait le "Hub Numérique" !
L'interropérabilité des iApps, dont les prémices sont là, via Rendez Vous, donne une petite idée d'un iAppOffice made in Apple ! </font>

Je ne suis pas certain de rêver, mais de le voir venir le p'tit père Jobs...

® Journal du net &amp; Jean-Marie Gouarné

</font><blockquote><font class="small">En r&eacute;ponse &agrave;:</font><hr />
Le sujet est à la mode depuis quelques mois, et il ne se passe plus une semaine sans que la presse ne nous parle des tentations alternatives qui se font jour dans un domaine qui, jusqu'à présent et depuis une bonne décennie, est dominé par un acteur quasi-unique : le logiciel bureautique.

Le seul fait qu'un tel sujet prête à controverse est en soi significatif d'un état d'esprit sans équivalent sur d'autres marchés. Même à l'époque de gloire du "Frigidaire" et de la "Mobylette", personne ne s'étonnait de voir un consommateur choisir une autre marque de réfrigérateur ou de cyclomoteur.

Pourtant, le tableur et le traitement de textes sont des produits aussi banals que la souris et le clavier. Leurs coûts de recherche et développement sont amortis depuis des années. Au moins pour la partie utile, car je ne parle pas des fonctionnalités qui n'intéressent pas un utilisateur sur cent et dont la valeur économique est nulle voire négative pour l'entreprise. Dans ces conditions, le vrai sujet d'étonnement, cela devrait plutôt être cette étrange auto-censure qui a longtemps empêché la plupart de ceux qui font le marché, c'est-à-dire les administrations et les grandes entreprises, de mettre les fournisseurs en concurrence et de pratiquer au moins un semblant de calcul de retour sur investissement.

Sans épiloguer sur les causes profondes (plus sociologiques que technologiques) de ce phénomène, tout se passe comme si le secteur des outils bureautiques était devenu une sorte de sanctuaire à l'écart de la concurrence, dans lequel l'économie de marché aurait cessé de fonctionner.

Ce phénomène n'est pas sans rappeler une situation qui a marqué les années 80. Souvenons-nous : c'était l'époque où le mainframe, inséparable de son "système propriétaire", était roi, et où les applications les plus critiques des grandes entreprises étaient sous la coupe d'un constructeur qui dominait tous les autres de plusieurs têtes. A cette époque (déjà, oui !) un gouvernement américain avait tenté une action judiciaire antimonopole et avait échoué. C'était un temps où les rares consultants qui parlaient d'Unix et de PC dans les cercles de l'informatique de gestion s'attiraient les regards obliques des gens sérieux. Mais tout a une fin. L'environnement a changé et les "solutions alternatives" sont devenues de plus en plus crédibles. Alors, face à la "rébellion" des utilisateurs, le constructeur dominant (appuyé par ses alliés dans le monde du conseil et du service) a adopté, pour un temps, le discours de tous les empires menacés : le discours de la peur. Un discours dans lequel on ne cherche même plus à séduire, et où pointe la menace. "Même si notre offre est trop chère pour vous, nous vous tenons, car le changement vous coûterait encore plus cher. Et puis, toutes ces nouvelles technologies demandent des compétences très rares. Si vous échouez, personne ne vous soutiendra. Réfléchissez, vous jouez votre carrière..." Cette inquiétante litanie, il fallait être sourd pour ne pas l'entendre dans les DSI, aux alentours de 1990. Elle a certainement eu des effets retardateurs ponctuels, mais elle n'a pas arrêté l'histoire.

Bien entendu, l'histoire ne se répète jamais. Mais il faudrait être inconscient pour ne pas en tirer les leçons. Indiscutablement, nous sommes au seuil d'une évolution majeure dans le monde de la bureautique et, là encore, l'évolution est déclenchée par un facteur mal contrôlé par les acteurs traditionnels, qui est appelé à modifier en profondeur l'écosystème du logiciel et qui ne peut que favoriser une nouvelle redistribution des cartes.

La résistance au changement n'étant pas nécessairement, de nos jours, une attitude prudente, il est urgent de dépasser les idées reçues et le discours de la peur, pour tenter (sans prétendre à l'objectivité car elle n'existe pas dans ce domaine), d'évaluer les vrais risques et les vraies opportunités de la bureautique "libre" et en particulier d'OpenOffice (1). Et de commencer par poser correctement les bonnes questions.

OpenOffice.org n'est pas Linux
Inévitablement, le mot Linux s'impose à l'esprit dès qu'on parle de logiciel libre. Or, quand on parle de bureautique, il faut éviter de mélanger les problèmes. La culture dominante nous a habitués à considérer comme normal le fait que le système d'exploitation, le système de fenêtrage et la suite bureautique proviennent du même fournisseur. Par je ne sais quel dérapage rhétorique, lorsqu'il est question de remplacer Microsoft Office par OpenOffice, on se retrouve presque fatalement embarqué dans la controverse Windows versus Linux. Or ce sont deux sujets indépendants. Dans les grandes organisations, même si on commence à rêver d'un futur poste de travail 100% open source, personne n'envisage sérieusement, à court terme, de lier le déploiement d'OpenOffice (ou de StarOffice) à un changement global de plate-forme. Les discussions sur les coûts que représenterait la migration de quelques milliers d'utilisateurs bureautiques de Windows à Linux n'ont aucun rapport avec le coût du remplacement d'un logiciel bureautique par un autre, et leur intérêt immédiat est purement académique.

On peut même se demander si la confusion parfois entretenue entre les deux sujets n'a pas pour seul but de faire jouer contre OpenOffice les vieux poncifs hérités de la préhistoire de Linux (installation compliquée, absence de détection automatique du matériel, compétences rares, etc). Parce que, si on garde Windows, il devient très difficile de dramatiser OpenOffice. Pour le travail de tous les jours, c'est tellement le même look &amp; feel que Word ou Excel, que c'en est presque décevant !

Bien que les différentes implémentations d'OpenOffice 1.0.1 et de son équivalent commercial StarOffice 6.0 soient isofonctionnelles sur toutes les plates-formes supportées (Win32, Linux 2.2 et suivants, Solaris), c'est encore sur la plate-forme Microsoft qu'il est le plus rapide et le mieux "fini". Oui, vous m'avez bien lu : aujourd'hui, n'en déplaise aux inconditionnels du libre, OpenOffice marche mieux sous Windows que sous Linux (2) ! Adopter OpenOffice aujourd'hui, c'est tout au plus se réserver la possibilité de passer un jour à Linux, mais sans aucune obligation de ce côté. D'autre part, en termes de coûts de licence, Windows représente un enjeu moins important qu'Office. Enfin, en-dehors de contraintes de sécurité très particulières qui concernent une infime minorité d'utilisateurs, et à moins de faire preuve de parti pris idéologique, il n'y a aucune raison d'associer la bureautique libre à une entreprise d'éradication systématique de Microsoft.

Il est évidemment utile de signaler qu'OpenOffice a pour effet d'alléger la dépendance de l'utilisateur envers la plate-forme Windows. A condition de ne pas présenter comme une contrainte ce qui n'est qu'un avantage potentiel.

Coût de la continuité, coût du changement
Le coût du changement est probablement aujourd'hui le principal obstacle au remplacement d'un logiciel bureautique cher par un produit moins luxueux ou même gratuit. L'énoncé du problème ne se résume pas à une simple différence de prix (même accablante). Avant de s'aventurer dans un projet de remplacement général de Microsoft Office par un produit libre et/ou bon marché, la question des coûts de déploiement et éventuellement de formation et de reprise de l'existant doit être étudiée. Mais elle doit l'être en tenant compte de tous les paramètres et sans s'arrêter aux objections irraisonnées du "discours de la peur".

D'abord, l'opposition entre changer et ne pas changer n'est pas aussi claire qu'on pourrait le croire. Si on appliquait réellement la logique de la prudence, on gèlerait purement et simplement les changements de logiciel bureautique, et on conserverait pendant dix ans les licences Microsoft. Avez-vous vraiment constaté un gain de productivité majeur entre Word 95 (3) et Word 2000 ? Dans le cas contraire, pourquoi ne pas en rester à Office 95 ? Si le responsable des achats informatiques d'un grand groupe industriel ou bancaire pouvait dire "Je bloque toute ma bureautique sous Office 95 jusqu'en 2005", il est clair que, dans ce cas, aucun argument financier en faveur d'OpenOffice ne serait recevable à ses yeux. Sachant quel fardeau représentent, pour les budgets informatiques, les mises à jour de logiciels plus ou moins imposées par les éditeurs sans avantage fonctionnel démontré, une telle politique (si elle était praticable) ne manquerait pas d'un certain bon sens.

Or c'est là que le bât blesse : pour un ensemble de raisons (qui, comme toujours, ne sont ni essentiellement techniques ni essentiellement financières), la réalité montre qu'il n'est pas possible, à l'échelle d'un grand compte, de figer durablement les logiciels bureautiques. Il y a même à ce sujet (et c'est ce qui me dérange le plus dans notre profession) un double langage : ceux qui allument les feux de détresse et insistent sur le coût du changement quand on leur parle d'OpenOffice (et de logiciel libre en général), se montrent souvent beaucoup moins conservateurs lorsqu'il s'agit de changer pour adopter le dernier modèle de Microsoft. "Ce n'est pas pareil", dit-on. Exact, ce n'est pas pareil, mais changer en restant chez le même fournisseur, c'est quand même un changement, et tout changement a un coût. L'installation physique d'une nouvelle version de Microsoft Office sous Windows représente, grosso modo, le même effort et la même charge que celle de StarOffice/OpenOffice.

Les vrais surcoûts d'OpenOffice par rapport à une mise à jour de Microsoft à Microsoft sont liés au degré d'acceptation par les utilisateurs (et aux efforts de formation éventuellement nécessaires pour certains) et, lorsque c'est nécessaire (et ce n'est pas souvent nécessaire), à la migration des documents existants. Ces surcoûts sont réels mais peuvent varier de plusieurs ordres de grandeur selon les situations de départ et selon les stratégies de migration choisies. De plus, le remplacement d'un outil par un autre (qu'il s'agisse d'un changement de version ou d'un changement de fournisseur) doit être l'occasion d'une démarche de rationalisation de la bureautique d'entreprise et de chasse aux coûts indirects liés aux pratiques existantes. Il n'est donc ni réaliste ni honnête d'asséner des chiffres a priori. Comme pour tout projet informatique de grande envergure, dès lors que des milliers d'utilisateurs sont concernés, la décision de faire ou de ne pas faire doit être précédée d'une étude d'opportunité digne de ce nom.

Quoi qu'il en soit, lorsqu'on souhaite établir un vrai budget prévisionnel comparatif entre OpenOffice et Microsoft Office, il faut intégrer dans l'équation tous les coûts, et pas uniquement les coûts indirects liés à l'adoption d'OpenOffice, et ceci dans la durée d'un cycle normal de renouvellement (soit deux à trois ans). Sans jamais oublier que la question n'est pas toujours de changer ou de ne pas changer, mais souvent aussi de choisir entre un changement décidé et un changement imposé.

Et puisqu'il est question de coûts indirects, il faut bien évidemment tenir compte des coûts et des risques stratégiques, bien plus considérables à long terme que les coûts de licence, inhérents à une autre contrainte de la bureautique des années 90 : les formats propriétaires.

La bureautique XML : le vrai avantage d'OpenOffice
La question du prix d'achat des logiciels bureautiques n'est qu'un avantage budgétaire à court terme pour OpenOffice ou StarOffice. L'avantage stratégique est ailleurs. Le format natif d'enregistrement des documents OpenOffice est un format XML (4) public et documenté. Ce qui implique (enfin !) une garantie d'ouverture durable du contenu. Toute application utilisant des outils de développement intégrant les API XML publiques ou des langages de transformation dédiés au XML (ex : XSLT) peut consulter ou modifier les documents sans même utiliser le logiciel OpenOffice (5). Quelle que soit la pérennité commerciale de l'éditeur du logiciel bureautique, l'ouverture des formats de fichiers est la seule véritable garantie de pérennité des contenus. Et même si le format Microsoft Office était un standard de fait (ce qui n'est même pas vraiment le cas puisque sa documentation n'est ni publique ni contractuelle, et puisque l'éditeur se réserve le droit de changer de format sans consultation publique préalable à l'occasion d'un changement de version), rien ne vaut, pour les années à venir, le premier format documentaire qui fasse l'objet d'un consensus à peu près universel, à savoir le XML.

Bien que leader historique de la technologie XML en général, Microsoft semble n'adopter cette technologie que tardivement et comme à regret dans l'univers bureautique. La suite Office comporte des fonctionnalités
d'import-export XML, mais le XML n'est pas encore le format natif dans lequel on peut enregistrer tout document sans aucune perte de contenu, de structure ou de présentation (6).

Pour Microsoft, XML est un format d'échange et non un format de stockage. Cette position s'explique très bien d'un point de vue commercial. En effet, si les fichiers MS-Office étaient des fichiers XML, les compétiteurs commerciaux (Corel, IBM, Sun) et le monde du logiciel libre auraient tôt fait de délivrer des produits compatibles à 100%, et la compatibilité n'est pas précisément ce qui intéresse les éditeurs en position dominante. Une telle justification n'est évidemment pas très satisfaisante sur le plan technique.

Pour comprendre la logique des formats propriétaires, il faut revenir une dizaine d'années en arrière, en un temps où le traitement de textes et le tableur épuisaient les faibles ressources des machines. En ce temps là, il fallait avoir recours aux algorithmes les plus simples, les plus frustes possibles pour enregistrer ou charger les documents dans des délais raisonnables. L'une des solutions consistait par exemple à copier directement sur le disque les blocs de mémoire physique contenant l'image du document en cours d'édition, et inversement (7).

Aujourd'hui, cette logique appartient au passé. Les formats documentaires privés n'ont plus de justification avouable. Aucun argument technique sérieux ne vient étayer la théorie qui oppose formats de stockage et formats d'échange. D'ailleurs, en pratique, les documents bureautiques sont couramment échangés (par email, partage de fichiers ou tout autre moyen) dans leur format de stockage natif, qui est donc de facto un format d'échange. La distinction entre format d'échange et format de stockage (qui se justifie pour certaines structures de données) n'a aucun sens dans le monde des contenus documentaires.

De nos jours, l'abandon des formats de fichiers bureautiques propriétaires au profit de formats publics est devenu à la fois stratégiquement nécessaire pour les utilisateurs et techniquement facile pour les éditeurs. Cette fois, il ne s'agit pas d'une fonctionnalité-gadget parmi d'autres, mais d'une réelle valeur ajoutée. La dynamique qui se développe autour du XML va permettre d'en finir avec l'anarchie documentaire et le cloisonnement technique et culturel qui isole la bureautique du système d'information de l'entreprise. À long terme, cet aspect d'OpenOffice est beaucoup plus important que les économies immédiates sur les coûts de licence. Le capital documentaire - si mal géré aujourd'hui - est le véritable enjeu de la partie.

Le vrai prix du logiciel bureautique ?
L'avenir dira si Sun a choisi la bonne stratégie pour partir à la conquête du poste de travail. Cette stratégie ne manque pas d'originalité, puisque le constructeur semble vouloir jouer sur deux terrains à la fois :
1. le terrain du logiciel libre et gratuit avec OpenOffice.org ;
2. le terrain commercial traditionnel, sur lequel StarOffice (qui, à quelques détails cosmétiques près, est rigoureusement le même produit qu'OpenOffice.org) est vendu dans des conditions de nature à rassurer les utilisateurs voulant bénéficier d'une garantie légale et d'un service après-vente assuré par l'éditeur.
À long terme, la baisse des prix est une tendance historique lourde pour tous les logiciels "de commodité". Il y a quelques années, dans des conditions plutôt conflictuelles, Microsoft a imposé la gratuité du navigateur web. Tôt ou tard, dans un an, trois ans, cinq ans peut-être, la compétition imposera la gratuité des suites bureautiques. Juste retour des choses, ironiseront certains. En tout cas, d'accord ou pas d'accord, tous les acteurs concernés devront s'adapter à cette évolution ou disparaître, même si Microsoft n'est pas Netscape. Le gel des lois de la concurrence n'est éternel sur aucun marché et, en définitive, les utilisateurs ne restent captifs que tant qu'ils le veulent bien. Tout ce que nous pouvons souhaiter, c'est que la firme de Redmond réagisse par des innovations constructives, plutôt que par des manoeuvres de dissuasion, et permette ainsi à tout le monde d'économiser du temps et de l'énergie. C'est un de mes voeux pour cette nouvelle année.

1 On devrait théoriquement écrire "OpenOffice.org" et non "OpenOffice" car la seconde dénomination est un nom de marque qui n'a rien à voir avec notre sujet.

2 L'implémentation Win32 est sensiblement plus rapide, et mieux intégrée à l'environnement Windows. Sous Linux, OpenOffice ne "connaît" pas l'environnement, et se contente de cohabiter sans interagir avec les applications KDE ou GNOME. La conversion en PDF est la seule fonction disponible nativement sous Linux et qui, sous Windows, nécessite une installation complémentaire (ceci parce que toute distribution Linux possède un générateur de PDF alors que cette fonction, sous Windows, n'est pas fournie en standard et nécessite un logiciel spécifique, libre ou commercial).

3 Je cite ce millésime parce que l'année 1995 est probablement celle où le logiciel bureautique a atteint, en termes de fonctionnalités professionnellement utiles, un palier au-delà duquel son efficacité productive n'a progressé que de manière insignifiante.

4 Notons que OpenOffice.org n'est pas le seul logiciel bureautique ayant opté pour le XML. Ce format est également, depuis la version 1.2, celui de KOffice (la suite bureautique libre associée au bureau KDE, livrée avec la plupart des distributions Linux). Mais OpenOffice est aujourd'hui le seul produit "libre" considéré comme une alternative sérieuse à Microsoft Office.

5 Par exemple, GENICORP a développé une API basée sur des méthodes XPath, et qui permet de développer rapidement en Perl (sous Windows ou Unix) des scripts destinés à remplacer les macros bureautiques traditionnelles, indépendantes des changements de version du logiciel bureautique, en récoltant au passage des gains d'exploitation, de performances et de sécurité significatifs, puisque ces scripts peuvent s'exécuter sur les serveurs de fichiers et pas nécessairement sur les postes de travail.

6 Le XML natif viendra, Microsoft l' a annoncé. Quand et dans quelles conditions ? A ma connaissance, la spécification stabilisée et détaillée du XML Microsoft Office n'est pas publiée à ce jour (alors que celle d'OpenOffice.org l'a été longtemps avant la sortie du logiciel). Espérons que les surprises seront bonnes d'ici un an ou deux...

7 Solution on ne peut plus simple, mais parfois dangereuse. En effet, les blocs physiques en mémoire contiennent occasionnellement des traces de documents anciennement édités, ou d'autres applications. Ainsi, de manière imprévisible et aléatoire, dans un fichier bureautique physique en format propriétaire, il n'est pas impossible de découvrir, au delà des zones occupées par le document (i.e. le fichier "logique"), un extrait de carnet d'adresse, un numéro de carte bancaire, le texte d'un message confidentiel, et autres informations "sympathiques" qu'un hacker expérimenté n'aurait aucun mal à exhumer.

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</font><blockquote><font class="small">En r&eacute;ponse &agrave;:</font><hr />
Oui Mister JOBS, fais nous un AppleWorks X...

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Je suis persuadé qu'on l'aura... mais je te parie une mobylette que ça ne sera pas basé sur OpenOffice... ça sera au choix:
Koffice, Gnumeric et consort, Abiword ou un truc propiétaire genre les derniers AppleWorks.

Je pencherai plutot vers Koffice qui est déjà superbement fonctionnel et compatible.. mais les autres solutions ne sont pas à exclure.

Pour savoir pourquoi, posez-vous cette question:"Pourquoi Konquerator a été choisi pour safari?" ( et qu'on ne me parle surtout pas de facilité de comprenhension du code!.. la belle connerie).

A+
Zorro
 
<blockquote><font class="small">Post&eacute; &agrave; l'origine par Zorro270:</font><hr /> Je suis persuadé qu'on l'aura... mais je te parie une mobylette que ça ne sera pas basé sur OpenOffice... ça sera au choix:
Koffice, Gnumeric et consort, Abiword ou un truc propiétaire genre les derniers AppleWorks.
...


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C'est vrai qu'il y a bien d'autres solutions !

Mais une chose est sure : ce sera un format de sortie standard Xml avec les interpréteurs .doc et .xls
Qui le génère actuellement ?
Principaux supporters de ce format : Adobe, Sun, Apple...
 
<blockquote><font class="small">Post&eacute; &agrave; l'origine par golf:</font><hr /> ... L'avenir dira si Sun a choisi la bonne stratégie pour partir à la conquête du poste de travail...

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Perte historique pour Sun au deuxième trimestre

Microsoft dépasse ses prévisions de chiffre et de bénéfice

Deux articles parus dans les actualités informatiques de Yahoo! France jeudi 16 janvier et vendredi 17 janvier 2003...


Malheureusement il est bien probable que ces prochaines années Sun n'ait pas les moyens de se concentrer suffisamment sur StarOffice pour en faire un vrai concurrent de la suite de Microsoft...
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Sinon, je trouve cet article intéressant, mais la résistance au changement sera beaucoup trop forte dans les entreprise (et aussi chez les particuliers, puisque depuis des années ils entendent qu'il leur faut le couple Windows + Office pour être heureux...), donc s'il devait y avoir un changement, celui-ci ne se fera pas rapidement, et j'ai peur que Microsoft soit bien parti pour garder 90 % du marché des suites bureautiques pendant 10 encore...
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Qu'Apple développe un truc de son côté au cas où, mais qu'ils n'aillent surtout pas imaginer qu'ils peuvent se passer d'Office sur Mac pour le moment. Pour une entreprise ou un particulier souhaitant se passer de Windows, un des grands avantages du Mac par rapport à Linux, c'est justement qu'il y a Office dessus...

Salutations,
A+
 
<blockquote><font class="small">Post&eacute; &agrave; l'origine par HAL1:</font><hr />

Sinon, je trouve cet article intéressant, mais la résistance au changement sera beaucoup trop forte dans les entreprise (et aussi chez les particuliers, puisque depuis des années ils entendent qu'il leur faut le couple Windows + Office pour être heureux...), donc s'il devait y avoir un changement, celui-ci ne se fera pas rapidement, et j'ai peur que Microsoft soit bien parti pour garder 90 % du marché des suites bureautiques pendant 10 encore...
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Quand on voit le temps qu'il a fallu pour faire tomber le monopole d'IBM, celui de Microsoft va encore durer ...
 
<blockquote><font class="small">Post&eacute; &agrave; l'origine par HAL1:</font><hr /> Perte historique pour Sun au deuxième trimestre
Microsoft dépasse ses prévisions de chiffre et de bénéfice
Deux articles parus dans les actualités informatiques de Yahoo! France jeudi 16 janvier et vendredi 17 janvier 2003...


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Juste qq réflexions...
Tu sais lire et interpréter un bilan ! et un bilan us ! tu connais les us et coutumes des compatbilités us ! et ce que leur bourse en fait ?
Il ne s'agit que d'un résultat trimestriel !...
Vas voir ce que des vrais journalistes économiques rompus aux coutumes us en disent... "Les Echos" par exemple...
Laisses tomber ce genre d'argument... Sun est très bien géré...



<blockquote><font class="small">Post&eacute; &agrave; l'origine par HAL1:</font><hr /> Malheureusement il est bien probable que ces prochaines années Sun n'ait pas les moyens de se concentrer suffisamment sur StarOffice pour en faire un vrai concurrent de la suite de Microsoft...

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StarOffice est une goutte d'eau dans leur R&amp;D !



<blockquote><font class="small">Post&eacute; &agrave; l'origine par HAL1:</font><hr /> Sinon, je trouve cet article intéressant, mais la résistance au changement sera beaucoup trop forte dans les entreprise (et aussi chez les particuliers, puisque depuis des années ils entendent qu'il leur faut le couple Windows + Office pour être heureux...)...

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N'insistes pas sinon, tu vas tomber dans le même ridicule que ceux qui prédisent la mort d'Apple depuis 10 ans !
Le mouvement part lentement mais s'accélérera... cro$oft a encore de belles année, mais le mouvement sera inéluctable... quel sera sapart + tard ? mystère !!!
Mais ce qui est important, c'est qu'Apple prenne sa part du gâteau, donc ils doivent être prêts...
 
Amusant... après 280 messages postés, c'est la première fois, si je me souviens bien, qu'on me répond de façon malpolie...
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Alors quelques précisions pour toi (j'ose ? ou bien je vais tomber dans le même ridicule que ceux qui ne sont pas d'accord avec toi ?...).

1) Je ne fais que donner mon avis sur un sujet, après avoir lu un article, et en connaissant un minimum le monde informatique.

2) Non, je ne connais pas les "us et coutumes des compatbilités US", je pars juste du principe qu'une entreprise qui annonce un bénéfice supérieur aux prévisions se porte plutôt bien, et qu'une autre qui annonce la plus importante perte de son histoire connaît peut-être quelques difficultés... Mais c'est sans doute que les gens de Sun sont de grands enfants et que ça les fais se tordre de rire de voir le cours de leur société dingringoler en bourse...
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3) Relis un peu ce que j'écris, et arrête-toi sur les termes "il est bien probable", "je trouve", "j'ai peur". Je dis ce que je pense. Je ne sors pas des phrases du style "Sun est très bien géré". "StarOffice est une goutte d'eau dans leur R&amp;D", "le mouvement part lentement mais s'accélérera". C'est cool si tu détiens la vérité à ce point. Plus trop besoin d'argumenter, hein ?!?
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4) Ah oui, c'est juste ! Durant le dernier entretien avec les investisseurs et les analystes, Scott McNealy a dit que Sun était très bien géré, que tout allait bien, et tout et tout. Moi qui aurait juré qu'il allait leur parler de la perte record qu'ils viennent d'annoncer...

5) Je n'ai je crois jamais annoncé la mort d'Apple. Et les gens qu'ils le font, je ne leur rentre pas dans le cadre comme tu le fais. Je leur demande pourquoi ils pensent cela, vu qu'on est sur un forum pour échanger nos points de vue. Mais pour cela il faut commencer par accepter que l'autre puisse être d'un avis différent...
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Maintenant, si tu veux bien me donner poliment ton opinion, je serai content de l'entendre. Genre : pourquoi est-ce que je me trompe et que Sun est d'après toi très bien géré, pourquoi tu penses qu'ils ne laisseront pas Star Office de côté pour se concentrer sur leur core business, ce qu'Apple doit faire exactement pour être "prêt", etc.
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Salutations à ceux qui prendront la peine de me lire !
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A+
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T'énerve pas, c'est Golf. Et son opinion c'est "Pomme-C, Pomme-V".

Cela dit, il a déniché un article intéressant.
 
Salut Floppy !
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<blockquote><font class="small">Post&eacute; &agrave; l'origine par Floppy:</font><hr /> T'énerve pas...

[/QUOTE]
Je ne m'énerve pas (ou bien, je m'énerve ?!?...
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)


</font><blockquote><font class="small">En r&eacute;ponse &agrave;:</font><hr />
...c'est Golf...

[/QUOTE]
Euh... connais pas !
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</font><blockquote><font class="small">En r&eacute;ponse &agrave;:</font><hr />
...et son opinion c'est "Pomme-C, Pomme-V"...

[/QUOTE]
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</font><blockquote><font class="small">En r&eacute;ponse &agrave;:</font><hr />
...cela dit, il a déniché un article intéressant.

[/QUOTE]
Tout à fait d'accord. J'ai trouvé cet article réellement intéressant, mais peut-être un peu utopiste quand même. Il ne faut pas oublier qu'en entreprise les logiciels gratuits suscitent la méfiance, "gratuit" voulant dire "de mauvaise qualité" pour bien des directeurs informatiques. C'est pour ça que je pense que StarOffice a plus de chance qu'OpenOffice.org dans ce secteur, mais je ne suis vraiment pas sûr qu'actuellement Sun veuille dépenser de l'argent à promouvoir un produit qui n'est pas complétement à eux (j'entends par là que je ne suis pas sûr que les ingénieurs de Sun puissent répondre à toute les questions que pourraient se poser les clients de StarOffice, puisque celui-ci est basé sur OpenOffice.org...).

Salutations Floppy
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A+
 
<blockquote><font class="small">Post&eacute; &agrave; l'origine par almisr:</font><hr /> jobs va sucer la bite de gates en enfer
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T'es bien gentil... mais tu as pas autre chose pour faire avancer le débat?
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</font><blockquote><font class="small">En r&eacute;ponse &agrave;:</font><hr />
pour télécharger, c'est ici

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Merci pour ce lien.
Effectivement, c'est tout à fait pratique.