Petit meurtre entre amis

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mado

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Club iGen
2 Juillet 2004
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apesanteur
L'infernale machine du temps a décidé de suspendre son vol, de dévorer ses étoiles. Jusqu'à le faire disparaître dans une nuit sans lune.
Trop de passions. Trop d'émotion autour de cet homme.
Je guettais avec effroi, depuis quelques jours, la venue de ce messager aux moustaches inquiétantes, celui qui me livrerait la fin de l'histoire.
Une histoire saugrenue, inoubliable, construite aux confins de cette virtualité si complexe.

Sur le carnet de condoléances, j'ai écrit ces mots :
Je me souviendrai longtemps de cet homme qui aimait (notamment) les femmes, comme rares savent le faire.
:zen:
 
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Réactions: Bassman et dool
Il ne lui aura resté qu'un pas à faire…
Il ne le franchira pas.

L'histoire de la fin de starmac, la voilà : simple comme les pierres des montagnes siciliennes, limpide comme l'eau des rares sources et pourtant pleine d'ombres comme les rues de San Luca où tout commença et où tout finit.

Noir vêtus, ses proches se sont réunis pour ces derniers instants sous la lumière faible d'une nuit étoilée…
Le silence l'emporte encore.
Nul ne dira qui a posé le bouquet…




Un grand merci à Captain_X, dool, kisbizz, Lalla, mado, petitchaperonrouge et à toutes celles et ceux qui n'ont pas pu.
 
"Il est mort,
Il est mort, le soleil
Quand tu m'as quittée
Il est mort, l'été
L'amour et le soleil,
C'est pareil"

Nicoleta


Mais si on m'avait dit un jour que je citerais Nicoleta :mouais: ...
 
Sécurité !!!!

Vous m'emballez tous ces tordus !!!!
 
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Réactions: Aurélie85
Oui: voilà la bonne question. Tu te réincarnes en quoi?

:p
ca c'est une bonne question
;)

bon , on peux aussi dire que starmac incarne parfaitement la désincarnation virtuelle, je parle aussi bien de la vie virtuelle que sa dernière " performance artistique"
 
Et si c'était par la fin que tout recommençait en fin de compte? On recommence comme on a fini. À moins que...?
 
Le secret restera entier , c'est la loi de notre pays
Ici seuls le regards parlent , tout est dit par les regards...amoureux , complices, fuyants, peureux

L'assassin continuera sa route comme les secrets et femmes que tu as laissé derrière toi



La Principessa ne t'oubliera jamais .....Nous ne t'oublierons jamais
 
Jamais, c'est trop loin, trop incertain.
Vous oublierez.
Question de temps.

Quoi?

Putain de soleil à la con, il faudrait qu'il pleuve, que la nuit tombe.
Il faudrait aussi que vous regardiez ailleurs.
Il faut bien vivre, non?
Si il n'avait pas...

Pas de remords, pas de regrets, ça sert à quoi?

Il faudrait que je m'en aille aussi.
Que je puisse me regarder ailleurs.

Ca servirait à quoi de rester là?
Je ne parlerais pas.

Et les louves sombres continuent de garder sa tombe.

Putain de soleil.
 
Et puis on s'en tape la queue sur le poulailler en plus, non ? :siffle:
Ayant moi-même beaucoup raconté de choses dont on se tapait allègrement le kiki sur le poulailler, tu comprendras que je peux difficilement lui en faire le reproche… :D
 
La mort, disait Jankélévitch, est "une rupture en pleine continuation d'être". Donc, lorsque quelqu'un meurt (ce qui arrive), il y a une soustraction d'être. Il y a moins d'être. Le problème, c'est qu'à force, il n'y aura plus d'être du tout, ce qui serait quand même assez fâcheux.

Donc, la mort, ce doit être autre chose. Mais pas quelque chose qui serait vraiment quelque chose. Plutôt un quelque chose qui n'est rien ou un rien qui est quelque chose. Parce que, sinon, la mort ne pourrait pas enlever comme ça de l'être à l'être.

Comme quoi, la mort, c'est pas rien.

(La suite au prochain n°)
 
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