Présentez-les

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Anonyme

Invité
Bon nombre d'entre-vous connaissent sans doute le sujet Présentez-vous situé dans la section Vous êtes ici des forums. Le principe en est simple : comme son titre l'indique, il permet aux nouveaux venus de se présenter en quelques lignes et d'y recevoir l'accueil souvent chaleureux de leurs glorieux aînés.
Dans le même esprit de convivialité, j'ai pensé qu'il pourrait être amusant que ceux qui le voudront puissent trouver un endroit où brosser non pas leur propre portrait, mais celui d'un posteur qu'ils apprécient particulièrement ou, plus généralement, d'une personne qui leur tient à c½ur : un(e) parent(e), un(e) ami(e), un(e) collègue de travail, un professeur, etc.
Il n'est pas nécessaire que les portraits en question soient d'une longueur interminable : ils feront bien assez s'ils sont sincères. En outre, plusieurs personnes, particulièrement populaires en ces lieux, pourraient faire l'objet de portraits divers. N'hésitez pas à dire tout le bien que vous pensez de l'une d'elles : il me semble qu'une petite étude comparative sur le fond ne manquerait pas d'un certain piquant. :D
Pour finir, qu'il me soit permis d'insister sur un point : si l'on peut recommander de ne rien passer sous silence et d'évoquer aussi bien les défauts que les qualités d'une personne qu'on apprécie, il ne saurait être permis de citer une personne pour le seul plaisir d'en dire du mal. Je suis bien placé pour savoir que les sujets ne manquent pas sur le bar où déverser un trop plein de bile, même momentané. Aussi, tout message dont le contenu pourrait intentionnellement (1) blesser un membre de ces forums sera immédiatement signalé aux autorités compétentes, lesquelles agiront en conséquence et comme il leur semblera bon de le faire. ;)

(1) Intentionnellement ne signifie pas ouvertement, et une hypocrite ironie sera signalée de la même manière qu'une attaque frontale. À bon entendeur...
 
Je vais parler de Mademoiselle Bengilli . Nombre d'entre vous ici savent que nous fûmes mariés et que de cette union sont nés deux rejetons : Toine, aujourd'hui gardien de chèvres et Mackie qui poursuit à grand peine des études de latin lover en banlieue parisienne.

Difficile pour moi donc de dire du mal de cet amour de jeunesse. Les nioubs ne savent pas à quel point elle était jolie. Ses grossesses ont détendues ses courbes harmonieuses mais il est encore possible, lorsqu'elle n'est pas ivre, de percevoir au fond de sa pupille mutine ce petit éclat qui me fit craquer un soir que nous étions seuls dans un ballon captif. La capitale illuminée et l'air chaud émoustillèrent la belle, lunettes d'aviateur et écharpe artistiquement nouée au cou, qui s'offrit à moi sans autre formalité que de dire "pense quand même à vérifier de temps en temps la valve de gaz" -tâche dont je me suis acquittée avec fougue et bonheur.

Aujourd'hui nos destins se sont séparés. Jouant de son physique et de son don pour la clarinette elle est devenue administratrice et j'occupe des fonctions bien plus basses qu'elle. Mais nous nous croisons toujours. A chaque fois elle trouve un instant pour me plaquer contre un mur et m'embrasser dans le cou en souvenir de ce vol.

Voilà. C'est une histoire triste mais belle que je voulais vous faire partager.
 
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Il manie le pic à barbecue avec toute l'élégance d'un Cyrano ferraillant sous les fenêtres de sa Roxanne, et le bouton de modération est affûté comme une lame neuve de Riddick. Neurones dopés à la testostérone qui n'a rien d'une synthèse, rien ne saurait l'arrêter lorsqu'il est en proie à sa verve des grands jours ni un palmasutra à l'image floue car atteint de presbytie, ni une promotion "spammique" de 500 adresses emails. Je vous le demande qu'en ferait-il lui qui côtoie les anges buveurs d'absinthe étoilées et les archanges rouges de confusion ou en passe de l'être ? Fin stratège dans l'art de la guerre, pointilleux homme de ménage ; il sait éviter les noeuds des torchons avec les serviettes. Pour cela, il prends soin de ne pas mélanger le linge de Robertav avec le tee-shirt blanc de Mackie ou le pantalon couleur kaki d'un Sonny. Si cela arrive, il agite sa boîte de calgonite powerballs au-dessus du tas de linge sale et sans plus de cérémonie change de casquette pour devenir éducateur spécialisé en reconstruction postière. C'est là une des nombreuses facettes de son talent superfragilistique. La poussière vole peu, la poudreuse ne fait pas longtemps brouillard mais tout le monde n'éternue pas avec élégance. Entre hygiène et propreté neuronale et textile, le post à bavoir sera sans auréole. "Si ça frotte et si ça gratte, il faudra que ça brille comme de la soie maintenant !" déclare-t-il dans un jeté jubilatoire trop longtemps retenu ! À l'arrivée il n'y a pas à dire : Rezba lave plus blanc mais avec des lunettes noires et un tablier plein d'"entailles".
 
Paul Foguenne est un enfoiré de modérateur, mais, Dieu merci, il est aussi beaucoup plus que cela.
J'ai fait sa connaissance sur iChat dans les temps héroïques qui ont suivi la sortie de Mac OS X 10.2. À cette occasion, la plupart des sites d'information consacrés au Macintosh avaient ouvert des salons où se retrouvaient, dans une cohue qu'on a du mal à décrire et qui n'a pas son équivalent aujourd'hui, des utilisateurs excités par la découverte de leur nouveau jouet. Paul et moi en étions, et c'est ainsi que nous fîmes connaissance. Quelques mois plus tard, je me rendis à son invitation pressante en m'inscrivant sur ces forums, où il n'était alors qu'un modeste newbie (autant dire de la chair à Amok) et où je ne tardais pas à m'élever comme un soleil nouveau (laissez-moi le bonheur de l'écrire sinon de le penser).
Que pourrais-je dire de Paul ? Il a cet amour de la vie qu'ont ceux qui savent bien ce que c'est que le malheur et la détresse. Il a cette détermination, parfois sévère, qui caractérise ceux-là qui s'appliquent ? parfois sans succès ? à dompter leur colère. Il sait écouter et partager. Il est curieux de tout et de tous. Il sait haïr au besoin, et c'est dire assez à quel point il sait aussi aimer.
N'était son goût discutable pour les bonnets folkloriques du tiers-monde, il serait presque parfait.
En vérité, il ne me viendrait pas à l'esprit d'en dire du mal, ici ou ailleurs, et même sans qu'il le sache. Bien qu'encore jeune, j'arrive à un âge où les amis qu'on a, les vrais amis, ceux qui se comptent sur les doigts de la main, sont des amis de longue date. L'origine de notre tendresse à leur égard se perd souvent dans les brumes de l'enfance ou dans le souvenir des années de collège ou de lycée. Avec le temps, si les rencontres restent nombreuses, il est plus rare de nouer de tel liens, ne serait-ce que parce que le mouvement de la vie ne nous en laisse pas le loisir. C'est pourquoi, avoir rencontré Paul est probablement une des meilleures choses qui me soit arrivé dans un passé récent et, à coup sûr, l'une des plus inattendue.
Je me souviens avoir écrit par ailleurs, au sujet d'Internet : « Le grand réseau numérique et froid est plein de cette affreuse petite souffrance d'enfant gâté dont on ne peut qu'avoir honte quand on a tout pour être heureux, de ce petit malheur ordinaire et mesquin du suralimenté computophile, de cette peine sans nom, toute bête et qu'on ne peut pas dire, mais qui vous serre le c½ur jusqu'aux lèvres. » Dans cette obscurité entretenue jour après jour par l'expression de nos angoisses, de notre ennui, de nos petites détresses et de nos gros chagrins, Paul s'est avant tout singularisé par sa joie simple et lumineuse. Et de cela, entre autres, je lui serai toujours reconnaissant.
 
DocEvil est chouette mais trop long à lire. Mais chouette. Enfin la moitié que je connais est chouette. Pasque l'autre moitié à chaque fois c'était l'heure du dodo. Mais je pense qu'un auteur qui est chouette jusqu'à la moitié de ces textes doit au moins l'être jusqu'à la fin ou se doit de l'être par conséquent Mr Doc Evil doit être un ...

chouette type entier.
 
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Réactions: molgow et Grug
valoriel a dit:
Ben moi je connaît personne sur macG. Alors je passe mon tour

D'après la présentation du sujet de DocEvil, la personne que tu souhaites présenter ne doit pas forcément appartenir à la communauté MacG !

DocEvil a dit:
j'ai pensé qu'il pourrait être amusant que ceux qui le voudront puissent trouver un endroit où brosser non pas leur propre portrait, mais celui d'un posteur qu'ils apprécient particulièrement ou, plus généralement, d'une personne qui leur tient à c½ur : un(e) parent(e), un(e) ami(e), un(e) collègue de travail, un professeur, etc.
 
L'Amok est un enfoiré de supermodérateur, mais, Dieu merci, il est aussi beaucoup plus que cela.
Je ne me souviens plus exactement de l'époque à laquelle je fis sa connaissance (probablement au moment où je fis celle de Paul), mais je n'ai pas oublié nos premiers échanges sur iChat : il récitait Verlaine, Apollinaire et Rimbaud sans erreur, et nous tombions d'accord tous deux sur les mêmes passages... Bref, nous nous sommes tout d'abord reconnus dans le partage d'émotions littéraires intimes avant même de nous rendre compte que nous partagions également certaines convictions et, plus généralement, ce qu'on pourrait appeler "une vision de l'humain".
On aurait bien du mal à lui nier un charisme certain, ainsi qu'un pouvoir de séduction qui étend son influence aussi bien sur les hommes que sur les femmes. Photographe habile et apprécié, il est aussi à l'occasion un posteur redoutable dont j'admire pour ma part la vivacité d'esprit et l'imagination délirante. S'il m'arrive de sourire en lisant certains messages du bar, il est très rare que j'éclate de rire devant mon écran. Pascal a cette puissance comique, qui n'est pas la moindre de ses qualités et qui, le cas échéant, suffirait à me le rendre précieux.
Grand voyageur devant l'éternel, je ne m'étonne plus, moi qui pratique l'immobilité comme une vertu, de le voir me contacter depuis une ville toujours différente dont il ne manque pas de ramener une image, une histoire, et parfois les deux.
N'était son goût discutable pour les alcools exotiques frelatés, il serait presque parfait.
En tant que Premier ministre de l'état fantoche de Stylandie, il a su déjouer plusieurs tentatives de coup d'État, faisant preuve à l'égard des félons de fermeté et de clémence. On lui doit notamment l'invention du sinistre supplice de l'iPod, mais c'est également à lui qu'il revient d'avoir accordé sa grâce à Paul Foguenne et WebOliver, aujourd'hui respectivement modérateur et supermodérateur de ces forums.
Malgré son grand âge et les errements de sa vessie, il reste encore à l'heure actuelle un membre émérite et respecté de MacGeneration, particulièrement apprécié pour ses compétences touchant à la réalisation de sites web et au caractère mesuré de ses interventions modératrices.
Sur un plan personnel, je me bornerai à dire, pour avoir beaucoup discuté avec lui, qu'il n'y a pas une heure que sa conversation m'ait fait perdre et que c'est toujours un réel bonheur de le retrouver. Tout le reste est littérature. ;)
 
En lisant ce fil je me dis que, en dehors de l'aspect humoristique des textes, ce n'est pas tout à fait ce portrait là que j'aurais fait de l'un ou de l'autre. À chacun l'art de voir avec son propre coeur. ;)
 
TibomonG4 a dit:
En lisant ce fil je me dis que, en dehors de l'aspect humoristique des textes, ce n'est pas tout à fait ce portrait là que j'aurais fait de l'un ou de l'autre. À chacun l'art de voir avec son propre coeur. ;)
DocEvil a dit:
En outre, plusieurs personnes, particulièrement populaires en ces lieux, pourraient faire l'objet de portraits divers. N'hésitez pas à dire tout le bien que vous pensez de l'une d'elles : il me semble qu'une petite étude comparative sur le fond ne manquerait pas d'un certain piquant. :D
:zen:
 
supermoquette est un bel enfoiré, et c'est rien de le dire.
Homosexuel notoire, drogué, quasiment inculte et proprement analphabète, il serait presque parfait s'il n'était Suisse en sus (ce qui lui a très vite valu le surnom de "coucou inverti de Lausanne"). Réputé pour ses réparties drolatiques ou cinglantes, il s'est fait une place de choix sur les forums où il brille tant par ses compétences (notamment en ce qui concerne l'utilisation du bouton de démarrage du Mac) que par ses borborygmes divers et avariés.
Trop hâtivement classé parmi les maniaco-braguettifs en raison de son obsession pour les techniques relatives à la reproduction sexuée ("le cul"), supermoquette est en fait beaucoup plus que cela. C'est aussi un ivrogne tel que le canton de Vaud en a rarement connu, et pas en tout cas depuis la super-bamboula au cours de laquelle Guillaume Tell assassina une pomme en ratant son propre fils.
Bien évidemment, tous ces faits authentiques ne sauraient refléter qu'une infime partie de sa personnalité complexe. Car il y a aussi une véritable émotion qui se dégage de lui lorsque, armé de sa petite truelle, il remue la terre à la recherche de vieux cailloux, qui sont pour lui des trésors pareils à la truffe que la truie enfiévrée renifle en nos contrées de son groin délicat.
Pour conclure ce bref anti-portrait, je voudrais dire que je connais deux aspects de ce garçon : celui que je viens de décrire et qui n'existe que dans le fantasme collectif des forums, et celui que je ne peux pas dire, parce qu'il m'en voudrait de lever quoi que ce soit du mystère qui l'entoure et le protège. Je ne peux donc qu'inviter tous ceux qui voudraient le connaître davantage et qui ne s'arrêtent pas au personnage de notre petite comédie humaine à aller lui parler. D'expérience, je les assure que, comme la tête de Danton montrée au peuple, il en vaut la peine. ;)
 
:love:















Ne crois pas que j'ai oublié ta proposition récente. J'y réfléchis, c'est tout.
:rateau:
 
Amok a dit:
Je vais parler de Mademoiselle Bengilli . Nombre d'entre vous ici savent que nous fûmes mariés et que de cette union sont nés deux rejetons : Toine, aujourd'hui gardien de chèvres et Mackie qui poursuit à grand peine des études de latin lover en banlieue parisienne.

Difficile pour moi donc de dire du mal de cet amour de jeunesse. Les nioubs ne savent pas à quel point elle était jolie. Ses grossesses ont détendues ses courbes harmonieuses mais il est encore possible, lorsqu'elle n'est pas ivre, de percevoir au fond de sa pupille mutine ce petit éclat qui me fit craquer un soir que nous étions seuls dans un ballon captif. La capitale illuminée et l'air chaud émoustillèrent la belle, lunettes d'aviateur et écharpe artistiquement nouée au cou, qui s'offrit à moi sans autre formalité que de dire "pense quand même à vérifier de temps en temps la valve de gaz" -tâche dont je me suis acquittée avec fougue et bonheur.

Aujourd'hui nos destins se sont séparés. Jouant de son physique et de son don pour la clarinette elle est devenue administratrice et j'occupe des fonctions bien plus basses qu'elle. Mais nous nous croisons toujours. A chaque fois elle trouve un instant pour me plaquer contre un mur et m'embrasser dans le cou en souvenir de ce vol.

Voilà. C'est une histoire triste mais belle que je voulais vous faire partager.

Gaspe :rateau: j'avais pas vu ce thread... le jour de ma fête en plus... qu'il est chou ! :love:

Je suis obligé d'y aller de ma "diatr-yrambique" alors ;)

Amok (le papa à droite sur la photo), que j'ai l'impression de connaître sans le connaître, depuis qu'il a cru bon de briser l'enchanteresse quiétude familiale pour aller s'exiler sous le soleil de Provence... L'amour, entre deux rames de TGV, a le goût d'un Duo Poulet Crudités de RailRestauration qui, fusse t'il créé par Robuchon, ne pouvait plus longtemps contenter mes altières papilles. Nous décidâmes de consommer notre rupture, à moi Toine, l'enfant chéri, l'ingénieur informaticien aux volutes capillaires, à lui Macinside qui, depuis le jour de son troisième anniversaire où il eut assisté par l'entrebâillement de la porte de la chambre parentale à un de nos ébats dantesques, n'était plus tout à fait le même (les meilleurs spécialistes consultés n'émettant que des avis timorés sur ce petit corps qui - aujourd'hui encore - refusait de se développer, nous dûmes nous résoudre à le placer en apprentissage chez Aldorande). Je ne reviendrais pas ici sur les habiles souffrances que l'étalon me fit ensuite endurer pour sceller notre désunion, enchaînant les conquêtes jusqu'au climax des possibles que le corps humain puisse supporter.
 
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Réactions: Foguenne et meskh