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  • Créateur du sujet Créateur du sujet DocEvil
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supermoquette a dit:
Voilà tout le monde se serait arrêté là mais non toi tu continues :D

Tu es une intarissable source d'inspiration. :D :love:

Tu noteras que je n'ai rien dit au sujet de ta manie de t'habiller en femme... :siffle:
 
DocEvil a dit:
un pouvoir de séduction qui étend son influence aussi bien sur les hommes que sur les femmes.

Quitte à raconter des conneries :love: tu aurais pu ajouter "et les bêtes", ce qui m'aurait placé au niveau d'Orphée* ! :D

* A la bonne heure, Idice sweetheart ! :D

PS : C'est dingue comme le post sur Supermoquette est parfaitement juste. On a l'impression, en parcourant les lignes, de le toucher ! :D
 
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Réactions: supermoquette
Sonnyboy...

Sonnyboy me pose un cas de conscience. D'abord parce que ce n'est pas un enfoiré : c'est un emmerdeur et c'est tout différent. Ensuite parce que je me suis engagé dans ce fil à ne dire que des choses agréables et que, bon, c'est Sonnyboy.
De tous ceux au sujet desquels j'ai écrit jusqu'ici, c'est celui que je connais le moins (autant dire même que je ne le connais pas, cela lui fera sans doute plaisir). J'ai eu, dans un passé déjà lointain, plusieurs occasions de discuter avec lui, mais, pour tout dire, ce ne fut pas un franc succès. Je ne lui en impute d'ailleurs pas la responsabilité : pour communiquer comme pour abraser, il faut être deux. J'assume donc une part dans ce que je considère être une incompréhension mutuelle plus qu'une véritable mésentente.
Je ne me rappelle plus précisément de son arrivée sur les forums. Pour autant, je crois me souvenir qu'il a toujours été profondément odieux et délibérément provocateur. Dire que nous nous sommes tout de suite follement aimés relèverait du mensonge : il employait toute sa verve lapidaire et assassine à mettre en doute ma sincérité, je m'appliquais à lui faire sentir toute l'insignifiance de son mesquin petit personnage... Bref, nous badinions.
Il faut dire qu'alors je m'étais lancé dans une sorte de croisade imbécile contre la médiocrité (qui n'avait aucune chance d'aboutir, la matière première ne venant jamais à manquer) et qu'il incarnait une figure de méchant dont les artifices systématiques étaient à même d'inspirer, sur la longueur, une certaine lassitude...
Puis, sans qu'il ait de rapport entre ces deux événements, son caractère s'adoucit quelque peu tandis que je me résignais à mener une existence de posteur anodin faite de burps, de narf et de youpis...
Ayant, de justesse, échappé au danger de devenir ordinaire (comme certains de nos pousse-threads bien-aimés), sonnyboy ne laisse presque personne indifférent. D'abord parce que, même calmée, la bête n'a rien perdu de son venin ; ensuite parce qu'il incarne en quelque sorte la mauvaise conscience des posteurs au long-cours. En somme, je retrouve en lui cette haine de la bêtise qui me hante au point parfois de me rendre sot, à cette différence près que l'espoir que j'avais de contribuer à rendre le monde meilleur (ou même seulement différent) laisse place dans son cas à une désespérance mêlée de résignation. Il rit, méchamment, de ce qu'il ne peut réduire au silence, de ce qui ne peut être changé, de la laideur qui s'évanouit seulement (et encore pas toujours) dans la fumée de ses cigares, la rondeur d'un bon vin ou les notes d'un blues.
Il rit. Je suis même tout disposé à croire qu'il rira un bon coup quand il aura fini de lire ça. À tout prendre, ce n'est déjà pas si mal...

Youpi.
 
Comme quoi, se prendre pour dieu ne présente pas que des avantages..:D
 
J'ai un ami, ici. Un vrai, un véritable ami. Un posteur discret, quasiment un nioubie. Il est mon confident autant que mon associé, comme un frère avec qui je ne me disputerais pas. C'est mon compagnon de route, mon binôme chéri.
Il se cache sous un masque grognon, ou acerbe, voire nihiliste. Il n'aime rien tant que de ne pas être d'accord et le faire savoir. Il traine ici son pas de posteur sénateur, à 1,08 post par jour. Moitié au Bar, moitié dans ses machines maudites, il ne rechigne jamais à aider son prochain.
Car c'est un homme dévoué, un père adorable, et un ami fidèle. Et on dit de lui que c'est un amant de catégorie très supérieure.
On dit, seulement, car de toutes les aventures que nous menons ensemble, il en est une qui reste inaboutie : le hot-dog.
Où est donc cette saucisse, Joanes ? :D
 
Je vous ai indiqué en page 1 de ce sujet avoir eu deux enfants avec une administratrice : Toine et Mackie. Si Toine fait la fierté de ses parents, portant très haut les couleurs d'une France pastorale et chaleureuse, Mackie fut toujours un enfant à problèmes.

Dès sa conception (sur une aire d'autoroute, une nuit de pleine lune et d'orage), tout fut difficile. Au terme de 17 mois de grossesse, la Bengilli n'en pouvant plus exigea une intervention. Celle-ci ne se passa pas exactement comme prévu puisque le chirurgien, voulant observer avant d'intervenir (il craignait de se faire mordre, d'étranges grognements émanant de la panse de la maman exténuée) et dans un geste maladroit de l'endoscope fit exploser une poche de gaz, propulsant l'enfant à une vitesse subsonique sur le mur d'en face distant d'environ 8 mètres.

Dans la stupeur qui suivit le drame, nous n'avons pas vu que le malheureux avait subi un choc tel que tout était mélangé à l'intérieur. À première vue il était entier, enfin, aussi complet qu'un Mackie puisse paraître. Un peu plat, évidemment, mais rien ne semblait manquer : il ressemblait à une omelette avec des yeux, c'est tout. Le corps médical nous assura que l'age avançant il se déplierait et reprendrait forme humaine. Ce fut effectivement le cas : parfois, sans signe avant-coureur, un bras émergeait, ou une oreille. Dans un bruit liquide, un oeil s'ouvrait. Le jour de ses dix ans, nous pûmes pour la première fois le sortir dans la rue.

Ce n'est qu'ensuite que nous avons découvert d'étranges comportements, d'obscures attirances. D'abord son obsession du TShirt. Il en possède des dizaines, tous vantant les mérites d'une société d'informatique et qu'il enfile les uns par dessus les autres, triplant de volume à chaque fois qu'il se rend dans de mystérieuses réunions qu'il nomme "haeuèsse". Ces rencontres que nous encourageons semblent lui faire le plus grand bien : d'après ce que nous avons compris il joue au Golf, trouve la moquette super et est suivi sur place par un docteur dénommé "Evil" qui lui est d'un grand secours moral. Il a aussi passé -semble t-il, mais il reste mystérieux sur ce point- des nuits agitées avec quelques membresses du club, femmes fatales aux atours généreux, ce qui nous rassure sur le bon fonctionnement de sa toupie à ressort.

Car pour ne rien cacher, avouons que la famille se faisait moult soucis sur ce point. Durant de nombreuses années, nous ne l'avons connu que solitaire et l'état de ses mains (il est ambidextre) témoignait de ce que nous considérions comme un acharnement thérapeutique, essayant de réveiller un membre trop hâtivement catalogué comme mort suite à l'accident de naissance. Pourtant ce membre avait poussé. Il semblait bien souffrir d'un manque de calcium, était tout tordu et le pauvre petit coeur de notre chéri semblait bien trop faible pour irriguer a la fois son cerveau et ses corps caverneux, mais vaille que vaille la chose émergeait, dodelinant comme un lombric malnutri.

Les années passèrent ainsi, il prit de l'assurance. Si quelques problèmes de fonctionnement apparaissent encore (principalement intestinaux suite à l'absorption de boissons houblonnées), il est devenu un personnage apprécié des soirées pour ses gags et sa démonstration du portefeuille à chaîne d'amarage. Surtout, il est craint : il parle (et écrit) une langue inconnue et a le pouvoir de bannir tout individu ne s'esclaffant pas immédiatement à ses traits d'humour, ou tout ce qui porte jupette et lui résiste.

Tout cela pour vous dire qu'il ne fut pas facile d'en faire celui que vous connaissez aujourd'hui : cet animal joyeux, fou comme un chiot dont il possède la capacité a exprimer son contentement, à l'esprit vif comme un furet, aux mains habiles à démonter toute machine informatique, skiant comme un Dieu et capable de prouesses musicales sphinctérisées.

Entendons-nous : autant sa mère que moi même ne vous réclamons pas d'argent et si ces lignes vous arrachent des larmes, nous n'en profiterons pas pour faire appel a votre générosité ! Non, notre Mackie se porte bien mieux aujourd'hui que sa jeunesse difficile aurait pu le laisser prévoir : Il gagne honnêtement sa vie en vendant sur eBay des légos volés a ses camarades de classe et effectue des déplacements jusqu'en Belgique pour tripoter l'alimentation d'iMacs de jeunes filles dont nous connaissons la famille (Mr et Mme Foguenne, d'origine péruvienne et de haute moralité). Ce que nous souhaitons c'est simplement que les modérateurs de ce site le nomment administrateur. Cela lui ferait tellement plaisir....
 
Amok a dit:
Ce que nous souhaitons c'est simplement que les modérateurs de ce site le nomment administrateur. Cela lui ferait tellement plaisir....

:D :D :D Le coeur d'un père est tout amour et bienveillance pour sa progéniture mais enfin l'avenir des forums étant en jeu ceci mérite une réflexion digne de l'écriture d'une Comédie humaine.
 
Amok a dit:
Le jour de ses dix ans, nous pûmes pour la première fois le sortir dans la rue...le pauvre petit coeur de notre chéri semblait bien trop faible pour irriguer a la fois son cerveau et ses corps caverneux...

Mon Dieu, j'ai ri ! Mais j'ai ri ! :up: :up: :up:
 
Amok a dit:
À première vue il était entier, enfin, aussi complet qu'un Mackie puisse paraître. Un peu plat, évidemment, mais rien ne semblait manquer : il ressemblait à une omelette avec des yeux, c'est tout.

C'est odieux, une telle prose. Odieux. Je connais bien le petit Mackie, j'ai eu d'ailleurs à l'héberger récemment chez moi un court laps de temps. Son corps malingre présente tous les symptômes d'une malnutrition infantile prolongée. Son élocution (débit rapide et faible portée), est caractérisitque de ces enfants battus, malmenés, qui, n'ayant jamais obtenu au sein de la cellule familale la reconnaissance de la légitimité de leur existence, en ont été contraint à s'exprimer rapidement, dans l'illusion de pouvoir aller au bout de leurs déclarations avant que la parole ne soit coupée par la torgnole.
Mais le plus troublant semble effectivement sa construction sexuée. Oh, pas d'équivoque de genre chez ce jeune adulte. Il est bien un garçon. Mais son enfance auprès de ce couple à la sexualité indéfinie (sa mère est en réalité une transexuelle) a contribué à une absence de modèle adulte, a crispé ses désirs sur la figure d'une mère absente, jusqu'à l'omnubilation présentée aujourd'hui envers les femmes accomplies.
Il est à craindre également que son obsession pour la pénétration (que le pseudo derrière lequel il se cache parfois : "Ma Queue Inside", traduit bien) soit aussi le fruit d'un trouble issu de rapports incestueux avec l'un ou l'autre de ses monstrueux géniteurs. (Il n'est d'ailleurs pas exclu que les deux parents l'aient entraîné très tôt au spectacle de leurs bachanales perverses, ce qui expliquerait sa compulsivité pour les entrailles des machines sur lesquelles il s'affaire désormais).
Non, Mesdames et Messieurs, le petit Mackie n'est pas un monstre sauvé du pire par des parents généreux. Il est le produit meutri et mutilé d'une enfance passée auprès de deux monstres assoiffés de stupre et de luxure, des animaux sexuels auprès de qui les bonobos eux-mêmes ne sont que des amateurs.
C'est grâce à sa force de caractère que Mackie est aujourd'hui presque sorti d'affaire (ainsi, il ne tache plus les draps de ses hotes d'haeuesse). Et son obsession n'est pas celle d'une ascension sociale dont son monstre de père serait un des leviers, non. Ce qui empêche encore le petit Mackie de s'épanouir comme l'être plein de poésie et de romantisme qu'il est, c'est de couper enfin le cordon avec ses géniteurs diaboliques. De quitter la maison familiale et d'avoir enfin son "chez lui".

Il est temps de redonner des droits à cet enfant, et de dénoncer l'odieuse perversité de sa parentèle.
 
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Réactions: jpmiss
J'ai vis à vis du corps médical dans son ensemble une certaine méfiance : je fais partie de ces individus qui considèrent que les maladies s'attrapent dans les salles d'attente des médecins et que les pharmacies n'ont qu'une fonction, donner du travail à de jolies pharmaciennes en blouse blanche. Vous dire si quand un dénommé DocEvil m'a contacté, je suis resté sur une certaine réserve. Sur un certain réservoir devrais-je plutôt dire, tant ses propos étaient lubrifiés et glissaient avec harmonie dans les bulles multicolores qui explosaient sur les carreaux de ma fenêtre de chat.

Je traversais une période difficile et -essayant d'éviter les clous qui me déchiraient les pieds- je déambulais sur l'asphalte d'autoroutes périphériques, frontières entre le virtuel et la réalité, zébrées de véhicules humains lancés à vive allure. Embrumé de vapeurs bien plus lourdes que l'air je raclais le sol, espérant un gouffre qui, à défaut de me permettre de voler, m'autoriserait une chute vrillée.
Ses propos déformés par les glaçons qui tintaient mon champ de vision frappaient simples et directs. Je restais en suspension sur ses points, il m'apostrophait, ses compléments d'objet étaient toujours directs, ses majuscules tenaient le cap et jour après jour nos échanges devinrent réguliers. Comme il l'a raconté dans un de ces posts précédents nous parlions poésie, littérature, cinéma. Nous parlions du bout des doigts et un homme azerty en valant deux, ces échanges me permirent d'émerger des sables aspirants dans lesquels je m'engluais inutilement.

Etrange relation. Quelques appels téléphoniques, ses messages toujours parfaitement écrits sur les forums, fatalement tout cela devait aboutir a une rencontre.

elle eut lieu dans le bruit mat d'un aéroport. J'étais arrivé en avance et, affalé sur un tabouret de bar, j'observais les alphabets défilants sur les panneaux d'affichage de cet merveille architecturale qui fit la fierté de notre nation dans les années soixante. Autant l'avouer : les aéroports m'ont toujours fait réver, même hors lit, et j'ai dans celui-ci des tas de souvenirs que les moins de 30 ans ne peuvent pas connaître. Donc, j'attendais.

Soudain, apparaissant dans le mouvement des passagers en départance, il apparu. Je crus d'abord a une hallucination : il portait les atours d'un surfeur, et de son regard vif cherchait un visage qu'il ne connaissait pas : le mien. Sa tête effectuait de lents mouvements de radar grippé et un quidam ignorant la raison de ce comportement aurait pu croire qu'il somnolait debout par intermittence. Je m'avancais et comme il est assez rare d'être reçu par un inconnu qui en attend un autre, il leva la main et me dit : "je suis venu en paix, au nom de l'humanité toute entière". Cette phrase, gravée instantanément en lettre de feu dans mon esprit tourmenté me fit perdre un instant l'oraison et je me jurais de la prononcer si un jour je croisais un extra-terrestre*.

Emportés par la foule nous ne faisions qu'un seul corps et c'est en cet étrange équipage que je sautais sur le siège conducteur de ma voiture tandis qu'il prenait place dans le coffre, oubliant sa valise sur le siège passager.
Nous avions prévu de rencontrer d'autres membres des forums, et le premier à arriver fut mon ex-femme Bengilli, vêtue pour l'occasion d'une superbe robe à l'imprimé représentant un Grec poursuivant un castor sur fond de rondelles, les cheveux (il en restait quelques touffes à l'époque) délicatement retenus par des peignes de celluloïd. Fidèle à l'élégance qui lui permit de chevaucher (monter serait trop vulgaire) les échelons de la hiérachie Macgéenne, elle lui tendit une main, l'autre étant perdue dans une entrejambe broussailleuse offerte aux regards médusés des passants. Il y eu ce jour là, et en ce lieu, plus de signes de croix qu'aujourd'hui place St Pierre. Ignorant les caractères asiatiques qui éclaboussaient le macadam, on aurait pu se croire quai de Javel.

En moins de temps qu'il n'en faut à Mackie pour contacter une nouvelle inscrite, nous Gin Tonisions dans un bar d'angle (les bars font souvent un angle, probablement pour éviter aux consommateurs l'appréhension de la ligne droite), racontant de préférence n'importe quoi, ce que nous faisons très bien. Puis ce fut le restaurant, ou face a des plats asiatiques nous nous lancammes*** dans des conversations débridées, les échanges se faisant à baguettes rompues et dans des effluves de vin, vite suivies par l'odeur exotique d'alcools venant de régions où les champs de riz s'étendent à perte de vue et dans lesquelles les paysannes se coiffent de chapeaux coniques pouvant également servir de tabouret aux européennes en mal d'amour.
Bengilli, ressemblant de plus en plus a la mère Mac Miche et les cheveux comme passés a la débroussailleuse d'un jardinier pervers prenait des poses de Lady, le Doc Evil jurait ses grands Dieux que l'avenir de l'homme était dans l'alcootest anal et moi.... Moi... Je ne me souviens plus.
Nous avons bu jusqu'à en perdre la tête. J'ai des flashs de bruits étranges, de chutes niagaresques de sannybroyeur, d'un retour nocturne ou chaque capot nous servait de béquille, et ensuite d'un trou noir.

Midi sonnait aux églises joyeuses des campagnes lorsque je retrouvais le doc. Livide comme une anti peinture de Soulages il m'attendait et après m'avoir demandé (dans l'ordre) qui j'étais, quel jour étions nous et où nous trouvions nous, il accepta de me suivre (visiblement satisfait de mes réponses : le père noel, le 37 janvier 2012, sur Mars). Nous trainames*** dans Paris et la capitale offerte en ce mois d'Août semblait l'accueillir. Je lui montrais les panneaux publicitaires, les lampadaires, les cabines téléphoniques, toutes ces choses qui n'existent pas chez lui et il riait, heureux de tant de découvertes.

Mais l'heure du départ approchait. Son intestin malmené faisant un bruit mururoesque il acheta un paquet de biscuits que dans un instant d'égarement il oublia sur le tapis d'enregistrement des bagages, le faisant voyager en soute**. Nous nous embrassames*** alors fougueusement, mes doigts essayant une dernière fois de lui fouiller les oreilles, et je le vis s'éloigner en titubant vers le tube translucide d'embarquement.

Je ne l'ai jamais revu, mais nous discutons encore souvent. Sans lui, ces pages me sembleraient bien vides. J'ai toujours chez moi un paquet de biscuits, au cas où il débarque, et une bouteille de Mei-Kwei-Lu. C'est quand tu veux, le Doc, pour une nouvelle soirée de cuite et de cohue. Bisous foguenne****.

*Ce fut le cas plus tard lorsque je vis Foguenne, mais il sembla ne pas percevoir l'incroyable message qu'elle sous entendait. Il la balaya d'un "salut vieux con" qui me laisse encore songeur. Dieu merci Silvia fut plus charmante et nous ne loupons, elle et moi, jamais une occasion de nous embrasser dans le cou sur les trottoirs. Mais ne le répétez pas : Paul est d'une jalousie déplacée.
** Je vous jure que c'est vrai !
*** Faites pas chier!
**** Private joke.
 
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Réactions: bengilli
La première fois que j'ai rencontré Webo, j'ai regardé ses chaussures.

La deuxième fois, j'ai regardé ses chaussures.


La première impression est toujours la bonne. Webo est Suisse. Malgré ca, étrangement il est sympathique.
 
rezba a dit:
C'est odieux, une telle prose. Odieux. Je connais bien le petit Mackie, j'ai eu d'ailleurs à l'héberger récemment chez moi un court laps de temps. Son corps malingre présente tous les symptômes d'une malnutrition infantile prolongée. Son élocution (débit rapide et faible portée), est caractérisitque de ces enfants battus, malmenés, qui, n'ayant jamais obtenu au sein de la cellule familale la reconnaissance de la légitimité de leur existence, en ont été contraint à s'exprimer rapidement, dans l'illusion de pouvoir aller au bout de leurs déclarations avant que la parole ne soit coupée par la torgnole.
Mais le plus troublant semble effectivement sa construction sexuée. Oh, pas d'équivoque de genre chez ce jeune adulte. Il est bien un garçon. Mais son enfance auprès de ce couple à la sexualité indéfinie (sa mère est en réalité une transexuelle) a contribué à une absence de modèle adulte, a crispé ses désirs sur la figure d'une mère absente, jusqu'à l'omnubilation présentée aujourd'hui envers les femmes accomplies.
Il est à craindre également que son obsession pour la pénétration (que le pseudo derrière lequel il se cache parfois : "Ma Queue Inside", traduit bien) soit aussi le fruit d'un trouble issu de rapports incestueux avec l'un ou l'autre de ses monstrueux géniteurs. (Il n'est d'ailleurs pas exclu que les deux parents l'aient entraîné très tôt au spectacle de leurs bachanales perverses, ce qui expliquerait sa compulsivité pour les entrailles des machines sur lesquelles il s'affaire désormais).
Non, Mesdames et Messieurs, le petit Mackie n'est pas un monstre sauvé du pire par des parents généreux. Il est le produit meutri et mutilé d'une enfance passée auprès de deux monstres assoiffés de stupre et de luxure, des animaux sexuels auprès de qui les bonobos eux-mêmes ne sont que des amateurs.
C'est grâce à sa force de caractère que Mackie est aujourd'hui presque sorti d'affaire (ainsi, il ne tache plus les draps de ses hotes d'haeuesse). Et son obsession n'est pas celle d'une ascension sociale dont son monstre de père serait un des leviers, non. Ce qui empêche encore le petit Mackie de s'épanouir comme l'être plein de poésie et de romantisme qu'il est, c'est de couper enfin le cordon avec ses géniteurs diaboliques. De quitter la maison familiale et d'avoir enfin son "chez lui".

Il est temps de redonner des droits à cet enfant, et de dénoncer l'odieuse perversité de sa parentèle.

:D :D :up: Excellente analyse quoiqu'un peu effrayante de véracité :affraid:
 
DocEvil a dit:
Aussi, tout message dont le contenu pourrait intentionnellement (1) blesser un membre de ces forums sera immédiatement signalé aux autorités compétentes, lesquelles agiront en conséquence et comme il leur semblera bon de le faire. ;)

(1) Intentionnellement ne signifie pas ouvertement, et une hypocrite ironie sera signalée de la même manière qu'une attaque frontale. À bon entendeur...

Amok a dit:
La première fois que j'ai rencontré Webo, j'ai regardé ses chaussures.
La deuxième fois, j'ai regardé ses chaussures.
La première impression est toujours la bonne. Webo est Suisse. Malgré ca, étrangement il est sympathique.

:siffle:

;)
:D :p
 
rezba a dit:
C'est odieux, une telle prose. Odieux. Je connais bien le petit Mackie, j'ai eu d'ailleurs à l'héberger récemment chez moi un court laps de temps. Son corps malingre présente tous les symptômes d'une malnutrition infantile prolongée. Son élocution (débit rapide et faible portée), est caractérisitque de ces enfants battus, malmenés, qui, n'ayant jamais obtenu au sein de la cellule familale la reconnaissance de la légitimité de leur existence, en ont été contraint à s'exprimer rapidement, dans l'illusion de pouvoir aller au bout de leurs déclarations avant que la parole ne soit coupée par la torgnole.
Mais le plus troublant semble effectivement sa construction sexuée. Oh, pas d'équivoque de genre chez ce jeune adulte. Il est bien un garçon. Mais son enfance auprès de ce couple à la sexualité indéfinie (sa mère est en réalité une transexuelle) a contribué à une absence de modèle adulte, a crispé ses désirs sur la figure d'une mère absente, jusqu'à l'omnubilation présentée aujourd'hui envers les femmes accomplies.
Il est à craindre également que son obsession pour la pénétration (que le pseudo derrière lequel il se cache parfois : "Ma Queue Inside", traduit bien) soit aussi le fruit d'un trouble issu de rapports incestueux avec l'un ou l'autre de ses monstrueux géniteurs. (Il n'est d'ailleurs pas exclu que les deux parents l'aient entraîné très tôt au spectacle de leurs bachanales perverses, ce qui expliquerait sa compulsivité pour les entrailles des machines sur lesquelles il s'affaire désormais).
Non, Mesdames et Messieurs, le petit Mackie n'est pas un monstre sauvé du pire par des parents généreux. Il est le produit meutri et mutilé d'une enfance passée auprès de deux monstres assoiffés de stupre et de luxure, des animaux sexuels auprès de qui les bonobos eux-mêmes ne sont que des amateurs.
C'est grâce à sa force de caractère que Mackie est aujourd'hui presque sorti d'affaire (ainsi, il ne tache plus les draps de ses hotes d'haeuesse). Et son obsession n'est pas celle d'une ascension sociale dont son monstre de père serait un des leviers, non. Ce qui empêche encore le petit Mackie de s'épanouir comme l'être plein de poésie et de romantisme qu'il est, c'est de couper enfin le cordon avec ses géniteurs diaboliques. De quitter la maison familiale et d'avoir enfin son "chez lui".

Il est temps de redonner des droits à cet enfant, et de dénoncer l'odieuse perversité de sa parentèle.

et tu crois qu'on peu piquer des sous a Amok et a bengilli avec ça devant un tribunal ? :siffle:
 
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Réactions: rezba