Moi aussi, je vais parler d'un lieu.
Un endroit coincé entre ciel et terre, entre eau et brume.
Une falaise.
Un col.
Le Col du Chat.
Face au lac du Bourget. En Savoie.
La falaise est large, de loin, pas très haute. De près, l'on voit qu'elle impressionne finalement beaucoup plus qu'on ne le soupçonnait.
Plus on s'approche, plus on ressent cette force étrange, qui nous pousse à gravir.
Par où l'attaquer ?
Par la partie basse, par l'éperon du milieu ?
Par ces deux voies qui serpentent, en bordure du premier pli inférieur de la Grande Vacherie.
Le Chat tyran. C'est le nom des deux voies.
Du 8b, "bricolé, bien résistant".
Une jolie partie de grimpe. De force. D'agilité.
Il faut être bien trempé pour y laisser ses guêtres.
Retenir sa respiration. Perséverer.
D'en haut, on admirera le paysage, on laissera l'esprit se vider, pour entendre les litanies antiques du sanctuaire que les romains consacrèrent à Mars, le Dieu Guerrier, il y a si longtemps. Et celles qui montent encore d'un autre sanctuaire, tout près, consacré à Mercure le Voyageur, le Parleur.
Mercure, qui n'apparait donc qu'une fois le guerrier assagi.
De là, juché sur les épaules du Chat Tyran, on peut, par de bons yeux, regarder son reflet dans le lac miroir.
Sans même avoir à être fou.
:rateau:
À la relecture, tout ça est parfaitement incompréhensible.... Mais ça fait ronronner...!
Un endroit coincé entre ciel et terre, entre eau et brume.
Une falaise.
Un col.
Le Col du Chat.
Face au lac du Bourget. En Savoie.
La falaise est large, de loin, pas très haute. De près, l'on voit qu'elle impressionne finalement beaucoup plus qu'on ne le soupçonnait.
Plus on s'approche, plus on ressent cette force étrange, qui nous pousse à gravir.
Par où l'attaquer ?
Par la partie basse, par l'éperon du milieu ?
Par ces deux voies qui serpentent, en bordure du premier pli inférieur de la Grande Vacherie.
Le Chat tyran. C'est le nom des deux voies.
Du 8b, "bricolé, bien résistant".
Une jolie partie de grimpe. De force. D'agilité.
Il faut être bien trempé pour y laisser ses guêtres.
Retenir sa respiration. Perséverer.
D'en haut, on admirera le paysage, on laissera l'esprit se vider, pour entendre les litanies antiques du sanctuaire que les romains consacrèrent à Mars, le Dieu Guerrier, il y a si longtemps. Et celles qui montent encore d'un autre sanctuaire, tout près, consacré à Mercure le Voyageur, le Parleur.
Mercure, qui n'apparait donc qu'une fois le guerrier assagi.
De là, juché sur les épaules du Chat Tyran, on peut, par de bons yeux, regarder son reflet dans le lac miroir.
Sans même avoir à être fou.
Panorama depuis le Col du Chat
:rateau:
À la relecture, tout ça est parfaitement incompréhensible.... Mais ça fait ronronner...!