[PRO] tarif d'un logo

histoire d'en rajouter une couche sur les tentations de créa de logo pas cher (et je suis loin de vouloir faire de la pub pour ce genre de propositions). Je me demande combien sont payés par logo réalisé les créatifs avec ces tarifs :
 
...

Un logo, c'est avant tout une adéquation entre ce que souhaite véhiculer le client de son image, de son service ou de son produit.
... il faut du temps de réflexion puis de réalisation.
...
De toute façon, un logo, c'est une partie de la communication d'une entreprise. Il faut raisonner en global : le logo amène une typo, des codes couleurs, des positionnements... bref une finalité exprimée sous forme de charte graphique.
... etc


C'est juste !
Toutefois, hors la relation agence/société importante avec des besoins de positionnement importants, on est plus terre à terre. J'insiste : un logo, c'est alors juste "pour faire joli sur mon entête et mes cartes, faut pas que je me ruine et si je peux l'avoir pour la fin de la semaine c'est encore mieux".
Dans ce cas, pas de charte graphique à élaborer, le prix est à l'heure, dossier suivant.
 
Et puis un logo, c'est une demi-douzaine de propositions au bas mot. Toutes argumentées. Ca fait pas mal de boulot.
Surtout pour que le client demande à tout son staff de donner son avis "collégial" et se rabatte sur la moins volontaire des options...
Comment ? Moi désabusé ? Pas du tout ! ;) :D
 
De toute façon, n'oublions pas que l'argent est cher aujourd'hui

Totalement d'accord avec toi...

Plus serieusement : Je travaille dans un service communication d'une grosse entreprise, je passe mon temps à leurs créer des logos (pour chaque branche) en plus de faire le journal d'entreprise etc...
Et je suis payé au SMIC :rateau:

Je me demande si je vais pas devenir graphiste indépendant...
 
Totalement d'accord avec toi...

Plus serieusement : Je travaille dans un service communication d'une grosse entreprise, je passe mon temps à leurs créer des logos (pour chaque branche) en plus de faire le journal d'entreprise etc...
Et je suis payé au SMIC :rateau:

Je me demande si je vais pas devenir graphiste indépendant...

Tu te fais avoir, c'est clair. T'es en CDI ?
 
Je me demande si je vais pas devenir graphiste indépendant...[/QUOTE]

Avant de créer mon agence, j'ai été dircom dans des grandes boites, dont certaines avec des studios intégrés. C'est vrai que sur le plan de la créativité il y a une exploitation totale des graphistes.
En fait, le plus souvent il sont payés au prix de l'éxé pour un boulot demandé de DA !
Au moins lorsqu'on est à son compte, on peut éventuellement dire "non !"
Il n'en demeure pas moins, je signe et je persiste, qu'il y a les prix théoriques, pour la création d'un logo par exemple, et le prix concevable par le client.
 
Au moins lorsqu'on est à son compte, on peut éventuellement dire "non !"

YES ! OUI ! JA ! (je suis 100% d'accord - même si "non" n'est pas dans ma liste ;) )

Je ne sais plus quel abruti (voire génie, ou entre les deux ;) ) a dit un truc du genre :
"Lorsque le client n'a de volonté que d'afficher sa médiocrité, le designer n'a qu'un devoir, celui de changer de client".
Mais je suis en phase avec cette pensée, même si le passage à l'acte est difficile...
 
Je ne sais plus quel abruti (voire génie, ou entre les deux ;) ) a dit un truc du genre :
"Lorsque le client n'a de volonté que d'afficher sa médiocrité, le designer n'a qu'un devoir, celui de changer de client".
Mais je suis en phase avec cette pensée, même si le passage à l'acte est difficile...
Je préfèrerais dire que c'est un être plus qu'avisé.
Oh, comme je suis d'accord avec lui (et avec ta réponse) : ce n'est pas toujours facile de savoir quand, comment et à qui dire "non !" car le fait est que le client ne dévoile pas toujours sa médiocrité dès le commencement des relations
A mon avis donc, l'art n'est pas de savoir dire non mais plutôt de savoir jusqu'où ne pas aller/continuer (avec ledit client)... mais je peux me tromper.
J'ai eu des clients qui m'ont promené de promesses en promesses, sans arrêt. j'aurais eu plus de raisons de leur dire "On arrête les frais" plutôt que de croire qu'il "aurait été possible de..." J'ai perdu du temps mais j'ai gagné en expérience : ne pas confondre promesses et engagements. Naïf que j'étais ! :)
Bon, maintenant, je suis repassé de l'autre côté. Fini le freelance : pas pour moi.
 
Tu te fais avoir, c'est clair. T'es en CDI ?


Non en CDD, avec un CDI qui arrive juste à mon renouvellement, mais ce qui est plus dur pour moi, c'est de me décider, avec les avantages que j'ai, dans ma boîte (prime de vacances, 13ème mois, logement de fonction etc...)
Je sais que tout ça ne me remonte pas à un éventuel 2000 euros net par mois, mais bon, j'ai 23 ans, c'est mon premier TAF en tant que graphiste, en plus j'ai pas de diplôme de graphiste...
Et bon, c'est un système d'échelon et plus je vais monter les echelons dans l'entreprise, plus mon salaire montera en conséquence...

Alors jme tate :nailbiting:
 
Non en CDD, avec un CDI qui arrive juste à mon renouvellement, mais ce qui est plus dur pour moi, c'est de me décider, avec les avantages que j'ai, dans ma boîte (prime de vacances, 13ème mois, logement de fonction etc...)
Je sais que tout ça ne me remonte pas à un éventuel 2000 euros net par mois, mais bon, j'ai 23 ans, c'est mon premier TAF en tant que graphiste, en plus j'ai pas de diplôme de graphiste...
Et bon, c'est un système d'échelon et plus je vais monter les echelons dans l'entreprise, plus mon salaire montera en conséquence...

Alors jme tate :nailbiting:

Il ne faut pas te tâter IL FAUT RESTER DANS CETTE BOITE ! des avantages comme ceux-là tu n'en touveras pas tous les jours. En tout cas, en tant que free lance, il faudra que tu trimes pour te donner les mêmes avantages : ne pas oublier qu'en tant qu'indépendant tu as des charges et que tout ce que tu te donnes, c'est toi qui te le paye.

En tout cas par rapport à la position vis à vis des clients, il y a bien longtemps que j'applique et que je demande d'appliquer à toute mon équipe dans mon agence : chaque client potentiel dispose d'un crédit temps. Si au delà de ce crédit temps (variable en fonction du budget potentiel) le client est toujours sur la position du "je ne sais pas", je vais bientôt me décider".... NOUS ARRÊTONS LE COMPTEUR.
L'essentiel dans ce métier (en agence ou en indépendant), c'est de consacrer plus de temps à chercher des clients (et à bosser - bien - pour les clients existants), qu'à attendre l'éventuelle réponse positive d'un client.
 
t'as quoi comme formation à la base ?


J'ai juste un DUT Services et réseaux de communication. En gros pendant mes 2 ans de formation, j'ai appris des tas de choses plus différentes les unes des autres :
- Les bases de l'HTML, PHP, C++
- L'utilisation d'une caméra brodcast
- Utilisation d'une table de mixage (enregistrement d'une maquette pour un groupe de musique)
- montage vidéo sous liquid
- Photoshop/Illustrator/InDesign (surtout de la découverte :rateau: )
- Flash MX/ dreamweaver
- Quelques cours de dessins
- Des cours de photos
- Des cours de droits, psycho, gestion entre autre...

Bref, un peu de tout, et beaucoup de rien...

Heureusement que dès la 1ère seconde sur photoshop et Illustrator, j'ai eu le coup de foudre... ce coup de foudre qui m'a fait passer 5 nuits par semaine (pendant mes 2 années) à explorer le oueb, à explorer mes idées sur ces logiciels, sans quoi, mon DUT ne m'aurait pas permis de travailler en temps que graphiste.

Alors ok, quand un employeur voit cette liste de compétences, il est séduit, mais faut dire que la réalité est toute autre, la majorité des gens sortant de ce DUT sont incapables de faire quelque chose avec tous ces logiciels, pourquoi, simplement parce qu'il n'y a que les bases...

... Je m'en suis sorti parce que je n'ai eu d'yeux que pour la suite CS2 durant mon temps libre...

Je dénigre pas cette formation, mais toutes les personnes sortant de là ne deviendront pas infographistes, graphistes ou autres, je suppose qu'elle ne suffit pas en elle même à avoir un avenir... sauf exeptions
 
Il ne faut pas te tâter IL FAUT RESTER DANS CETTE BOITE ! des avantages comme ceux-là tu n'en touveras pas tous les jours. En tout cas, en tant que free lance, il faudra que tu trimes pour te donner les mêmes avantages : ne pas oublier qu'en tant qu'indépendant tu as des charges et que tout ce que tu te donnes, c'est toi qui te le paye.

En tout cas par rapport à la position vis à vis des clients, il y a bien longtemps que j'applique et que je demande d'appliquer à toute mon équipe dans mon agence : chaque client potentiel dispose d'un crédit temps. Si au delà de ce crédit temps (variable en fonction du budget potentiel) le client est toujours sur la position du "je ne sais pas", je vais bientôt me décider".... NOUS ARRÊTONS LE COMPTEUR.
L'essentiel dans ce métier (en agence ou en indépendant), c'est de consacrer plus de temps à chercher des clients (et à bosser - bien - pour les clients existants), qu'à attendre l'éventuelle réponse positive d'un client.


Et bien tu as le mérite de me décider :) , c'est vrai que mis à part le salaire, je ne vois pas trop ces problèmes qu'il peut y avoir en freelance ou dans d'autres boîtes à la recherche de clients, de mon côté, mes seules préoccupations sont de savoir si telle ou telle couleur passera à la direction et autres petites questions...
 
Très intéressante cette conversation!

C'est vrai (même en Belgique) les prix des logos varient fortement et certains "graphistes ou soit disant graphistes" casse la marché en pratiquant des prix pas possible!

Idem pour les cartes de visite, les marges sont impressionnantes (petit exemple: une carte format 8,5x5,5 cm bords arrondis ou carrés (au choix) Offset pelliculage Mat recto/verso + zone UV Brillant (au choix) prix pour 1000 cartes:
280 à 650 euros uniquement pour l'impression et les finitions des cartes sont tout à fait différente d'une société à l'autre. (Perso je vends moins cher à mes clients)

Logo: de 250 à 15 000 euros (le dernier logo de la ville de Liège par exemple 15 000 euros fait au bas mot en 1h grand maximum) et tout ça pour des enjeux politiques...

Quand on se lance comme indépendant en voyant tous ces prix on se sait que pratiqué et on se dit commen je vais faire???
 
Et bien tu as le mérite de me décider :) , c'est vrai que mis à part le salaire, je ne vois pas trop ces problèmes qu'il peut y avoir en freelance ou dans d'autres boîtes à la recherche de clients, de mon côté, mes seules préoccupations sont de savoir si telle ou telle couleur passera à la direction et autres petites questions...

Ce que tu peux faire pour le moment, c'est de renegocier ton salaire d'ici quelques mois. Car tu as quand meme des compétences, et j'imagine que tu deviens de + en + indispensable à la societé dans la mesure ou tu connais bien le flux de production relatif à ton poste. Et le smic pour ce boulot… c'est franchement abusé. Surtout si c'est une grosse societé, tu devrais au moins gagner 1500 euros/mensuel net (c'est ce que gagne l'assistant de communication d'une de mes clientes directrice de communication).

Etre freelance: ca necessite quand meme une certaine mentalité (autonomie, assiduité, etc.).
 
Le problème, je crois, et d'après ce que j'ai lu, c'est que l'employeur en profite (dans ce cas) pour ne pas payer le salaire qui "serait" dû parce que son employé n'a pas de diplôme correspondant au métier exercé.

Oui, je sais, c'est stupide et je le déplore mais voilà, en France, du moins si la situation se passe dans ce pays — les autres pays, je n'en sais rien —, pas de diplôme = pas (beaucoup) d'évolution. Si le non diplômé quitte la boîte dans laquelle il a évolué (au sens vécu un certain temps), il devra refaire ses preuves et repartira du bas de l'échelle.
Je le sais : j'en suis l'exemple même.

Oh, il arrive heureusement tout de même qu'un employeur soit différent mais bon, il ne faut pas rêver. On est dans un pays où le diplôme prime avant l'expérience.

Exemple : il y a de ça quelques années, en 2000, alors que le Net battait son plein, juste avant l'éclatement de la fameuse bulle, le temps où les start-up pullulaient (trop !), un collègue de travail prospectait pour un autre taff de développeur. Malgré son expérience de plus de 20 ans dans le domaine, "on" lui a tout de même demandé s'il avait... le BAC (!)
Je pense vraiment qu'il y a des moments où il faut se pincer pour savoir si on rêve ou pas. Du foutage de tronche, j'vous dit. Mais que faire contre ça ? Pas grand chose, si ce n'est... pas grand chose.

Autre exemple (personnel, cette fois-ci) : un interviewer d'un cabinet de chasseurs m'a tenu la grappe pendant les 3/4 d'heure d'un entretien qui a duré une heure (!) en me demandant toute les deux minutes au moins pourquoi j'étais venu en costume-cravate. Aucunement, il a daigné engagé la conversation sur les compétences demandées pour le job que je visais. Au bout du temps — où j'en ai eu plus que marre —, je lui ai dit que je n'étais pas venu pour ça.

- "Au revoir Monsieur et merci de m'avoir fait perdre mon temps
- Restez, Monsieur, on va parler de vous, vos compétences...
- Non. Moi, je vais partir. Maintenant.
- ... Très bien. On vous rappelera.
- Mais oui, c'est sûr. A d'autres...
- Si si. On vous rappelera.
- Vous savez... Je connais la formule, hein ? Vous ne rappelez jamais !"

... et je suis parti, furieux (en moi-même) d'avoir été promené par un tel crétin.

Si cela se trouve, j'aurais été "rappelé" :D
Le comble !

Pour en revenir au sujet. Il vaut mieux garder son boulot, même s'il n'est pas aussi bien payé et chercher en même temps (discrètement !) ailleurs pour un meilleur salaire (ou de meilleurs avantages... ou les deux), plutôt que de le quitter.Je suis chômeur et, croyez-moi, je suis prêt à faire n'importe quel boulot, même si le salaire ne suit pas comme cela était lorsque je bossais.
Bon, ce n'est pas le cas : je ne bosse plus. Je perds confiance, ma capacités me fuient — d'où certainement le fait que personne ne veut m'embaucher, même pour un taff à la con qui ne demande aucune compétence particulière — et ma situation familiale en pâtit terriblement.

Bienvenue dans le monde réel, ai-je envie de dire, cyniquement, à moi-même, et aux autres.

Essaie tout de même de négocier une augmentation de salaire, tu ne risques que d'essuyer un refus, au pire. Et si tu ne le fais pas, cela pourrait être pris comme un (éventuel) manque d'ambition de ta part. A toi de voir.
D'accord pour dire aussi que ton salaire devrait passer de brut à net . "parce que tu le vaux bien !"

:)
 
Oui, je sais, c'est stupide et je le déplore mais voilà, en France, du moins si la situation se passe dans ce pays — les autres pays, je n'en sais rien —, pas de diplôme = pas (beaucoup) d'évolution. Si le non diplômé quitte la boîte dans laquelle il a évolué (au sens vécu un certain temps), il devra refaire ses preuves et repartira du bas de l'échelle.
Je le sais : j'en suis l'exemple même.
:)

Je pense qu'il faut quand meme nuancer le discours... et si on parle d'experience personnelle (en tant qu'indé), j'en ai une tout autre: alors que je me suis toujours cassé la tete a faire le bon éleve pendant mes études (bac avec mention, Estienne jusqu'au bac+4…), personne ne m'a jamais demandé mes diplomes. D'ailleurs la plupart des gens pour lesquels je bosse (peut etre a part dans l'édition) ne connaissent a peine que de nom les écoles d'art.
En gros ca se résume à du: on a vu vos boulots sur le net -> est ce que vous etes capables de faire le job -> deadline est serrée.

Et l'effet boule de neige au niveau du carnet d'adresse fonctionne si tu es compétent et rapide. C'est le bon coté de cet aspect somme toute assez libérale des choses ;)

Cela dit je précise je n'ai jamais eu d'experience du salariat et des démarchages en ce sens… donc peut etre que…
 
personne ne m'a jamais demandé mes diplomes. (...)
En gros ca se résume à du: on a vu vos boulots sur le net -> est ce que vous etes capables de faire le job

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Les diplômes ça sert à la limite dans une grille de salaire dans certaines conventions mais c'est tout.