La CNIL vient de se livrer à une expérience inédite -et instructive-, en analysant les communications nocturnes dun iPhone avec les serveurs de géolocalisation dApple.
Que se passe-t-il la nuit lorsque vous dormez ? Votre iPhone se recharge tranquillement, pensez-vous. Mais pas seulement : il travaille aussi peut-être pour Apple. Cest ce quont observé les experts de la Cnil, qui ont mis "sur écoute" un iPhone 3GS connecté à un réseau WiFi.
Ils ont observé ce qui se passe dans un cas "classique", où lutilisateur demande à être géolocalisé en utilisant une application. LiPhone et les serveurs de géolocalisation dApple dialoguent, échangeant les informations nécessaires pour rendre le service demandé.
Mais les experts ont remarqué que liPhone contacte aussi spontanément les serveurs de géolocalisation dApple certaines nuits, lorsquil reste allumé et connecté à un point daccès WiFI. En bon petit soldat, il raconte alors à Apple sa journée, ou, plus techniquement, "envoie des informations sur les points daccès WiFi quil a "vus" dans les heures ou les jours précédents", explique la Cnil dans un communiqué sur son site. "Ces points daccès WiFi sont identifiés par leur adresse MAC associée à la force du signal mesuré et la position géographique (GPS) du téléphone au moment de la mesure".
Apple utilise donc le "crowd sourcing" pour construire sa base de données de géolocalisation, estime la Cnil : "Cest ainsi, semble-t-il, que les serveurs dApple enrichissent et mettent à jour leur base de données de géolocalisation WiFi, en mettant à contribution les utilisateurs diPhone pendant leur sommeil".
Une collecte "en principe anonyme"
La Cnil népingle pas Apple, car, précise-t-elle, les analyses réalisées par ses experts indiquent que "les communications entre liPhone et Apple ne contiennent pas didentifiant unique ou autre information permettant didentifier le téléphone. Ce choix technique, confirmé récemment dans un courrier par Apple, rend cette collecte en principe anonyme et élimine donc largement le risque de traçage des personnes".
Néanmoins, lAutorité sémeut du fait que les utilisateurs "ignorent certainement que leur téléphone "travaille" ainsi pour Apple". Et elle souhaite "sassurer que ce mécanisme ne se transforme pas en un outil permettant de tracer les personnes".
Source
Que se passe-t-il la nuit lorsque vous dormez ? Votre iPhone se recharge tranquillement, pensez-vous. Mais pas seulement : il travaille aussi peut-être pour Apple. Cest ce quont observé les experts de la Cnil, qui ont mis "sur écoute" un iPhone 3GS connecté à un réseau WiFi.
Ils ont observé ce qui se passe dans un cas "classique", où lutilisateur demande à être géolocalisé en utilisant une application. LiPhone et les serveurs de géolocalisation dApple dialoguent, échangeant les informations nécessaires pour rendre le service demandé.
Mais les experts ont remarqué que liPhone contacte aussi spontanément les serveurs de géolocalisation dApple certaines nuits, lorsquil reste allumé et connecté à un point daccès WiFI. En bon petit soldat, il raconte alors à Apple sa journée, ou, plus techniquement, "envoie des informations sur les points daccès WiFi quil a "vus" dans les heures ou les jours précédents", explique la Cnil dans un communiqué sur son site. "Ces points daccès WiFi sont identifiés par leur adresse MAC associée à la force du signal mesuré et la position géographique (GPS) du téléphone au moment de la mesure".
Apple utilise donc le "crowd sourcing" pour construire sa base de données de géolocalisation, estime la Cnil : "Cest ainsi, semble-t-il, que les serveurs dApple enrichissent et mettent à jour leur base de données de géolocalisation WiFi, en mettant à contribution les utilisateurs diPhone pendant leur sommeil".
Une collecte "en principe anonyme"
La Cnil népingle pas Apple, car, précise-t-elle, les analyses réalisées par ses experts indiquent que "les communications entre liPhone et Apple ne contiennent pas didentifiant unique ou autre information permettant didentifier le téléphone. Ce choix technique, confirmé récemment dans un courrier par Apple, rend cette collecte en principe anonyme et élimine donc largement le risque de traçage des personnes".
Néanmoins, lAutorité sémeut du fait que les utilisateurs "ignorent certainement que leur téléphone "travaille" ainsi pour Apple". Et elle souhaite "sassurer que ce mécanisme ne se transforme pas en un outil permettant de tracer les personnes".
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