rvb (rouge-vert-bleu) et cmjn (cyan-magenta-jaune-noir) sont des manières de synthétiser l'ensemble des couleurs que l'il perçoit à partir d'un nombre réduit de couleurs : les couleurs primaires.
le rvb c'est ce qu'on appelle la synthèse additive, c'est à dire que si l'on additionne les troic couleurs primaires à 100 % de leur densité, on obtient du blanc. c'est une synthèse qui fonctionne à partir de la lumière : celle du soleil, des lampes et des écrans.
par exemple tu prends 3 lampes avec chacune un filtre rouge, vert ou bleu, tu superpose les trois projections de lumière et tu obtient un halo de lumière blanche alors que séparément les lampes éclairent en rouge, en vert ou en bleu.
le cmjn, c'est la synthèse soustractive, dans le sens que si on mélange les trois couleurs primaires cyan magenta et jaune, on obtient ce coup-ci du noir. là c'est une synthèse qui fonctionne avec des pigments opaques comme ceux contenus dans la peinture.
c'est le système de l'impression offset.
cette définition est théorique, et en pratique, la qualité du support qui reçoit la couleur, la pureté des pigments et le mode d'étalage, fait qu'on ne peut obtenir un vrai noir à partir des 3 couleurs primaires : on obtient au mieux un gris foncé plus ou moins neutre, alors on a rajouté une couche de noir pur qui permet d'augmenter le contraste et d'avoir des vrais noirs.
en ce qui concerne les fichiers informatiques, comme dit téo, le rvb est donc formé de 3 couches et le cmjn de 4, correspondant chacunes aux couleurs primaires.
tu peux le voir dans photoshop dans la palette des couches, si tu as coché dans les préférences couches en couleur.
néanmoins quel que soit le mode de ton fichier, à l'écran il sera toujours visualisé en rvb puisque ça dépend du moniteur qui n'est que rvb.
les autres modes sont interprétés pour la visualisation à l'écran. c'est une simulation du résultat, plus ou moins fidèle selon la qualité de l'écran et son étalonnage.
alors quel intérêt ? tout dépend de l'utilisation finale.
si c'est une image destinée à être visualisée sur écran ou imprimée sur une imprimante personnelle genre jet d'encre, il faut rester en rvb.
si c'est pour imprimer en offset par exemple, il faudra faire une conversion en cmjn, conversion qui doit se faire en fonction de la machine qui va imprimer le document, d'où l'importance de l'étalonnage de la chaine graphique de l'acquisition des images jusqu'à leur impression pour ne pas avoir de mauvaise surprise.
pour les histoires de taille et formats de fichiers, la résolution est un compromis entre la qualité maximale et le poids du fichier. pas besoin d'une résolution supérieure à ce dont est capable une imprimerie par exemple alors qu'un fichier lourd va demander plus de puissance ou de temps de traitement.
en gros, il faut une résolution double de la linéature d'impression. par exemple en offset, si la trame est à 150 points par pouces, il faut un fichier à 300 dpi. pour la sérigraphie, qui ne dépasse rarement les 70/90 points, on se contente d'images à 150/180 dpi.
pour les imprimantes jet d'encre, une résolution supérieure à 200/250 dpi n'apporte rien en qualité (même si l'imprimante fait du 1440 dpi).
les formats d'enregistrement dépendent aussi de la finalité du fichier :
diffusion web ou mail : gif, jpeg et éventuellement png
impression jet d'encre : à peu près tous les formats
flashage pour l'imprimerie : tiff et eps sont les formats de prédilection, mais les flasheuses acceptent de mieux en mieux les autres formats.
voilà en gros, j'espère avoir été clair
