Blue
Le problème était intéressant, par son allure de paradoxe logique.
Parce qu'on admet a priori une identité entre : mesure des blocs occupés & mesure des fichiers recensés. Or dans ton cas > la mesure des blocs occupés était immensément plus étendue que celle des fichiers recensés :
107 Go de blocs occupés vs
27 Go de fichiers recensés. Il paraissait donc y avoir une faute contre le principe d'identité logique, càd. une contradiction.
À condition d'admettre comme également vraies les deux mesures qui se contredisaient. Pour réduire le paradoxe > il suffisait alors de conjecturer qu'une des deux mesures était erronée : alors, le paradoxe devenait simplement apparent, comme dans les vieux sophismes de l'Antiquité Grecque.
La mesure de l'allocation des blocs est du ressort d'un des fichiers du
système de fichiers jhfs+ ; celle de la taille des fichiers, d'un autre de ses fichiers. La réduction du paradoxe revenait donc à le renvoyer à sa source : le
système de fichiers jhfs+ > et à une antinomie entre deux de ses fichiers constituants.
J'ai opté dans ma conjecture pour une mesure correcte de la taille des fichiers et une mesure erronée de celle de l'allocation des blocs, pour une raison assez simple : c'est qu'un fichier relève d'un espace de répertoire monté qu'on appelle un « volume ». Cet espace de répertoire monté du volume a pour propriété : la « mise-en-lumière suffisante » (si je puis dire) - ce que les anciens philosophes Grecs appelaient l'« a-lêtheia » : le non-cèlement ou encore la vérité comme manifestation suffisante.
Cette absconse considération revient à dire ceci : dans l'espace de manifestation d'écriture qu'est un volume monté (monté, au sens de "déployant des écritures de blocs sous la forme de fichiers interprétables") > il n'y a pas d'autres fichiers existants que ceux qui s'y manifestent. Il y a une espèce d'e suffisance du plan de la manifestation qu'est le volume : ce qui n'y est pas trouvable comme fichier, n'y existe pas comme fichier.
Certes, le navigateur de fichiers qu'est le
Finder se trouve affecté par des limitations graphiques sous ce regard : il n'affiche pas comme fichiers "visibles" les objets qui, soit portent des
flags "
hidden" (des marqueurs d'invisibilité graphique), soit sont désignés par un intitulé commençant par un «
. ». Mais ces limitations d'affichage graphique n'affectent pas a priori des commandes textuelles du Terminal. Par exemple la commande
du (
disk_usage) sous la forme :
va bien recenser et mesurer tous les objets de premier ordre (fichiers simples ou dossiers mesurés en tant qu'ensembles de fichiers) de l'espace-racine du volume démarré - sans tenir compte des
flags "
hidden" (affectant par exemple des répertoires comme
/private ou
/usr).
C'est vrai que j'ai toujours un peu tendance dans ce type de cas à traiter les objets dont le nom commence par un
. comme quantités négligeables et à les laisser hors décompte. En effet, comme l'a relevé justement
bompi, la commande ci-dessus n'explore pas les objets (fichiers et dossiers) dotés d'un
. au départ de leur intitulé. Pour être exact, j'aurais donc pu proposer comme commande un :
Bloc de code:
sudo find -x / \( -name '*' -o -name '^.' \) -d 1 -exec du -shx {} +
qui demande à l'utilitaire
find de trouver aussi bien les objets dont le nom est quelconque que ceux dont le nom commence par un point - ce, en s'en tenant à une profondeur d'investigation de premier degré > avant de passer le lot à l'utilitaire
du pour mesure des tailles. Cette commande dénuée d'élégance formelle joue bien son rôle, exécutivement parlant.
J'avais donc mise entre parenthèses la prise en compte des fichiers avec
. en les supposant quantité négligeable a priori > pour concentrer la mesure sur tous les autres fichiers. En admettant donc qu'il n'existerait pas d'autres fichiers manifestes que ceux mesurés par la commande, soit
27 Go.
Assuré de cette « évidence » > il ne restait plus qu'à incriminer la gestion de l'allocation des blocs de la partition, en supposant qu'un certain nombre de blocs qui ne donnaient pas lieu à un affichage des écritures sous forme de fichiers dans l'espace de manifestation du volume > n'étaient pas pour autant marqués comme
vacants (pour des écritures) > mais comme
occupés (par des écritures ne donnant pourtant pas lieu à un affichage de fichiers).
Régulièrement parlant, les blocs évalués comme "
occupés" par des écritures donnent lieu à un affichage sous forme de fichiers dans l'espace de manifestation du volume ; tandis que les blocs évalués comme "
vacants" ne donnent lieu à aucun manifestation sous forme de fichiers. Il suffisait de conjecturer qu'un certain nombre de blocs était faussement évalués comme "
occupés" > alors même qu'il ne donnaient lieu à aucun affichage sous forme de fichiers dans le volume.
Cette absconse dialectique équivalait à incriminer le gestionnaire de l'allocation des blocs de "défaut de mise à jour" et donc à lui faire porter le chapeau de l'erreur. Ce qui semble bien avoir été le cas > une remise à jour de ce fichier ayant fait disparaître le décompte des blocs pseudo-"
occupés".