Si on cessait de parler de pirates.

Cessez de parler ou non des pirates, le monde ne s'en portera ni mieux, ni plus mal.
Quand à moi, rester ou pas, le sujet ne s'en portera ni mieux, ni plus mal.
Mais j'ai mieux à faire ailleurs... dont acte

ciao --->[]
 
Il faisait du Blues... après le pénible travail dans les champs de coton, il retournait voir les amis, jouait de sa planche à laver, de sa guitare de son violon, il chantait le blues... un jour on lui dit "écoute petit, tes chansons sont pas mal elle nous réchauffent le coeur pourrais tu jouer pour nous? je te paye le dîner..." et il joua, il joua pour améliorer son quotidien? non juste pour manger, une fois dans le mois, à peu prêt correctement. Il faisait du blues... après les ptits boulots, il allait vers les bars et jouait contre qq pièces de monnaie, ou serait-il le lendemain personne n'en sait rien, même pas lui... il rencontrait parfois qq collègue sur la route tapait le boeuf à défaut d'en manger c'était tj du blues... Il faisait du blues... après des années de galère de villes en villes de boulots en boulots il décida qu'il était bon pour La ville, celle qui fait rêver, celle qui permet à ceux qui font le blues, de sortir des champs de coton, dans les rares clubs ou il pouvait s'exprimer il jouait le blues, celui des champs, des ptits boulots, de la route, des femmes. Il faisait le blues... il fallait que ça sorte, il fallait que ça vibre, un jour on lui proposa d'enregistrer, de laisser une trace pour la postérité, qq chose pouvant l'aider à mieux vivre ou mieux survivre en faisant du blues... il accepta, l'argent, le studio, les tournées... mais quand il fallu le payer... il faisait du blues, après qq pactes avec le diable, chambres d'hotels miteuses, il laissa sa place... il ne faisait plus de blues. Il était le blues. De nos jour on écoute encore ses chansons, cela reste du blues... ses droits il ne les à que trop peux connus, ses royalties que trop peu perçues, son contrat courait, jamais il ne le rattraperais... illettré il l'avait juste signé. Le commerce de sa musique rapporte à ceux qui l'ont fait fructifier, mais aujourd'hui le mal à changé, le commerçant se fait pirater ! Et il aimerait récupérer, il a le blues... Hier j'ai vu ce bluesman (le vrai) il a joué live, en concert, un set en vrai, le gig! devant moi, pour nous, le blues... j'ai payé pour ça, il y avait même son dernier CD à acheter, mais pas d'intermédiaire à engraisser... lui il sait que les gens qui viennent aime son travail, il sait que ce qu'il met sur internet fait le tour de monde et ça ne lui coûte pas grand chose, ça ne lui en rapporte qu'un peu, mais il sait que ce qu'il construit, il le fait pour lui, pour les autres, pour le blues... et des requins, oui des requins, il en a croisés plus souvent qu'à son tour, alors les pirates, les marchands... ne l'empêcherons jamais de faire du blues... Il fait du blues

:zen::cool:
 
la reconnaissance de la légitimité de la loi et son respect me semblent indispensables à tout débat de bonne foi.
Ouch !
Un bijou !

D'abord, la légitimité.
Est légitime tout ce qui est fondé en droit, en justice ou en équité (petit Larousse)
Donc, par définition, toute loi est légitime - y compris les lois d'une dictature (par exemple) puique promulguée légalement par rapport à la loi du pays..
Non ?
Il n'y a rien à reconnaître, finalement - sauf à entrer dans une sorte de "béni-oui-ouisme" systématique.
Moyen, quand même.

Respect ?
A moins d'être monsieur parfait, tu ne respecte pas toutes les lois de la république française - personne ne le fait en permanence.
Alors ?
Pas le droit d'en parler ?
Pas le droit d'en débattre ?

De manière globale, la question à se poser n'est pas d'enfreindre ou non la loi, mais lesquelles et pourquoi.

Le piratage ?
Je pirate des CD - pas beaucoup. Mais ça m'arrive.
Fais-je le "Mal" ? - question de curé.
Fais-je du tort aux artistes ?
Non. Je n'aurais pas acheté ces albums du tout sans ça. Le fait de les avoir copié illégalement, fait que, au final, il m'arrive d'en acheter.

Alors quoi ? Je vais rôtir en enfer ?
 
Qui a dit que c'était sa vocation ?

Toi, il me semble, en utilisant le terme collusion, dont je rappelle la définition : Toute intelligence, tout accord secret entre personnes pour nuire à quelqu'un.

Le lobbying va bien plus loin que de la simple information. Ça frise parfois le chantage (chantage aux emplois, aux investissements économiques, aux taxes locales, etc.). C'est pourquoi on a dit plus haut que ton point de vue semblait assez simpliste.

Oui, c'est clair que "tous les politiques sont des pourris et tous les éditeurs sont des requins", ça démontre un sens de la nuance autrement plus abouti…

J'ajoute qu'on se complaît à dénoncer le lobbying des industriels, mais qu'on s'abstient d'en faire autant pour les autres lobbyings.

S'il est une chose que j'accorderais volontiers, c'est que la France gagnerait à organiser et à rendre plus transparentes ces opérations, comme les USA le font.

Est-ce un nouveau procès d'intention ? Je me suis contenté d'exposer des faits, je ne vois pas à quel moment j'ai porté un jugement. On a seulement expliqué comment ça se passait. Maintenant, ton point de vue sur le lobbying, ou l'idée que tu as de ce que j'en pense sans l'avoir dit, c'est ton problème.

Ah, mince alors, comment vais-je pouvoir résoudre mon épineux problème…*élucider à moi tout seul le fond de ta pensée alors que tu refuses bien commodément de l'exposer, mais tu sais que c'est profondément pervers d'ôter le sommeil aux gens d'un manière aussi cruelle?

Exact, il s'agissait d'une affirmation. Et comme je l'ai dit, je n'irai pas plus loin parce que:
- ce n'est pas le lieu (relis la charte du forum),
- je ne suis pas là pour donner des cours de politique appliquée,
- mon expérience est personnelle et ne regarde que moi,
- les détails de ces sujets sensibles n'ont pas à être exposés sur un média public accessible mondialement.

ce qu'on appelle autrement botter en touche, mais comme je le disais précédemment tu voudras bien m'accorder que c'est trop léger pour qu'on s'en contente…

Mais là on est d'accord. De toute évidence on n'a pas la même acceptation du terme "collusion". De par chez moi, ça signifie exactement "entente secrète au préjudice d'un tiers". La nuisance apparaît nécessairement, mais ce n'est pas forcément la finalité première car elle peut être seulement le moyen ou la conséquence indirecte. Contrairement à la conspiration.

voir la définition du terme, pourtant… je la tire du trésor de la langue française :
Toute intelligence, tout accord secret entre personnes pour nuire à quelqu'un
Si tu donne un autre sens, tout personnel au mot, admets que tu en fais un mauvais usage.

En ce qui me concerne je n'ai rien dit de tel.

Voilà au moins un point sur lequel on peut s'entendre. Cependant j'aimerais comprendre l'objet de ton intervention.

Eh bien j'ai bien plus que de vagues idées sur la question. Et je ne vois pas le rapport avec le lobbying et la taxe.

Tout comme je ne vois pas le rapport qu'on le lobbying et la taxe avec le piratage qui, faut-il le rappeler, fait l'objet du débat…

Grâce à Internet, des artiste arrivent maintenant à se produire, à se faire connaître et à se diffuser tous seuls, sans aucun éditeur accroché à leurs basques. Et ils vivent de leur métier mieux qu'avant. Maintenant tu vois la différence avec les supports physiques ?

J'aimerais que tu me donnes un exemple concret d'un artiste qui, s'il s'est fait connaître par internet, peut vivre de son art sans avoir débouché sur un contrat avec un éditeur quelconque.
J'ajoute que ce modèle, en admettant qu'il puisse être viable pour les groupes musicaux, ne fait pas le moindre sens concernant les longs métrages…

La généralisation de la vente dématérialisée en ligne va forcément porter un coup dur à l'industrie qui vit du support physique (fabrication, distribution).

Ah, non, les éditeurs se passeraient volontiers de ces intermédiaires, au contraire. Ils ne vivent ni du support physique ni de la fabrication ni de la distribution.

Et avec Internet les gros éditeurs tels qu'on les a connus jusque maintenant ne sont plus aussi nécessaires, car d'autres (individus ou petites structures) peuvent très souvent faire leur travail à leur place (comme je le disais, il y a déjà des exemples). Les éditeurs qui veulent survivre ont intérêt à s'adapter, et la plupart le font déjà.

S'il y a des exemples, j'aimerais beaucoup que tu les présentes.

Ça n'est en rapport qu'avec ta remarque concernant ma remarque. Relis.

Mais précisément : les éléments que tu soulignes n'ont pas fait l'objet d'un nouvel impôt, mais d'une nouvelle distribution des impôts existants. Et il y a en effet un intérêt politique et stratégique à ce que la France développe son infrastructure (facilitation de la mise en place d'un réseau national de fibre optique, encouragement de la concurrence, promotion culturelle), qui sont des investissements qui ont du sens à terme dans la compétition internationale.
Ceci étant, je ne vois toujours pas la queue d'une justification d'un nouvel impôt.

Relis-moi. Je dis seulement que l'ampleur du phénomène reste à prouver. J'émets un avis sur le risque pour les majors de faire découvrir au monde un état de fait qui contredise leurs affirmations, mais je ne préjuge pas du résultat d'une telle étude.

je te relis dans le texte :

je pense que les majors ne s'y risqueront pas, sous peine de démontrer que l'impact du phénomène n'est que marginal

c'est omettre qu'elles risquent tout autant de démontrer que le phénomène a bel et bien une ampleur inacceptable… ce qui m'apparaît comme préjuger du résultat.

Oui, d'accord.Oui, ok. Mais les différentes formes de piratage n'ont pas toutes le même impact, et dans quelques cas particuliers cela risque même d'être faux (par exemple lorsque la diffusion illégale - notamment d'extraits et de copies de mauvaise qualité - participe à la promotion, poussant l'éditeur à volontairement laisser faire).

J'entends beaucoup cet argument de promotion, mais à tout le moins il ne fait que figure d'intuition et n'est absolument pas démontré.

Ok. A ceci près que:
- seul un juge peut qualifier un acte d'illicite, le reste n'étant a priori que mésentente entre les protagonistes,
- il convient de fixer plus précisément ce qui ressort ou non du droit de propriété intellectuelle et du piratage. Les récents bouleversements législatifs n'ont pas encore permis de fixer suffisamment la jurisprudence.
- la lutte contre le piratage ne doit pas empiéter sur les droits des consommateurs (jouissance sans entrave du bien acheté) et des citoyens (respect de la vie privée).

Tout à fait d'accord concernant la jouissance sans entrave du bien acheté et le respect de la vie privée, mais je tiens à préciser une chose:

les verrous logiciels et leur sacralisation par la loi n'est que la seule résultante du piratage (si personne ne piratait, les éditeurs n'auraient pas eu besoin d'avoir recours à ces procédés). Moralité cette disposition a un impact direct sur les acheteurs légitimes, par effet de bord.

Raison pour laquelle je persiste à penser que pirater c'est scier la branche sur laquelle on est assis.

Ok dans le principe. Mais un avocat t'apprendrait que les lois sont faites pour être interprétées et contournées, voire même qu'on peut s'autoriser à tout faire tant qu'on ne se fait pas prendre. Bienvenu dans le monde réel.

Ca dépend des avocats, ça… et je fais partie de ceux qui ont encore quelques principes et qui les défendent, y compris dans ce que tu appelle "le monde réel". Merci d'ailleurs pour ce chaleureux accueil…
 
Il faisait du Blues... après le pénible travail dans les champs de coton, il retournait voir les amis, jouait de sa planche à laver, de sa guitare de son violon, il chantait le blues... un jour on lui dit "écoute petit, tes chansons sont pas mal elle nous réchauffent le coeur pourrais tu jouer pour nous? je te paye le dîner..." et il joua, il joua pour améliorer son quotidien? non juste pour manger, une fois dans le mois, à peu prêt correctement. Il faisait du blues... après les ptits boulots, il allait vers les bars et jouait contre qq pièces de monnaie, ou serait-il le lendemain personne n'en sait rien, même pas lui... il rencontrait parfois qq collègue sur la route tapait le boeuf à défaut d'en manger c'était tj du blues... Il faisait du blues... après des années de galère de villes en villes de boulots en boulots il décida qu'il était bon pour La ville, celle qui fait rêver, celle qui permet à ceux qui font le blues, de sortir des champs de coton, dans les rares clubs ou il pouvait s'exprimer il jouait le blues, celui des champs, des ptits boulots, de la route, des femmes. Il faisait le blues... il fallait que ça sorte, il fallait que ça vibre, un jour on lui proposa d'enregistrer, de laisser une trace pour la postérité, qq chose pouvant l'aider à mieux vivre ou mieux survivre en faisant du blues... il accepta, l'argent, le studio, les tournées... mais quand il fallu le payer... il faisait du blues, après qq pactes avec le diable, chambres d'hotels miteuses, il laissa sa place... il ne faisait plus de blues.

D'accord, donc pour toi il est légitime qu'un artiste qui fait de la qualité crève la dalle, et qu'un artiste qui fait "de la merde" vive dans l'aisance
On a pas la même vision des choses, manifestement. Il ne fait pas bon être artiste dans ta vision des choses, et encore moins faire des bonnes choses…

Il était le blues. De nos jour on écoute encore ses chansons, cela reste du blues... ses droits il ne les à que trop peux connus, ses royalties que trop peu perçues, son contrat courait, jamais il ne le rattraperais... illettré il l'avait juste signé. Le commerce de sa musique rapporte à ceux qui l'ont fait fructifier, mais aujourd'hui le mal à changé, le commerçant se fait pirater ! Et il aimerait récupérer, il a le blues... Hier j'ai vu ce bluesman (le vrai) il a joué live, en concert, un set en vrai, le gig! devant moi, pour nous, le blues... j'ai payé pour ça, il y avait même son dernier CD à acheter, mais pas d'intermédiaire à engraisser...

Si tu considères qu'un éditeur n'est qu'un "intermédiaire à engraisser", tu as une vision bien réductrice de ce métier.

lui il sait que les gens qui viennent aime son travail, il sait que ce qu'il met sur internet fait le tour de monde et ça ne lui coûte pas grand chose, ça ne lui en rapporte qu'un peu, mais il sait que ce qu'il construit, il le fait pour lui, pour les autres, pour le blues... et des requins, oui des requins, il en a croisés plus souvent qu'à son tour, alors les pirates, les marchands... ne l'empêcherons jamais de faire du blues... Il fait du blues

:zen::cool:

Puisque tu parles de ça : comment estimer à quel degré ton travail est apprécié, si le public n'a pas à payer de sa personne pour y accéder?
 
tu n'as rien compris à cette histoire, et en plus tu te permet de critiquer mal a propos c'est fantastique... relis là...

d'une simple petite histoire tu tires une réalité, des questions des réponses des affirmations et en plus tu la penses mienne... tu es extraordinaire.


tu peux répondre, de toute façon tu n'as que ça a faire, mais bon pourquoi pas hein...

pour ma part je sors, répondre à tes conclusions hâtives, apporter de l'eau au moulin du camion à contre sens n'amuse qu'un temps, trouve toi d'autre forums, d'autre fils, il est temps de rencontrer d'autres adversaires tu en a besoin c'est même vital pour toi,

allez écrit, répond, fait toi plaisir...tu es seul.


:zen::cool:
 
Ouch !
Un bijou !

Ah, enfin de la consistance, ta dernière intervention m'avait laissé sur ma faim.

D'abord, la légitimité.
Est légitime tout ce qui est fondé en droit, en justice ou en équité (petit Larousse)
Donc, par définition, toute loi est légitime - y compris les lois d'une dictature (par exemple) puique promulguée légalement par rapport à la loi du pays..
Non ?
Il n'y a rien à reconnaître, finalement - sauf à entrer dans une sorte de "béni-oui-ouisme" systématique.
Moyen, quand même.

Tu auras mal lu, je surligne pour toi le mot important:
Est légitime tout ce qui est fondé en droit, en justice ou en équité.
Faut-il t'apporter la définition du mot "fondé", ou ça ira?

A l'inverse, une loi dans une dictature pourra être arbitraire et/ou inique. Je ne crois pas qu'on puisse le dire dans notre pays. Tu ne vois donc pas pourquoi il est fondé (et donc légitime) que le piratage soit illégal? Sachant que le mot légitime est basé sur le latin lex, legis… forcément tu retrouveras un rapport avec la loi, mais la loi est, en démocratie du moins, une conséquence de ce qui est légitime, et non ce qui génère la légitimité…


Respect ?
A moins d'être monsieur parfait, tu ne respecte pas toutes les lois de la république française - personne ne le fait en permanence.

Peut-être pas (encore que), mais toujours est-il qu'il ne me viendrait pas à l'idée de le justifier en disant que la loi a tort ou que je défends de beaux principes en lui désobéissant…
Etant enfant, j'ai volé quelque peccadille, mais je sais que c'est mal et qu'il ne faut pas le faire. C'est d'ailleurs souvent à cette occasion qu'on l'apprend, à l'aide de la vigilance de ses parents.
S'il est des lois que je transgresse, et je te serais reconnaissant de m'indiquer lesquelles, je ne crois pas que je m'en trouverais attitré à les critiquer.
Alors ?
Pas le droit d'en parler ?
Pas le droit d'en débattre ?

Non, je pense qu'on se donne tous les torts en ne respectant pas la loi. A quoi bon la critiquer d'ailleurs puisqu'on n'en tient aucun compte?

De manière globale, la question à se poser n'est pas d'enfreindre ou non la loi, mais lesquelles et pourquoi.

déjà, partir de ce principe, c'est induire qu'il est des lois qui ne sont bonnes que pour les autres. Il serait d'ailleurs intéressant que tu nous donne un exemplaire des lois que tu considères être facultatives.

Le piratage ?
Je pirate des CD - pas beaucoup. Mais ça m'arrive.
Fais-je le "Mal" ? - question de curé.

Que je ne pose pas en ces termes…

Fais-je du tort aux artistes ?
Non. Je n'aurais pas acheté ces albums du tout sans ça. Le fait de les avoir copié illégalement, fait que, au final, il m'arrive d'en acheter.

Alors quoi ? Je vais rôtir en enfer ?

Bien, donc, partant de ce principe : je n'achèterai jamais une ferrari, est-ce que ça m'autorise à la voler? Est-ce que l'intention affichée ou non d'un achat futur donne une quelconque circonstance atténuante?

J'ai déjà répondu à ce point de vue précédemment, si tu l'as-vu, qu'as-tu à répondre à mes arguments?

Inversons les rôles deux secondes, tiens. Tu crées une œuvre, peu importe sa nature : un livre, un album, un film… tu y mets tout ton talent, ton énergie et ton temps. Et tu vois des gens qui se l'approprient sans payer en disant "t'façons j'l'aurais pas acheté", qu'est-ce que tu en penses? Ne crois-tu pas qu'à partir du moment où l'album suscite un intérêt quelconque, suffisamment pour qu'il soit téléchargé, ça mérite une rétribution?
 
N'est-ce pas une idée fosse ?

Je pense, si. Je considère personnellement que tout artiste dont l'œuvre est digne d'intérêt devrait avoir les moyens d'en vivre.

Je ne comprends pas pourquoi on ne peut pas tomber d'accord sur un constat simple : si tout le monde télécharge illégalement, les auteurs seront contraints de vivre d'autre chose, et ça sera dommage pour tout le monde.

On peut au moins admettre ça?
 
Tu auras mal lu, je surligne pour toi le mot important:
Est légitime tout ce qui est fondé en droit, en justice ou en équité.
Faut-il t'apporter la définition du mot "fondé", ou ça ira?

A l'inverse, une loi dans une dictature pourra être arbitraire et/ou inique. Je ne crois pas qu'on puisse le dire dans notre pays. Tu ne vois donc pas pourquoi il est fondé (et donc légitime) que le piratage soit illégal? Sachant que le mot légitime est basé sur le latin lex, legis… forcément tu retrouveras un rapport avec la loi, mais la loi est, en démocratie du moins, une conséquence de ce qui est légitime, et non ce qui génère la légitimité…
Une loi peut être arbitraire ou inique, quel que soit le système qui la produit. Vouloir que le débat à son sujet ne soit possible qu'entre ceux qui la jugent légitime et la respectent est...
Je te laisse mettre le bon mot.

Peut-être pas (encore que), mais toujours est-il qu'il ne me viendrait pas à l'idée de le justifier en disant que la loi a tort ou que je défends de beaux principes en lui désobéissant…
Etant enfant, j'ai volé quelque peccadille, mais je sais que c'est mal et qu'il ne faut pas le faire. C'est d'ailleurs souvent à cette occasion qu'on l'apprend, à l'aide de la vigilance de ses parents.
S'il est des lois que je transgresse, et je te serais reconnaissant de m'indiquer lesquelles, je ne crois pas que je m'en trouverais attitré à les critiquer.
Magnifique, une fois de plus - où as-tu vu de beaux principes ? Ou as-tu vu que la loi avait "tort" dans ce que j'ai dit ?
Tu vois, par exemple, je ne respecte pas toujours les passages cloutés pour traverser. Le plus souvent, mais pas toujours. Ben, c'est parce que ça me casse les pieds de faire un détour. Je pensais plus à ce genre de "non respect" - et je ne parlais évidement pas de toi - quelles lois tu transgresse ? Aucune idée !

En ce qui concerne le piratage, je n'ai pas de beaux principes. Je ne pense pas forcément que la loi qui me l'interdit aie tort (il faudrait un débat sur la monétarisation de l'artistique, mais bon...) et, si je me faisais "gauler" je ne viendrais pas pleurer.
Arrête de lire en diagonale.

Et puis, toujours ce côté curé : voler c'est mal !
Voler, c'est illégal, ce qui est très différent.

déjà, partir de ce principe, c'est induire qu'il est des lois qui ne sont bonnes que pour les autres. Il serait d'ailleurs intéressant que tu nous donne un exemplaire des lois que tu considères être facultatives.
Non. Ce n'est pas ce que j'ai dit.
C'est induire qu'il y a des lois qui ne sont pas bonnes, toutes "légitimes" qu'elles soient.
C'est induire qu'en cas de non respect, il y a éventuellement à assumer derrière et se demander si le jeu en vaut la chandelle.

Pourtant, de manière globale, par principe, par attachement à la démocratie et, quoi qu'on en dise, à celle ayant cours chez nous, je suis plutôt "légaliste" - je respecte la lois.
Ca ne m'empêche pas de continuer à penser.
Un exemple ?
Non.
Tu peux me balancer toute la condescendance dont tu es capable (je suis sûr que tu peux faire encore mieux), je continuerais à trouver "splendide" cette espèce de mantra qui sous-tend ton discours : c'est la loi, donc c'est bon.

Bien, donc, partant de ce principe : je n'achèterai jamais une ferrari, est-ce que ça m'autorise à la voler? Est-ce que l'intention affichée ou non d'un achat futur donne une quelconque circonstance atténuante?

J'ai déjà répondu à ce point de vue précédemment, si tu l'as-vu, qu'as-tu à répondre à mes arguments?
Hé, c'est que tu ferais peur, tu sais ?
Qu'as-tu à répondre ? Brrrrrrr !

Non, sérieux, tu as déjà brandi l'exemple de la voiture - désolé, mais mauvais exemple.

Quand j'ai acheté ma voiture (ce n'est pas une Ferrari, OK), j'en ai essayé plusieurs, de marques concurrentes.
Et je n'ai rien payé.

Je ne sais si tu as bien compris mon post : quand l'album "piraté" me plaît, je l'achète.

Inversons les rôles deux secondes, tiens. Tu crées une œuvre, peu importe sa nature : un livre, un album, un film… tu y mets tout ton talent, ton énergie et ton temps. Et tu vois des gens qui se l'approprient sans payer en disant "t'façons j'l'aurais pas acheté", qu'est-ce que tu en penses?
Hé hé.
Et si je croyais aux vertus de la gratuité ? Et si je tentais, au moins en partie, de détacher ce que je fais de la systématisation des rapports marchands ?
Et si je m'étais déjà posé la question ?

Non.. Pas possible.

Ne crois-tu pas qu'à partir du moment où l'album suscite un intérêt quelconque, suffisamment pour qu'il soit téléchargé, ça mérite une rétribution?
Non.
 
Je pense, si. Je considère personnellement que tout artiste dont l'œuvre est digne d'intérêt devrait avoir les moyens d'en vivre.
Oui.

Mais digne de l'intérêt de qui ? Qu'est-ce qui définit une oeuvre ? Qu'est-ce qui décide de l'intérêt ?

La masse ?

Normal oui, mais sur quels critères ?

Je ne comprends pas pourquoi on ne peut pas tomber d'accord sur un constat simple : si tout le monde télécharge illégalement, les auteurs seront contraints de vivre d'autre chose, et ça sera dommage pour tout le monde.

On peut au moins admettre ça?
Non.
Parce que si tout le monde pirate comme moi, les auteurs continueront à vivre de leurs oeuvres.
Mieux, n'en vivront que ceux pour lesquels le public aura trouvé un intérêt, justement et pas forcément ceux qui auront été matraqués sur les ondes (même si ce n'est pas incompatible)

Tu sors l'acte de piratage de son contexte - du coup tu produis un discours moralisateur simpliste.

Allez, sur ce, à moi de partir de ce fil, j'ai des albums à copier.
 
Kisbizz ? t'es là ? parce que on a besoin d'un moulin à vent pour continuer le bouquin :siffle::D:love: et pis si tu avais une recette de Tarte Tatin maison au passage ça m'intéresse, c'est pour offrir :love: (la tarte, pas la recette :p) :love:

je suis venue pour savoir si je devais ou pas payer la redevance et voilà que on me demande un moulin et une tarte :D :D :D

j'ai ni un ni l'autre mais .... est que toi t'as le dernier de richy martin ? :siffle:
ha zuttttt , j'ai pas le droit de le demander, c'est du piratage ça :p :p :p

enfin ....je pense aussi me desabonner .....trop barbant :rateau:
 
Une loi peut être arbitraire ou inique, quel que soit le système qui la produit. Vouloir que le débat à son sujet ne soit possible qu'entre ceux qui la jugent légitime et la respectent est...
Je te laisse mettre le bon mot.

trop aimable. Tu as beau tourner autour du pot, il n'en reste pas moins que la loi sur le piratage est, me semble-t-il, parfaitement légitime. Si quelqu'un ici pense le contraire, qu'il n'hésite surtout pas à l'expliquer.

Magnifique, une fois de plus - où as-tu vu de beaux principes ?

Je ne parlais pas de ta position, mais de tous les beaux prétextes qui ont été avancés ici.

Ou as-tu vu que la loi avait "tort" dans ce que j'ai dit ?
Nulle part, jusqu'ici tu n'as fait que débattre sur la nécessité de pouvoir critiquer la loi, nécessité que je te concède volontiers. Maintenant, j'aimerais que tu m'expliques en quoi la loi sur le piratage pourrait être améliorée, ou pourquoi il faudrait l'abroger si tu le juges nécessaire.

Tu vois, par exemple, je ne respecte pas toujours les passages cloutés pour traverser. Le plus souvent, mais pas toujours. Ben, c'est parce que ça me casse les pieds de faire un détour. Je pensais plus à ce genre de "non respect" - et je ne parlais évidement pas de toi - quelles lois tu transgresse ? Aucune idée !

Je t'avoue que je suis bien incapable de te dire si c'est illégal ou non. Je sais cependant que si tu te fais écraser hors des passages cloutés, le conducteur est tout autant en tort que s'il le fait sur les passages protégés, sachant qu'il est censé rester maître de son véhicule à tout moment. Cependant peut-être se rend-on coupable d'entrave à la circulation, je manque de connaissance pour pouvoir trancher la question.

En ce qui concerne le piratage, je n'ai pas de beaux principes. Je ne pense pas forcément que la loi qui me l'interdit aie tort (il faudrait un débat sur la monétarisation de l'artistique, mais bon...) et, si je me faisais "gauler" je ne viendrais pas pleurer.
Arrête de lire en diagonale.

Bien, dans ce cas, j'en conclus que tu considère que la loi en question est donc bien légitime.

Et puis, toujours ce côté curé : voler c'est mal !
Voler, c'est illégal, ce qui est très différent.

Je te reconnais toute liberté d'exprimer ton anti-cléricalisme au tout venant, pour autant que ça soit le sujet, mais évite peut-être d'exagérer… je ne crois pas avoir tenu un discours un tant soit peu moralisateur ni culpabilisant. C'est bien la première fois que tu me prends à utiliser le terme "mal", si je ne m'abuse, et je ne crois pas qu'il mérite de se voir ainsi extrapolé. Voler c'est "mal" (et illégal, aussi, oui), non pas parce que c'est interdit par les 10 commandements, mais parce que ça cause du tort à autrui. Non? C'est encore trop judéo-chrétien à ton goût?

Non. Ce n'est pas ce que j'ai dit.
C'est induire qu'il y a des lois qui ne sont pas bonnes, toutes "légitimes" qu'elles soient.
C'est induire qu'en cas de non respect, il y a éventuellement à assumer derrière et se demander si le jeu en vaut la chandelle.

je trouve en effet cette position autrement plus responsable que ce que j'ai pu lire par ailleurs.

Pourtant, de manière globale, par principe, par attachement à la démocratie et, quoi qu'on en dise, à celle ayant cours chez nous, je suis plutôt "légaliste" - je respecte la lois.
Ca ne m'empêche pas de continuer à penser.
Un exemple ?
Non.
Tu peux me balancer toute la condescendance dont tu es capable (je suis sûr que tu peux faire encore mieux), je continuerais à trouver "splendide" cette espèce de mantra qui sous-tend ton discours : c'est la loi, donc c'est bon.

Pour ce qui est de la condescendance, tu me vois navré si c'est comme ça que tu as interprété mes propos, car telle n'était pas mon intention. Cependant, je me permettrai de te rappeler le ton sarcastique que tu as utilisé à mon endroit sans même que je n'aie agressé personne ici.

Je ne dis pas que "c'est la loi, donc c'est bon". Je dis que la loi est légitime en tant que telle, dans ce qu'elle protège, et de la façon dont elle a été établie. Ca ne veut pas dire qu'elle est parfaite, j'ai d'ailleurs enjoint mes contradicteurs à soumettre des propositions pour l'améliorer. Pour remettre les choses dans leur contexte, je le précisais en réponse à ceux qui argumentaient qu'ils se sentaient libres de s'affranchir de la loi en réaction à la prétendue corruption de nos politiques. Je ne sais pas si tu as bien suivi, mais il s'en trouve beaucoup pour se soustraire à leurs propres responsabilités, contrairement à toi. Je ne fais qu'essayer de les mettre face à celles-ci.

Hé, c'est que tu ferais peur, tu sais ?
Qu'as-tu à répondre ? Brrrrrrr !

Euh, simple question, hein, ne t'émeus pas pour si peu… si je reformule en "que réponds-tu", ça te convient mieux?

Non, sérieux, tu as déjà brandi l'exemple de la voiture - désolé, mais mauvais exemple.

Quand j'ai acheté ma voiture (ce n'est pas une Ferrari, OK), j'en ai essayé plusieurs, de marques concurrentes.
Et je n'ai rien payé.

Fort bien, maintenant j'aimerais savoir : tu as pu essayer la voiture parce que son propriétaire était d'accord, ou l'as-tu fait d'autorité sans lui demander son avis?…

Je ne sais si tu as bien compris mon post : quand l'album "piraté" me plaît, je l'achète.

J'ai bien compris, et je ne sais pas si tu as bien compris ce que j'ai eu à dire de l'essai gratuit dans mes réponses précédentes.

Hé hé.
Et si je croyais aux vertus de la gratuité ? Et si je tentais, au moins en partie, de détacher ce que je fais de la systématisation des rapports marchands ?
Et si je m'étais déjà posé la question ?

Non.. Pas possible.

Dois-tu pour autant imposer cette vision des choses à ceux qui ne la partagent pas? A moins que tu reconnaisses le droit aux auteurs qui ne souhaitent pas proposer un essai gratuit de faire ce choix, bien que tu ne t'y conformes guère…

Une loi peut être arbitraire ou inique, quel que soit le système qui la produit. Vouloir que le débat à son sujet ne soit possible qu'entre ceux qui la jugent légitime et la respectent est...
Je te laisse mettre le bon mot.

trop aimable. Tu as beau tourner autour du pot, il n'en reste pas moins que la loi sur le piratage est, me semble-t-il, parfaitement légitime. Si quelqu'un ici pense le contraire, qu'il n'hésite surtout pas à l'expliquer.

Magnifique, une fois de plus - où as-tu vu de beaux principes ?

Je ne parlais pas de ta position, mais de tous les beaux prétextes qui ont été avancés ici.

Ou as-tu vu que la loi avait "tort" dans ce que j'ai dit ?
Nulle part, jusqu'ici tu n'as fait que débattre sur la nécessité de pouvoir critiquer la loi, nécessité que je te concède volontiers. Maintenant, j'aimerais que tu m'expliques en quoi la loi sur le piratage pourrait être améliorée, ou pourquoi il faudrait l'abroger si tu le juges nécessaire.

Tu vois, par exemple, je ne respecte pas toujours les passages cloutés pour traverser. Le plus souvent, mais pas toujours. Ben, c'est parce que ça me casse les pieds de faire un détour. Je pensais plus à ce genre de "non respect" - et je ne parlais évidement pas de toi - quelles lois tu transgresse ? Aucune idée !

Je t'avoue que je suis bien incapable de te dire si c'est illégal ou non. Je sais cependant que si tu te fais écraser hors des passages cloutés, le conducteur est tout autant en tort que s'il le fait sur les passages protégés, sachant qu'il est censé rester maître de son véhicule à tout moment. Cependant peut-être se rend-on coupable d'entrave à la circulation, je manque de connaissance pour pouvoir trancher la question.

En ce qui concerne le piratage, je n'ai pas de beaux principes. Je ne pense pas forcément que la loi qui me l'interdit aie tort (il faudrait un débat sur la monétarisation de l'artistique, mais bon...) et, si je me faisais "gauler" je ne viendrais pas pleurer.
Arrête de lire en diagonale.

Bien, dans ce cas, j'en conclus que tu considère que la loi en question est donc bien légitime.

Et puis, toujours ce côté curé : voler c'est mal !
Voler, c'est illégal, ce qui est très différent.

Je te reconnais toute liberté d'exprimer ton anti-cléricalisme au tout venant, pour autant que ça soit le sujet, mais évite peut-être d'exagérer… je ne crois pas avoir tenu un discours un tant soit peu moralisateur ni culpabilisant. C'est bien la première fois que tu me prends à utiliser le terme "mal", si je ne m'abuse, et je ne crois pas qu'il mérite de se voir ainsi extrapolé. Voler c'est "mal" (et illégal, aussi, oui), non pas parce que c'est interdit par les 10 commandements, mais parce que ça cause du tort à autrui. Non? C'est encore trop judéo-chrétien à ton goût?

Non. Ce n'est pas ce que j'ai dit.
C'est induire qu'il y a des lois qui ne sont pas bonnes, toutes "légitimes" qu'elles soient.
C'est induire qu'en cas de non respect, il y a éventuellement à assumer derrière et se demander si le jeu en vaut la chandelle.

je trouve en effet cette position autrement plus responsable que ce que j'ai pu lire par ailleurs.

Pourtant, de manière globale, par principe, par attachement à la démocratie et, quoi qu'on en dise, à celle ayant cours chez nous, je suis plutôt "légaliste" - je respecte la lois.
Ca ne m'empêche pas de continuer à penser.
Un exemple ?
Non.
Tu peux me balancer toute la condescendance dont tu es capable (je suis sûr que tu peux faire encore mieux), je continuerais à trouver "splendide" cette espèce de mantra qui sous-tend ton discours : c'est la loi, donc c'est bon.

Pour ce qui est de la condescendance, tu me vois navré si c'est comme ça que tu as interprété mes propos, car telle n'était pas mon intention. Cependant, je me permettrai de te rappeler le ton sarcastique que tu as utilisé à mon endroit sans même que je n'aie agressé personne ici.

Je ne dis pas que "c'est la loi, donc c'est bon". Je dis que la loi est légitime en tant que telle, dans ce qu'elle protège, et de la façon dont elle a été établie. Ca ne veut pas dire qu'elle est parfaite, j'ai d'ailleurs enjoint mes contradicteurs à soumettre des propositions pour l'améliorer. Pour remettre les choses dans leur contexte, je le précisais en réponse à ceux qui argumentaient qu'ils se sentaient libres de s'affranchir de la loi en réaction à la prétendue corruption de nos politiques. Je ne sais pas si tu as bien suivi, mais il s'en trouve beaucoup pour se soustraire à leurs propres responsabilités, contrairement à toi. Je ne fais qu'essayer de les mettre face à celles-ci.

Hé, c'est que tu ferais peur, tu sais ?
Qu'as-tu à répondre ? Brrrrrrr !

Euh, simple question, hein, ne t'émeus pas pour si peu… si je reformule en "que réponds-tu", ça te convient mieux?

Non, sérieux, tu as déjà brandi l'exemple de la voiture - désolé, mais mauvais exemple.

Quand j'ai acheté ma voiture (ce n'est pas une Ferrari, OK), j'en ai essayé plusieurs, de marques concurrentes.
Et je n'ai rien payé.

Fort bien, maintenant j'aimerais savoir : tu as pu essayer la voiture parce que son propriétaire était d'accord, ou l'as-tu fait d'autorité sans lui demander son avis?…

Je ne sais si tu as bien compris mon post : quand l'album "piraté" me plaît, je l'achète.

J'ai bien compris, et je ne sais pas si tu as bien compris ce que j'ai eu à dire de l'essai gratuit dans mes réponses précédentes.

Ne crois-tu pas qu'à partir du moment où l'album suscite un intérêt quelconque, suffisamment pour qu'il soit téléchargé, ça mérite une rétribution?
Non.
Voilà qui a le mérite d'être clair et lapidaire. Il n'en reste pas moins qu'aucun de ces auteurs n'a donné son accord pour que tu profites de leurs œuvres à titre gracieux. Ils ne sauraient porter la responsabilité de tes goûts en matière artistique, et d'ailleurs pour s'en tirer à bon compte on pourrait prétendre éternellement que l'œuvre n'aura pas suffisamment plu pour mériter le prix qu'on en demande, sa consultation devenant de facto gratuite pour qui le souhaitera. Et que fais-tu pour les œuvres qui t'auront donné une demi-satisfaction?