Pour tous les matutinaux et surtout pour ceux qui traînent au lit, un peu de fraîcheur troubadouresque :
Alba
En un vergier sotz fuella d'albespi
Tenc la dompna son amic costa si,
Tro la gayta crida que l'alba vi.
Oy Dieus, oy dieus, de l'alba ! tan tost ve !
...
La dompna es agradans e plazens
Per sa beutat la gardon mantas gens
E a son cor en amar leyalmens.
Oy Dieus, oy Dieus, de l'alba ! tan tost ve !"
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Vu que je ne sais pas si google ou autre traduit l'occitan du Xii-XIIe siècle,
je vous aide un peu, enfin c'est plutôt René Lavaud et René Nelli, les traducteurs qui vous aident

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Aube
Dans un verger sous feuille d'aubépin
La Dame tient son ami tout près d'elle
Jusqu'au cri du guetteur ayant vu l'aube
Mon Dieu ! Mon Dieu ! comme l'aube vient vite !
...
La Dame est très gracieuse et plaisnate ;
Pour sa beauté l'admirent maintes gens ;
Elle a le coeur en un loyal amour...
Mon Dieu ! Mon Dieu ! comme l'aube vient vite !
On n'a pas le nom de l'auteur. Je ne vous ai mis que le premier ett le dernier couplets : je ne voudrais pas vous empêcher de travailler, ou de rêver : aux frites de midi pour TheBig, aux vacances pour Dark, à la sortie des classes pour Roberto, etc.
