Un nouvel OS est-il encore possible ?

Le problème des versions libres de BeOs c'est qu'elles tournent sous du ext.

Tu parles de quoi, du FileSystem ou du Noyau. Le FileSystem il me semble que c'est une réecriture amélioré de BeFS. Et le noyau c'est basé sur celui de NewOS, noyau écrit par un ancien inégnieur de Be Inc (Travis Geiselbrecht pour ne pas le nommer ;) ).
 
Oui je parlais du système de fichier. Ext3, j'imagine. Maintenant si c'est une reprise de BeFS c'est plus intéressant et ce n'est pas ce que j'avais essayé.
 
Et bien moi je poserais la question : kikenveu ?

Comme cela a été dis et démontré, il existe aujourd'hui pléthore de systèmes, la famille issue des noyau Unix, celle du noyau Linux, les Windows, etc...

Le geek veut du neuf parce que c'est dans sa nature de geek ; les commerciaux veulent vendre du neuf pour maintenir l'activité ou même la booster (c'était le but avoué de Vista : il devait relancer la croissance dans le secteur informatique). Même le macuser voulait du neuf sur les MBP parce qu'il trouvait qu'on ne faisait que prolonger le PowerBook (certains parlaient d'une gamme au design vieillissant).

Mais le consommateur (et d'autant plus quand c'est une entreprise), s'il est séduit par les nouveautés, il veut que ça fonctionne, ou plus précisément, il veut continuer à pouvoir le faire fonctionner. C'est le fameux effet "Comment faire comme sur Windows?" bien connu sur MaGeneration.

Résultat, Vista est un échec dont Microsoft ne veut même plus prononcer le nom ; Leopard est descendu régulièrement par les adorateurs du Tigre parce qu'ils ne s'y retrouvent plus ; Linux... ça se mange ? On peut aussi évoquer la secte des contempteurs du PowerPC pour qui la venue d'Intel est une trahison et le vieux PowerBook 12" l'ultima-portable, celui après lequel tout ne fut que récession.


1. Du cas Linux et de l'offre en général :

Le monde de Linux est une galaxie de distributions et d'interfaces qui s'entre-déchirent pour un volume d'utilisateurs proche d'infiniment zéro. Debian, Mandriva, Suse, Gentoo, Ubuntu, LFS, etc... et pour quelle GUI ? KDE, Gnome, XFCE, etc...
Cette atomisation permanente et renouvelée empêche la solution Linux de s'imposer dans le grand public. Ubuntu essaye de changer cet état des choses mais sa nature même (un OS de geek fabriqué et maintenu par des geeks) le confine à une frange marginale du grand public.

Le grand public veut brancher son imprimante, son scanner, son APN, et que ça fonctionne. Même sur Mac OS X ça devient vite trop compliqué dès qu'il rencontre un problème qui demande un peu de réflexion et de la logique. Il suffit de parcourir la partie "Périphériques" de Mac G pour s'en rendre compte : même avec les bons logiciels et pilotes, certains ne sont tout simplement pas capable d'installer correctement leur matériel.

De même se pose la question des formats. C'est bien beau d'utiliser un standard reconnu officiellement si la plupart des matériels et logiciels ne s'intéressent qu'au "standard de fait". Aujourd'hui, le vrai standard de format de document est le .doc. C'est stupide mais c'est comme ça. OpenOffice.org peut palier M$ Office mais il ne peut pas le remplacer car enregistrer un ficher Word à la mise en page subtile ou un classeur Excel composé de macros complexes c'est signer un pacte avec le diable. Idem dans les formats audio-video ou le DRM Microsoft fait la loi, au propre comme au figuré.

Expliquez à l'utilisateur que s'il ne peut pas récupérer ses documents M$ Office dans le stricte état dans lequel il les a enregistré c'est la faute à un format non standard. Dites-lui que la vérité passe par le .odt et le .ods, que son lecteur ne peut pas lire les vidéos qu'il a acheté sur le site de Virgin ou de la Fnac et qui passaient très bien sur son vieux PC Windows. Il n'en aura cure.

Un nouvel OS donc, mais "comment faire comme sur Windows ?" Réponse : en achetant du Microsoft (et encore...).

[une petite pique en passant pour le fantasme BeOS : cet OS est mort à la fin des années 90, mort né pourrait-on dire tant son développement fut anémique. C'est le fantasme geek par excellence : beaucoup de promesses, de démos, de possibilités alors fabuleuses mais aujourd'hui tellement banales. Haiku ? Un groupe de geek qui passe son temps à se masturber les bouts de code pour réinventer la roue. Et pourtant elle ne tourne toujours pas. La capture de Frodon devait faire son effet en face de MacOS 8 ou 9, mais aujourd'hui j'ai l'impression de voir Win 98. Le système de fichier BeFS ? Laissez-moi rire alors que tout le monde à les yeux fixés sur ZFS.]

Tout ça pour dire que l'offre est là, qu'il n'y pas de place pour un nouveau quelque soit ses mérites et même Windows a sous-estimé la force d'inertie des utilisateurs de XP. Certes, une brèche s'est ouverte devant la gabegie Vista par laquelle Mac OS X, vieux système éprouvé et cohérent, et Linux-Ubuntu, fleurant bon la rébellion et l'alter-mondialisme, se sont engouffrés. Pourtant, Windows règne toujours, sûr de l'inertie des masses prisonnières de leurs habitudes, et Microsoft se dépêche de sortir une autre version de son éternel système grand public : le numéro 7.

Un nouvel OS ? Pour qui ? Pas pour le macuser qui attend son Snow comme un messie. Pas pour le PC user qui veut son Seven comme une rédemption. Pour le geek ? Oui, mais alors le temps de le tester avant de retourner compiler sur son Linux, BSD, etc...
Bref, pour personne.

2. De la lourdeur accrue de nos systèmes.

Un point soulevé par Le Docteur fort à propos. Nous nous devons de constater que nos machines, de plus en plus puissantes, capables de réaliser de plus en plus de choses grâce à de nouvelles technologies et de nouveaux logiciels, ne sont pas plus performantes dans les tâches "de bases" que leurs vénérables ancêtres. Microsoft Office et la Créative suite illustrent bien cette stagnation au fil de leurs évolutions. Les nouvelles fonctions ne peuvent cacher le plafonnement, voire la baisse, des performances par rapport à la puissance déployée sur les machines actuelles.

La faute au code de plus en plus complexe et jamais vraiment révisé. L'échec de Vista est aussi là. Trop lourd, demandant de la puissance, dévoreur d'énergie, tel un dinosaure à la fin du Crétacé, il n'est pas adapté au cataclysme technologique des ultra-portables.

Apple a compris que les défis de demain ne se relèveraient pas en traînant le poids du passé. Mac OS X est un vieux système emportant dans son code l'héritage de NeXT. Snow Leopard est la cure de jouvence, la pause salutaire après une décennie fabuleuse qui nous a conduit de Rapsody à Leopard. Le monde Linux et Opensource reste jeune car ses développeurs sont jeunes. L'Opensource se permet des remises en cause radicales, n'hésite pas à fouler les sentiers inconnus, à les tracer si besoin. Un échec, un retour en arrière n'y est pas sanctionné pas la baisse des ventes. Si un code est mauvais, ou du moins s'il est perfectible, son accès fait qu'il sera corrigé : il y en a plus dans l'infinité des têtes que dans un grand laboratoire propriétaire.


3. De l'OS de demain

Le problème d'un nouvel OS, c'est que si c'est pour faire comme les autres ce que font les autres — et les tâches décrites par Le Docteur sont toutes assurées à ce jour selon des procédures équivalentes par tous (au moins sur le papier) — ça n'a d'intérêt pour personne.

Prenons l'exemple des navigateurs sur Windows. Internet Explorer, Firefox, Netscape, Opera, Safari, Chrome, etc... Pour gagner des "parts de marché", séduire l'utilisateur, il faut proposer une expérience que le concurrent ne peut assurer.

Cette année Netscape est mort parce qu'il n'avait plus rien à dire d'autre que Firefox. Firefox prolifère sur Windows parce qu'il apporte la sécurité et des fonctions supplémentaires, mieux : une manière différentes de se servir de son navigateur, de se l'approprier (les extensions). Chrome propose de transporter votre machine dans le monde Web 2.0, celui du tout en ligne. Il est encore jeune et son succès va grandement dépendre des services disponibles sur la toile.

A mon sens, Safari et Opera ne pourront jamais rivaliser avec FF et ont bien moins de perspectives que Chrome, car tous deux s'évertuent à combattre IE sur son terrain plutôt qu'à le circonvenir. Le premier est certes plus performant mais pêche par sa moins bonne capacité à s'adapter à un environnement non standardisé. On ne prend pas une F1 pour faire les courses en famille, on gagne la course mais on tourne en rond. Opera fait de même tout en essayant de proposer sa propre vision du Web par opposition à Firefox (webmail intégré, widget, client torrent, etc...). Mais tout cela reste confiné dans le petit monde Opera, en circuit fermé. Avez-vous remarqué que seuls Safari (webkit) et Opera se sont lancés dans la course à l'Acid3 test ?
La situation sur Mac OS X est différente, tant l'expérience utilisateur, la symbiose avec l'OS et ses applications sont importants. Safari y est le meilleur et le restera.

Pour les OS la situation est la même. S'imposera celui qui proposera quelque chose de radicalement neuf et en phase avec le développement de l'informatique de demain, celle qui n'est encore que dans la tête des développeurs et dont on n'entr'aperçoit que les prémisses. On parle de plus en plus du poste "CWR" Client Web Riche, un PC léger, peu gourmand en ressources car disposant de ses applications en ligne, le terminal d'un immense réseau mondial. Là, il y a peut-être la place pour un "nouvel OS" ou plutôt une nouvelle manière de concevoir l'OS qui trouvera ses utilisateurs puisque répondant à leurs besoins dans une nouvelle organisation du travail et de la société.

nota : concernant les spéculations "moralistes" du Docteur, elles lui appartiennent et je lui rappellerai simplement cette phrase (Sartre?) : "L'embêtant avec la morale, c'est d'être toujours celle des autres". Et puis, pour le "game" : le gamer se fout de l'OS, si vous lui faites tourner son "dernier jeu de la mort qui tue" sur une meule d'emmental, il l'achète.
 
ouep
et on imagine les produits annexes
pince nez anti odeur à meule
patch à trous d'emmental ( les trous font lagguer , pour un gamer c'est grave)
outils de maintenance (anti moissisures , anti bacteriens anti virus )
manettes à jeux compatibles emmental
:D
 
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Réactions: Dos Jones
Discussion de geeks ... le grand public se fout de l'OS, il veut que tout fonctionne : il branche un périphérique et il est dispo de suite, il veut se connecter à un réseau et ça marche, il veut ouvrir un document et ça s'ouvre comme il a été enregistré.

Je le répète depuis des années, un ordinateur devrait être aussi simple à utiliser qu'un lecteur de dvd ou qu'un magnétoscope.

L'OS du futur est pour moi Slashtop (mini linux qui permet d'utiliser skype ou firefox en moins de 10 sec après allumage du pc).
 
Discussion de geeks ... le grand public se fout de l'OS, il veut que tout fonctionne : il branche un périphérique et il est dispo de suite, il veut se connecter à un réseau et ça marche, il veut ouvrir un document et ça s'ouvre comme il a été enregistré.

Je le répète depuis des années, un ordinateur devrait être aussi simple à utiliser qu'un lecteur de dvd ou qu'un magnétoscope.
exact

et d'ailleurs cela explique en partie certains switchs vers Mac
nullement parfait loin de là ( ce forum en est un signe) mais nettement moins casse bonbon que les autres
 
Un groupe de geek qui passe son temps à se masturber les bouts de code pour réinventer la roue. Et pourtant elle ne tourne toujours pas. La capture de Frodon devait faire son effet en face de MacOS 8 ou 9, mais aujourd'hui j'ai l'impression de voir Win 98. Le système de fichier BeFS ? Laissez-moi rire alors que tout le monde à les yeux fixés sur ZFS.]

Pour info, ma capture est une capture de Haiku tournant sur ma machine, via VMWare Fusion. Donc il tourne, et cela depuis plus d'un an. Il est donc faux de dire qu'elle ne tourne toujours pas. Cela tourne et plutôt pas mal pour une pre-alpha.
Pour le look, c'est évidement une préocuppation qui passe toujours en dernier. Il suffit de voir les premières version de Mac OS X (alors appelé Rhapsody), qui n'avait rien d'autre que le look de Mac OS 8-9.
Tout comme Apple avec Rhapsody (puis Mac OS X Server 1.0), la petite équipe d'Haiku se concentre d'abord pour finaliser les fonctionnalité de l'OS afin qu'ils aient un OS complet et fonctionnellement moderne, notamment sans les limitations originels de BeOS, tout en gardant une bonne compatibilité avec BeOS R5. Le look sera retravaillé lorsque déjà ce premier objectif sera atteint.

Concernant ZFS, en réalité, seul Apple et SUN se tourne vers ZFS et encore Apple cela reste à confirmer.
Microsoft compte bien continuer dans leur propre voie, comme toujours.
Et Linux, ils sont en train de finaliser Ext4.

Bref, penser que ZFS puisse un jour être adopté comme système de fichier ultime et universel, c'est autant de la masturbation comme tu dis que de penser que Linux, du moins s'il continue sur cette voie de division, ou Haiku puisse avoir une quelconque chance dans les 5-10 années à venir de s'imposer comme le nouvel OS ultime.

Quoiqu'il arrive, si un OS n'est pas poussé par une ou plusieurs grosse boite, il est forcément condamné à rester dans l'ombre, n'en déplaise aux adeptes de "l'Open Source vaincra".

Il suffit de voir l'exemple de NeXT... NeXT était mort malgré les essais de l'ouvrir aux PCs, de le rendre Open Source...etc. Et il a été ressuscité par Apple sous la forme de Mac OS X, qui n'est autre qu'une évolution de NeXTStep avec une couche graphique revisité.
C'est d'ailleurs pour cela qu'avec les outils GNUStep, basé sur OpenStep (le pendant Open Source de NextSTep), on peut compiler des applications qui fonctionne sur OpenStep, GNUStep et Mac OS X, car les APIs de NeXTSTep ne sont rien d'autre que du Cocoa version pre-OS X.
Et d'ailleurs, Mac OS X a bien faillit être basé sur BeOS. C'était NextStep ou BeOS. Le choix du premier a été certainement autant motivé par le fait qu'ainsi on faisait d'une pierre deux coups en récupérant non seulement NeXtStep, mais aussi son fondateur, qui n'est autre que le fondateur d'Apple, à savoir Steve Jobs.
Si c'est BeOS qui avait été choisi, ce dernier aurait alors été, certe sous le nom de Mac OS X, le deuxième OS le plus utilisé par le grand public après Windows. Preuve encore qu'il suffit de l'appuis d'un acteur fort du marché pour faire décoler un OS.
Sans un acteur comme Apple, NeXtStep (aujourd'hui Mac OS X) serait sans aucun doute resté tapis dans l'ombre à jamais.
 
Oui, effectivement je ne vois pas l'intérêt de se focaliser sur de nombreux OS qui sont développés par pas grand monde et adoptés par pas grand monde également.

D'ailleurs je suis convaincu que l'écrasante majorité des gens qui va lire votre charabia (et en particulier celui de Frodon) ne va strictement rien y comprendre, c'est un langage hermétique dont l'utilisateur lambda n'a d'ailleurs que faire.

Je suis d'accord avec ce qui a été dit notamment par Laurange; l'utilisateur lambda réagit dans l'instant et veut un truc qui fonctionne immédiatement et avec tout.
Je ne sais pas comment évoluera l'informatique sur le long terme, mais ce dont je suis sûr c'est que Windows a encore de beaux jours devant lui, même si certains voudraient faire croire le contraire...
 
Oui, effectivement je ne vois pas l'intérêt de se focaliser sur de nombreux OS qui sont développés par pas grand monde et adoptés par pas grand monde également.

D'ailleurs je suis convaincu que l'écrasante majorité des gens qui va lire votre charabia (et en particulier celui de Frodon) ne va strictement rien y comprendre, c'est un langage hermétique dont l'utilisateur lambda n'a d'ailleurs que faire.

Je suis d'accord avec ce qui a été dit notamment par Laurange; l'utilisateur lambda réagit dans l'instant et veut un truc qui fonctionne immédiatement et avec tout.
Je ne sais pas comment évoluera l'informatique sur le long terme, mais ce dont je suis sûr c'est que Windows a encore de beaux jours devant lui, même si certains voudraient faire croire le contraire...

Cela dit, dès le premier post du sujet, il était clair que ce sujet était destinés aux utilisateurs avertis.

Et ca n'est pas un problème. Ce forum est ouvert à tous le monde, il n'est aucunement nécessaire de devoir à tous prix adapter ses sujets et propos à "Monsieur Tous le monde". Si les utilisateurs avertis veulent discuter entre eux sur un sujet que seuls eux peuvent comprendre, c'est très bien :).

Cela dit, si personne ne discutait plus techniquement et que tous le monde était monsieur tous le monde, l'informatique et les idées qui la font naitre n'existerait pas. Car je doute que monsieur tous le monde ne se serait même posé la question d'inventer l'ordinateur. C'est des personnes avertis, mathématiciens et autres scientifiques, qui en ont eu d'abord l'idée. C'est devenu un produit grand public que bien plus tard.

Et même un OS aussi simple soit t-il, comme Mac OS X, il n'est simple qu'en surface, et est du complexité inimaginable par Monsieur tous le monde en réalité. Ce qui explique d'ailleurs que quand un problème, non prévu par les interfaces simplificatrices de l'OS, survient et donc nécessitant d'aller un peu plus fouiller dans les entrailles de l'OS, le grand public est bien perdu et que certains qui s'imaginait le Mac comme étant toujours simple tombe parfois des nues et notamment certains switchers potentiels qui renvois les arguments des Mac maniaques à ces derniers en citant ces problèmes particuliers comme contre-exemple de la simplicité du Mac.
 
Cela dit, dès le premier post du sujet, il était clair que ce sujet était destinés aux utilisateurs avertis.

Bien évidemment. Mais cela ne sert strictement à rien de discuter entre "utilisateurs avertis" et de se lancer dans des polémiques stériles, si l'on se coupe de la réalité de ce qu'attende l'immense majorité des gens. Il faut avoir une vision pragmatique de l'informatique.

Et l'on en est plus au début de l'informatique, on ne change pas les habitudes des gens du jour au lendemain pour leur imposer autre chose, c'est trop tard.

Je pourrais prendre l'exemple de Linux, qui m'avait été présenté il y a dix ans comme un système prometteur qui allait révolutionner et "libérer" l'informatique, voire faire concurrence à Windows.
Qu'en est-il dix ans après ? Une multitude de distributions, rassemblant ensemble même pas 1 % des utilisateurs...
 
Je pense qu'on peut se poser plusieurs questions. Quels sont les risques et les avantages de voir emerger de nouveaux OS (hormi l'aspect concurence). quels seraient leur licences

Par exemple, la gestion de pilotes et deja problematique aves les nombreuses version d'OSX, XP, Vista, et Linux.

Si linux fait quelques vagues aujourd'hui, c'est avant tout parceque la plupart des distribs sont gratuites. Hors je ne suis pas sur que le business model du libre soit viable dans le temps. Aujourd'hui quel utilisateur non pro est pres a payer sa licence UBUNTU?

Sinon quelle est la valeur ajoutee d'utiliser une distribution comme haïku? Frodon, tu l'utilises juste pour bricoler ou t'en sers tu relleement.
 
Pour info, ma capture est une capture de Haiku tournant sur ma machine, via VMWare Fusion. (...)
"Picture of Haiku, make me feel so wonderfull" :siffle:

Et pour en faire quoi de ce machin ?

Sur ta capture on ne voit que des applications pour démontrer les possibilités de l'OS, les mêmes que lors de cette démonstration de la fin des années 90 :
[YOUTUBE]9eMGbDJmgv0[/YOUTUBE]

Attention, ne salis pas ton clavier avec des doigts gluants, y'a J.L. Gassé au début. ;)

J'aime bien l'argument à deux balles : Ah! Mais on parle d'un sujet de geeks pour les geeks, allez donc voir ailleurs (mais je ne vous chasse pas). Ce sont tout-à-fait les raisons pour lesquels Linux et consort resteront un monde opaque et inutile à la majorité des gens.
Non, Le Docteur parle bien d'un OS grand public. Relis donc tout ça un peu mieux.

Aux dernières nouvelles, Haiku n'est pas même pas capable de faire fonctionner une imprimante via CUPS. D'ailleurs, il y a-t-il seulement un traitement de texte pour ce machin (OpenOffice.org ?), qu'on ait quelque chose à imprimer. Mais on peut jouer à TeTRIS (on effleure le sublime). :D

BeOS c'est l'OS des tous les "vaporwares". Haiku un fantasme de geek.

Ils ont réinventé la roue et elle ne tourne pas. Pas surprenant, elle ne tournait pas dans les années 90.

Pourquoi Amelio a choisi NeXT plutôt que BeOS ? Parce qu'il n'y avait rien en 1996 sur BeOS et que le prix demandé était trop élévé pour ça. Le www a été conçu sur une machine NeXT, qu'avait-on conçu en 1996 sur une machine BeOS à part des captures d'écran ?
Les avancées de BeOS à l'époque (journalisation, multi-treading, etc...) sont aujourd'hui le commun de tous les OS modernes. Au passage, la journalisation sur Mac OS X a été mise au point par un ancien de BeOS.

Dix années, les meilleurs ingénieurs du monde et des milliards de dollars, c'est ce qu'il a fallu à Apple pour concevoir un OS X stable et moderne à partir d'une base solide et développée qui s'appelait OpenStep. Dix-huit ans, c'est ce qui a fallu avec Linux, en partant de rien pour arriver aujourd'hui à Ubuntu, sans parler des millions de Novel, de Red Hat, de Mark Shuttleworth et de tout ceux qui par le monde contribuent à un élément du projet. C'est un investissement incalculable.

Comme en BeOS en son temps, Haiku arrive en retard de nombreuses guerres et ne propose rien de nouveau. Quand ils auront réussit à implémenter les technologies d'aujourd'hui (dans dix ans ?), tout le monde sera passé à autre chose. Ce n'est pas que pour l'aspect graphique que je renvoie à Win 98 en regardant tes captures, mais aussi aux fonctionnalités. En 98 ça pouvait épater son monde, aujourd'hui c'est même pas le minimum.

A part ça tu peux continuer de faire mumuse sur TeTris avec ton VMWare Fusion. Quand je dis qu'un gamer se fout de l'OS. :D
 
"Picture of Haiku, make me feel so wonderfull" :siffle:

Et pour en faire quoi de ce machin ?

Sur ta capture on ne voit que des applications pour démontrer les possibilités de l'OS, les mêmes que lors de cette démonstration de la fin des années 90

Certes, le fait est que je n'ai pas encore installé beaucoup de chose dessus. Mais si tu veux voir les logiciels diponibles, voir ce site:

http://www.haikuware.com

Il y a notamment:

- Firefox
- VLC (VideoLAN)
- AbiWord
- Gnumeric...etc.
- Gobe Productive (une suite bureautique)
- Un navigateur basé sur WebKit est également en cours de développement
- Un projet de portage d'OpenOffice.org est en cours également.
- Evidement tous les softs pour BeOS R5

A terme le but est d'avoir des versions des grand projets Open Source adapté, que ca soit aussi bien OpenOffice que GIMP et autres logiciels phares.

Mais je te rassures, tu peux déjà faire plein de choses avec Haiku ou même BeOS aujorud'hui, que ca soit de la bureautique, lire des vidéo dans tous les formats existants, surfer sur Internet ave une compatibilité digne d'un iPhone (soit tout sauf Flash), de la photo numérique, tes comptes et un certain nombre d'autre chose.
Evidement pas autant que sous Mac OS X ou Windows, mais si tu espères cela d'un OS encore en développement et supporté par aucun grand constructeur, tu rêves. Même avec Linux c'est rêver, alors avec un OS encore en développement et moins connu, c'est encore pire.

Evidement, comme tout OS non supporté par un gros constructeur, et donc marginal, les gros softs tel que les softs d'Adobe, Microsoft & co n'existe pas. Tout comme ils n'existent pas sous Linux (hors usage de Wine).

C'est un OS pour le moment en pre-alpha, évidement reservé aux petits curieux, comme tout OS en développement (tout comme l'était Mac OS X avant de sortir officiellement... Et encore je dirais même avant la 10.1).

Haiku ne propose en effet rien de nouveau pour le moment, mais franchement le Compositing de l'affichage est quelque chose aui se fait très rapidement, il est déjà implémenté sous MorphOS 2.0 par exemple, alors que ce dernier a une équipe de développement encore plus petite que celle d'Haiku. Pour les restes des fonctionnalités moderne, BeOS les avait déjà et Haiku aussi bien évidement.

Mais tout comme Apple n'avait pas travaillé sur Aqua et le compositing avant que le l'OS soit un minimum stabilisé; Haiku n'aura pas cela avant. On ne met pas la charue avant les boeufs.
Sur aucun développement d'OS on commence par les rafinements graphiques. MacOS X avant la version Client ressemblait à Mac OS 9, y compris Mac OS X Server 1.0.

Macosxserver1.png


Si tu t'attends à voir un OS aussi complet que Windows ou Mac OS X dès les versions Alpha et Beta, tu rêve, ca n'a jamais existé, pas même pour Mac OS X, et ca n'existera jamais.

Bref, si ce que vous recherchez aujourd'hui c'est une alternative viable à Mac OS X ou Windows, dès aujourd'hui, passew votre chemin, car ca n'existe pas et vu que faire un OS ca n'est pas trivial, pas même pour une grosse entreprise comme Microsoft ou Apple, ca n'est pas avant au moins 5 ans que vous pouvez esperer cela, même si un tel projet vient a être supporté par des grosses entreprises.

Sinon quelle est la valeur ajoutee d'utiliser une distribution comme haïku? Frodon, tu l'utilises juste pour bricoler ou t'en sers tu relleement.

Vu que c'est une pré-alpha, ca serait fou de l'utiliser comme OS principal, tout comme c'était fou d'utiliser les Alpha ou Beta de Mac OS X comme OS principal.

Je le surveille de prêt et test ses capacités, car j'ai bien aimé BeOS par ses performances, notamment en terme de réactivité et de faible consommation de ressources, qui sont encore aujourd'hui bien meilleures que celles de Windows, Mac OS X ou Linux. Et Haiku semble aller également dans ce sens...

Car il y a bien un truc que je reproche aux OS actuels, que j'avais connu avec AmigaOS, c'est la réactivités et la consommations de ressources qui sont vraiment mauvaises. Notamment au niveau de la GUI.
La fameuse balle multicolore qu'on voit sous Mac OS X n'est pas là parce que les machines ne sont pas encore assez performantes, au contraire. Si on la voit si souvent c'est surtout parce que l'OS est loin d'être optimisé et consomme beaucoup plus de ressources qu'il en devrait, ce qui fait qu'il pousse les disques durs à ne pas suivre assez pour ce qu'il demande ou demande plus de 1Go de RAM ne serait ce que pour fonctionner correctement.

Cette sur-consommation de ressources n'est pas seulement dû aux évolutions de l'interface, mais elle est en grande partie dû à la lourdeur de l'OS.
D'ailleurs même Apple le reconnait indirectement. Snow Leopard se concentre d'ailleurs sur ce point... Esperons qu'effectivement ils fassent un bon travail d'optimisation, car il y a de la marge!!!
Et je ne parles pas de Microsoft avec Windows Vista, qui est une horreur de lourdeur... Là aussi ils le reconnaissent indirectement, puisque l'un des objectifs de Windows 7 est de rectifier, au moins en partie, le tir sur ce point.
 
Si linux fait quelques vagues aujourd'hui, c'est avant tout parceque la plupart des distribs sont gratuites. Hors je ne suis pas sur que le business model du libre soit viable dans le temps. Aujourd'hui quel utilisateur non pro est pres a payer sa licence UBUNTU?
Juste une précision (presque hors sujet) : on peut dire tout et son contraire sur le libre ou l'Open Source mais il faut être précis et pas tout mettre dans le même sac. Des modèles économiques autour du libre il y en a un certain nombre et tous ne sont pas viables pour tous les types de logiciel. De très nombreuses société commerciales font largement leur beurre en utilisant des logiciels Open Source qu'ils refinancent (ou non) en partie, ou alimentent en main d'oeuvre, parmi lesquelles des petites sociétés peu influentes comme IBM, Apple, Oracle etc. [toutes les trois utilisent Apache par exemple]. On a aussi le cas fréquent où les pros payent un support qui permet de financer un développement disponible pour tout le monde.

Bien évidemment, pour les OS, la situation sera différente de simples logiciels. Mais, là encore, il ne faut pas se leurrer : quand tu achètes une nouvelle machine, tu ne "paies" pas l'OS car c'est compris dedans, que ce soit Ouinedoze ou (rarement) autre chose. Ce qui découragera de prendre une machine avec Ubuntu sera :
- la méconnaissance
- la crainte (légitime) de ne pas être compatible avec les copains
- l'habitude préalable de Ouinedoze
- etc.
Et le prix n'intervient que parce qu'ayant choisi Linux, tu devras payer en plus pour Ouinedoze. Mais pas l'inverse (bien joué Billou).

Par ailleurs, continuer à faire croire qu'utiliser Linux serait l'apanage des geeks est une contre-vérité un peu agaçante à force : je vois autour de moi des personnes passant (un peu par hasard) à Linux et qui en sont bien satisfaits, bien que pas du tout informaticiens ou bidouilleurs.

Par ailleurs, si le fil doit devenir une litanie acide de commentaires sur ceux qui sont geeks et ceux qui ne le sont pas, je serai contraint de sévir : un peu de respect, un peu moins de morgue et votre ego dans la poche, s'il vous plaît.
 
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Réactions: Dos Jones
Sur BeOS il y avait Gobe pour la bureautique. Mais je ne l'ai jamais vu tourner.
Il faut tout de même en jetant un oeil à la vidéo plus haut se rappeler ce qu'il y avait en face : Windows 98. A l'époque je m'étais fait avoir avec un ordi comportant deux CD : un Windows 98 première édition (qui gérait les clés USB de façon disons... étrange) mais était à peu près stable et un 98 SE qui n'a jamais été stable sur ma machine parce que c'était une mise à jour. Ce n'est que des années plus tard que j'ai réalisé qu' un Windows 98SE complet passait avec infiniment moins de bugs. Accessoirement cet ordi présentait une incompatibilité étrange entre Win98SE (en maj) et son disque dur (allez comprendre : winamp mettait la mémoire à genoux en quelques dizaines de minutes, à cause apparemment du disque dur, délirant, mais c'était comme ça).
Voilà mon expérience de Windows : un truc qui, sorti de la boîte... ben ne marche pas. Vous cherchez, changez des pièces et quand enfin tout fonctionne à peu près, vous avez changé d'ordinateur, pour de nouveaux emmerdements.
Donc si c'est ça l'expérience utilisateur Windows, je préfère l'intégré.

Mon PowerBook lui, n'a jamais vraiment réussi à passer à Léopard : je passe mon temps à réparer les autorisations pour faire repartir le bluetooth... qui marche de toute façon sur trois pattes. Il doit y avoir un gros bug entre matériel et logiciel à ce niveau. J'en ai fini par déduire ce que mon amie a, elle appliqué : le mieux, c'est de garder l'OS avec lequel l'ordi a été livré.
Armé de cette logique, il vaut mieux que j'évite de changer de Mac avant que Snow Leopard soit sorti et de préférence un peu rodé, pour espérer avoir un peu de temps devant moi. Je n'aime pas qu'on me force à changer de système ou de machine : je me fous des avancées, si j'avais encore la possibilité je recollerais un Office 2000 sur mon PC. Gain entre 2000 et 2007, quasi que du cosmétique et une lenteur monstrueuse. Bref ! Un recul énorme.

Ce que j'appelle de mes voeux c''est précisément un OS facile, un truc qui me donne l'impression que l'informatique c'est simple et sans problème, et, effectivement intégré à la machine, comme un système à un lecteur DVD.
Je rappelais que les besoins informatiques sont finalement assez basiques, mais sont malheureusement mal gérés (trop lent, pas assez réactif, souvent inutilement compliqué).
Donc, c'est possible de faire mieux que la concurrence : Apple garde un certaine réactivité grâce à quelques trucs intelligents comme les logiciels qui restent préchargés.

Pour ce qui est de la simplicité d'utilisation des périphériques, parlons-en :
1. Une réinstallation du Mac parce que le logiciel de mon imprimante-scan HP merdait et qu'une tentative de désinstallation-réinstallation c'est soldée par la perte de la fonction d'impression PDF dans OSX ! Réinstallation à partir de Time Machine (que je soupçonne avoir bugué d'ailleurs).
2. Installation du même pilote sur mon PC : une journée à en chier et une réinstallation de Windows pour y arriver, le pilote refusant de s'installer s'il a été désinstallé au préalable. Merci Acronis, cette fois, plus efficace que Time Machine, soit dit en passant pour ça (et plus rapide qu'un clonage, même incrémental depuis Super Duper).

Donc qu'on ne me parle pas de simplicité tant qu'on doit subir ce genre d'avanies. Je bosse avec ma machine, précisément, ça ne m'amuse pas de jouer à installer réinstaller parce que des boîtes ne savent pas coder et ne sont pas calmés dans leur manie de tripatouiller au fin fond du système pour installer leurs pilotes.

Maintenant la logique base de données simplifiées pilotée au clavier me semble la meilleure solution pour un OS digne de ce nom (imaginez une sorte d'iTunes pour tous vos documents).
Le clavier a encore de beaux jours devant lui. Le pilotage à la voix ou au stylet, on n'est pas encore capable de faire quelque chose qui approche le clavier même de très loin, et apprendre la dactylo, c'est à la portée du premier crétin venu, la preuve : moi. Aller chercher des technos du futur est sans intérêt : il faut utiliser ce qui marche hic et nunc (pardon, ici et maintenant).
Quand je suis au téléphone face à un de ces systèmes de reconnaissance vocale j'ai des envies de meurtre en une vingtaine de secondes et ces machins marchent encore moins bien quand vous les insultez. Quant à l'écriture au stylo, on est encore loin de faire un truc qui arrive à la cheville du papier à ce niveau-là, donc, tant que ça en est là vaut mieux attendre et voir.

Je remarque que les machines que je connais ne sont pas forcément pensées pour l'usage que j'en fais, alors qu'il est basique et peu exigeant en ressource système, tout simplement parce qu'on utilise un bulldozer pour attraper une mouche.

Simple, rapide, efficace, qui aille droit au but, comme un bon système intégré, effectivement. On a ce qui faut pour le faire.
Quant à la morale je trouve que c'est aussi quelque chose qui doit faire partie du concept, d'autant plus à l'heure actuelle.
 
la logique base de données simplifiées pilotée au clavier me semble la meilleure solution pour un OS digne de ce nom (imaginez une sorte d'iTunes pour tous vos documents).

Si itune représente la "simplicité" et une nouvelle "expérience utilisateur", je n'ai rien compris a ton désir d'un OS plus simple! Au fil des versions, je vois itune grossir démesurément, passer d'un "simple" lecteur de musique à un soft faisant, outre cela, office de lecteur video, de base de donnée, de pilote de périphériques, de navigateur web... le tout dans une interface se rapprochant de loin des GUI d'apple (compatibilité winwin oblige ?). Bref, un OS dans l'OS. Tout sauf simple.

Le clavier a encore de beaux jours devant lui. Le pilotage à la voix ou au stylet, on n'est pas encore capable de faire quelque chose qui approche le clavier même de très loin, et apprendre la dactylo, c'est à la portée du premier. Aller chercher des technos du futur est sans intérêt : il faut utiliser ce qui marche hic et nunc (pardon, ici et maintenant).

Tu propose donc de réinventer la roue: ça ne fonctionne pas. Un nouvel OS ne peut s'imposer que sur de nouveaux matériels. Regarde l'histoire: newtonOS était très bon, les telephones mobiles ont amenés de nouveaux OS (bon ou pas), les pda aussi: nouveau matériel, nouveaux usages, nouvel OS.

S'il faut "apprendre" la dactylo, lire le manuel ou ouvrir le terminal, on retombe dans les errements dénonçés: c'est à la machine de s'adapter. L'usage du stylo est largement maitrisé: il suffit de voir ce qu'est, actuellement, une palette graphique. Ceux qui s'en servent ne sont pas, justement, des geeks, mais des artistes. Un gamin de trois ans peut se servir d'un iphone ou d'une tablette, il comprend tout de suite a quoi sert le stylet, ou qu'il peut dessiner avec les doigts. Met le devant un clavier, tu auras des surprises. Les techno utilisant les stylets, l'écriture, ne sont pas des trucs du futur; le newton a plus de 10 ans!

Ce qui "marche" hic et nunc, c'est "in windows veritas". Pour en sortir, il faudra des sauts conceptuels (comme l'interface graphique à l'époque du DOS).
Maintenant, je rejoint l'avis de mon confrère sur l'inefficacité des machines actuelles: pour des taches "de base" (tiens, disons réaliser un document de deux pages avec du texte mis en forme, deux photos et un schémas réalisé par moi même), je ne gagne rien à utiliser autre chose que mon vieil appleworks; mais sitot que les choses se compliques, iworks m'apporte bien davantage. C'est un "luxe" peut être, mais il me fait gagner du temps.
Malgré tout, le manque d'optimisation des os et des soft est énorme: il n'est que de comparer la taille de programmes effectuant le même travail a travers les époques, comme des traitements de texte "légers", qui n'ont rien apporté "de plus"à l'aune de l'évolution des machines:
macwrite 1984 - 1987: 60 Ko ( vous avez bien lu: 60 kilo-octets)
write now 1989 1992: 580 Ko RAM, 1,2 Mo
text edit (actuel): 8 Mo
ne parlons pas de word...

La légèreté est, pour les softs aussi, une vertu. Ainsi, le meilleur petit traitement de texte que je connais actuellement est Bean qui n'occupe que 2,6 Mo...

Avec le matériel actuel, le seul nouvel OS possible, c'est ... le même! (mais "optimisé", refondu, allégé...)
 
Si itune représente la "simplicité" et une nouvelle "expérience utilisateur", je n'ai rien compris a ton désir d'un OS plus simple! Au fil des versions, je vois itune grossir démesurément, passer d'un "simple" lecteur de musique à un soft faisant, outre cela, office de lecteur video, de base de donnée, de pilote de périphériques, de navigateur web... le tout dans une interface se rapprochant de loin des GUI d'apple (compatibilité winwin oblige ?). Bref, un OS dans l'OS. Tout sauf simple.
Je ne cesse de me moquer du terme "nouvelle expérience utilisateur". Je ne cherche pas du "nouveau" mais au contraire du fiable et simple. Et j'ai reproché la même chose que toi à iTunes, parce que, précisément, c'est un logiciel, pas un OS. Mais par contre le principe de la base de donnée simplifiée est bonne. Ca pourrait remplacer un browser. Le système d'exploitation lui-même pourrait proposer une interface de ce type où tout serait classé par catégorie.

Tu propose donc de réinventer la roue: ça ne fonctionne pas. Un nouvel OS ne peut s'imposer que sur de nouveaux matériels. Regarde l'histoire: newtonOS était très bon, les telephones mobiles ont amenés de nouveaux OS (bon ou pas), les pda aussi: nouveau matériel, nouveaux usages, nouvel OS.
Non, je propose de réinventer la roue ronde, parce que jusqu'ici c'est la roue carrée, et on est censé hurler au génie quand on nous présente une roue triangulaire. Franchement j'ai été écoeuré de voir que l'interface d'un palm se rapprochait plus de ce que je cherchais que celle d'un Windows.

S'il faut "apprendre" la dactylo, lire le manuel ou ouvrir le terminal, on retombe dans les errements dénonçés: c'est à la machine de s'adapter. L'usage du stylo est largement maitrisé: il suffit de voir ce qu'est, actuellement, une palette graphique. Ceux qui s'en servent ne sont pas, justement, des geeks, mais des artistes. Un gamin de trois ans peut se servir d'un iphone ou d'une tablette, il comprend tout de suite a quoi sert le stylet, ou qu'il peut dessiner avec les doigts. Met le devant un clavier, tu auras des surprises. Les techno utilisant les stylets, l'écriture, ne sont pas des trucs du futur; le newton a plus de 10 ans!
1. Apprendre la dactylo c'est très rapide, et pas besoin de lire un manuel, il y a d'ailleurs de très bons logiciels d'apprentissage.
2. Les "simplifications" façon langage naturel, je trouve ça très bien quand c'est aboutit, mais quand ça met trois plombes pour faire un truc qu'on peut faire en deux temps trois mouvement, tout ça pour éviter de regarder dans l'aide, je trouve qu'il y a fausse route. Regarde un peu les standards automatiques au téléphone, c'est insupportable de lenteur tout ça pour ne pas avoir à taper sur quelques touches avec ses pauvres petits doigts.
3. Je ne suis pas un gamin de trois ans, et je sais donc écrire. J'aimerais pouvoir en profiter de façon agréable sur mon ordinateur. C'est tout de même un usage essentiel. Ou alors il faut penser comme les gamerz windowsiens pour qui la "bureautique" (terme débile de toute manière) ça consiste à "taper trois lettres" dans l'année. M'étonne pas qu'après ils estiment qu'on peut se contenter d'un pentium II et 16 MO de ram sous Windows XP pour un "usage bureautique".

Ce qui "marche" hic et nunc, c'est "in windows veritas". Pour en sortir, il faudra des sauts conceptuels (comme l'interface graphique à l'époque du DOS).
Pas d'accord : les interfaces louchant sur Windows sont toutes insupportables (cf. KDE). Et si tu parles de l'interoperabilité et de la condamnation au .doc par ex., ça n'est pas toujours vrai : les administrations commencent à admettre de recevoir du .pdf par exemple et s'y mettent elles-mêmes (parfois en se faisant tirer l'oreille). Pour faire lire quelque chose à quelqu'un rien de mieux que le pdf . J'aime ce format, même si je hais ce qu'Adobe est en train de faire d'Acrobat.

Maintenant, je rejoint l'avis de mon confrère sur l'inefficacité des machines actuelles: pour des taches "de base" (tiens, disons réaliser un document de deux pages avec du texte mis en forme, deux photos et un schémas réalisé par moi même), je ne gagne rien à utiliser autre chose que mon vieil appleworks; mais sitot que les choses se compliques, iworks m'apporte bien davantage. C'est un "luxe" peut être, mais il me fait gagner du temps.
Un des seuls défauts d'AppleWorks c'est l'affichage des polices vraiment pas agréable par rapport aux traitements de texte récents (quoique Pages, c'est pas forcément top, si on regarde bien). Maintenant je suis fan du duo Pages/Omnigraffle pour une jolie mise en page rapide avec des schémas lisibles et agréables.
Mais ça c'est précisément un truc que sait bien faire Apple : quand on regarde le glisser-déposer d'images dans Pages et son "équivalent" dans Word, ça fait mal pour Microsoft. Je cherche toujours l'option "cases à cocher" dans Excel (et pour cause!) mais par contre j'ai toujours pas trouvé un moyen d'adapter automatiquement le format de la cellule au texte dans Numbers.

Malgré tout, le manque d'optimisation des os et des soft est énorme: il n'est que de comparer la taille de programmes effectuant le même travail a travers les époques, comme des traitements de texte "légers", qui n'ont rien apporté "de plus"à l'aune de l'évolution des machines:
macwrite 1984 - 1987: 60 Ko ( vous avez bien lu: 60 kilo-octets)
write now 1989 1992: 580 Ko RAM, 1,2 Mo
text edit (actuel): 8 Mo
ne parlons pas de word...
La légèreté est, pour les softs aussi, une vertu. Ainsi, le meilleur petit traitement de texte que je connais actuellement est Bean qui n'occupe que 2,6 Mo...
Non, ne parlons pas de Word, effectivement.
Bean est sympa et j'ai un temps eu une crise textedit qui me l'a fait utiliser aussi.


Avec le matériel actuel, le seul nouvel OS possible, c'est ... le même! (mais "optimisé", refondu, allégé...)
Pour Mac, j'imagine que tu vise Snow Leopard. C'est peut-être vrai. Mais je pense qu'on pourrait faire une interface moins "intuitive" mais plus simple à l'utilisation avec un tout petit apprentissage. Il y a en effet intuitif et intuitif : quand ça finit par gréver l'usage normal (je ne parle pas de l'usage avancé, mais simplement normal) pour simplifier un temps la prise en main du logiciel, ça devient contre productif. Les listes façon bases de données peuvent d'ailleurs être plus intuitives, à mon sens, que les interfaces immersives façon fausse 3D actuelles. C'est une erreur de jugement de penser le contraire. A mon avis un papy face au type de système dont je parle l'apprendrais encore plus vite qu'une interface Mac.
 
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Réactions: rizoto
La question du fil est : un nouvel OS est-il encore possible ?
Ma réponse est : oui, bien sûr. Ceux qui ont pensé que l'Histoire était finie (quelle qu'en soit la raison) se sont mis le doigt dans l'œil ;) L'informatique est une jeune industrie et elle est loin d'être arrivée à maturité (voir un autre fil à ce sujet).
Mais j'ajouterais : quelles qu'en soient leurs qualités et leur popularité, les OS nouveaux sont une nécessité. Pour imaginer d'autres choses, faire bouger quelques idées reçues, répondre précisément à un besoin précis etc. Comme toute activité culturelle/technique, l'informatique évolue par confrontation, échange, vol d'idées etc.

Autant dire que le mépris exposé ci-avant envers de soi-disant "inutiles" OS n'est que l'expression d'une vision bien trop courte AMHA.
 
On ne dis pas que ce n'est pas impossible, on ne condamne pas la recherche ni ne présumons de l'avenir, nous disons que si c'est pour répondre aux besoins actuels, il n'y a pas de place pour un énième Windows-like, Unix-like, MacOSX-like, etc...

Pour qu'un nouvel OS s'impose et sorte de la sphère confidentielle d'une assemblée de geeks, aussi talentueux soit-ils, il doit répondre à un besoin réel et nouveau du grand public.

Cet OS peut-il se contenter d'être une sorte de version optimisée de l'existant ? Assurément non. Et pour les raisons que j'ai déjà évoquées, et d'autres avec moi : la prédominance de Windows et la force de l'habitude. Tout changement sera d'abord vécu comme un récession.

Je pense que la possibilité se trouve dans les OS mobiles et la relation avec le réseau mondial. Des machines qui emportent de moins en moins de choses et communiquent de plus en plus, qui vont chercher leurs applications sur la toile. D'une certaine manière, l'OS X de l'iPhone est un nouvel OS, ainsi que l'Android de Google. On peut également voir dans Google Chrome l'amorce d'un système d'exploitation qui soit un navigateur.

Rappel : tous nos systèmes sont aujourd'hui issus de la même branche, des même concepts (au point qu'on ne sait plus vraiment qui a inventé quoi). Nous vivons depuis bientôt quarante ans sur les inventions mises au point au PARC par les geeks de Xerox. Le GUI tel que nous l'utilisons tous les jours, le WYSIWYG, le langage orienté objet, Ethernet, etc... La base elle-même de nos systèmes remonte à la naissance de l'Unix (1969). Le plus jeune, Linux (1991) n'est lui-même qu'une variante d'Unix, son cousin germain. Il suffit de regarder Mac OS X sans fards : "le système d'exploitation le plus avancé" est un Unix-BSD (1977) accouplé à un micro-noyau Mach (1985) avec une GUI NeXT (1987). Windows se sont les mêmes concepts sous une forme propriétaire, un code différent pour faire les mêmes choses de la même façon.

Il y a toujours de la place pour du neuf car rien n'est jamais figé ; "La Fin de l'Histoire" est un beau titre pour journalistes et directeur des ventes, rien de plus. Mais pour qu'un nouvel OS arrive et s'impose (parce que sinon ça n'a aucun intérêt) il faut non seulement qu'il apporte quelque chose de nouveau, mais que le contexte informatique subisse une révolution équivalente à ce qui s'est passé il y a trente ans avec l'avènement de la micro-informatique. Car sans cela, pas d'Apple, pas de Steve Jobs, Adobe, Hewlett-Packard, Microsoft, etc... Rien qu'une équipe de geeks dans le centre de recherche d'un fabricant de photocopieuses.

La révolution est peut-être en marche... qui sait ? Mais on ne fera pas du neuf avec de vieux concepts. Sur ce créneau, toutes les places sont prises.
 
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Réactions: rizoto