À la recherche d'avis sur "un essai biographique"

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Une rencontre torride

Je fis de nombreuses rencontres sans lendemain. Allumeuse, j’avais du potentiel. Je savais que je plaisais. Mais j’avais toujours des sentiments pour « l’autre abruti ».

Quelque temps après, grâce à mon oncle Julien, le mari d’Emmanuelle, je fis la connaissance de son collègue de travail, un jeune homme extraordinaire. Celui-ci me donna son adresse électronique et nous échangions sur internet.

Je constatai très vite que nous avions quelques atomes crochus.

Il me proposa un rendez-vous après son match de rugby. À l’heure du rendez-vous, je vis une superbe voiture s’avancer vers moi.

La Polo que je désirai acquérir ! Elle vint se garer à côté de ma Corsa.

Cet homme en descendit et vint me saluer.

Je découvris un garçon au visage plutôt posé et calme, aux traits fins, tel un Guillaume Canet, avec la carrure d’un rugbyman, à la fois imposante et rassurante, comme Samuel Le Bihan. Sa présence me fut rassurante, comme peut l’être un beau et baraqué rugbyman. Jeune folle et grande excitée de la vie, par son attitude et sa présence, il me calmait.

Cet Apollon répondait au joli prénom de Jordan.

En ce temps-là, Maman se rendait souvent chez mes tantes, dans le département voisin du nôtre. Je profitais de ces samedis après-midi, pour réaliser mes divins fondants dans lesquels j’incorporai, avant qu’ils ne passent au four, une belle boule de chocolat.

Cet après-midi-là, j’étais venu avec ces merveilles de douceur et avant de les déguster, nous eûmes une étreinte câline au salon.

La température montait, montait, montait, …, autant autour de nous, qu’en nous. Il me prit par la main et m’invita à prendre un bain. Dans sa salle de bains, une fois la baignoire remplie, il commença à me déshabiller lentement et sensuellement, malgré ses bras musclés et robustes. Puis, vint mon tour de le dévêtir, avec mes mains profanes et mes bras fins et délicats.

Nus comme des vers, nous nous glissâmes dans cette eau brulante comme nos deux corps. Pendant qu’il continuait à m’embrasser goulument et profondément, il me caressait tout le corps. Il s’arrêta sur ma poitrine, et émoustilla mes tétons du bout de ses doigts charnus, mais habiles.

Il sortit sa langue, s’amusa avec mes bouts de mamelons qui durcissaient. Il finit par refermer ses lèvres sur le téton qui pointait hors de l’eau puis d’une main apaisante, il me pinça l’autre pointe de sein. Il descendit ensuite sur mon bas-ventre et avec sa langue experte, il se posa un moment entre mes jambes. Ses doigts massèrent mes lèvres extérieures pendant que sa langue essaya d’animer du mieux qu’elle pouvait mon petit clitoris.

Il se débrouillait vraiment comme un chef !

Tous ses mouvements étaient parfaitement synchronisés, ses coups de langue, ses succions, la pression de ses doigts…

J’avais l’impression qu’il savait exactement où, quand, et comment appuyer, comme s’il pénétrait mes pensées. Il m’y effleurait délicatement mon clitoris avec sa langue avisée. Je caressai mes seins en même temps, histoire que tout mon corps soit éveillé par ses doux baisers.

Mes mains descendirent lentement vers sa verge et par des mouvements de va-et-vient, intenses et délicats à la fois, je la fis se tendre et gonfler comme si elle allait exploser. Ma bouche lui enveloppa sensuellement, pour ne pas dire lui goba, son gland doux comme la peau d’un nourrisson. Il avait un sexe d’un calibre plutôt majestueux, et je dois avouer que j’adorais ça, surtout en bouche ! Mmmmh…

J’avais l’impression d’avoir un gros sucre d’orge pour moi toute seule, bien lisse et bien sucré ! C’était vraiment délicieux.

Notre excitation était tellement grande, qu’en quelques minutes, je jouis, en me mordillant, jusqu’au sang ma lèvre inférieure, et lui, après l’avoir ressaisi, jubila à son tour dans ma bouche, dans un râle interminable…

Ce moment exaltant restera à tout jamais gravé en moi, et j’en ai encore des frissons et ma culotte s’humidifie, rien que de le revivre par la pensée.

Frigide sentimentale que je suis, encore pleine d’espoirs en mon ex, je ne réussis pas à passer le cap des préliminaires.

Cela reste mon plus gros regret.

Ces rencontres étaient toutes sympathiques et appétissantes. Ces charmants jeunes hommes me faisaient fondre de plaisir, particulièrement ce craquant Jordan, entièrement à mon goût que ce soit physiquement que mentalement.

Tidju Nelly ! Là, je mets mon imagination débridée en "off" question de ne pas me griller quelques neurones ! :hilarious:

Toutefois, attention à la charte du forum ... :hungover:

Bon, vous me direz qu'après avoir parlé des chênes centenaires, c'est normal qu'elle en arrive à parler de glands ! :hilarious:
 
Dernière édition:
Comme vous avez pu le constater mon épisode avec Jordan n'est pas placé à la suite du : je m'autorisais des rencontres.
Tout simplement parce que je ne n'arrive pas à la resituer dans le temps (Grr ce Traumâ). Toute ma vie j'aurai ce trou.
Ces souvenirs sont embrouillés dans ma mémoire, sans chronologie distincte.
 
Bon, vous me direz qu'après avoir parlé des chênes centenaires, c'est normal qu'elle en arrive à parler de glands ! :hilarious:
Je viens de regarder les commentaires, juste maintenant.
Mon cerveau a perdu son élasticité pour jongler entres différentes choses. Là g dû prendre le soin de vite tout copier à la suite afin que tous ne perdent po le fil. Mais quand je copie/colle il faut respecter 10 000mots d'où mes calculs pour couper au bon endroit.
 
Mes parents, instituteurs laïcs, n'étaient pas pratiquants. Mon père n'était pas croyant, et assez anticlérical. Ma mère était peut-être croyante, mais n'allait pas à la messe. En milieu rural (la Bresse Chalonnaise), il y avait les conventions. On envoyait les enfants au catéchisme dans les années 50. La communion solennelle était un événement donnant lieu à des repas de famille aux menus à rallonge. Je me considérais à l'époque comme croyant. Au lycée, jusqu'en quatrième, j'assistais à l'éducation religieuse. Il y avait encore des aumôniers dans les lycées publics. L'éducation catholique insiste sur la notion de péché. J'ai été extrêmement perturbé par le sentiment de culpabilité, particulièrement aux changements physiques de l'adolescence. L'idée de l'enfer, cette sanction sans appel, me troublait profondément. Longtemps, j'ai continué à m'interroger. Est-il possible qu'il existe quelque chose tel que l'enfer ? Y a-t-il quelque chose après la mort ?

Mai 68, où je faisais des études à Paris, est passé là dessus. J'en suis sorti rempli d'idées révolutionnaires. Devenu prof, j'ai essayé de les mettre en pratique. Mes élèves étaient censés se faire les cours tout seuls. Je discutais avec eux pendant ce temps, pas que de mathématiques ... Dans la même période, j'étais en pleine recherche personnelle. L'idée d'un au delà restait présente.

Je me suis mis à lire des ouvrages non conventionnels. Je me suis intéressé aux OVNIS (essayant aussi d'aborder les questions sous un aspect « scientifique »). J'ai dévoré tout un tas d'ouvrages ésotériques, sur Edgard Cayce, l'Atlantide, la vie secrète des plantes, … J'ai lu tout Lobsang Rampa, les livres de Meurois et Givaudan sur le voyage astral, tout Carlos Castaneda, and so on. Tout ce qu'on trouve de plus farfelu et tourné en ridicule par les critiques sérieuses.

La lassitude de la routine et de la hiérarchie m'ont mis dans l'idée d'un retour à la terre, en tant qu'agriculteur. Avec mon frère cadet, nous avions acheté une ferme et des terres en Ardèche. Et puis les choses ne sont pas passées de cette façon. Je suis tombé amoureux de mes élèves (guère plus âgés que moi à l'époque …). Avec mon frère, que j'aime beaucoup, je me suis rendu compte que nous n'avions pas le même tempérament. Travailler ensemble n'aurait pas été une bonne idée, outre le fait que la ferme n'aurait sans doute pas pu faire vivre deux familles. Après avoir (ne parvenant pas à être mutés) acheté et retapé une maison à Bollène (un petit crève cœur de l'avoir abandonnée), nous avons finalement obtenu notre changement en Ardèche, y avons acheté et retapé une autre maison. Mon frère et son épouse ont continué seuls l'aventure. Pour elle c'était une continuation normale d'un lieu où elle avait toujours vécu, et mon frère avait des compétences dans le domaine rural. Il est resté longtemps maire et conseiller général.

J'ai écrit une fois dans mon journal « Les gens et les choses n'arrivent jamais exactement au moment où on les attend ». L'imprévu. Faire confiance au hasard. Mon désir d'évoluer restait présent. J'ai rencontré d'autres personnes, une surtout, qui m'a permis de rejoindre l'université en tant qu'enseignant d'informatique (j'apprenais la veille ce que j'enseignais le lendemain à mes étudiants …).

Puis, même si je me sentais bien dans mon rôle de directeur des études pendant les deux dernières années, plusieurs facteurs ont joué. Au bénéfice des enfants, mon épouse avait pris sa retraite depuis quelques années déjà, je la laissais seule à la maison une partie de la semaine. La correction des copies finissait par me peser. Une jurisprudence de la cour européenne a permis pendant un bref laps de temps que les hommes bénéficient concernant leur retraite des mêmes avantages que les femmes. J'en ai profité pour partir en 2004 à 57 ans.

Récemment, à l'occasion d'évènements dans ma commune, alors que j'avais un peu un sentiment d'être inutile et que ma vie tournait en rond, j'ai rencontré beaucoup de gens, jeunes, inconnus auparavant alors qu'ils habitent tout près. J'ai essayé d'aider selon mes moyens.
 
Merci pour ton partage, j'espère que cela t'a fait du bien d'en parler.

Peut-être que je me joindrais à l'aventure, mais si c'est le cas sans doute pas avant la semaine prochaine... J'y réfléchis.
 
oui mais g eu les glandes. Ils sont para et moi tétra, ils ont leurs membres sup'.
Pour ce qui ai l'édition, g voulu mais me suis heurter à la mentalité de valides et leur mq d'empathie. Ils m'ont tous dit : votre manuscrit est trop exécutoire, garder le en livre de chevet comme punching-ball.
 
  • Snif
Réactions: Human-Fly
SNIPERS




1995.
Un tournant dans ma vie.

Durant les années précédentes, quelques expériences professionnelles médiocres, quelques filles, et une reprise tardive de mes études. Un DEUG, des projets de license(s) et plus encore... Quelques filles à nouveau... Quelques succès, si on peut dire. Éphémères. Comme presque toujours. Et un échec majeur.
Des drames, des traumatismes. Des médicaments psychotropes, du cannabis à l'occasion... Des cigarettes en quantités extravagantes... De l'alcool... Toujours et toujours plus d'alcool... Des souvenirs festifs, hilarants... Et des souvenirs minables, aussi. Quelques années après la mort de mon père alcoolique, je faisais - à certains égards au moins - encore pire que lui. Et je n'étais pas toujours fier de ce que j'avais fait dans ces moments-là.
Aussi, cette année-là, je voulus en quelques sortes me racheter, au moins un peu. Expier. Me refaire une virginité.

Mes camarades et moi avions préparé un projet. Un voyage humanitaire, mais organisé de bout en bout par des militants bénévoles. Quelques véhicules particuliers, dix camions dix-huit tonnes, et deux camions semi-remorques trente-huit tonnes. Des vivres et des médicaments. "Secours Ouvrier pour la Bosnie".
Comme d'autres, j'avais aidé à collecter des fonds. Mais vers la fin, les gens ne se battaient pas trop pour partir sur place...
L'UNEF-ID avait participé à l'organisation mais j'étais le seul qui étais "disponible" pour y aller. Si incompétent que je fus pour une telle mission, je décidai qu'il valait sans doute mieux que ce syndicat étudiant fût représenté par moi que pas représenté du tout.
Après de multiples risques idiots auparavant, et avant d'autres risques plus ineptes encore, je voulais marquer une pause. Pour une fois, faire l'expérience de risques calculés. Pour la cause qui me semblait être la plus juste à ce moment-là.

Je partis donc un mois en Bosnie Herzégovine, durant cet été 1995.
Mon premier - et à ce jour mon dernier - séjour dans un pays en guerre.
J'y vis des horreurs, comme la ville de Srebrenica quelques jours après sa destruction et le massacre de sa population.
J'y vis aussi des choses presque normales, presque joyeuses. Des jeunes couples d'amoureux se tenant par la main, déambulant en ville... L'un des deux au moins portait généralement un uniforme ou des armes. Je vis de magnifiques jeunes femmes en tenue militaire, m'inspirant autant de fascination que d'admiration et de respect.
Non que je trouvai dans cette histoire une vocation, ni ne connus non plus un coup de foudre pour ce pays.
Mes souvenirs les meilleurs le disputent aux souvenirs les plus décevants. Et à tous points de vue.
Une évidence: je n'étais pas fait pour ça.

Quant au moment le plus mémorable de tout ça, j'en fis l'expérience sur le chemin du retour.
Bien après avoir quitté Tuzla où j'avais séjourné une dizaine de jours, et bien avant de regagner la Croatie, il y eut pour notre convoi une route de montagne à emprunter en pleine nuit.
Sans jamais avoir eu mon permis de conduire, j'avais déjà vu bon nombre de panneaux de signalisation routière. Mais le plus étrange que je vis jusqu'à ce jour fut un panneau qui signalait en lettres capitales des "SNIPERS" (serbes), comme s'il s'était agi de signaler des risques d'avalanches, de verglas, ou une limitation de vitesse.
Une longue route de montagne, sinueuse et semblant se perdre dans la nuit noire. Le moindre éclairage nous était strictement interdit. Pas de phares, évidemment, mais pas non plus la moindre lumière d'aucune sorte dans l'habitacle des véhicules. Pas même la moindre cigarette allumée. Pour un sniper expérimenté, il parait que l'extrémité incandescente d'une cigarette est potentiellement repérable sur plusieurs centaines de mètres.
Un certain Pierre-Emmanuel au volant de la voiture où je me trouvais, et une certaine Isabelle et moi comme passagers. Isabelle nous dit qu'elle avait peur. C'était sans doute la plus courageuse de nous trois, car c'était la seule à l'avoir avoué aussi franchement.
Pour se repérer, Pierre-Emmanuel n'avait que le toit du camion qu'il suivait. Entre ce toit et le ciel de cette nuit d'été, on distinguait plus ou moins une ligne horizontale. Pierre-Emmanuel ne disposait d'aucun autre repère pour se guider.
Le convoi évoluait sans doute à cinq kilomètres/heure au grand maximum. Un mouvement de volant de trop sur le côté, et c'était au mieux une paroi rocheuse. Au pire, une chute d'au moins plusieurs dizaines de mètres. À pic. Et la mort assurée pour nous trois. Une allure un peu trop vive, et nous percutions le camion que nous suivions. Une allure un peu trop lente, et nous étions percutés par le véhicule qui nous suivait.
Chacun de nous était à l'affût du moindre bruit, de la moindre lumière qui aurait pu nous inquiéter. Nous osions à peine parler à voix basse.
Interminable.
Puis vint le moment de quitter la fameuse zone des snipers... Mais pas question de relâcher la vigilance. Même règles scrupuleusement observées pendant au moins plusieurs bonnes centaines de mètres.
Et enfin, le relâchement... Les sourires, les paroles, les rires, les cris de joie...
Ce fut là que nous entendîmes les coups de feu.

Aucun de nous ne fut ni tué ni blessé, et sauf erreur aucun impact de balle ne fut constaté sur nos véhicules. Jamais nous ne sûmes si les tireurs nous avaient visés, ou si nous avions été à portée de leurs tirs au moment des détonations.

Souvent, le malheur ne prévient pas pour frapper.
Mais le bonheur lui non plus n'est pas maladroit pour produire de belles surprises.
Quant aux risques... On peut les accumuler par jeu, par inconscience, par folie, par bêtise... On peut aussi tenter de les éviter...
Et on peut même essayer de les calculer... Oui... Juste essayer...
 
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J'ai lu intégralement ton essai biographique ...

J'y ai perçu de la nostalgie, de l'émotion, de la colère et de la passion mais surtout beaucoup de sentiments positifs tels que décrits dans ton dernier post.

Un texte narratif parfois dur mais empreint d'humanité et d'espoir.

Lola va beaucoup t'aider ... elle sera ton "éponge à sentiments" et une véritable boule d'amour concentré !

Moi, je parle à mon chat Lucky ... tous les jours ! Je dis tout haut ce que je pense tout bas et ses "meow", ses "ronrons" et sa zénitude me réconfortent plus qu'une conversation de routine avec les humains - je suis convaincu qu'il m'a aidé plus que n'importe qui au cours d'une dépression naissante !

En rigolant, j'avais dit à mon médecin : "Euh ! je parle à mon poilu ... c'est grave ??" - il m'a simplement dit : "Mais non ! c'est normal ... mais si un jour il te répond en clair, rappelle-moi !" :hilarious: ... pff le con !

J'ai pris l'habitude aussi de profiter de tous les "petits bonheurs" qui émaillent la journée ... ça peut être un beau ciel bleu, un chant d'oiseau, un sourire d'enfant, le geste amical d'un voisin ou alors, un doux souvenir !

Je te souhaite le meilleur, Nelly ! :merci:
 
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