Je vous trouve quand même très dur avec les artistes vivants !
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Surtout envers les plasticiens !
Cataloguer une profession comme vous le faites au motif que quelques uns d'entre eux dépassent les bornes — et même si je peux partager votre ressenti sur l'utilisation de l'animal vivant dans l'art — c'est réduire l'ensemble des créatifs à sa fraction spectaculaire et pernicieuse. Cela me renvoie à l'exploitation de lieu-communs dont quelques corporations usent pour rassembler, endoctriner ou influencer les foules.
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Surtout que votre avis n'a aucun poids !
Les arts plastiques et ces représentants montrent, donnent à voir l'ensemble du monde, ses beautés et horreurs comprises. Seul le traitement de cet ensemble diffère, évolue, reprend, dépasse de la somme d'œuvres déjà produite. C'est inhérent à l'espèce humaine. Les artistes ne font que catalyser vos désirs et répulsions, ils s'interrogent et traduisent le monde par le filtre de leurs travaux, leurs démarches. Et comme dans toute profession, on y trouve à boire et à manger, à gerber et à chier.
Notre avis je ne sais pas. Mais, pour parler d'un "nous qui me concerne : c'est devenu presque un lieu commun pour les philosophes d'essayer de faire comprendre aux "plasticiens" qu'ils se fourvoient dans le pseudo-concept. Deleuze disait que leur boulot, c'était de fabriquer du
percept soit de recréer un ensemble vivant de perceptions. Or, ces neuneux se sont fait bouffer par la folie publicitaire et leur concept est souvent au niveau du "concept" publicitaire, c'est pour dire son vide sidéral.
Personnellement j'ai parfois trouvé astucieuses certaines idées de plasticiens, mais les trois quart du temps c'est vraiment médiocre et le seul boulot qu'on ait c'est un boulot technique qui tient souvent encore une fois du montage publicitaire. Et quant à ceux que j'ai pu cotoyer, ils m'ont fichu les jetons par un verbiage hautain et stérile qui, de plus cherche à lorgner sur le discours philosophique.
Pour être plus clair, je vais me lâcher. Je connais deux types de personnages qui apparaissent comme de mauvaises copies de philosophes, ce sont les plasticiens et les spécialistes de "sciences de l'éducation" (eux et leur alter-ego, les "linguistes" qui tentent de se faire passer pour des savants en tout, sophistes modernes).
Platon disait qu'entre le philosophe et le sophiste, entre chien et loup, il est difficile de discerner qui est qui. Les dresseurs de rats sont partout aujourd'hui : ils pulullent et font la pluie et le beau temps. Méfiez-vous...
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J'avoue que je n'accroche pas du tout aux exemples donnés par JPTK, malgré tout le respect que j'ai pour lui... C'est au mieux de la pure technique, au pire (le dernier) une horreur que j'ai déjà vu en multiples exemplaires chez d'autres plasticiens, une vanité sordide de plus.