Pauvre Hercule !
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Il a fait confiance aux hommes ... La connerie, la cruauté et la lâcheté lui ont été fatales !

Pendant un instant, j'ai pensé rejoindre les activistes "antispécistes" !
Toutefois, je me suis vite aperçu que le ratio de connards chez eux est aussi important que chez les chasseurs ...
Ce monde est irrémédiablement cruel !

Voici qui résonne en moi.
L'essentiel de nos réunions familiales (à visées alcooliques sous couvert de fêter quelque chose) se déroulent dans un mas de la plaine de la Crau.
Faut aimer le rustique, il y a des chevaux, des chiens, des chats, des canards, des poules, des coqs et quelques chèvres.
Il y avait aussi un sanglier (dont j'ai totalement oublié le nom, car oui, il avait un petit nom). Si tous les animaux sont dans une liberté relative, le sanglier, lui, était dans une liberté absolue. Fallait voir l'énergumène se frotter aux jambes de tous, s'endormir sous les tables, renifler les enfants et attendre les caresses. Pas vindicatif pour deux sous, voir même franchement collant (quand c'est sur tes godasses qu'il avait décidé de s'endormir t'étais pas levé de table de si tôt).
Et puis vint le jour où une bande de foutre-culs est entrée sur la propriété, armes à la main.
Faut dire que c'est immense et pas clôturé (pas besoin, dis, qui a envie de venir se paumer là ?)
Je vois d'ici le tableau.
Le pépère qui va vers eux dans l'intention de soutirer quelques tapes sur le crin et l'un de ces sinistres connards épauler et tirer.
Le chasseur n'a jamais été retrouvé.
Et dans les bistrots du coin, pas un n'est venu s'enorgueillir d'une telle action d'éclat.
Alors, je ne dis pas qu'à chaque fois que nous retournons là-bas nous avons une pensée émue pour ce sanglier, mais indéniablement il manque quelqu'un.