Salut '
dominical'
JLB
Ce qui est curieux, c'est que j'ai suivi le cheminement inverse du tien : j'ai commencé par
Vmware Fusion (en démo), et devant l'instabilité de la connexion à Internet (je crois honnêtement que c'était seulement
cette version-ci de leur logiciel - quelque chose dans la série
3 je pense - qui dysfonctionnait, et qu'ils ont bien rattrapé les choses après), je suis passé à
Parallels Desktop.
Pour en rester à '
Parallels', je pense que la virtualisation de «
Mac sous Mac» n'a jamais été une de leur priorité, et ça se comprend : c'est uniquement dans une période assez récente (l'abandon de
Rosetta par l'
OS X Lion 10.7), que des enjeux à récupérer
Snow Léopard (Server) 10.6 en mode 'machine virtuelle' sous
Lion ou
Mountain Lion ont vu le jour : il s'agit, bien sûr, du désir de garder fonctionnelles les applications PPC incompatibles avec l'architecture Intel, mais qui peuvent retrouver une '
seconde vie' dans le cadre d'une machine virtuelle
Snow Léopard. C'est la virtualisation de «
Windows sous Mac» qui reste l'axe de leur développement (même si on peut aussi virtualiser
Ubuntu également). Il est normal de juger plus crucial de '
récupérer la concurrence présente' (
Windows), que de '
conserver les reliques du passé (
Mac-PPC). [
Vmware Fusion est dans le même profil, de ce point de vue.]
Donc je suis d'accord avec toi sur les conséquences : l'
intégration de l'OS
Invité (10.6 ici) à l'OS
Hôte (10.7 ou 10.8) est moins élaborée que lorsqu'il s'agit de
Windows qui joue le rôle d'OS
Invité. J'aime bien le terme : «
Transparence» que tu emploies.
[
J'espère ne pas être en train de 'Jeopardizer' (= 'mettre en danger' un 'topic' en s'éloignant de son 'sujet') le fil actuel. Il s'agit bien en dernière instance de la possibilité de récupérer les applications PPC sous 10.7/10.8. Disons qu'il y a débat sur la commodité du procédé, lorsqu'on passe par une Machine Virtuelle 'Snow Léopard'.]
À la racine, le problème me semble provenir du
procédé même, qui est la spécialité de ces logiciels (
Parallels / Vmware) : à savoir la '
Virtualisation'. La '
Virtualisation' n'est ni un '
Portage' (cf.
CrossOver / Play-on-Mac recourant à
Wine), ni une '
Émulation' (cf.
Classic sous
Tiger 10.4 /
Rosetta sous
(Snow)Léopard 10.5 (6)). Sans entrer dans l'analyse du '
procédé' en lui-même (car là, je suis bon pour de la '
Jeopardization' du fil), et en s'en tenant aux '
conséquences visibles' pour l'usager, il est évident que '
Portage' et '
Émulation' ne
génèrent pas un espace d'exploitation différent du Bureau de l'Hôte ; là où la '
Virtualisation'
génère un espace d'exploitation différent du Bureau de l'Hôte.
La
merveille de '
Classic', celle de '
Rosetta' aussi (en m'en tenant à l'
Émulation), c'était que les applications
Carbon /
PPC inscrivaient leurs opérations dans l'
espace même du Bureau du Finder de l'OS. Il n'y avait donc ni '
Invité', ni '
Hôte', forcément séparés l'un de l'autre par leur
Espace Dimensionnel respectif, lorsqu'on a affaire à de la
Virtualisation.
[
Abrège ce Pèxe, Macomaniac!] - Dans ce cadre, il me semble que
Parallels / Vmware cherchent par tous les moyens, au niveau du
résultat visible, à
faire mentir le procédé de la virtualisation. Càd. à
camoufler la différence des
espaces d'opération entre l'Hôte et l'Invité. Et là, je suis d'accord avec toi, ils ont davantage '
mis le paquet' pour
Windows (leur enjeu principal) que pour
Snow Léopard en qualité de système
Invité ayant à se '
fondre' le plus possible avec l'
Hôte. C'est le sens que je donne à ton terme : «
Transparence».
Parallels 8 (dont je me sers) propose actuellement, néanmoins, le passage en
Mode Cohérence y compris lorsqu'on virtualise
Snow Léopard sous
Mountain Lion. Càd? Eh bien! L'
Espace du Bureau de l'OS
Invité devient totalement '
transparent', selon ton expression, de sorte que ce qui s'affiche dans l'espace central de l'écran, c'est l'
Espace du Bureau de l'OS
Hôte. Avec tous ses éléments (icônes ou documents).
C'est ça que j'appelle : «
Faire mentir le procédé de la virtualisation dans ses effets visibles». Car, si l'espace central du Bureau de la machine virtuelle donne l'impression d'avoir
disparu (illusion qu'il n'y a plus qu'un seul espace d'opération, comme dans l'
Émulation, ou la 'couche d'émulation' reste toujours en '
arrière-plan invisible', et où ses 'effets' se projettent dans le même '
espace de visibilité' que celui de l'OS-Maître) ;
il n'en est rien en réalité de son cadre de déploiement.
Pour en revenir au '
Mode Cohérence' de
Parallels virtualisant
Snow Léopard en
Invité de
Mountain Lion en
Hôte, la
Barre de Menus du Finder de l'OS Virtuel est bien présente à l'écran, juste en-dessous de la
Barre de Menus du Finder de l'OS-Hôte ; et le
Dock de l'OS Virtuel est bien présent à l'écran, juste en-dessus du
Dock de l'OS-Hôte (à condition d'avoir activé l'
affichage du 'Dock' pour l'OS-Invité, et le
masquage du 'Dock' pour l'OS-Hôte. Sinon, ça 'foire'). Ce que j'interprète ainsi : le
Cadre de déploiement de l'
Espace Spécifique de l'OS-Virtuel est bien présent, dans sa différence avec le
Cadre de déploiement de l'
Espace Spécifique de l'OS-Hôte, mais en l'absence d'
affichage visible de cet
Espace. C'est comme un
Tableau dont on aurait ôté la
Toile en en conservant l'
Encadrement. La perspective spatiale qu'un spectateur aperçoit dans la
Fenêtre Évidée du Tableau ne parvient pas, néanmoins, à faire oublier qu'elle se dessine
dans un encadrement de Tableau, ce qui conduit l'
Imagination à voir l'espace ouvert dans l'encadrement
comme sous une vitre : la
Surface Translucide (Transparente) de la Toile a
bsente, mais néanmoins
appelée par le Cadre.
Pour désigner du doigt les limites du procédé : il est impossible de faire
co-exister les icônes présentes sur le Bureau de l'
OS-Virtuel avec les icônes présentes sur le Bureau de l'
OS-Hôte : la 'Toile' du Bureau de l'
OS-Virtuel ne s'affichant plus, évidemment les icônes qu'elle portait ne s'affichent plus. Il n'y a que les icônes du Bureau de l'
OS-Hôte qui sont visibles. D'où la nécessité de faire glisser les applications et les dossiers-système de l'
OS-Virtuel dans son 'Dock' visible, pour qu'ils restent disponibles.
Pour me résumer sur cette question de '
Transparence', c'est exactement comme lorsqu'on active la fonction : «
Masquage» du 'Dock' sur l'
OS-Maître. Il s'agirait ici d'un «
Masquage» de l'
Espace-Bureau de l'
OS-Virtuel. Aussi longtemps qu'il est 'masqué', il est inaccessible. Pour le «
Démasquer, il faut quitter le
Mode Cohérence, et revenir en
Mode-Fenêtre, ce qui démontre le maintien de la différence des
Espaces opératifs. Si l'on s'en tient à activer les applications affichées dans la barre du 'Dock' visible de l'
OS-Virtuel (en-dessus du 'Dock' masqué de l'
OS-Maître), on a l'impression qu'elles déploient leurs fenêtres spécifiques dans un
Espace Unique d'Opération, car la 'Toile' de fond du Bureau de l'
OS-Invité est 'masquée'. Mais elle reste bien là, en 'mode invisible', comme 'Support Transparent' de l'affichage des activités.