Avez-vous des "tics de langage" avec votre mac?

johnlocke2342

Membre actif
2 Février 2008
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Les Lilas
Bonjour.
Je voudrais savoir si, comme moi, certains macusers ont acquis des tics de langage avec leur mac?
Par exemple, quand j'emmenais mon pc portable à la fac, je disais "mon ordi", maintenant, je dis "mon mac".
Un autre exemple: un de mes amis disait toujours "mon mac" en parlant de son iBook à l'époque où je le taquinais parce que j'étais sur PC. Maintenant, il l'appelle "son PC" (dans le sens Personnal Computer).
Plutôt bizarre, avez-vous vous-même ces "tics de langage?" exprimant votre fierté de macusers?
 
Bonjour.
Je voudrais savoir si, comme moi, certains macusers ont acquis des tics de langage avec leur mac?
Par exemple, quand j'emmenais mon pc portable à la fac, je disais "mon ordi", maintenant, je dis "mon mac".
Un autre exemple: un de mes amis disait toujours "mon mac" en parlant de son iBook à l'époque où je le taquinais parce que j'étais sur PC. Maintenant, il l'appelle "son PC" (dans le sens Personnal Computer).
Plutôt bizarre, avez-vous vous-même ces "tics de langage?" exprimant votre fierté de macusers?

Non. Depuis que j'ai lu l'Essai philosophique concernant l'entendement humain, je n'en ai plus ;)
 
Pas celui là, non - mais les types qui friment avec leurs jouets superàlamode, j'ai tendance à les désigner sous le vocable, de "trouduc".



Mais je reconnais n'avoir pas lu l'essai philomachin de monsieur "je frime avec mon avatar à lunettes de tueur" ci-dessus.
 
des tics de langage avec mon Mac??? euh non je ne vois pas..

ah si! mais c'est récent...

"Put... de boulette de m... de cochonnerie de MightyMouse!" revient assez souvent
 
Tics de langages avec son Mac :mouais:


J'imagine :mouais: : Caaaa vaaa mon Ma-Maaaac joud'huiiiii, il va faire quoiiii le 'ti Ma-Maaaac joud'hui ? C'est un bôôôôoo Ma-Maaaac à son papa çaaaaaa




Faut être débile pour parler le "Cucul-la-praline" à une machine
 
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3

"Mon Mac à moi
Il me parle d'aventures
Et quand elles brillent dans ses yeux
J' pourrais y passer la nuit
Il parle d'amour
Comme il parle des voitures
Et moi j' l' suis où il veut
Tellement je crois tout c' qu'il m' dit
Tellement je crois tout c' qu'il m' dit
Oh! oui,
Mon Mac à moi
"




Et comme une burne, dans l'empressement de ce si bel hommage, j'ai loupé la lettre... donc lire PonkHead à la place de PinkHead.... quoique les cheveux roses ne doivent pas lui aller si mal je pense .....:D
 
Et en-dessous, il y a une super pub* pour "donner à notre mac une voix dans notre langue".
Hé oui.
Quel fil judicieux, comme ça, juste au-dessus d'une pub pour écouter son mac causer.

Ce qui amène à une autre question : le mac a-t-il des tics de langage? :confused:








*Z'avez vu les rouges? J'attire l'attention des posteurs du bar sur les publicités qui l'envahissent. Hin hin, vous pouvez plus m'bannir, là, hein? :o Trop iouzefoul le Bobby :p
 
J'allais répondre à Patoch, mais il a disparu. :confused:


Juste ça : Mac.ouille.
Beaucoup plus classe chez les Nerd. :style:


:D
 
Des fois j'ai des tics de langage quand il bug ou qu'il est long ; mes lèvres et mes cordes vocales s'unissent dans un tic étrange qui produit le son "Ptaindmerdebougetonculenfoiré" :confused:
 
mitou.
Mais c'est quand le diagnostic réseau s'amuse à faire l'écureuil avec la petite boule multicolore.

'spèce de wifi de merde.... (notez que le mac n'a rien à voir la dedans)
 
en général, ça commence par 'saleté de brouette de m.' pour finir par 'c.., c.., b... et v...., c'est pas trop tôt', mais en toute franchise, cela s'adresse plus souvent au PC du taf qu'au Mac de la maison.:siffle:
 
Bonjour.
Je voudrais savoir si, comme moi, certains macusers ont acquis des tics de langage avec leur mac?
Par exemple, quand j'emmenais mon pc portable à la fac, je disais "mon ordi", maintenant, je dis "mon mac".
Un autre exemple: un de mes amis disait toujours "mon mac" en parlant de son iBook à l'époque où je le taquinais parce que j'étais sur PC. Maintenant, il l'appelle "son PC" (dans le sens Personnal Computer).
Plutôt bizarre, avez-vous vous-même ces "tics de langage?" exprimant votre fierté de macusers?

je ne considère pas ma machine dans un rapport affectif. elle n'est pas une extension de moi-même. donc, je ne saurais en a avoir des manies, des "tics" ou en ressentir une certaine "fierté" :eek:
quant à l'appeler... :mouais:

:D
 
je ne considère pas ma machine dans un rapport affectif. elle n'est pas une extension de moi-même. donc, je ne saurais en a avoir des manies, des "tics" ou en ressentir une certaine "fierté" :eek:
quant à l'appeler... :mouais:

:D

Sur le fond, je suis d'accord. La machine n'est pas une extension de la puissance humaine. Mais est-ce pour autant que le rapport homme/machine doive être interprété selon le schème politique de la souveraineté : l'homme est le souverain, la machine est son sujet. Ou version marxiste inversée, l'homme aliéné par la machine devient le sujet de son propre sujet ? Il n'est pas sûr que la finalité dans le rapport homme/machine soit un rapport extérieur, celui d'une volonté subjective extérieure aux objets techniques, rapport d'utilité. Si, comme le pense Simondon, la finalité se situe à l'intérieur des objets techniques, du fait qu'il y a une logique qui préside à leur devenir, alors tout change. Cette logique, le processus de concrétisation, consiste dans une intégration toujours plus poussées des éléments dans le tout de l'objet technique, donc dans une individualisation de plus en plus achevé de l'objet technique. C'est la réalisation de son individuation qui est ainsi sa finalité et non plus l'utilité. Ce qui se perfectionne, ce n'est pas l'adaptation de la machine aux services qu'on attend d'elle, mais le schéma opératoire qu'elle est et qui introduit une nouvelle causalité dans le monde. Dès lors, l'homme se trouve situé au milieu des machines. Il s'intègre à leur schéma opératoire comme un médiateur entre leurs composants. Il devient lui même fonction technique dans l'univers machinique.

Mais ceci ne signifie pas un asservissement de l'homme à la technique. Cet univers machinique est fait de ce que Deleuze appelle des agencements. Ainsi, l'agencement de "la guêpe" et de l'orchidée", tel que le décrit P. Maniglier : "on sait que les orchidées, par différents stratagèmes (forme, odeur, etc.), se font passer pour la femelle d'une espèce bien déterminée d'insecte pollinisateur, lequel, en cherchant à s'accoupler avec ce leurre, libèrera le pollen de la fleur, lui permettant ainsi à elle-même de se reproduire. Une plante et un animal, appartenant à des lignée biologiques radicalement différentes se trouvent ainsi constituer une force de reproduction lâchée dans le monde, sans qu'on puisse parler d'une unité ni de structure, ni de fonction" (Mécanopolis). De même, l'agriculture peut être considérée comme un agencement machinique. En sélectionnant des plantes cultivables et assimilables, l'agriculture produit une déterritorialisation de l'espace végétal. Mais cette modification n'est elle-même possible que sur le fond d'un agencement plus complexe, celui de la sédentarisation qui fait intervenir des éléments sociaux, techniques, politiques et géographiques.

C'est l'agencement technique qui est premier. Alors, savoir à partir de là, s'il s'y produit des tics de langage n'est peut-être pas la vraie question, puisque le langage est lui-même tributaire de ces agencements.
 
Sur le fond, je suis d'accord. La machine n'est pas une extension de la puissance humaine. Mais est-ce pour autant que le rapport homme/machine doive être interprété selon le schème politique de la souveraineté : l'homme est le souverain, la machine est son sujet. Ou version marxiste inversée, l'homme aliéné par la machine devient le sujet de son propre sujet ? Il n'est pas sûr que la finalité dans le rapport homme/machine soit un rapport extérieur, celui d'une volonté subjective extérieure aux objets techniques, rapport d'utilité. Si, comme le pense Simondon, la finalité se situe à l'intérieur des objets techniques, du fait qu'il y a une logique qui préside à leur devenir, alors tout change. Cette logique, le processus de concrétisation, consiste dans une intégration toujours plus poussées des éléments dans le tout de l'objet technique, donc dans une individualisation de plus en plus achevé de l'objet technique. C'est la réalisation de son individuation qui est ainsi sa finalité et non plus l'utilité. Ce qui se perfectionne, ce n'est pas l'adaptation de la machine aux services qu'on attend d'elle, mais le schéma opératoire qu'elle est et qui introduit une nouvelle causalité dans le monde. Dès lors, l'homme se trouve situé au milieu des machines. Il s'intègre à leur schéma opératoire comme un médiateur entre leurs composants. Il devient lui même fonction technique dans l'univers machinique.

Mais ceci ne signifie pas un asservissement de l'homme à la technique. Cet univers machinique est fait de ce que Deleuze appelle des agencements. Ainsi, l'agencement de "la guêpe" et de l'orchidée", tel que le décrit P. Maniglier : "on sait que les orchidées, par différents stratagèmes (forme, odeur, etc.), se font passer pour la femelle d'une espèce bien déterminée d'insecte pollinisateur, lequel, en cherchant à s'accoupler avec ce leurre, libèrera le pollen de la fleur, lui permettant ainsi à elle-même de se reproduire. Une plante et un animal, appartenant à des lignée biologiques radicalement différentes se trouvent ainsi constituer une force de reproduction lâchée dans le monde, sans qu'on puisse parler d'une unité ni de structure, ni de fonction" (Mécanopolis). De même, l'agriculture peut être considérée comme un agencement machinique. En sélectionnant des plantes cultivables et assimilables, l'agriculture produit une déterritorialisation de l'espace végétal. Mais cette modification n'est elle-même possible que sur le fond d'un agencement plus complexe, celui de la sédentarisation qui fait intervenir des éléments sociaux, techniques, politiques et géographiques.

C'est l'agencement technique qui est premier. Alors, savoir à partir de là, s'il s'y produit des tics de langage n'est peut-être pas la vraie question, puisque le langage est lui-même tributaire de ces agencements.

pense-bête LHO: penser à relire "L'anti-Oedipe" et revoir "Crash"... ou relire Ballard... :D
(sur les "machines-désirantes")... :D

sinon je pense qu'il y a séparation entre les "agencements" et les formes de langages qui en dérivent. et flux dans les agencements homme-machine...
 
Vous n'"tiez pas obligés de rendre intéressant un fil qui ne l'était pas.:o
 
Sur le fond, je suis d'accord.
(...)
C'est l'agencement technique qui est premier. Alors, savoir à partir de là, s'il s'y produit des tics de langage n'est peut-être pas la vraie question, puisque le langage est lui-même tributaire de ces agencements.

pense-bête LHO: penser à relire "L'anti-Oedipe" et revoir "Crash"... ou relire Ballard... :D
(sur les "machines-désirantes")... :D

sinon je pense qu'il y a séparation entre les "agencements" et les formes de langages qui en dérivent. et flux dans les agencements homme-machine...
Dites ?!...
Bien que partageant certaines de vos références littéraires, artistiques et consorts...
Dans pas mal de fils , j'ai l'impression (de plus en plus) quand je vous lis, de finalement, me retrouver à manger une raclette et son kilo,5 de fromage... :rateau: :D
(Je vous lis de moins en moins...) :heu:
Sans aucune animosité... :zen:


ÉDIT : :confused:
 
pense-bête LHO: penser à relire "L'anti-Oedipe" et revoir "Crash"... ou relire Ballard... :D
(sur les "machines-désirantes")... :D

sinon je pense qu'il y a séparation entre les "agencements" et les formes de langages qui en dérivent. et flux dans les agencements homme-machine...

:zen:

Ah Ballard, vraiment très bien sur la description des agencements et le parcours des déterritorialisations : sexe-automobile-circulation-organes dans Crash. Et que dire de L'île de béton...
Ou encore les déterritorialisations subversives des espaces High Tech dans La face cachée du soleil et Super Cannes
(pas encore lu Millenium People, sur les mêmes thèmes, je crois)