: c'était comment l'informatique avant le Mac ?

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Avant notre premier Mac, un 128 gonflé en 512, je ne savais même pas orthographier le mot informatique. Ce terme et sa cohorte de machines hideuses , ses langages abscons, me donnaient la nausée. Il eut fallu à l'époque trouver un autre terme pour définir ce qui a été très vite l'anti-informatique. Une autre philosophie, un rapport à l'outil qui faisait qu'on oubliait justement la machine pour ne se concentrer que sur l'essentiel et de surcroit de façon ludique.
Il ne s'agit pas là de glorifier bêtement Apple et le controversé Steve Jobs mais de reconnaître que l'informatique c'était justement avant !
 
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Pour moi c'était d'abord un ZX81 en 1981.
Je me rappelle avoir tapé des listings d'Hebdogiciel et de SVM pendant des heures pour m'apercevoir qu'ils ne fonctionnaient qu'avec l'extension 16Ko (le ZX81 n'avait qu'un KO de base).
Du coup je me chopais un "Memory Full" ou un truc du genre.
Un copain de mon père m'avait ensuite offert l'extension 16Ko mais elle était d'occase et buggait quand elle chauffait donc il fallait sauver souvent sur les K7.

Ensuite j'ai eu un Oric Atmos en 1984. Là, la joie c'était la lecture des sauvegardes sur K7 qui marchait environ une fois sur deux. Du coup il fallait sauver plusieurs fois en mode rapide et lent et prier pour qu'une des sauvegardes soit lisibles.
Il y avait aussi des magnétophones à K7 qu'on pouvait régler avec un petit tournevis pour améliorer cela.

Vers la fin j'ai acheté un lecteur de disquettes 3 pouces pour l'Atmos mais il a du marcher en tout et pour tout 3 ou 4 fois, puis retour en SAV, récupération quelques mois après, fonctionne 3 ou 4 fois et puis fini car Oric avait, entre temps, fondu les plombs.

Autre anecdote "intéressante" : le jour ou ma soeur a branché l'alim de l'atmos sur le port d'extension. Résultat : Atmos grillé et nouvel achat d'un Atmos (entre temps le prix avait été divisé par 3 et Oric était une boite française).

Et dire, qu'à ce moment là mon meilleur pote avait un Amstrad CPC 664 avec lecteur de disquette 3 pouces qui marchait nickel. Bon ok ça coutait un bras.
 
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Mon premier achat informatique date de 1979 environ. c'était un Matra rouge acheté sur la catalogue la Redoute.
Uniquement de la mémoire vive. on recopiait tous les programmes qu'on trouvait dans les revues spécialisées de l'époque. c'est à ce moment que j'ai découvert la prog avec le langage basic.
on sauvegardait alors sur le lecteur K7 de la maison.
En 1989 j'ai fait la découverte d'un classic, puis d'un classic couleur dans le cadre de mon travail au service info du Parc Astérix.
En 1991, j'ai sauté le pas et acheté un classic N&B sous système 7 avec son imprimante. je l'ai encore avec toute sa doc, ses disquettes. ;)
 
Ouch ! Je me sens tout de suite un peu vieux d'avoir vécu cette époque ! Vous parlez d'un temps que les moins de 20 ans ...

Bon, il est certain que je n'étais pas bien grand à cette époque, mais je me souviens de mes yeux grands ouverts devant le rayon informatique de la FNAC: tous ces ordinateurs bariolés, l'Alice en particulier avec son rouge bien franc, le TO7 et son stylo optique, la star Apple II, un peu plus tard les différents IBM PC sous MS-DOS, et celui qui deviendra mon premier ordinateur, l'Atari 800XL.

Tous comprenaient des modes dits graphiques plus que limités (bref, des gros carrés éventuellement colorés lorsque l'on avait la chance d'avoir un moniteur couleur), une invite en ligne de commande comprenant bien souvent un interpréteur de Basic, loin d'être user-friendly mais idéal pour apprendre même très jeune les rudiments d'informatique ! A 7 ans, avec l'aide de quelques magazines informatiques, il était tout à fait faisable de jouer avec la carte son, afficher quelques graphiques, voire gérer le joystick, ou lancer une impression !

Car même à l'époque, les périphériques étaient légion ! Tablette graphique, joysticks, imprimantes fonctionnant avec stylo à bille 4 couleur (idéal pour imprimer ses résultats de programme en Logo), imprimantes matricielles ...

Mais bon, c'est sûr, en dehors des jeux, de quelques rares logiciels de dessin minimalistes, et programmer, il n'y avait pas grand chose à faire avec ces machines. Il n'empêche que je regarde cette époque avec nostalgie, chacun de ces ordinateurs ayant une réelle personnalité, qui change de la gamme des PC actuels.
 
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que de souvenirs...

Le premier a été un ZX81 je crois, ensuite ZX Spectrum, un AMSTRAD CPC 464 et un 664 (rhaaa la disquette... le luxe), j'ai eu un oric atmos entre temps je sais plus quand, un Amstrad 6128 (? hum plus sur de la réf... celui avec l'écran et les 2 disques 5"1/4), et... un Mac Plus !!
Ensuite l'évolution du matériel s'est encore accelérée il me semble...

P.S. dans l'article je vois une photo du "Goupil" rose... incroyable ca ne me dit rien du tout !! c'était dispo en france ca ?
 
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je sais plus quand, un Amstrad 6128 (? hum plus sur de la réf... celui avec l'écran et les 2 disques 5"1/4)

Non, le 6128, c'était comme le 464 mais avec un lecteur de disquettes 3 pouces (oui oui, 3, pas 3,5) et 128 Ko de Ram, c'est sans doute celui que tu appelles "664". Ce que tu décris ressemble plus à l'Amstrad PC 1512 (le 1640 avait un disque dur, il me semble), un compatible PC sous MS DOS.

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Avant notre premier Mac, un 128 gonflé en 512, je ne savais même pas orthographier le mot informatique. Ce terme et sa cohorte de machines hideuses , ses langages abscons, me donnaient la nausée. Il eut fallu à l'époque trouver un autre terme pour définir ce qui a été très vite l'anti-informatique. Une autre philosophie, un rapport à l'outil qui faisait qu'on oubliait justement la machine pour ne se concentrer que sur l'essentiel et de surcroit de façon ludique.
Il ne s'agit pas là de glorifier bêtement Apple et le controversé Steve Jobs mais de reconnaître que l'informatique c'était justement avant !

Je pense que cette estimation n'est pas juste.
L'informatique est toujours bien présente, et se pratique de façon différente selon les domaines où on l'utilise. Réduire l'informatique aux PC/Windows et aux Mac/MacOS et aux gadgets, et aux smartphones aux différents OS c'est vouloir ignorer que les plus grosses applications de l'informatique se font "ailleurs", souvent avec des PC et des Mac, parfois avec des machines tellement époustouflantes que cela donne la mesure du progrès en la matière : météorologie, astronomie/astrophysique, santé, recherche scientifique, aérospatial, etc … sans parler des domaines de la vie quotidienne.
Dans 30 ans, si Mac et PC existent encore sous une nouvelle forme, la question de ce débat se pourra être posée à nouveau (si Mac G existe toujours) … :D
 
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Réactions: Powerdom
Hé bien je vois qu'on peut parler de notre vie avant Apple et Microsoft, même si ça a été une période un peu courte pour moi.

J'arrive un peu en retard mais j'ai pris le temps de rassembler mes souvenirs.

Tout d'abord les ordinateurs précédant le Mac et le PC ont quand même été nombreux et certes très différents. Alors oui c'était une informatique plus complexe, mais ce qui était formidable, c'est que tous les gens qui s'y intéressaient s'y investissaient et devenaient de vrais connaisseurs. Et ça c'était vraiment autre chose que la génération de bobos actuels (celle qui râle un peu plus haut) qui ne sont finalement que de simples consommateurs. A cette époque tout le monde apprenait à programmer car il y avait très peu de logiciels. Mon père s'y est mis, puis moi aussi. Souvent il fallait créer son programme car il n'existait pas. Et c'est amusant de tout apprendre d'une machine car c'était encore possible. C'était une époque de passionés !

Je compare souvent cette période avec celle des premiers acquéreurs d'automobiles qui se devaient eux aussi de connaitre la mécanique.


Pour ce qui me concerne j'ai découvert la micro fin 1979 dans un club Microtel à Chalon sur Saône quand mon père (qui était ingénieur en Chimie) a senti qu'il se passait quelque chose d'intéressant dans ce domaine, après avoir surement lu quelques articles dans une presse technique spécialisée mais pas encore dédiée à l'informatique.

Les clubs Microtel étaient nombreux en France (jusqu'à 250 et 50 000 adhérents) et fondés par des gens de France Télécom qui voulaient promouvoir la découverte de la micro-informatique. Ils ont beaucoup aidé les différents club, et à Chalon ils nous ont offert beaucoup de matériel, ainsi que des lignes téléphoniques. Au débuts des années 80, ces clubs étaient très fréquentés car peu de gens avaient des micro-ordinateurs à domicile.

L'informatique était encore quelque chose d'assez confidentiel pour le grand public, et quasiment réservée aux pros en France. Il y avait déjà une percée aux US avec pas mal de produits. Et au début des années 80 quand j'en parlais avec d'autres enfants, et même des adultes, ils ne comprenaient pas trop ce que c'était …

Bref, c'est là que j'ai découvert le … Goupil 1 ! Et mon premier jeu, un simulateur de chasse sous-marine en mode texte :D

Il faut bien comprendre que pour un très jeune à cette époque, c'était une rencontre quasi-magique. En effet je n'avais connu que les jeux simples, les jouets, etc … et c'était la première fois qu'on voyait un objet auquel on pouvait donner un comportement quasi intélligent et inter agir avec lui. Ca c'était une vraie révolution ! Et ça nous a tous marqué profondément.

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Goupil 1

Ensuite j'ai participé à quelques soirées dans les deux années suivantes, avant d'y aller toute les semaines dès 1982. J'ai pu découvrir le Goupil 2 (rouge celui-ci), le ZX-81, le TRS-80 Modèle 1,

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Goupil 2
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TRS-80 et ZX-81

En 1982, j'ai pu apprendre a programmer en basic sur TRS-80 (le club en avait 4 ou 5), et je trouvais ça vraiment passionnant. Le club s'est équipé d'un Apple II Europlus qui m'a permis d'avoir mon premier contact avec le monde Apple. Il était plus ludique qu'autre chose car il y avait une sacré logithèque sur cette machine (et il faut se souvenir qu'à cette époque un éditeur de jeu sortait parfois ses titres sur 4 à 7 plateformes …). On avait aussi un Oric 1 et le Goupil 3 est arrivé après, avec plusieurs unités.

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Oric 1
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Apple II europlus et Goupil 3


J'étais devenu passionné de tout ces micros et je ne loupais plus une occasion de pouvoir utiliser tout ce magnifique matériel. Ensuite petit à petit sont venu d'ajouter quelques autres machines comme le Thomson MO5, un Commodore 64 qu'un membre amenait souvent, etc … mais surtout le TI-99/4A qui fût le premier micro à domicile en 83 puisque mon père a enfin eu envie de s'équiper. J'ai adoré cette machine dont je connaissais par coeur le langage de programmation et sur lequel j'ai passé de très bonnes années. On a aussi acheté notre première télé couleur à cette occasion ...

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Le Texas Instrument TI-99/4A que j'avais avec des modules (ROM) et un lecteur de cassette (pas encore de disquettes car trop cher …)

Puis ce fût l'ère du PC, du Mac, de l'Amiga et de l'Atari.

Le PC était au début un outil très cher (30 000 francs comme le Mac+) et il a fallu attendre la sortie des Amstrad PC1512 et équivalent qui ont cassé les prix pour pouvoir en acheter 4 au club sans se ruiner. C'était le premier contact avec le DOS et le GEM (concurrent malheureux de Windows 1 qui allait sortir après). De son coté FT a été généreux en nous offrant le Goupil 4, le premier compatible PC de la marque, et un G40, la même chose mais avec un boitier trois fois plus grand et de nombreux connecteurs d'extension dans le châssis. Nous avons ainsi pu monter notre premier site Minitel (dont j'ai créé une partie des pages).

Le PC est quand même vite devenu l'ordinateur principal même si on gardait tout le reste. Et entre les club Microtel nous avions des concours chaque année, dont une partie de programmation en Basic sous DOS.

Mais je restais attiré par le monde Apple et avec quelques membres on a réussi à faire acheter notre premier Mac, un Macintosh Plus. Et là çà a mis une sacrée distance en terme d'interface par rapport à tous les autres micros que nous avions. J'ai passé un temps fou la dessus avec tous les beaux logiciels, même si la couleur faisait défaut.

La claque suivante c'est l'Amiga qui nous l'a mise et nous avons été nombreux à nous acheté des 500, et le club s'est équipé d'un 2000 pour faire entre autre du titrage vidéo. J'ai aussi adoré ces machines, qui certes n'avaient pas une interface utilisateur tout à fait aussi fini que le Mac, mais qui était beaucoup plus puissante avec le même processeur car doté d'un OS vraiment multitâche préemptif (et les codeurs optimisaient tout aux petits oignions). Par exemple quand on formatait une disquette, on était libre de faire autre chose en même temps plutôt que de devoir attendre comme sur Mac et PC … C'était véritablement la meilleure plateforme de la fin 80. Mais Commodore s'est reposé sur ses lauriers …

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L'Amstrad PC 1512, qu'on avait en double lecteur de disquette et en lecteur de disquette + DD de 20 Mo, et le Goupil G4

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Chez Microtel : serveur Minitel PC Goupil G40 avec 10 lignes locales en réception (photo que j'ai faite à l'époque)

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Chez Microtel : Macintosh Plus avec disque dur SCSI de 20 Mo et Image Writer (photo que j'ai faite à l'époque)

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Amiga 500 et Amiga 2000

Bien sur il y a eu d'autres ordinateurs après ça comme le Macintosh LC que j'ai fait acheter par le club à sa sortie, mais c'est déjà de l'histoire plus moderne dont ma collection de plus de 25 machines pommées 68k/PPC témoigne à mon domicile …


In fine, oui c'était une époque exceptionnelle ! Une époque de pionniers et de découvertes. Une époque où toutes les bases de la micro ont été posées ! On est passé du texte au mode graphique, du noir et blanc à la couleur (4, 16, 32, 64, 4096, milliers puis millions) , on a vu les premiers sprites, etc … j'ai dévoré et utilisé tout ce que j'ai pu !

Et autant je suis content des produits actuels, et j'adorerais avoir des dispositifs encore plus perfectionnés façon Star Trek, autant je suis heureux d'avoir connu cette époque où la technologie primait encore sur le commerce qui a complètement transformé (pourri ?) ce secteur et tué tant de produits géniaux en 30 ans … (dernière victime en date : webOS)
 
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Réactions: Yuls et iluro_64
Re-bonjour,
Je viens de rédiger un long post, mais il a disparu.
Je suis (j'étais) expert courtier immobilier à Liège en Belgique, pas du tout mathématicien et encore moins aux choses de l'informatique. La société créée par mon beau-père en 1948 se portait très bien. J'ai repris les rennes en raison du retrait de mon beau-père pour cause d'incompatibilité entre nos caractères. Lui, attaché aux méthodes de son âge, moi toujours à l'affut de nouveautés. Nous utilisions à l'époque un système de fiches à perforer et à sélectionner avec deux aiguilles, pour conserver les demandes de clients que n'avions pu servir sur le moment. Ces aiguilles restaient pour la plupart du temps au fond du tiroir. Par curiosité, je fais l'acquisition d'une petite machine de 32Ko, appelée ordinateur, fonctionnant avec une télévision. Je m'aperçois qu'il y a moyen d'enregistrer des fiches correspondant aux immeubles que nous mettons en vente, et les montrer sur la télévision. J'achète un "disque dur" (à bande sans fin!) et passons plus de 48h à encoder nos immeubles, un bon week-end. Lundi je branche pour faire une démo à tout le bureau, et… rien ! Furieux je décide d'acheter un vrai ordinateur. Je décide de me rendre à la foire du Sycob (ou Sicob, je ne sais plus), à Paris, la plus grande foire informatique à l'époque. Un ami me conseille d'acheter d'abord un programme avant une machine. J'ai passé trois jours à déambuler dans cette immense espace, et mes questions devenaient automatiques. On m'a proposé à chaque stand un ordinateur de toutes les couleurs, mais pas de programme ! Déçu et fatigué, je décide de rentrer. Sur le chemin de la sortie, je vois un très grand stand "KA" pour ne pas le citer, ou une jeune femme semblait disponible. Je lui pose mes questions mécaniquement et elle me répond : "C'est facile" !!! Elle effectue un petit test rapide, et concluant sur l'écran vert d'un IBM. Elle ajoute :" Et ce serait encore plus facile avec un MACINTOSH mais ils sont tous occupés pour le moment" !!! Pour la petite histoire, elle refusa de m'en vendre, ainsi que le programme OMNIS3, pour la simple raison que je suis Belge et qu'il existe des revendeurs près de chez moi…en cas de soucis.
Elle fut l'étincelle qui alluma une vraie histoire d"amour avec APPLE. Nous avons acquis deux 128Ko, ensuite 512, ensuite MacPlus, et puis différents modèles toujours plus puissants au cours des années qui suivirent. Premier portable couleur, appareil photo digital (disparu maintenant et dont on entend plus parler), premier disque dur Apple de 20Go, etc. Nous n'avons jamais eu de panne avec tous ces appareils, à l'exception de deux blocs d'alimentation. J'ai quitté la société en 1995, et elle tournait toujours (nous étions les seuls à Liège, et avions une considérable avance à tous titres sur nos concurrents-confrères.) sur Omnis (devenu 7) et sur MAC. Moi, pensionné, aussi. Apple Irlande vient d'ailleurs de me faire un cadeau extraordinaire lors d'une réparation-échange d'un MacBook Pro 17". Mais cela est une autre histoire qui mériterait d'être contée afin que ceux qui auraient encore un doute sur le sérieux et professionnalisme d'Apple, soient entièrement convaincu. Merci Apple, merci Steve Job, et bonne journée à tous. Daniel.:up:
 
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Réactions: iluro_64
pour moi, j'ai commencé à m'intéresser à l'informatique en 1972, en achetant des bouquins. puis, pour mon travail, j'ai cherché dès 1982 une solution de C.A.O pour le textile. après avoir vu pas mal d'ordis et de concepteurs, notre choix s'est porté sur l'Apple II e proposé par un concepteur de logiciel, avec un disque dur de 5 mo! une bête !. j'ai acquis mon Apple IIe que j'ai toujours, avec les disquettes, et commencé à programmer (en Merlin !). assidu de la lecture d'hebdogiciel, j'ai réussi à concevoir un programme de fabrication d'étiquettes. ç'était empirique mais ça marchait bien. ensuite, passé au II GS, puis après quelques aventures en PC au boulot, que l'on cannibalisait à outrance (la première mouture de windows, c'était quelque chose. le T.O.S aussi installé dessus, ç'était vraiment préhistorique!) , retour au mac mac plus, puis les mac de bureau. je gérais toute l'informatique du bureau de dessin: mac, PC et station Silicon Graphics en unix pur et dur. et j'ai acquis mon premier imac en 2000, puis le powermac, les imac alu, le mac mini, le hackintosh.
j'ai le souvenir aussi d'un collège equipé de thomson TO5 et 7 en réseau, qu'on avait gentiment planté un jour de porte ouverte, histoire de voir la réaction des profs. j'ai bricolé aussi sur des atari, armstrad, enfin un peu tout ce qui se faisait à l'époque, mais je n'aimais et n'aime toujours que le Mac.
 
J’ai commencé quand le Texas instrument*Ti-99-4A a commencé à baisser son prix, c’était en 1983. Le prix devait avoisiner les 1*500 francs (230*€), mais les manettes de jeux, les mémoires additionnelles et autres accessoires étaient à des prix assez élevés. Que de journées passées à recopier les programmes d'HebdoLogiciel, avec un ami nous les modifiions pour qu’il soit facilement jouable. J’en ai appris le Basic ; je me souviens toujours du jeu Exocet, n’était-ce pas un peu après la guerre des Malouines.
Un jour de novembre 1984, dans un salon informatique à Sainte (17) je recherchais une machine qui puisse m’aider à gérer une association. Je tombe sur 2 distributeurs face à face, l’un avec ses Apple et l’autre avec Olivetti.
Qui a disparu en premier ?
Je n’ai rien compris à l’Olivetti avec ses caractères verts et ses commandes absconses. Le Mac*128 n’avait pas un écran bien grand, mais il était lisible, 3 minutes de démonstration et je faisais une lettre. Du coup nous avons investi 50*000 francs (7*650*€) dans du matériel et pour cela nous avions un deuxième lecteur de disque en plus de l’interne (400*Ko ?), une imprimante à picot avec feuille à feuille et un logiciel base de données programmé par M.*Claude Collin qui est devenu CX-Macbase et enfin ADN. Ce logiciel tourne sur MacOs*9 et on s’en sert toujours avec un G5 MacOs*10.4 et Classic.
Cette année, nous changeons de machine et nous passerons à FileMaker, car 4D coûte trop cher et n’ont pas une politique commerciale sympa, mais je ne sais pas si la secrétaire pourra bricoler le logiciel.
Depuis ce Mac*128, j’ai eu le 512, le Plus, Le CX qui s’est transformé en CI, la boîte à pizza (LC*475 avec augmentation de la fréquence), un SE transformé en SE*30, le 7600, le 630, la Rolls des portables de l’époque soit un PowerBook*3400-240MHz (37*000 francs (5*560*€) en juin 1997) qui me sert encore pour des programmes en Os*9 ; au fait, je recherche un Excel*5.0 pour voir.
Sont passés dans mes mains, des PowerBook*1.5*GHz et 1.67*GHz, iMac*27" de fin*2009 et le dernier c’est un MacMini.

J’ai un très mauvais souvenir des débuts du 7.0, pendant un mois d’août, il plantait à qui mieux mieux. J’ai retardé le X jusqu’au dernier moment, les logiciels tournaient bien et me suffisaient.

Aujourd’hui l’iMac est en 10.6, le PB-G4 est en 10.4, l’autre en 10.5 et le MacMini en 10.8. Je vais être obligé d’abandonner le 10.6, dont je suis très content, pour le 10.8 ou peut-être le 10.9 avec serveur, car je ne veux pas que mes données iCal et carnet d’adresses se baladent sur la toile pour arriver sur l'iPhone.
Le gros avantage du 10.6 c’est sa possibilité d’utiliser des logiciels PPC.

Dommage que Classic et Rosetta n’existent plus, mais on ne peut demander à Apple de maintenir 10 ans après de vieux OS. Au moins elle aurait pu le rendre public pour que des geeks le maintiennent. SheepShaver est compliqué à mettre en place avec des problèmes d’ISO et ne permet pas le copier-coller d’un univers à l’autre.

J’ai l’impression qu’Os et matériels sont moins solides qu’il y a 20 ans, que les prix qui ont beaucoup baissé, mais qu’actuellement, ils remontent un peu trop.:(

Si l’évolution des Os X provoque quelques désagréments d’habitude dans leur utilisation comme lorsqu’on clique sur une fenêtre du Finder et que n’apparaît pas toutes les fenêtres, pour cela il faut clique sur Finder dans le Dock. Je serais bien plus méchant avec Windows*8 et 8.1 où je ne retrouve aucun repère. Ces Os de Microsoft ne sont là que pour utiliser des logiciels qui n’existent pas sous Os X.:mad:

Le prochain, sans doute un Mac Book Air.:)
 
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Réactions: melaure
J'ai découvert l'informatique en 1985 après que le mac soit lancé.

Mais à l'époque, le mac était une machine très élitiste, de mémoire le premier prix était autour de 30000 FRF si je me souviens bien.
J'ai fait une petite recherche sur le site de l'INSEE, et à l'époque le SMIC net était à 3650 FRF, donc un mac coutait 8 mois de SMIC, ce qui de nos jours représenterai environ 9000€

A titre de comparaison, l'Amstrad CPC 464 (une machine très populaire) coutait 2990 Francs avec son moniteur vert, et 4490 avec un moniteur couleur (pub d'époque ici )

En ce temps là, avoir un ordinateur à cassette, qui mettait plusieurs longues minutes pour charger un programme depuis celle ci, était chose courante dans les machines grand public.

Le lecteur de disquette était reservé aux modele plus haut de gamme, et bien sur aux machine pro, les "IBM PC".
C'est d'ailleurs sur un PC que j'ai fait mes premiers pas lors d'un stage d'initiation un été.
Ecran monochrome vert ou orange, deux lecteurs de disquettes de cinq pouces un quart et un clavier, voilà ce qu'était la machine "au top" de l'époque.
Des disquettes souples (d'ou leur nom de "floppy") qui avaient 2 faces et qu'il fallait retourner selon celle qu'on voulait lire, et ranger ensuite dans une pochette en papier pour en proteger le disque magnétique...

On lançait les programmes avec des commandes cryptiques tapés la main sur le clavier, et je me rappelle encore du premier jeu auquel j'ai joué: parachute, oui, le même qu'on retrouve installé sur les ipods nanos...

J'avais 10 ans, et à Noel suivant, un ordinateur était sur ma liste au père noël.

Un Amstrad CPC 6128, avec 128Ko de RAM (bien plus qu'il n'en fallait pour 99% des programmes que j'utilisait) et comble du luxe un lecteur de disquette. (Ce qui rendait les jeux moins facile à copier... Heureusement que Hercules et Discology existaient... ;) )
A l'epoque la machine démarrait directement sur le "basic", et on pouvait la brancher, l'allumer et commencer à programmer immediatement.
D'ailleurs le mode d'emploi de l'ordi était principalement un gros guide de programmation.

Je me rappelle les heures à recopier des listings parus dans les magazines, tout ca pour au final avoir un jeu tout pourri qui plantait assez vite à cause d'une faute de frappe dans le code...
Mais grace à ca, j'ai découvert les bases de la programmation (if, then, else, goto), l'ascii et la notation hexa

2 ans plus tard, je découvrais le Mac au collège, le prof de techno (EMT en ce temps là) avait réussi à faire acheter quelques Mac Plus.
Je découvrais la souris, les icônes et cette stupide façon d'éteindre l'ordinateur ( il fallait passer par un men un au lieu de bêtement appuyer sur le bouton) et surtout la souris.

Peu de temps après j'acheteais l'AMX Mouse, une souris pour Amstrad, qui n'était gérée par presque aucun logiciel, à part OCP Art Studio, un soft de dessin.

Finalement j'ai revendu mon Amstrad pour me payer un Atari, plus proche du mac et bien plus abordable.

Finalement je n'aurais mon premier vrai mac que bien plus tard, en 2005...
 
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Pour moi, c'est un ZX81 acheté fin 1981, par mon frère qui m'a rendu accro. Puis mon ZX81 avec extension mémoire qui fonctionnait quand elle voulait, puis qui faisait des sons une fois soudée directement sur le bus d'extension. Ensuite ZX Spectrum chez un copain, pour faire de la musique; Thomson TO7 et MO5 au lycée (l'enfer dans tout les sens du terme).
Mon premier Atari 1040 STf en 1989, suivi d'un Mega ST et d'un 1040 STe. J'ai encore une larme à l'oeil rien que d'y penser, à cette superbe machine.
Ensuite, au déclin d'Atari, mon choix était soit un Mac, soit arrêter l'informatique. Je ne voulais absolument pas de PC. Et ça a été un Mac PPC 7200/90 (maudit disque dur scsi !). Puis un PowerMac G4 (superbe tour), gonflé à bloc en Ram et processeur changé. Puis un iMac G5 qui fonctionne toujours. Un iMac 24" Core2Duo, aussi gonflé à bloc. Et le petit dernier entré dans la famille pour Noël: un MacBook Pro Retina 13".
 
En route vers le DESS d'ergonomie à la Sorbonne, pas de formation en informatique sinon à l'UER de Jussieu au début des années 80.J'ai appris le BASIC sur un Sharp PC 1500, grosse calculette de 16Ko de RAM si je me souviens bien.
La micro naissait d'une profusion de système hétéroclites, comme les ordinateurs Sinclair (ZX81, Spectrum, QL...), Texas Instruments, Comodore, Amstrad, Atari, HP, Tandy, Thomson, Apple II...
L'industrie attendait une définition de l'ordinateur personnel standardisé, que fut l'IBM PC en août 81, après des élections françaises qui firent parler.
J'ai fini mon DESS par un stage (ça existait déjà) chez France Télécom en 1984, où j'ai fait connaissance du DOS de Microsoft sur Olivetti et Élan (intégrateur français de l'époque), ainsi que les tableurs Multiplan et Visicalc, sans oublier le traitement de texte Textor réclamant un code pour débuter le gras et un autre pour l'arrêter, etc.
Je travaillais avec un Apple IIc de 128 Ko de RAM sous Prodos utilisant son lecteur de disquettes souple 5 1/4 interne et un lecteur externe de 3 1/2" faisant office de stockage de masse ( simple et double face).
Le bureau préfigurait l'interface du Macintosh avec icônes, corbeille, fichiers et dossiers alors que le DOS utilisait la ligne de commandes (caractères souvent verts sur fond noir).
J'ai donc vu mon premier Mac chez les ergonomes de FT sans qu'on sache vraiment quoi en faire puisqu'il n'était destiné dans un premier temps à étudier les interfaces et réaliser du maquettage-prototypage avec les premières versions du gestionnaire de données 4D !
Je suis revenu vers le Mac fin 1989, embauché dans une entreprise n'utilisant presque que du matériel Apple.
Bref, je me suis abonné au Monde Informatique dès le 1er numéro, puis SVM Mac, Macworld, Univers Mac...
J'écris aujourd'hui ce petit retour sur images depuis mon iPad mini retina après avoir utilisé quantité de machines jalonnant l'évolution d'Apple, du Newton au xServe.
 
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J'ai débuté avec un Thomson M05 (mais en rêvant secrètement d'un TO7 avec un vrai clavier). Mes amis avaient des MSX Sony ou des Commodore. À l'école de temps en temps le prof d'allemand nous filait des cours d'informatique sur des Commodore PET 16 ! La prof de math beaucoup plus branchouille et fortunée avent un Apple Iic qu'elle amené au lycée pour nous faire bosser sur de petits programmes. C'était génial. Le soir en rentrant à la maison je m'arrêtais devant la boutique informatique mon quartier et je rentrai pour tripatouiller la machine qui me faisait rêvé : un Apple II GS. Une sorte de Mac pas (trop) cher mais avec une logithèque d'Apple II je crois et un OS qui ressemblait à Mac OS (Alors system 6).
N'ayant pas à l'époque (j'étais lycéen) les moyens de m'offrir un Mac je me suis tourné vers l'Atari ST le Mac du pauvre (on surnommé aussi cette machine le Jackintosh, à cause du nom de du boss d'Atari et génial instigateur du ST, Jack Tramiel) d'abord un 520 ST-F (modèle avec l'alim séparé puis un 520 ST et enfin le Graal, un 1040 ST ! Une bombe alors en compétition avec l'Amiga et son OS de malade. Que de samedis passés à s'échanger des disquettes de démos !! Le truc parait absurde aujourd'hui, mais à l'époque c'était un must de se balancer des boules chromées ou rouges et blanches sur fond de carrelage noir pour voir les perfos de nos ordos !!!
Un des souvenirs les plus pittoresques de cette époque se passait pour moi à la FNAC de Toulouse qui était alors dans le quartier de la place occitane (Lieux hautement type il y'a 30 ans et à présent d'un glauque absolue comme beaucoup de projets urbains de cette époque…). Je vivais à la campagne et venir à Toulouse chez un copain qui était lui aussi passionné était pour moi un évènement. Ses arpents nous amené à la FNAC et là nous passions la journée autour des stands du rayon informatique d'alors (MSX, PC en tout genre, Thomson, Atari, Amiga, Sinclair, Oric, Alice et j'en passe…) et là, les poches pleines de disquettes 3,5" double faces double densité densité (ah ah ah) nous pirations des logiciels sur les machines en démonstrations durant des heures !!!! Avec le recul cela me parait hallucinant… Mais les vendeurs de la FNAC passaient de temps en temps nous disperser un peu comme les mecs qui s'installent pour lire des BD au rayon livre…
Hebdogiciel était attend chaque semaine comme le messie pour avoir des news du "monde informatique". je me rappelle que je recopiai des codes de BBS et de serveur Calvacom (En sachant que je ne m'y connecterai jamais) mais cela me donner l'impression de revivre WarGame…
Quelques années de Logo et de Basic Microsoft plus tard, je fais la connaissance lors d'une foire expo dans ma région du premier Macintosh. je tombe en admiration devant cette machine et surtout son système d'exploitation totalement révolutionnaire.
Je squatterai le stand du revendeur tous les jours de l'expo pour dessiner avec MacPaint et m'imprimer des sorties papier sur une LaserWriter.
À ce moment-là, je ne savais pas encore qu'Apple allait changer totalement le cours de ma vie…
 
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En relisant mon message je m'aperçois que j'ai oublié de citer l'Amstrad CPC 6128, que j'ai toujours avec le TI-99/4A et l'Amiga 500.
 
Et bien pour ma part , personne ne m'a donné le gout de l'informatique, ni mes parents, ni des amis, ni le club informatique du coin de la rue...
Tout çà est venu tout seul, par curiosité propre ..

Donc rien de tout çà, j'ai toujours été attiré par la nouveauté , par la technologie.
Que ce soit sur des sujets aussi variés que la musique ou l'informatique quand elle ne commençait que ses débuts...

Ma première calculatrice , même pas programmable, mais affichage à cristaux liquide, me fascinait c'est pour dire !
Elle ne faisait pourtant pas grand chose :)

casio_fx330s.jpg


Mais son look et son affichage LCD me plaisait ! :)


Mon premier contact avec de électronique intelligente fut le jeu "Logic 5", sorte de Master Mind électronique.

images


La micro commençait malgré tout à exister aux USA, mais je n'en avait même pas connaissance à cette époque.

Arrivée au Lycée, et, commençant à découvrir un peu plus le Monde (en sortant de ma campagne) Mon premier micro fut donc comme beaucoup le ZX81 !
Achat réalisé après avoir bosser un été dans le service Informatique d'une Banque , où je me contentait de réapprovisionner en papier les imprimantes à aiguille et à découper les listings pour les programmeurs.
J'assistais aussi les Pupitreurs (Métier qui n'existe plus et qui désignait les opérateurs sur mini ordinateurs) qui s'occupaient des sauvegardes et des travaux d'impressions gérés par des "armoires" (qui étaient en fait des mini ordinateurs) avec les lecteurs bandes et des "machines à laver" qui étaient en fait des disques durs ...

Ma première paie d'été m'a donc permis de m’offrir ce fameux ZX81 tant convoité ...
Cerise sur le gâteau , j'avais même l'extension 16Ko , qu'il ne fallait pas trop titiller en fonctionnement sous peine de tout perdre après un joli "zap" sur l'écran.

Mon unité de sauvegarde était alors mon plus beau magnétophone à K7 (avec compteur, indispensable pour pouvoir copier plusieurs programme sur une même bande et s'y retrouver)
Après avoir réglé le volume aux petits oignons pour ne pas avoir d'erreur de lecture pendant le chargement tout roulait parfaitement.
Des heures passés à chopper des crampes aux doigts en tapant les listing Basic d'Hebdogiciels : Mon plus long soft étant le Jeu Star Trek où l'on pouvait explorer un plateau de jeu immense en déplaçant ses vaisseaux (petits carrés à l’époque)

Puis ma première réalisation : une course de voiture (une seule bien sur) sur une route défilant de bas en haut de manière aléatoire. le tout fait avec de pauvres caractères semi-graphiques de l'époque, c'était grisant ! :rateau:

Étape suivante :
Un micro révolutionnaire pour l’époque mais surtout moi, l'ORIC 1 !
Couleurs, Graphiques, Sons , le tout dans un petite boiboite en plastique jolie pour l'époque. Écran vert dans un premier temps , puis Moniteur Couleur un peu plus tard ..
Cet Oric1 a vite été customisé dans un boitier en bois façon Apple II sur lequel je pouvais poser mon moniteur, et , à l'aide d'un charnière je pouvais même soulever le clavier pour voir la bête de dessous et aérer un peu son microprocesseur chaud bouillant !

Je me souviens même aussi qu'à cette époque une émission de radio , dont j'ai oublié le nom, mais qui n'a pas trop durée d'ailleurs , parlait de cette nouvelle micro informatique , et diffusait des petits programmes à l'antenne pendant 5mn qu'il suffisait d'enregistrer sur K7 puis de repasser sur son Oric1 (ou autre micro suivant les emissions).

S'en est suivi un TO7 avec unité de disquette et stylo optique.
Malgré ce stylo le plus révolutionnaire, pour moi, était largement l'unité de disquette et son accès séquentiel aux fichiers avec l'enregistrement immédiat des programmes sans devoir se farcir ces sacrés K7 audio si capricieuse ...

Premier PC ! un Commodore PC 20-III avec écran Ambre définition graphique Hercules , nettement mieux que VGA, mais pas en couleur.

images


En vidéo ça le fait aussi

http://youtu.be/fpPYd0dw7HQ

Double unité de disquette (5 "1/4 et 3"1/2) une pour l'OS l'autre pour les données !
Le pied ! pas besoin de changer sans arrêt de disquette entre 2 commandes.
Puis grosse révolution l'été suivant :
Achat d'un disque dur de 20 Mo (fourni monté directement sur l'interface à l'époque et le tout à connecter sur un port libre dans la bécane).

A cette époque est née la grosse explosion des sharewares , fournis dans les magazines ou par correspondance façon La Redoute , mais aussi disponibles sur des "sites" Minitel .

Nouvelle révolution : branchement d'un câble vers le port DIN du minitel, installation d'un soft et récupération de programme de 50 Ko max sous peine d'avoir une note FT salée pour les parents ...

PC suivants :
Une grande série de PC auto-montés allant du pire au meilleur et ayant tous fini à la benne ...
Grande révolution avec le premier 386 et son mode DOS fenêtré.
Pouvoir utiliser un programme DOS sans perdre le confort du multi tache et de l'interface graphique ! Le pied !

Durant toute cette période PC le Mac était pour moi un Graal que j'avais du mal à approcher : Que des PC à la FAC ....
Premier Apple IIc utilisé chez un copain, avec des jeux ...
Premier Macintosh plus tard à la FAC.

Durant cette phase de PC multiples est variés a découlé tout naturellement la phase des différentes versions de Windows (là aussi du pire au meilleur)
De la version 1.0 qui ne faisait rien à la révolution Windows 3.1 .
Pour passer à Windows 95 qui nous a enlevé une grosse épine du pied au boulot pour proposer des solutions en réseau qui tenaient enfin la route..

Mais ceci est une autre histoire ....
 
Dernière édition:
J'ai été initié à l'informatique avec un Apple ][ europlus que mon père, médecin, avait acheté début 1981 pour gérer son fichier patient.
Je pense avoir été un des tout premier Marseillais à avoir un ordinateur, à l'époque Apple France n'existait pas, et je crois même pas Apple Seedrin. Il me semble que l'importateur était SONOTEC. Les tout premiers numéros du magazine l'OI (l'Ordinateur Individuel) paraissaient.

L'ordinateur avait été livré à la maison pendant que j'étais à l'école (CM2!). Je me souviens comme si c'était hier de l'excitation pendant le déballage, l'odeur de la mousse de polystirène (ma madeleine de Proust), l'écran minuscule (9 pouces, noir et blanc, avec les potentiomètres rotatifs de luminosité/contraste).

La configuration était au top:
  • 48 Ko de RAM
  • processeur 6502 à 1 MHz (soit 3000 fois plus lent que le moindre PC actuel)
  • un lecteur de disquette 5pouces 1/4, 140 Ko par face (2ème face avec la pince à tiercé), prix de base 3000 FF de 1981 (en euros constants ça devrait faire 900 euros)
  • des manettes de jeu pour jouer à Space Invader (ou Super Invader pour la version Apple II), et surtout Galaxian sur lequel je me suis fait pas mal d'ampoules.

Plus tard, acquisition d'une carte Chat Mauve (que j'orthographais Shamov) pour brancher la machine à une télé couleur.

Je me souviens de la commande BRUN pour lancer les meilleurs logiciels (= Binary Run, logiciels compilés), RUN pour les logiciels écrits en BASIC AppleSoft, de

10 PRINT "TOTO"
20 GOTO 10 (premier contact avec l'anglais, prononcé à l'époque "GauTau Dix")

Des soirées passées à recopier des listing issus du magazine Nibble.

Je me souviens de la boite à matériel de pêche pour stocker les disquettes, des premiers trafics dans la cour de l'école pour échanger les programmes piratés, de Locksmith pour passer outre les protections anti-copies, des hackers (ALDO RESET) qui signaient leurs déplombages.

Peu de temps après, la première vague de la micro-informatique a déferlé sur la France : Sinclair ZX81, ZX Spectrum, MSX, ExelVision, Goupil...

Un incroyable foisonnement d'architectures et d'OS tous incompatibles entre eux.

En 1982, le PC IBM siffle la fin de la partie avec une machine qui n'excite pas les imaginations mais qui porte un logo rassurant pour les entreprises. Je n'ai jamais acheté de PC Wintel (même si j'ai eu souvent l'occasion d'en utiliser).

En 1984, Apple réagit de manière spectaculaire avec le Macintosh (première utilisation d'une souris, sensation incroyable, magique!). Mon père échange son Apple ][ contre un //c (128 Ko de RAM) et un Macintosh 512 qui sera plus tard upgradé en Macintosh Plus. Ce Macintosh (bien jauni) trône toujours dans sa cave et le lecteur disk ][ prend la poussière dans ma chambre d'enfant.
 
Personnellement, rien de bien spécial : début avec Sinclair ZX Spectrum, ensuite Amiga et Atari pour passer au Victor VPC II (sans DD, avec 2 floppy's) et surtout la découverte de Multiplan qui était l'ancêtre d'Excel et qui a véritablement marqué le début de ma carrière professionnelle (je suis très vite devenu un "spécialiste" de Multiplan, ce qui m'a ouvert bien des portes :rateau:).
Dans un même temps, j'ai travaillé sur IBM AS400 et aujourd'hui, je suis encore stupéfait de découvrir que des entreprises travaillent encore avec ce système ! (Idem pour les IBM Thinkpads dont je possède une collection relativement complète et pour la plupart encore en état de marche !)
Jusqu'au jour où ... j'ai découvert l'iMac G3 DV600 Flower Power qui a véritablement marqué le début de l'histoire d'amour avec le Mac !:love:
 
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