Concert(s) & spectacle(s) vu(s) dernièrement?

Jeudi > la Maroquienrie > Rhesus + Duke spirit

Rhesus, pas mal mais nos petits grenoblois gagneraient en intensité a engager un 2ème guitariste.

Duke Spirit, bon concert très dense, et il y eu d'excellents échanges avec le public

A noiter que j'ai un copain quia filmé la totalité du show avec une camera Sony HD - en ayant l'autorisation légale, c'est son job maintenant.
 
Autre lieu, autre ambiance:
Samedi après-midi, Paris, Théâtre de la Ville, spectacle (danse) de l'Australien Lloyd Newson et son DV8 Physical Theatre, Just for show

J'avais pris une baffe y'a un-deux ans (?) avec The Cost of Living, j'en ai repris une ce samedi avec Just for show. Je crois que c'est complet jusqu'au 29 mais si on vous propose d'y aller, abandonner le reste et foncez.

DV8 est à découvrir, faites vous une alerte Google et loupez pas leurs spectacles.
Difficile à décrire, des questions embarrassantes, un humour féroce, des danseur-es hallucinants (est-on dans la magie ? la réalité ?), les jeux de projections et d'hologrammes si cela en est, donne le vertige. Le lancement du spectacle est à tomber à la renverse graphiquement.

Par ici


Le Théâtre de la Ville me donne envie de prendre un abonnement.


Edit: A voir aussi, en novembre, à Créteil, Saburo Teshigawara, un japonais qui m'a vraiment bluffé l'année dernière ;)
 
Le résumé de 3 semaines de festival jazzèbre :

Hradcany
Will Menter Slate trio
Nelson Veras
François Raulin trio
Han Bennink solo
Eric Boeren Quartet
Arthur Blythe & Bob Stewart
Paolo Angeli
Grupa Palotaï
Paf trio (Fresu,Salis,Di Castri)
Agnès Herczku & Balasz Szolokay-Dongo
Del Alföldi (quintet à 3 saxophones)
Henri Texier Strada Quartet
Denis Charolles & Frédéric Gastard plus Daniel Malavergne en invité

Et côté local :
John Tchicaï et son atelier d'ensemble
La fanfare du festival (mise sur orbite par Daniel Malavergne)

le tout avec force pique-niques et dégustations de vins doux et secs :D
 
Avant hier : Oasis au Zenith + the Coral

Zenith plein a craquer, et toutes les places assises face a la scène réservées pour les invitations. Pas le choix, ou tu t'exiles en haut ou sur le coté, ou tu te places dans la fosse. C'est mon choix, je me retrouve donc assez bien placé au 20ème rang environ. Par contre, dès le début du concert, je me rends compte que ca va etre difficile, ca pogote dans tous les sens autour de moi, et c'est un flux continu d'avant en arrière, parce que ca pousse et ca repoussse bien. On se fait même arroser avec de la bière, et je dois etre en plein milieu du fan club, parce qu'autour de moi, ils reprennent tous les morceaux en coeur...a peins poumons. C'est l'hystérie de tous cotés. Personnellement, je trouve que si les morceaux sont sympas, les musiciens ne sont pas particulièrement brillants, et Liam sur scène a autant de charisme qu'une carpe dans son bocal.
Quoiqu'il en soit on a du bon Oasis, tous les tubes y passent de Layla a Dont look back in anger, et le dernier et meilleur morceau d'Oasis est ..... my generation des Who (sans l'ombre d'un doute)


Hier soir : Dandy Warhols + Serena Maneesh
Pour les seconds, un lien qui resume parfaitement le tourbillon sonore sur scène,
http://www.bokson.net/rock/chronique/1762.html
Les morceaux partent dans tous les sens sans laisser deviner le moindre sens de la mélodie. pas sur qu'ils maitrisent cela parfatitement, mais ca change.

Les Warhols débarquent sur scène à 20 H 30, Peter a quitté sa blondeur, et ca démarre très fort avec Ride, extrait de leur album blanc. Ca commence vraiment bien, et tout est parfaitement en place. Des les 1ères notes de Last junkie, la salle prend des couleurs, et ca ne descendra pas d'un cran jusqu'a la fin si l'on excepte le délire musical sur Holding me up, mais parfaitement maitrisé. Tous les albums y passent a l'exception de Welcome, et de gros moments : Godless, Minesota, Boys better, Bohemian liike you... Je pourrais presque tout citer : rien que du bon : absolument rien a jeter dans la set list, la meilleure des 5 concerts que j'ai vus. A noter qu'ils on completement changé les paroles de I love you, et que si Courtney a semblé avoir des problèmes d'accords de guitare par 2 fois, ils ne nous ont pas gratifié d'un arret pipi / fumette / bière (rayez la mention inutile) habituels dans leurs shows, justifiant ainsi leur réputation de beaux gosses doués mais branleurs. Du coup, on n'a pas eu droit non plus a Your ghost de K Hersch qui accompagne ces joyeusetés.
Peter a abandonné des moulinets a la P Townsend - sauf sur bohemian - et Zia n'a connu aucun probleme de claviers. Mention speciale : ils sont accompagnés d'un super trompettiste qui touche bien... que du bon, je vous dis et,

Comme pour Oasis, ca finit par ... last Time des Stones,

Pas de rappel, mais Enorme concert, bien meilleur que celui de la veille :love: :love: J'en reprendrais bien une tranche
 
Et pendant ce temps je me les gelais

Voir la pièce jointe 6930

Si si je vous jure, c'était mardi :rateau:

Mais plein de concerts prévu cette semaine :love:
Je vous racontrai.
 
puregeof a dit:
Mais plein de concerts prévu cette semaine :love:
Je vous racontrai.

Pareil, absolument full dimanche et lundi :love: :love:
 
allez donc voir Coup d'marron sur scene, c'est des copains, vous verrez c'est sympa...

(et pis c'est jamais sold-out :siffle: :D )
 
Alors, me voilà une demi heure avant le concert avec deux amis devant le Zénith. On évoque, comme c'est devenu une habitude entre nous depuis plusieurs années, nos attentes et les concerts passés. Le dernier en date à Paris, celui du 13 novembre 2003, ne nous avait pas laissé une impression inoubliable. On espérait qu'il nous donne ce soir des interprétations plus nuancées que les versions boogie-woogie du dernier concert et surtout qu'il laisse le clavier pour reprendre sa guitare.

Le noir se fait brièvement et la formation apparaît sur scène : un guitariste massif d'une cinquantaine d'année, un batteur un peu plus jeune, une guitare bass entre deux âges, un violoniste, piano-guitare, joueur de banjo (ouch!) plutôt jeune et une guitare-riff grabataire. Dylan au clavier :hein:
Voir la pièce jointe 7008
Le spectacle s'ouvre sur Maggies Farm dans une version rock un peu rapide. Tout amateur avisé de Dylan sait qu'il avait déjà ouvert un concert par Maggie's Farm. C'était au Festival Folk de Newport de 1965. Précisément le jour où, troquant ça guitare acoustique pour une guitare électrique, il a tourné le dos à la musique folk qu'il avait tant contribué à faire connaître. Le public d'alors était outragé et les paroles étaient claires dans le contexte : " I ain't gonna work on Maggie's farm no more. No, I ain't gonna work on Maggie's farm no more".
J'epérais donc qu'il se passe quelque chose ce soir. Ca me semblait nécessaire. Sa voix était catastrophique, et franchement, Dylan au clavier, il y a quelque chose qui va pas. Mon attente était d'autant plus grande que cette année, Dylan est partout, avec d'abord le magnifique bouquin "Chronicles - Volume 1", ensuite le superbe documentaire de Scorsese "No Direction Home" et le double CD "bootleg" homonyme.
Malheureusement, ce ne fut pas le cas. Il enchaîne sur le très beau "Tonight I'll be staying here with you" mais l'interprétation est catastrophique. C'est surtout la voix qui ne va pas. D'aucun diront qu'il n'a jamais eu une bonne voix. C'est vrai qu'elle a toujours été particulière, mais précédemment elle s'élevait haut et fort, comme au travers une colonne d'air, et faisait passer des émotions (amour ou haine) très fortes avec une sincérité bouleversante. Aujourd'hui elle est usée, caverneuse, et ne permet plus aucune nuance. Le chant en devient répétitif, presque automatique, en somme lassant.
Suivra le très moyen Tweedle Dee & Tweedle Dum qui ouvre le dernier album (sorti déjà le 11 septembre 2001, ça ne s'invente pas) et ensuite le grandiose It's All Right Ma (I'm Only Bleeding). Mais la encore, un massacre. Il m'a fallu deux strophes pour reconnaître le morceau. Le public (pourtant très nombreux) ne réagit même pas sur le vers mythique "Even the President of the United States Sometimes Must Have to Stand Naked" qui a toujours déchaîné les foules et qui dans le contexte actuel aurait dû faire mouche. Il faut dire qu'il était pratiquement inaudible et dit sans conviction.
Suivent encore deux morceaux dans une version genre boogie-woogie que je n'ai même pas fait l'effort de reconnaître et durant lesquels rien ne nous a été épargné : le violon et le banjo se sont invités; le clavier de Dylan était carrément à contretemps. Rideau.

A l'entracte, autour d'une bière, je fais part de mon dépit à mes amis. Ils sont un peu moins durs que moi mais globalement d'accord. D'une façon générale le public est partagé. Il y a ceux qui n'ont pas de mots pour le descendre "il faut qu'il arrête, ça ne ressemble plus à rien". Ceux qui sont anormalement enthousiastes. Surtout des très jeunes très excités qui ont le sentiment de vivre un événement. Et puis ceux qui n'ont pas d'avis. Ils sont là parce qu'un concert de Dylan c'est malgré tout un événement mondain.
Finalement les vrais amateurs sont rapidement identifiables. Ils sont certes un peu dépités, mais sont somme toute contents de le voir encore une fois. Content d'avoir entendu tel morceau même si l'interprétation n'était franchement pas bonne. Regrettent la guitare mais sont contents des quelques sorties à l'harmonica.
L'entracte est très courte et le concert reprend alors que nous n'avons pas terminé notre première bière. J'hésite entre y retourner ou en commander une seconde. Evidemment j'y retourne. Plein d'appréhension, mais j'y retourne.
Voir la pièce jointe 7009
La deuxième partie s'ouvre comme la première s'était terminée. La seule différence notable est qu'l avait troqué son couvre-chef noir pour un chapeau de cow-boy blanc. Pas de quoi téléphoner à la famille :(
Et puis... il attaque It Ain't Me Babe. Une version très calme. Le groupe se fait discret. La voix n'est plus forcée. Il y deux jolies sorties à l'harmonica. C'est simple et c'est très beau. Je lui ai déjà pardonné tout ce qui a précédé. J'ai eu mon petit moment de grâce à moi et je sais pourquoi je suis venu et pourquoi je serai encore là la prochaine fois. :love:
Suivra Highway 61Revisted dans une version très passable. Ensuite A Hard Rain A-Gonna Fall. L'interprétation n'est vraiment pas terrible, mais je suis encore sous le charme de It Ain't Me babe et, nom de dieu, que le texte de cette chanson est beau. Suivra I Don't Beleive You (She Acts Like We Never Had Met) dans une version, très différente de celle de 1964 mais très convaincante. Et puis je n'avais plus écouté ce morceau depuis longtemps. Une bonne surprise. Viendra ensuite Desolation Row. Encore un superbe texte et il y avait longtemps que j'avais envie de l'entendre sur scène (l'interprétation live de 1966 est magistrale). Là c'était franchement moins convaincant, mais quand même...
Suivra un morceau que je n'ai pas réussi à reconnaître. Encore un de ces affreuses interprétation type rock de province.
Rideau. Rappel.
Le groupe revient avec Like A Rolling Stones. Alors bien sûr, on chante tous en coeur, mais l'interprétation à nouveau laisse à désirer. Les musiciens sont bons mais la voix est à nouveau forcée et n'assure plus.
Idem sur All Along the Watchtower. Le guitariste est excellent mais Dylan n'y est pas.
Nous avons ensuite droit à un petit salut rigolo. Dylan debout devant le public tenant deux harmonicas à hauteur du col de sa veste fait mine qu'il va les jeter au public. Puis non. Un petit sourire en coin et il s'en va.
Lumière.

En conclusion, un concert franchement très moyen, mais au milieu un très beau moment qui fait oublier tout le reste.
Et puis vous verrez. Un jour... ça viendra de très loin... on entendra comme une rumeur "Dylan s'est remis à la guitare". On sera impatient. On comptera les jours avant son prochain passage à Paris et bien sûr on y sera. Et ce concert sera vraiment bon.
Ce garçon à la capacité de rebondir.
Vous verrez.:p
 
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Réactions: molgow
Super revivew :love: Elle me rappelle une critique d'un concert de CSNY donné dernièrement (peut etre celui du dernier palais des congres), un peu avec les mêmes sentiments,

On voit qu'on a affaire a un afficionado :D

Et la fin avec Like A Rolling Stone & All Along the Watchtower me rappelle personnellement un concert memorable du Voodoo child :up:
Vous devriez donner des points de réputation à d'autres avant d'en offrir de nouveau à puregeof. Saloperie de machine
 
Voir la pièce jointe 7015
Les soirées se suivent et ne se ressemblent pas.
Hier soir j'étais invité par la soeur d'un ami, productrice télé, à l'enregistrement de la soirée de fin d'année d'Arte. C'était une série de concerts au Grand Rex.
La télé c'est pas terrible, mais Arte, c'est plutôt bien.
On entre tôt par l'entrée VIP. :cool: On prend quelques bières au bar. On discute. L'attente est un peu longue.
Finalement les portes de la salle s'ouvrent. On est très bien situé (troisième rang en plein centre).
C'est assez bizarre d'être entouré de cameras à un concert. Je me sentais épié en permanence. Il m'a fallu quelques bières pour finir par oublier leur présence. J'espère qu'elles m'auront oublié aussi. Pour le reste, le son, le light, les images projetées sur écrans géants, tout était parfait.

Le spectacle commence par un petit showcase de Pattie Smith. Evidemment la voir c'est mythique. :zen: Elle était seule sur scène avec un jeune guitariste bien propre sur lui. Elle chante un premier morceau interprété à la guitare sèche. Pas mal. Ensuite elle nous lit un long poème sur Guernica. Excellent! Enfin un morceau à la Lennon genre "People have the Power". Moyen. Un petit salut, "Bonne année", et c'est tout. Le minimum syndicale quoi.

Nouvelle séance de balance. Quinze minutes d'attente. Une autre tournée de bières que je vais chercher au bar. Je tombe sur Matilda May avec qui j'échange un long regard et un gentil sourire. :style: C'est tout. Elle est très jolie. Je rentre dans la salle alors qu'Archive commence son show. Je n'ai qu'un album d'eux (You Look All The Same To Me (2002)). J'avais adoré dès la première écoute puis je m'étais un peu lassé. Trop de longueurs par moment. Je n'aurais jamais pensé à aller les voir sur scène. Ils me faisaient plutôt l'impression d'un bon groupe studio. Erreur ! Ils sont époustouflants. :love: En particulier le guitariste et le chanteur qui ont un charisme épatant. C'est clair, j'irai à leur prochain (vrai concert). Ils nous ont gratifié de leur deux énormes hits (Again et Fuck You) et de trois autres morceaux dont j'ai oublié les titres, mais le tout d'un excellent niveau.

Nouveau changement de scène. Nouvelle bière. Pendant ce temps des extraits du concert de dEus (je les suis à la trace ceux-là) - enregistrés au même endroit la veille pour la même émission - défilent sur les écrans de la scène. Le son n'est pas assez fort mais c'est sympa de les revoir. C'est ensuite The Kills qui montent sur scène. Complètement à la masse. Tous les deux déchaînés. Conformes à leur image. Deux junkies sur ressort. J'ai bien aimé leur performance. Quatre morceaux à donf. Très rock&roll.

Nouveau changement de scène. Autre bière. Grand National. Je ne les connaissais pas mais j'en avais entendu du bien. Finalement, j'ai pas trouvé ça terrible. La voix du chanteur est très moyenne et tout me semblait un peu conventionnel. Passons.

Nouveau changement de scène. Encore une bière. Merci. Maxïmo Park montent sur scène. Eux aussi sont déchaînés. La claviériste est très rigolo. Le chanteur fait des bons dans tous les sens. J'ai un peu de mal avec le côté mise en scène frime, poseurs. Mais franchement un très bon set. Un peu court, mais c'est la loi du genre.

Nouveau changement de scène. Celui-là un peu plus long. Encore une bière ? Why not ? Après 20 bonnes minutes d'attente Madness monte sur scène. Okay, on connait. C'était sympa et tout et tout, mais bon. Se faire attendre et désirer. Besoin de faire chauffer la salle. Tout ça est tellement téléphoné. Finalement ils montent sur scène et le public, assez calme jusque là, danse et est déchaîné. Ca m'a énervé. On a vu toute la soirée de super groupes faire des prestations vachement bien, tout le monde à l'air de s'en foutre (j'exagère à peine) et d'anciennes pointures sur le retour montent sur scène et c'est le délire. Ca nous a un peu écoeuré, on est parti avant la fin... boire une bière ;)

A part ça, super soirée !
Ce sera diffusé le 29 décembre. Je crois que ce sera sympa.:up:
 
Dimanche 7 nov : la Cigale / Festival des inRocks

Dur d'y arriver, les boulevards completement saturés, mais je suis tout de même là à l'heure, et ca commence a 18 h 45 juste après passé au bar et au vestiaire

Donc : the subways.
Ca commence fort, et la petite Charlotte est craquante a souhait. Quelle pêche, elle ne restera pas en place durant le set. Je dois dire que si je devais tourner une pub pour promouvoir un médicament contre le torticolis, elle figurerait en star au générique, parce qu'elle bouge la tête dans tous les sens. Waohhh ... Dès le 3ème morceau (je crois) on a droit a I am, bien enlevé suivi de Oh Yeah. Supers morceaux très énergiques avec une entame suivie peu après d'un jet rajeur de guitare de Billy qui comme un pro chevronné ne se démonte pas et repart de plus belle après qu'on lui ait fourni un nouvel instrument. Ca balance du riff dévastateur et terriblement efficace, il est presque aussi souvent juché sur la grosse caisse que devant son micro, et la petite qui n'arrrête pas derrière.... Cela se finit avec naturellement Rock & roll queen de toute beauté. Billy nous gratifie d'une escalade du mur d'enceintes et se retrouve au balcon, les spectateurs apprécient. Va falloir assure derrière, ils ont placé la barre très haut. Du très bon et très prometteur quant a leur avenir

Ensuite, Hard-Fi
Une bonne prestation, dense, mais je les trouve beaucoup plus froid et leur côté la la la , gna gna gna... me laisse une moins bonne impression. Apparemment, je ne suis pas le seul, et la tension est un peu retombée dans la salle. Ca joue bien, mais je n'accroche que moyen. Ca se termine par Hard to beat tout de même bien enlevé

Futureheads
1er concert en France, ils font des efforts pour se faire comprendre dans notre langue, et démarrent sur les chapeaux de roue. Singularité, ils sont 3 a chanter alternativement ou ensemble, chacun avec un timbre différent. La aussi, ils connaissent une panne d'ampli a la fin d'un de leurs morceaux, et sans se démonter, ils repartent de plus belle. Ca commence a slammer dans la salle, et on a droit a une tres belle version de Decent days and nights

Maximo Park
Ca monte d'un cran dès leur entrés sur scène. Le moins qu'on puisse dire est qu'ils ont de la personnalité, entre le chanteur caouthouc qui se tortille dans tous les sens, et la claviériste (discret d'un point de vue musical) mais dont on se demande s'il domine son instrument ou s'il s'y raccroche tant il en semble éloigné et retenu seulement par les doigts de la main. Dès le 3ème morceau (aussi) Graffitti, c'est parti pour un festival de slams avec des prestations diverses et variées. Le spectacle est autant sur la scène du fait des spectateurs que du groupe (qui semble y trouver un réel plaisir, même si une certaine inquiétude semble présente avec un jeune homme brun au t-shirt bleu omniprésent). Ensuite Apply some pressure - repris en choeur par tout le public - Going missing, et même une nouvelle chanson. Que du bon, et j'ai aussi un peu peur pour ceux qui vont suivre..

Kaiser chiefs
Dès le début comme de vrais pros aguerris, ils se mettent le public dans le poche, et il ne demande que ca. Le claviériste ressemble a P Doherty, le guitariste a le look de John Lennon (sans les lunettes), et le chanteur cabotine en diable. Dès les 1ères mesures de I predict i riot, la scène est littéralement envahie de slammeurs, personnes qui descendent même des balcons, flot quasi inenterrompu... Comme ci-dessus, on a droit a na na na, mais c'est le tire d'une de leurs chansons, reprise en choeur comme il se doit. On a aussi droit au final à Oh my god, et a un rappel (le seul de la soirée - le privilège de passer en dernier). Les refrains sont très accrocheurs, et les morceaux sont bien meilleurs en live que sur l'album. Le chanteur encourage toutes les marques de sympathie de la part de ses fans les laissant même prendre le micro avec lui, les propulsant dans la fosse après quelques tours de danse, au risque d'y tomber lui même. Finalement, il nous sort le grand jeu se jettant dans la fosse, porté jusqu'a la console par des bras qui ne demandent que ca, et prenant naturellement le même mur d'excalade pour se retrouver aux balcons au mileu de tous... le retour au mileu de la scène est épique, ca pogote dans tous les sens. Il y a un grand sens de l'esbrouffe chez kaiser chiefs, mais on leur pardonnera au vu de leur prestation

Au final une super soirée avec du bon rock presque comme a la maison. Pas la moindre fouille a l'entrée, on pouvait rentrer avec son appareil photo ou camescope numérique (Pour ceux ci, j'en ai copmpté au moins 5 et pas des petits, des Sony pro ou HD même). Une ambiance très joviale avec une réelle complicité de la part de tous les groupes. Le fait que les sets soient assez courts (environ 1/2 H par artiste faisait que l'on avait droit a du concentré), et qu'à eux 5 ils comptent pas mal de tubes a leur actif. Encore, une fois ils sont bien joué le jeu, sans se prendre la tête et ce n'est pas si courant dans le monde du rock à paillettes. Par ailleurs la sélection et l'ordre de passage des artistes ne pouvait faire l'objet d'aucune critique

Excellent soirée et Plaisir partagé. Vivement l'année prochaine :)
 
Plus modeste comme programme ce we, mais une sacrée découverte, double découverte d'ailleurs.

D'abord, un lieu, une SMAC comme on dit dans notre jargon... Le Cargo de Nuit à Arles. Ambiance chaleureuse immédiate, bonne accoustique (si, si Monsieur le Purfils, je maintiens ;) ), tarifs plus que corrects, programmation variée.

Pour y voir quoi ? Smooth. Un groupe de jeunes nantais aux influences musicales diverses, bien résumées dans le titre de leur album : An Electro Soul Experience.
Et ne vous laissez pas tromper par la langueur de certains morceaux du CD, sur scène c'est vraiment pêchu. Savent tous tout faire ces 3 petits gars.

Pour ne rien gâcher, ont tous une belle gueule, de la sensualité à revendre et une accessibilité dont on a su profiter ! :love:


Prochaine étape au Cargo ? Sébastien Schuller :p ;)
 
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Réactions: ficelle
FANREM a dit:
Dimanche 7 nov : la Cigale / Festival des inRocks

Et pendant ce temps-là je dînais avec des clients allemands sur la Tour Eiffel :( Wunderbar !
On remet ça ensemble l'année prochaine ? :p
Merci pour nous avoir fait partager ce moment :up:
 
Les Inrocks / Olympia / 7 nov 05

Je suis bien en avance et je n'ai pas mon billet, mais d'après mon mail, les billets ne sont délivres qu'une heure plus tard. Je vais donc a la F..c , et bien m'en prend, j'y trouve la version sublime de Hear my train coming, extraite du concert de Hendrix à Berkeley. Ca faisait près de 3 ans que je la guette.
De retour a l'Olympia, il faut faire la queue sur les trottoirs du Bd des Capucines fort bien remplis. Ca m'épouvante un peu, mais dès l'ouverture des barrières, ca avance très vite. Muni de mon précieux sésame, je pénètre donc dans le temple sur les marches rouges duquel officie un ersatz des Ramones (look + chansons). Finalement c'est pas si mal, et de toutes façons, tout le monde s'en fout., le bar a l'air de bien marcher malgré le prix des consos Quand les portes s'ouvrent, je me retrouve devant la scène au milieu : pas tout premiers rangs, mais juste derrière. Jamais été aussi bien placé ici.

Je suis venu voir Artic Monkeys, soit disant révélation Rock anglaise :D dont tout le monde parle. Inconnus encore peu, ils ont mis des morceaux en libre téléchargement, et ils ont grâce a cela assis une certaine réputation, le chanteur a une voix éraillée reconnaissable assez facilement
http://www.dominorecordco.com/site/minisites/arctic_monkeys/am.html
Dès l'entame du set, le lead singer semble avoir des problèmes avec l'accordage de sa guitare, et arrive le fameux 3ème morceau qui est leur tube I bet you look good on the dancefloor. Ca pogote dans tous les sens mais uniquement sur les rangs 2 à 5 disons, le reste est bien calme. Faut dire aussi que des anglais (de Manchester) présents dans la salle se sont placés devant, et ont trouvé de la matière a sauter avec certains de mes compatriotes. Cool, dommage que pendant tout le set, ils arrêtent au moins 30 sec pour se réaccorder (ou changer d'instrument). ca coupe bien la tension. Donc, bon set, on sent le groupe prometteur mais peut bien mieux faire

the Editors
Prenant le contre pied des précédents, ils démarrent sur les chapeaux de roue, et prennent même de l'avance balançant tube sur tube dès le 2ème morceau. ca bouge très bien, toujours uniquement sur les rangées devant moi, le reste restant étrangement passif. Bon set donc : naturellement, on n"a pas affaire à des professionnels aguerris, mais il y a un côté amateur débutant qui veut y arriver qui peut séduire. Mention a Bullets, Munich avec un son très tranchant

Devendra Banhardt / Antony and the Johnsons

Disons le tout de suite, ce n'est pas ma tasse de thé. Je connaissais le premier pour avoir lu de bonnes critiques, le second m'était totalement inconnu. J?aurais du me méfier lorsque les mancuniens en sueur ont quitté le devant de la scène, et comprendre pourquoi ca bougeait si peu pour les 2 premières prestations, c?est simple, le reste du concert apportait la réponse sur un plateau.
Si Devendra donne une prestation honnête et attire la sympathie sur scène, notamment en faisant monter sur scène une admiratrice qui a composé une chanson (j'ai deja vu ca ailleurs, mais je n'arrive pas a me souvenir avec précision :rose: - et ce n'etait pas Greenday). il est finalement meilleur a mon avis lorsqu'il se retrouve seul devant son micro avec sa guitare pour les 3 derniers morceaux.

Pour Antony, j'ai mis tout le concert a me demander si j'avais affaire a un garçon ou a une fille. Imaginez une tronche de poissonnière de marché recouvert d'une coiffe orientale, outrageusement maquillé (e). Maintenant que j'ai la réponse, merci le net, c'est bien une des rares fois ou j'ai envie de me sauver au 2ème morceau. Le pire est que devant moi, j'avais un père de famille accompagne de sa progéniture, qui semblait prendre son pied absolu, filmant en enregistrant tout le show sur son mobile GSM et derrière, des jeunes qui se racontaient qu'ils avaient vu presque tous ceux auxquels j'ai assisté, et qui semblaient eux aussi apprécier. Pourtant quel décalage entre les Warhols et Antony. Comment on peut aimer les deux ?

Je m'etais un peu ennuyé avec Eels au Bataclan. La c'est sur, je ne resterai plus a un concert rock ou il y a sur le devant de la scène un violoncelle et un violon. J'ai honte, mais bon, a ma décharge, même le batteur avait l'air de dormir sur scène.
 
Personnellement, Devendra Bandhart, j'adore. Essaye de te procurer son dernier album studio "Cripple Crow". Ca a bercé mon retour de vacances. Jamais vu en live mais le bonhomme me semble pourtant charismatique.
Sinon, pour ce qui est du violon dans un concert rock, je suis assez d'accord avec toi, ça me fait toujours assez peur.
Les trois autres, je suis largué. Il faut que je me remette dans les inrocks. Plus le temps pour l'instant. C'est comme ça qu'on commence à vieillir ?
 
Ne crois pas que je n'aime que les choses qui remuent, j'ai vu 3 fois, Tom Mc Rae, 2 x Jude, et je vous une admiration sans borne aux Byrds, mais la j'ai vraiment eu du mal, et c'est un euphémisme