coup de coeur/de pompe littéraire

J'ai commencé ce livre, qui me plait beaucoup même si je dois pour le moment arreter sa lecture a cause de mes TD :rateau:


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Je crois qu'il ne m'attendra plus maintenant. Tout est fini entre lui et moi :D :D
 
Ed_the_Head a dit:
Oui, aussi. Mais c'est d'une qualité bien supérieure au Da Vinci Code.



Je ne sais pas pourquoi, je m’attendais à cette remarque… :siffle:

En général ou en particulier de moi ? :confused:

Note que, de mon point de vue, Bompi fait des progrès dans ces lectures sur ce thème : John Keneth c'est mieux qu'Oncle Bernard :p
 
bompi a dit:
Ça avait l'air sympathique, comme ça, aussi ma femme l'a-t-elle lu en V.O. (toujours ça de pris). Et bien qu'elle soit bon public (un bon public sait être indulgent et s'adapter), elle a trouvé cela d'une insigne nullité. Mal écrit, mal fichu, des âneries et approximations (quand on fait le malin et que l'on joue les gens qui assurent, il convient de faire attention aux détails ...). Bref : ça ne vaut pas tripette (m'a-t-elle expliqué).

Le film étant fait par cet aimable tâcheron qu'est Ron Howard, ça promet :up: !
Ouep... allez je vais me faire un bon S.A.S... ! :D

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fig. 5 a dit:
En général ou en particulier de moi ? :confused:

Note que, de mon point de vue, Bompi fait des progrès dans ces lectures sur ce thème : John Keneth c'est mieux qu'Oncle Bernard :p
C'est gentil de se soucier de mon niveau ... Mais je trouve que ce livre-ci (de JKG) n'est pas transcendant non plus. C'est sympathique et je veux bien croire à la sincérité du monsieur mais cela ne porte pas hyper loin non plus.
 
bompi a dit:
C'est gentil de se soucier de mon niveau ... Mais je trouve que ce livre-ci (de JKG) n'est pas transcendant non plus. C'est sympathique et je veux bien croire à la sincérité du monsieur mais cela ne porte pas hyper loin non plus.
essaie ça, alors. ;)
 
Pourquoi pas. On pourra noter que Oncle Bernard est sans doute criticable (mais quand on l'écoute, son bel accent méridional aide à charmer l'auditeur) mais qu'il ne dit pas autre chose que JKG dans son petit opuscule ... Et cela reste aussi assez proche de Stiglitz, en définitive. Il y a des nuances mais l'essentiel est là.
D'où la taraudante question pour ces économistes : mais à quoi donc peuvent-ils bien servir ? En dehors d'expliquer le passé. Et de constater le présent. :siffle:
 
bompi a dit:
Pourquoi pas. On pourra noter que Oncle Bernard est sans doute criticable (mais quand on l'écoute, son bel accent méridional aide à charmer l'auditeur) mais qu'il ne dit pas autre chose que JKG dans son petit opuscule ... Et cela reste aussi assez proche de Stiglitz, en définitive. Il y a des nuances mais l'essentiel est là.
D'où la taraudante question pour ces économistes : mais à quoi donc peuvent-ils bien servir ? En dehors d'expliquer le passé. Et de constater le présent. :siffle:
Il me semble que Ed est le plus qualifié pour répondre à cette question :D :D :D
 
fig. 5 a dit:
Il me semble que Ed est le plus qualifié pour répondre à cette question :D :D :D
Je suis en effet en train de répondre à ce message, :D.
En ce qui concerne les qualifications, en revanche, nous savons tous les deux qui est le mieux placé. :zen:
 
Aujourd'hui, la page d'entrée du site anglophone de Wikipedia fait sa une sur Krazy Kat, de George Herriman.
Ce comics une véritable merveille de poésie et d'imagination.
Le canevas est le plus souvent simple mais c'est d'une grande fraîcheur, empreinte de feinte naïveté, où le langage est très expressif, un peu malmené, et où les détails sont capitaux.
Ainsi des décors toujours changeants, de la mise en page inventive et variée.

Comme souvent, dès ce premier âge de la bande dessinée, l'essentiel est déjà découvert et exploité. Un peu comme on peut le dire avec le cinéma (Chaplin, Griffiths, Keaton etc.)

Une autre fois, je vanterai les incomparables mérites de Little Nemo, de Winsor McCay.
 
Je croyais à cette époque que toutes les souffrances qu'elle endurerait allégeraient les miennes, et que sa mort me rendrait la liberté

Si je le pouvais, j'écrirais avec amour, mais si je pouvais écrire avec amour, je serais un autre homme : je n'aurais jamais perdu l'amour.

Les femmes belles suscitent en moi un profond sentiment d'infériorité.

La jalousie est inséparable du désir.


Ces phrases sont tirées d'un ouvrage à la fois cynique et mystique, il traite à la fois du banal et de l'absolu. L'histoire est superbe. L'écriture est bouleversante de sincérité. C'estLa Fin d'une Liaison de Graham Greene. Une véritable révélation. Depuis, j'ai un peu peur de lire ses autres livres tant celui-ci m'a transporté. Je le conseille, vraiment.

L'adaptation par Neil Jordan en film est également très belle, avec deux acteurs doués comme c'est pas permis : Ralph Fiennes et Julianne Moore.:up:


:D :D :D :) :) :) :D :D :D
 
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Réactions: teo
Luc G a dit:
Quant aux "indes noires", elle sont pour moi, à jamais sans doute, raccrochées au théâtre de la jeunesse : les téléfilms (enfin, c'est pas comme ça qu'on disait à l'époque) que Claude Santelli faisait au glorieux temps de la chaîne unique en noir et blanc. C'était souvent superbe et celui qui m'avait frappé le plus et dont des images sont restées dans ma petite tête, c'est "les indes noires" que je n'avais pas encore lu à l'époque.

Je suis, moi aussi, un nostalgique de l'ORTF!
Mais rendons à César, ce qui appartient à César : le réalisateur des "Indes Noires", c'est Marcel Bluwal.:p
 
didisha a dit:
Je suis, moi aussi, un nostalgique de l'ORTF!
Mais rendons à César, ce qui appartient à César : le réalisateur des "Indes Noires", c'est Marcel Bluwal.:p


Oui, j'étais imprécis : Santelli était producteur (ou équivalent) du théâtre de la jeunesse et les films étaient réalisés par Bluwal et quelques autres dont j'ai oublié les noms. Mais entendre parler Santelli de ces bouquins était un plaisir, on le sentait habité par l'amour de ces livres. :zen:
 
Luc G a dit:
Mais entendre parler Santelli de ces bouquins était un plaisir, on le sentait habité par l'amour de ces livres. :zen:

Un grand homme! J'espère que le site de l'INA nous permettra de revoir ses travaux, notamment "Sarn" (1968).
 
Je viens de terminer Amour, Prozac et autres curiosités de Lucia Etxebarria (merci Lumai :love:). (10/18 Domaine étranger)
Trois sœurs, trois vies, trois personnages. Récit à la première personne, chacune à leur tour parlent de ce qu'est leur vie de femme occidentale à la fin de 20e siècle (l'Espagne des années 80 et 90). Elles se sont perdues de vue, prisonnières de leur vie et de leurs images respectives. C'est très très drôle :D
Chacune est différente des autres, chacun a ses fractures, ses fragilités, ses forces, parfois cachées ou parfois ignorées. Et soudain tout craque, tout est bouleversé. Les masques tombent: ces femmes sont à nu, à vif. Les liens se retendent, certains craquent pour mieux se retrouver ou en tout cas se comprendre et s'accepter.
J'ai été très touché par ce livre sur les relations dans une fratrie, le rapport aux parents, les désirs, sur le temps qui passe et sur le regard que l'on a sur soi-même arrivé à la trentaine.

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Sinon, pour encore se marrer sur la plage ou dans les transports en commun:
Histoire d'os de Donald Westlake (Rivages/Noir 347)
Une histoire totalement absurde qui se passe à New-York: Comment un anti-héros, crapule lamentable et naze irrésistiblement chanceux va arriver à mettre la main sur une relique (le pauvre fémur d'un martyre du XIIIe siècle !) convoitée par les services spéciaux de deux pays candidats à l'entrée à l'Onu.
Enquête urbaine, entre espionnage de série Z et délire diplomatico-mafieux, on se fend la gueule en arrêtant pas de se demander si l'auteur est un prodige ou un fumiste ;) Un régal pour les zygomatiques :love: :)
 
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Je vous le dis de suite, je fais un peu de promo, l'auteur est un ami à moi. ça s'appelle Wagadou, c'est un petit polar très sympa sur la moto (Pascal 77 ;) ) qui se passe dans le pays des Ch'ti ( Backcat ;) ). C'est un peu fou, très drôle et plein de petites histoires sympa qui, en plus, vous donnerons envie d'aller faire un petit tour dans cette région aussi accueillante que chaleureuse.








Dispo à la fnac de Lille ou ici.
 
Ma lecture du moment pas encore finie. Je ne résiste pas à l'idée de vous citer un passage :

"Il connaisait ce monde-ci depuis toujours, c'était celui de l'enfance et des années qui passent. Un bon vieux réel auquel il était condamné, comme les autres. Ce monde-ci avec presque tout pour lui, il était dépositaire du passé et garant de l'avenir. Il donnait envie d'exister, faute de vivre. Ce monde-ci n'était pas ce que les hommes pourraient mais ce qu'ils en faisaient. Il était fait de compromis, de pis-aller, on y cherchait le petit bonheur du jour, on y pansait la plaie du moment. Quand on tentait de le fuir il devenait prison; on ne vivait pas en marge de ce monde-ci. Il faisait payer cher toux ceux qui avaient eut la faiblesse de regarder vers ce monde-.
Et ce monde-là était bien différent.
C'était une terre d'asile pour celui qui désirait, parfois, s'échapper de ce monde-ci. Une taverne ouverte jour et nuit, accueil chaleureux et prix modiques. Les hommes y étaient tous frères, tous égaux, enfin. Qui n'étaient pas le bienvenu dans ce monde-là ? La porte en était toujours ouverte, la confrérie accueillait les gens les plus divers, les plus heureux, les plus tristes, les plus fous, les plus sages. On pouvait y reprendre son souffle, le temps de retrouver le sourire. Les plus désepérés y élisaient domicile. Les plus lucides aussi. Il suffisait d'un verre. Et surtout d'un soupir."

C'est l'histoire parallèle de deux hommes qui décident de changer de vie, de devenir ce qu'ils ont toujours souhaités être. J'aime bien l'écriture et certains passages posent des questions essentielles. Ex : un des protagonistes se retrouvent à une soirée de commémoration de sa propre disparition... mais il a changé de tête et personne ne le reconnait.

Les livres que j'aime bien, c'est ceux où je trouve un écho à ce que je vis au moment où je lis. Alors ça veut dire que j'ai bien choisit le livre. Où que l'on a bien choisit pour moi ...
 
(desole pour le clavier americain).

Lecture interessante odre, je dois l'avoir lu voila 2 ans ou moins. Il me reste en memoire une drole d'impression, de fragilite, de choix debiles, de perte d'identite, bien sur, de perte dans l'alcool - "suffit d'un verre..." pour tout faire disparaitre, particulierement sa propre vie. Bizarre, ca m'a fait peur, comme histoire. N'y a-t"il pas un homme prenomme Jean-Marc? Drole d'impression, pensant que jamais je ne me rappelerais cette lecture...

Presentement, je lis un livre assez dense, mais vraiment puissant dans ce qu'il a a propager comme message. Je suis heureuse d'etre tombe dessus, un peu par hasard, meme si j'en avait entendu parler, durant mon sejour au Ghana. Ma mere vient d'heriter de toute la biblotheque de ma vieille tante, 200 livres assez recents et d'autres plus vieux. Je lui en ai pique une vingtaine :D.

Celui-ci tombe pile-poil, selon mon besoin du moment:

"Vivre" de Mihaly Csikszentmihalyi

Je voulais l'acheter, mais comme ma genereuse tante nous l'a legue...

J'espere revenir vous en parler, mais je n'en suis qu'au second chapitre et il y en a onze.




odré a dit:
Ma lecture du moment pas encore finie. Je ne résiste pas à l'idée de vous citer un passage :

"Il connaisait ce monde-ci depuis toujours, c'était celui de l'enfance et des années qui passent. Un bon vieux réel auquel il était condamné, comme les autres. Ce monde-ci avec presque tout pour lui, il était dépositaire du passé et garant de l'avenir. Il donnait envie d'exister, faute de vivre. Ce monde-ci n'était pas ce que les hommes pourraient mais ce qu'ils en faisaient. Il était fait de compromis, de pis-aller, on y cherchait le petit bonheur du jour, on y pansait la plaie du moment. Quand on tentait de le fuir il devenait prison; on ne vivait pas en marge de ce monde-ci. Il faisait payer cher toux ceux qui avaient eut la faiblesse de regarder vers ce monde-.
Et ce monde-là était bien différent.
C'était une terre d'asile pour celui qui désirait, parfois, s'échapper de ce monde-ci. Une taverne ouverte jour et nuit, accueil chaleureux et prix modiques. Les hommes y étaient tous frères, tous égaux, enfin. Qui n'étaient pas le bienvenu dans ce monde-là ? La porte en était toujours ouverte, la confrérie accueillait les gens les plus divers, les plus heureux, les plus tristes, les plus fous, les plus sages. On pouvait y reprendre son souffle, le temps de retrouver le sourire. Les plus désepérés y élisaient domicile. Les plus lucides aussi. Il suffisait d'un verre. Et surtout d'un soupir."

C'est l'histoire parallèle de deux hommes qui décident de changer de vie, de devenir ce qu'ils ont toujours souhaités être. J'aime bien l'écriture et certains passages posent des questions essentielles. Ex : un des protagonistes se retrouvent à une soirée de commémoration de sa propre disparition... mais il a changé de tête et personne ne le reconnait.

Les livres que j'aime bien, c'est ceux où je trouve un écho à ce que je vis au moment où je lis. Alors ça veut dire que j'ai bien choisit le livre. Où que l'on a bien choisit pour moi ...
 
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Réactions: Jean-ClaudeVanDamme