Je t'accorde bien volontiers que toutes ces frontières (anciens/classiques/modernes/contemporain) sont poreuses.
En général, je pense que le XVIIe et le XVIIIe sont, au moins en Europe, une période classique. En musique c'est dans l'ensemble le cas par exemple.
En l'occurence, je pensais à Byron[1788-1824], Austen [1775-1817], Sterne [1713-1768] ou, en philosophie, Locke [1632-1704], Smith [1723-1790], et d'autres bien entendu. Je n'ai pris que des Anglais, mais les Espagnols, les Italiens et autres européens seraient intéressants.
De même, une ouverture vers l'Asie serait intéressante aussi.
En France, on a un complexe de supériorité assez navrant qui voudrait que, de Montesquieu à Voltaire tout ait été dit et fait, que les Lumières y furent plus brillantes qu'ailleurs etc. Or si Diderot est un grand écrivain, il doit pas mal à Sterne, dans la liberté de ton et l'invention narrative. De nombreux exemples de flux et reflux pourraient être pris. Mais à l'époque de la construction européenne, nous n'en sommes encore qu'au repli identitaire le plus désolant. Pity !
En général, je pense que le XVIIe et le XVIIIe sont, au moins en Europe, une période classique. En musique c'est dans l'ensemble le cas par exemple.
En l'occurence, je pensais à Byron[1788-1824], Austen [1775-1817], Sterne [1713-1768] ou, en philosophie, Locke [1632-1704], Smith [1723-1790], et d'autres bien entendu. Je n'ai pris que des Anglais, mais les Espagnols, les Italiens et autres européens seraient intéressants.
De même, une ouverture vers l'Asie serait intéressante aussi.
En France, on a un complexe de supériorité assez navrant qui voudrait que, de Montesquieu à Voltaire tout ait été dit et fait, que les Lumières y furent plus brillantes qu'ailleurs etc. Or si Diderot est un grand écrivain, il doit pas mal à Sterne, dans la liberté de ton et l'invention narrative. De nombreux exemples de flux et reflux pourraient être pris. Mais à l'époque de la construction européenne, nous n'en sommes encore qu'au repli identitaire le plus désolant. Pity !