coup de coeur/de pompe littéraire

Un certain Jerry Tongdeum le refait vivre sur Internet. Comme il avait déjà fait le coup (avec Frantico), il n'est pas incertain que Tongdeum ne soit pas Trondheim

:D :D :D
Ce serait formidable ! Ma fille de 8 ans feuilletait des Lapinot avant même de savoir lire. Maintenant, elle les lit "pour de vrai", sauf ce volume que je me refuse (stupidement ?) à lui donner. Coup de coeur de sa part à l'accélérateur atomique, superbe parodie/hommage de/à Spirou. Et coup de boule pour toi pour l'adresse de ce site :D :zen:
 
Je trouve plutôt bien de zigouiller son personnage principal : Conan Doyle a été obligé de ressusciter Sherlock Holmes devant l'ire de ses lecteurs, c'est heureux qu'il n'en soit pas de même pour Trondhem.
Les carottes de Patagonie est un bon souvenir. Je l'avais acheté peu après sa sortie, puis le tirage de tête. Quelqu'un ne m'a jamais rendu le livre normal (tsss...), signe que cela lui avait beaucoup plu ;)
Cela a amené beaucoup d'air frais dans la BD, tout ça : l'Association et les autres "indépendants" (enfin plus ou moins).
 
Ecrit en 1848, publié en 1849, La désobéissance civile* de Henry David Thoreau nous délivre le message d'un homme instruit, américain de la côte est, que l'esclavage révolte et qui agit contre son Etat pour le faire cesser, bien avant la Guerre civile qui déchirera les Etats-Unis d'Amérique. Il influencera d'autres penseurs au XIXe siècle et ensuite les Gandhi et autres Luther King, dans leur combat non violent face à l'arbitraire.
Ces quelques pages (13 seulement !) ont le mérite d'être simples à lire et de porter un message fort: on ne peut accepter certains actes ou lois de nos gouvernements et si on ne se rebelle pas, alors on est totalement complice et on peut y perdre son âme.

Pour se convaincre que nous pouvons changer certaines choses, c'est dans l'air du temps il me semble.

Les 13 pages en pdf ou LaTeX.

J'ai commencé à lire du même auteur ** Walden ou La vie dans les bois .
Déjà à cette époque, cet homme réfléchissait à de choses aussi variées que le "progrès", l'industrialisation, les services, la mode, l'argent facile, le crédit, la question du logement, et à un concept étonnamment d'actualité, la décroissance.


* Resistance to Civil Government (plus connue sous le nom de Civil Disobedience)

** J'en parlerai plus tard, avec en regard, le nouveau livre de Didier Lestrade, Cheikh.
 
Ecrit en 1848, publié en 1849, La désobéissance civile* de Henry David Thoreau nous délivre le message d'un homme instruit, américain de la côte est, que l'esclavage révolte et qui agit contre son Etat pour le faire cesser, bien avant la Guerre civile qui déchirera les Etats-Unis d'Amérique. Il influencera d'autres penseurs au XIXe siècle et ensuite les Gandhi et autres Luther King, dans leur combat non violent face à l'arbitraire.
Ces quelques pages (13 seulement !) ont le mérite d'être simples à lire et de porter un message fort: on ne peut accepter certains actes ou lois de nos gouvernements et si on ne se rebelle pas, alors on est totalement complice et on peut y perdre son âme.

Pour se convaincre que nous pouvons changer certaines choses, c'est dans l'air du temps il me semble.

Les 13 pages en pdf ou LaTeX.

J'ai commencé à lire du même auteur ** Walden ou La vie dans les bois .
Déjà à cette époque, cet homme réfléchissait à de choses aussi variées que le "progrès", l'industrialisation, les services, la mode, l'argent facile, le crédit, la question du logement, et à un concept étonnamment d'actualité, la décroissance.


* Resistance to Civil Government (plus connue sous le nom de Civil Disobedience)

** J'en parlerai plus tard, avec en regard, le nouveau livre de Didier Lestrade, Cheikh.

Camarade co-leader et néanmoins ami :D, ce sont de saines lectures :siffle: A lire également son Plaidoyer pour John Brown

L'intérêt/inconvénient avec Thoreau c'est que les libertaires comme les libertariens s'en revendiquent
Jette un oeil à Spooner même si c'est un peu plus "hard" ;)
 
En feuilletant un numéro de The Economist (qui, en passant, est loin d'être mon journal préféré, mais bon...) je viens d'apprendre la mort de Kurt Vonnegut. C'était peut-être un auteur énervant, parfois un peu facile, mais je garde de très bons souvenirs des lectures d'Abattoir 5, du Breakfast du champion et même de la parodie qui lui avait consacré Philip José Farmer avec Le privé du Cosmos signé du nom de Kilgore Trout, auteur de science-fiction inventé par Vonnegut, tellement mauvais qu'on ne trouvait ses livres que dans les sex shops... Vonnegut était un auteur à la fois drôle et tragique. A redécouvrir.
 
Lectures récentes :
  • Continuer l'Histoire de Hubert Védrine, avec Adrien Abécassis et Mohammed Bouabdallah : c'est gentil ; un bon exposé de politique contemporaine ; c'est malgré tout un peu creux, avec quelques idées à suivre dans les mois à venir. Cela dit, il trouve un équilibre assez juste entre fanfaronnade et deprime.
  • Mille ans de langue française : Histoire d'une passion de Alain Rey, Gilles Siouffi et Frédéric Duval : je n'en ai lu que 150 pages pour l'instant mais c'est très intéressant ; d'autant qu'en cette époque de rétrécissement psychologique et moral (retour au nationalisme le plus stupide), la vision est ample et c'est une tentative pour s'inscrire tant dans l'histoire que la géographie ; j'y reviendrai une fois terminé.
  • La langue orpheline de Bernard Cerquiglini, aux Éditions de Minuit ; comme souvent avec l'auteur, c'est vif et cassant et cela remet en perspective certains aspects de la linguistique nationale ; c'est aussi une histoire de l'histoire de la création du français, qui vient compléter les livres qu'il a déjà écrit sur le sujet ; c'est intelligent et (je trouve) passionnant ; j'ajouterais même que c'est roboratif en ces temps de réécriture de l'histoire par les politiques [dont ce n'est pas le boulot, faut-il le rappeler].
  • La dérive fasciste de Philippe Burrin, sur le mouvement vers le fascisme et la collaboration de trois personnalités de gauche de l'entre deux guerres : Jacques Doriot le communistre, Marcel Déat le socialiste et Gaston Bergery le radical ; c'est là encore passionnant et très bien mené ; c'est une très bonne leçon d'histoire, où l'auteur balise bien l'objet de son attention : on peut en tirer des enseignements profitables, d'autant que l'on évite manichéisme et le prêt-à-penser ; Philippe Burrin exprime son désaccord avec la théorie de Zeev Sternhell [à laquelle je souscris, personnellement] et c'en est d'autant plus intéressant : cela fait un angle de vision différent et enrichissant.
Voilà pour l'instant.
 
a tiens, je suis retombé sur ça il y a peu :

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je me rend compte que je ne l'avais jamais finis :rateau:
 
Aaaahh, Ballard...
IGH, Crash, La foire aux atrocités :rateau:
Mais, bon, celui-là, je ne l'ai pas lu :siffle:
 
:D :D :D :D :D :D

Le temps de chien : une aventure rocambolesque de Sigmund Freud


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Superbe!

Une autre découverte venue de l'Association. Enfin, je suis pas sur que l'auteur Manu Larcenet en faisait partie, m'enfin, c'est rocambolesque quand même! :D

Dommage que Spot (le chien) meurt à la fin. Moi qui était habituée à "tout est bien qui finit bien", va falloir que je revoie mes références. ;)
 
"Cosmos" de Witold Gombrowicz dans l'édition Folio parce que j'aime pas les descriptions et que ça n'en finit plus de descriptions afin d'établir les plans d'une cosmogonie, d'un polar, d'une manière de regarder, de foutages de langages, de bubultumububus, et de choses clouées, pendues, ventrues, verrues, et ces flêches, elles mènent à quoi ? hein ? enfin, tant que les lèvres pendent…

sinon, vous pouvez choisir de lire "La Pornographie" du même auteur, je me souviens que la couverture faisait fantasmer un de mes ex-beau-père qui devait croire que les auteurs polonais en savaient plus que les japonais sur …
 
:D :D :D :D :D :D

Le temps de chien : une aventure rocambolesque de Sigmund Freud

Superbe!

Une autre découverte venue de l'Association. Enfin, je suis pas sur que l'auteur Manu Larcenet en faisait partie, m'enfin, c'est rocambolesque quand même! :D

Dommage que Spot (le chien) meurt à la fin. Moi qui était habituée à "tout est bien qui finit bien", va falloir que je revoie mes références. ;)


Ah ! Larcenet avait déja mis en scène Sigmund Freud dans une aventure décapante :rateau:

Voir la pièce jointe 14245
 
Pour renchérir sur toi, jptk, voilà un lien qui peut renseigner sur son contenu et le style de l'auteur…
(toi qui as lu le livre, tu me diras peut-être qu'au fond, mon impression est fausse ou abusive, mais la lecture de cette critique m'évoque immanquablement… Vian… ?!)

En 99, j'avais lu Edmond Ganglion et fils… qui relatait les aventures cafardeuses et loufoques de deux croque-morts aux prises avec un drôle de mort...
Un premier roman au style dépouillé, souvent désopilant et finalement mystérieux, qui flirtait sans cesse avec un absurde à l’occasion poétique…

Contente de savoir que ce (jeune) auteur a suivi sa route… et de retrouver sa trace au détour des chemins de MacGé.

:) :cool:

Comme le monde est petit, ton lien pointe sur Benzine, je connais bien le type qui dirige ce webzine, ceci dit c'est pas par ce biais que je l'ai découvert, peut-être parce que c'était le prix france inter 2005, probable.

Je vais lire ses autres livres en tout cas. Oui Vian c'est sûr, pour le rapport à la matière et à l'étrange, le surréalisme des situations et cette impression que tout dégouline un peu, que tout est poisseux, un truc qui revient aussi souvent chez Vian, ce monde qu'il imagine comme ça. Et puis aussi la poésie des situations, la simplicité des personnages et le labeur je dirais, la sale besogne qu'on retrouve aussi chez Vian il me semble.