De la vie des macgéens

Mettez des pulls, c'est plus simple et ça coûte moins cher. Ce n'est pas parce que la saison dit que l'on dirait porter des t-shirts et des flip-flop qu'il faut le faire. De bons habits et ça réchauffent facilement. Sinon, allez couper de bois, ça réchauffe aussi et ça sera utile l'hiver prochain :-)

Bon, moi, je vais aller aux célébrations du 80e anniversaire du débarquement qui ont débuté depuis hier. En Normandie, on ne peut y échapper, car ce sont sûrement les dernières manifestations d'ampleur ou des gens ayant vu l'horreur de la guerre sont toujours là pour témoigner. Je suis foncièrement antimilitariste, mais le devoir de mémoire me semble important pour ne pas reproduire l'impensable. Or, nous sommes en train de vivre ce genre de chose à divers endroits du monde et même un peu chez nous avec la bataille contre les fanatiques islamistes. C'est triste, l'humain n'apprend vraiment pas de son passé.

Sur ce, couvrez-vous.
 
Bon, moi, je vais aller aux célébrations du 80e anniversaire du débarquement qui ont débuté depuis hier.
J'y suis allé hier, mais malheureusement pas en Normandie ...

Comme toi, je pense que le devoir de mémoire est très important et doit se perpétuer ... Il ne faut jamais oublier pour ne pas retomber dans les travers du passé !

Malheureusement, l'humain a la mémoire courte ... :arghh: ... Triste période !
 
Il y a plusieurs années, avec un pote, nous sommes allés au cimetière de Colleville.
J'ai été pétrifié.
Je suis allé sur Omaha Beach et j'ai compris comment si peu d'allemands équipés de mitrailleuses ont pu tenir en respect tant d'hommes.
 
Mon prof de français en 5° en 69-70, c'était plus simple quand on avait fait une connerie : deux heures de colle ou une baffe. On choisissait tous la baffe, ça dure moins longtemps qu'une colle. Mais il n'y allait pas de main morte...
 
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Réactions: thebiglebowsky
ce sont sûrement les dernières manifestations d'ampleur ou des gens ayant vu l'horreur de la guerre sont toujours là pour témoigner.
C'est pourquoi, dans le lycée où j'enseigne, avec quelques classes et plusieurs profs, nous irons mardi prochain au mémorial de la Shoah rencontrer une personne qui y a survécu. Je ne sais pas encore qui ce sera (je ne suis qu'accompagnateur, je n'organise pas la sortie).
Mon prof de français en 5° en 69-70 70, c'était plus simple quand on avait fait une connerie : deux heures de colle ou une baffe. On choisissait tous la baffe, ça dure moins longtemps qu'une colle. Mais il n'y allait pas de main morte...
C'était une époque (que je regrette) durant laquelle les professeurs avaient encore de l'autorité et pouvaient réprimander les élèves perturbateurs. Au début de ma carrière (vers la fin des années 90), selon les proviseurs, les professeurs pouvaient encore plus ou moins faire se respecter. Mais désormais, au moindre mot ou geste de trop, les parents demandent des rendez-vous avec les professeurs voire avec le proviseur, pour se plaindre du professeur qui a osé critiquer leur petit chéri. Ils ne remettent jamais en cause leur enfant, qui est pourtant souvent bien loin d'être innocent…
 
Mais désormais, au moindre mot ou geste de trop, les parents demandent des rendez-vous avec les professeurs
Je suis bien content que cette époque soit révolue. J’ai eu instituteur et prof qui hurlaient et frappaient sans retenue les les enfants. L’enfant que j’étais.
Je n’ai jamais frappé mes enfants je n’aurais pas admis qu’un prof le fasse.
Déjà que beaucoup prennent les parents de haut, je suis bien content que la peur ait changé de camp.
 
Soyons clairs : je n'ai jamais frappé aucun élève, et je n'ai jamais eu cette intention. Je reconnais volontiers que cette extrême n'est absolument pas souhaitable, ayant moi-même connu un instituteur (en CM1, sur l'année scolaire 1979-1980) de la vieille école, qui se permettait beaucoup de choses inimaginables aujourd'hui.
Toutefois, je regrette que les élèves fassent désormais la loi en classe, et que l'on ne puisse plus enseigner dans une ambiance propice au travail, car les profs sont réduits au silence. Je veux bien faire preuve d'abnégation, mais parfois, j'ai plus l'impression d'être animateur d'école primaire que professeur au lycée… D'ailleurs, ça pénalise les élèves réellement travailleurs, qui subissent la perte de temps engendrée par les attitudes insolentes de certains perturbateurs.
Je pense donc qu'il faut un équilibre entre fermeté et bienveillance.
 
Ceci me mène à une question.
Quel facteur est à l'origine du manque de respect des élèves envers la figure d'autorité qu'est censée être l'enseignant ?
Est-ce parce que, petit à petit, sous la pression de la hiérarchie, des parents (et je ne sais pas quoi d'autre), les enseignants ont été contraints de perdre en fermeté ?

PS : Il n'y a pas débat sur le fait que les violences physiques sont à proscrire.

... que la peur ait changé de camp.
Un peu fort, non ?
Je ne crois pas, mais ça n'est que mon avis, que l'on puisse se réjouir que de jeunes trouducs se sentent suffisamment intouchables pour faire la loi là et que, dans le même temps, un enseignant tremble des répercutions possibles de sa gestion desdits trouducs.
 
Je ne crois pas, mais ça n'est que mon avis, que l'on puisse se réjouir que de jeunes trouducs se sentent suffisamment intouchables pour faire la loi
Mais à mon entrée en 6 eme en 1972 c’est les profs qui se sentaient intouchables pour appliquer leur loi. Claques, tirer les oreilles jusqu’à mettre les enfants debouts, coup de règles sur les doigts, coups de pieds aux fesses et diverses autres humiliations. Copier 100 fois des phrases debiles et j’en passe. Peut etre que ceux de maintenant récoltent ce que les générations précédentes ont semés.
 
Personnellement, et durant toute ma période scolaire, de 1954 à 1967, je n'ai jamais subi ni violences ni humiliations de la part du corps enseignant ... que du contraire, j'ai toujours eu des profs motivés, sympas, aidants et à l'écoute !

A une exception près ... la prof de dactylo qui nous tapait sur les doigts avec une fine baguette en bois lorsque les mains n'étaient pas correctement alignées sur le clavier ... cela donnait lieu à de sacrés fou-rires lorsque dans le brouhaha d'une salle de dactylo on entendait un élève hurler à la mort quand ça lui arrivait !!! :hilarious:

Bien sûr que certaines violences ou humiliations existaient à cette époque, mais, à ce que je sache, personne n'en est mort ! :hilarious:

Mais, et dans mon cas, j'ai toujours été éduqué par mes parents dans le respect des autres, et notamment du corps enseignant, ce qui a fait que j'ai toujours été un "élève modèle" durant toute ma scolarité ! Merci à eux ! :merci:

Mon Père disait toujours ... l'instituteur vous instruit et nous on vous éduque !

C'est peut-être ce qui manque à certains parents actuellement qui délèguent et l'instruction et l'éducation sur le dos des enseignants et refusent d'agir en symbiose avec eux ! :meh:
 
Quel facteur est à l'origine du manque de respect des élèves envers la figure d'autorité qu'est censée être l'enseignant ?
Est-ce parce que, petit à petit, sous la pression de la hiérarchie, des parents (et je ne sais pas quoi d'autre), les enseignants ont été contraints de perdre en fermeté ?
De ce que m'ont dit mes collègues ayant plus d'ancienneté que moi (dont certains sont déjà partis à la retraite), c'est en très grande partie dû à la politique de plus en plus laxiste en matière d'éducation, depuis les années 80 environ. Il est vrai qu'on nous recommande de plus en plus de noter facilement, d'encourager les élèves au lieu de les réprimander. Par exemple, sur les bulletins scolaires, il faut écrire "l'élève possède un bon potentiel" au lieu de "l'élève ne travaille pas", pour éviter de décourager les élèves. Les plus hardis écriront "un potentiel inexploité". Sauf que j'estime que c'est trompeur, car désormais, les professeurs du supérieur savent décoder ce qu'ils lisent. Donc l'euphémisation constante des appréciations nuit aux élèves, qui se croient hors de danger, mais qui sont en réalité déjà "fichés" pour leur mauvais comportement. Cela est même éliminatoire dans les filières sélectives, j'en ai déjà parlé à un collègue de prépa. Il me dit qu'il ne regarde plus les notes, mais se concentre sur les appréciations, car les notes sont donnée de nos jours.
De même, les parents se croient parfois plus pertinents que le prof pour estimer le niveau de leur enfant. Par exemple, une mère m'a déjà dit que je ne pouvais pas comprendre le "génie" de son fils. Je précise que la principale occupation en classe de l'élève en question était de jeter des boulettes de papier sur ses camarades et de faire des bruits simiesques pour amuser la galerie... Niveau génie, je pense qu'on a déjà vu mieux. Pourtant, je n'enseigne pas en ZEP.
C'est peut-être ce qui manque à certains parents actuellement qui délèguent et l'instruction et l'éducation sur le dos des enseignants et refusent d'agir en symbiose avec eux ! :meh:
Je suis néanmoins sous les ordres du ministère de l’éducation nationale, et non de celui de l’instruction publique. Cela fait croire aux parents que leur responsabilité n’est plus celle de l’éducation, comme tu le dis si justement.
 
J'ajouterais que je ne voudrais pas être prof à l'heure actuelle ... Entre les élèves qui n'en ont rien à foutre si ce n'est aller se plaindre comme des vaches malades auprès de leurs parents, les petits caïds fouteurs de merde qui n'existent qu'en fonction de la peur qu'ils inspirent, les harceleurs compulsifs soudés à leur smartphones, les harcelés qui chouinent dans leur coin, les parents qui rejettent la faute de leur désinvestissement éducatif sur les enseignants, la place réservée aux élèves motivés et sérieux se réduit comme peau de chagrin ... bref une déliquescence annoncée depuis longtemps et malheureusement irrécupérable !
 
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Réactions: Artyom
Moi, j' avais un couple d'instit dont le mari était une terreur...

Plus jeunes, ont avait la femme, qui pour nous punir nous envoyait à laporte vitrée entre les deux classes.... il y avait les porte manteaux, ou on tentait désespérément dese cacher dans les fringues...

Là, on voyait au travers la vitre le mari, qui nous avait vu.... et là, ont etait murs pour se ramasser une volée.

"Alors, on nous espionne??? " (c'était la "blague")

Apres s'etre fait tirer les oreilles, on pouvait finir sous son bureau , à 4 pattes, ou alors au coin, a genou avec interdiction de s' assoir.

J' ai aussi le souvenir d' avoir le mari aller a la fenetre; ouvrir la fenetre, revenir prendre mon cartable, le balancer par la fenetre, revenir me chercher, me prendre comme un sac a patates, ouvrir la porte, et me balancer dehors.... a peu pres a 17H, avec les parents qui attendaient à la grille. j' avais plus qu'a me faire tout petit (la honte!) et le pire, je devais rester, j' avais études après....

Que de bons souvenirs.... !