De la vie des macgéens
- Créateur du sujet thebiglebowsky
- Date de début
Disons que ça tourne souvent à la private joke... Faut laisser passer et après ils se calment, en général après le journal de 20 heures et les croquettes. Sont pas méchants.Je comprends enfin pourquoi je m'étais désintéressé de ce fil passionnant
Vous êtes environ maxi 10 à vous écrire, profitez de vos iPhones pour vous parler de vive voix
L'avantage du forum sur l'iphone, vois-tu, c'est qu'il permet de s'adresser aux 10 débiles à la foisJe comprends enfin pourquoi je m'étais désintéressé de ce fil passionnant
Vous êtes environ maxi 10 à vous écrire, profitez de vos iPhones pour vous parler de vive voix
, quand on veut, qu'ils soient la, qu'ils dorment, travaillent, ou toute autre activité que tu peux juger digne d'être mentionnée iciEt il ne tient qu'à toi de relever le niveau ou de passionner le débat.:bookworm:
Autrement, 'Va jouer dans le mixer' © :smuggrin:
Dimanche dernier, alors que je fabriquais un accessoire destiné à la coupe régulière de bandes cartonnées réparties en un camaïeu de couleurs, on sonna à la porte. Le carillon réveilla Médor. Il aboya et couru jusqu'au portail pour accueillir le visiteur. Le temps d'arriver, je tendis l'oreille pour interpréter ces aboiements et deviner qui sonnait. C'était un voisin.
Dans le quartier, je figure parmi les ingénieux et habiles de leurs doigts – même si on ne me questionne jamais sur la localisation d'un point G. Si bien que je suis d'un grand secours pour les « en panne d'idées », les « deux mains gauches » et dans le cas présent les « bricoleurs du dimanche ».
Ce voisin arrivait avec un bout de plan de travail entaillé d'une amorce de trait de scie. Et il voulait que je termine le travail. Le temps de sortir le guide de coupe et la machine adéquate, il m'expliqua que la scie utilisée pour la découpe n'avait pas pu achever le travail. Plutôt qu'une égoïne, il avait choisi « une scie en U » (sic) – il faut comprendre une scie à métaux – et sa tentative de coupe sur la largeur du plan de travail s'était trouvée stoppée par l'armature de son porte-lame.
Un sourire plus tard, je plaçais mon guide de coupe le long de son tracé. Je remarquais aussitôt un équerrage approximatif. En effet son trait de coupe présentait un écart de quatre millimètres entre l'avant et l'arrière du panneau. Et manque de pot, il avait commencé à scier depuis la plus courte côte. Si bien que j'ai dû me caler depuis celle-ci pour assurer une coupe parallèle par rapport à la bordure servant de repère de mesure. Un coup de circulaire plus tard, il repartait avec ses deux bouts de panneaux presque à la côte.
Le coup de main terminé, je retournais à mon ouvrage. L'outil achevé, je pus préparer les bouts de carton à colorer avant découpe. Et aujourd'hui, j'ai pu tester l'outil pour, et vérifier sa qualité de conception, et constater la régularité des bandes découpées. Tout est ok !
Du coup, tu te demandes pourquoi je te cause de mon voisin ou de mon boulot si rien ne cloche ?!
Bah figure-toi que lors de la préparation des cartons à colorer, un grain de sable ou la résurgence de cette tentative infructueuse de découpe d'un plan de travail de soixante centimètres de large à la scie à métaux aura eu raison de mes calculs. Il me faut ceinturer cinquante éléments de quatre bandes de cartons de deux longueurs différentes. Soit dans l'absolu cent bandes d'une longueur et cent d'une autre. Dans l'absolu, hein, parce que dans les faits j'ai coloré l'équivalent de cinquante bandes de chaque longueur…
Et là, point question de convoquer Cocteau et son bon mot : faire la moitié du travail, le reste se fera tout seul. C'était valable pour mon bricolo du dimanche. Ni de lancer le brocard : travail bâclé est à moitié fait. Car le travail est à la hauteur de mon attente. Mais simplement dire qu'il ne faut point se laisser distraire par ses contemporains lors d'une opération de calcul nécessitant une certaine attention – un peu comme les impôts !
Moi j'avais compris (le mec qui se la raconte, genre).
Mais j'ai relu 2 fois.
L'histoire du voisin qui tente de couper un plan de travail avec ce que nous qualifierons de "franchement pas le bon outil" raisonne à mon oreille comme une expérience déjà vécue. J'ose l'avouer, j'ai tenté la même chose. À cette différence que j'avais dans les 8 balais.
Je veux bien croire que certains ne soient pas doués pour le bricolage, mais l'âge aidant, on doit pouvoir se rendre compte dans ce genre de situation que ça ne peut pas fonctionner.
Cela dit, me vient à l'esprit une anecdote du même tonneau.
Je suis avec un type, 2 jours qu'on se connait, 2 jours qu'on bosse au même endroit. Il y a un tableau en liège à visser au mur (ne posez pas la question, c'est comme ça, là où nous sommes on ne cherche pas à poser des chevilles, on visse dans le mur).
Le mec me le dit : "il faut accrocher ça au mur".
"Je fais autre chose, t'as qu'à le faire" que je lui répond.
Je vois dans son œil que c'est beaucoup demander, et il finit par me dire qu'il n'a jamais fait ça.
C'est pas compliqué, tu prends la visseuse là, les vis là, tu fous une vis au bout de la visseuse, tu plaques le tableau contre le mur et tu visses.
Ouais, bon, j'ai oublié de lui dire qu'il devait mettre le porte-embout sur la visseuse avant.
Il ne s'est pas démonté, il a bataillé mais il a réussi...à coincer la vis dans le mandrin.
J'étais épaté.
Mais je n'ai rien dit, je lui ai tenu le tableau, toutes affaires cessantes, curieux de voir comment il allait s'en sortir.
Il s'est finalement rendu compte que :
- c'était pas pratique parce qu'il fallait desserrer le mandrin pour enlever la visseuse
- la vis n'était pas entièrement vissée
Il a fini par s'en sortir tout seul.
Mais j'ai plus souvent fait moi-même.
C'est ainsi, le bricolo c'était pas sa came.
Il n’y a pas très longtemps mon épouse me demande de lui couper une planche pour son jardin. Je vais voir avec le mètre et mesure. 93cm.
Je retourne à mon atelier pour trouver une planche et faire ma coupe. Une fois la coupe faite je retourne au jardin ma planche sous le bras.
En me voyant arriver elle me dit t’es sur que c’est pas trop court ?
Vas-y prends moi pour une cruche aussi !
En installant la planche il manquait 30cm. J’avais coupé a 63 cm…
Je retourne à mon atelier pour trouver une planche et faire ma coupe. Une fois la coupe faite je retourne au jardin ma planche sous le bras.
En me voyant arriver elle me dit t’es sur que c’est pas trop court ?
Vas-y prends moi pour une cruche aussi !
En installant la planche il manquait 30cm. J’avais coupé a 63 cm…
C'est comme ça tout le temps avec les femmes, c'est l'habitude de dire que 13 centimètres c'en est 25.
Perso, j'agis différemment ...
Je suis nul en bricolage - plus nul que moi on ne fait pas - or, j'ai mon frérot qui lui, est un super bricoleur qui a retapé lui-même toute sa maison, qui est un as, tant en électricité qu'en plomberie !
Alors, quand j'ai besoin de ses services, je lui demande s'il veut bien me conseiller et superviser le travail que je fais par moi-même ... Alors, ça ne rate jamais ! Il s'énerve tellement en me regardant merdouiller qu'il finit par me dire : "Bon tire toi ... je vais le faire moi-même !" ... Et l'affaire est dans le sac !!!! :hilarious: :hilarious:
Je suis nul en bricolage - plus nul que moi on ne fait pas - or, j'ai mon frérot qui lui, est un super bricoleur qui a retapé lui-même toute sa maison, qui est un as, tant en électricité qu'en plomberie !
Alors, quand j'ai besoin de ses services, je lui demande s'il veut bien me conseiller et superviser le travail que je fais par moi-même ... Alors, ça ne rate jamais ! Il s'énerve tellement en me regardant merdouiller qu'il finit par me dire : "Bon tire toi ... je vais le faire moi-même !" ... Et l'affaire est dans le sac !!!! :hilarious: :hilarious:
C'était de l'humour...
Vieux, je suis
C**, je veux bien...
Réac, alors là, pas d'accord! :mad:
Moi, je remesure 50 fois avant d'agir.
Malgré tout, il faut toujours qu'au moins une fois je me plante.
Je suis sûr que c'est à cause des chiffres qui sont toujours trop petits sur les mètres.
C'est tout ma femme.
La télé rend l'âme.
Catastrophe.
Ni une ni deux, je file chez un vendeur.
Je n'ai aucune putain d'idée de la grandeur de la nôtre, mais j'aimerais, du coup, avoir plus grand.
Coup de fil à ma femme : "Pourrais-tu mesurer la diagonale de la télé, s'il te plait"
Elle me rappelle : "35,5".
"Quoi ?"
"35,5"
"Pas possible, remesure"
"35,5"
"Ah. Et tu ne trouves pas que ça fait un peu grand pour 35,5 cm ?"
"Qu'est-ce que j'en sais ?"
"Sinon, y a pas d'autres graduations sur ce mètre ?"
"Ah, si, y a d'autres chiffres. Là, je lis 90"
"Voilà, merci chérie, je t'expliquerais"
J'ai 50 mètres à la maison et elle est allé me sortir le seul qui fait double graduation : cm et pouces.
( ce satané mètre que je sors je ne sais pas d'où et que je garde planqué).
Arff si j'avais le numéro téléphone de ton Frérot, je ferais bien le poucave...:hilarious:
En ce qui me concerne, je suis nul aussi en bricolage, mais pour des raisons bizarres : je sais beaucoup de choses en théorie. Je sais comment, où, avec quel outil, le faire. J'ai grandi et vécu à la campagne toute ma vie, dans des endroits "manuels", je ne rechigne pas aux tâches manuelles ou physiques (pire : j'aime ça). Seulement au moment de passer à l'action, je manque totalement de dextérité, je suis malhabile, très maladroit. Toute tâche devient donc très compliquée. Je finis par y arriver, mais ça me prend du temps. Il m'arrive aussi de m'énerver, de tout casser ou abandonner.
C'est comme si mes doigts étaient des morceaux de bois qui ne m'obéissaient pas.
C'est comme si mes doigts étaient des morceaux de bois qui ne m'obéissaient pas.
Tu n'es pas nul. Tu manques simplement de pratique. On ne devient pas un bon bricoleur par enchantement. Même si la prédisposition de chacun au travail manuel varie, rien ne remplace la pratique pour acquérir la dextérité souhaitée. Comme tu le dis, les aspects technique et théorique ne te sont pas étrangers. C'est juste la transposition dans le monde physique qui pose problème. Pour mémoire, nous avons tous rencontré cette situation lorsque haut comme trois pommes il fallu apprendre à marcher. Impossible de se souvenir le nombre de tombés sur le cul, le côté ou le nez avant de déambuler en s'égosillant de joie.