C'est marrant cet idée souvent revenue de supériorité du vinyle. Il y a un petit test mené par des membres de plusieurs forums HiFi à cette adresse.
Le résultat est très intéressant !
Pas intéressant du tout :
Les vinyles ont été lus sur une platine Technics SL-3100, munie d'une cellule Stanton Trackmaster EL (diamant Stereohedron à contact linéaire). Force d'appui 5 grammes
Là, le pauvre vinyle, c'est sûr qu'il est largement handicapé, vu comme il va être labouré par le diamant. Là, on est au niveau d'une cellule piezo de Teppaz, mais le saphir de la cellule piezo, il est quand même un peu moins dur que leur diamant ! Qu'ils refassent l'expérience avec une M95edm ou une V15/6 de Shure avec une force d'appui de 1,1 gramme, et on en reparle (et puis les platines Technics, j'en parle en connaissance de cause, j'en ai eu plusieurs, c'est tout juste du milieu de gamme, c'est comme si ils montaient un V12 Ferrari dans un chassis de Megane, en laissant toute la partie "tenue de route" d'origine) !
Comme je le disais, le vinyle ajoute de l'information, alors que le CD en retire, ce qui explique par exemple que dans une sonate pour piano sur CD, on perde la quasi totalité des transitoires (le piano, c'est le pire ennemi du CD audio). Après, les inconditionnels du "tou numérique" pour la musique n'oublient qu'une chose : en musique, le "tout numérique n'existe tout simplement pas ; tant les sources que les récepteurs ultimes (et pas mal d'intermédiaires entre les deux) sont incurablement analogiques !