exportation imovie et options expert

Télémac

Membre expert
Club iGen
1 Février 2001
2 953
34
xplanepilotecontrole.nexgate.ch
Bonjour

Bien que cette question ait été posée par un autre forumien, mais comme elle n’a pas eu de réponse je la relance.

Dans imovie 2
Exportation du film / Quicktime / Expert / Option

Différentes options sont offertes :

Sorenson Vidéo
Vidéo
DV-PAL
Cinepak
Animation
Etc..

A quoi servent-elles

Dans le débat que nous menons de ci- de là pour savoir comment récupérer nos films sur un lecteur DVD de salon , est ce qu’une des options n’est pas une possibilité (quoi que au format Quiktime je ne pense pas).

Peut-être que quelqu’un détient le savoir et nous en fera profiter ?

@+
 
Que veux-tu savoir à ce sujet?
Tous les noms que tu cites sont des "codecs" c'est à dire des algorythmes de compressions (/decompression) plus ou moins destructeurs et que l'on est sensé choisir en fonction du media final sur lequel tu vas placer ton film pour la lecture...
En gros, tu choisis surtout en fonction de la bande passante de ce media.
Parfois, c'est le contenu même de ton film qui conditionnera tel ou tel codec: films d'action rapide (courses, sports etc), film d'animation (avec de larges aplats de couleurs), etc...

Bien sûr, si tu comprimes dans tel codec, il faut que le player, pardon le lecteur, ait aussi ce codec pour décoder ton film en lecture. Heureusement, Quicktime et Windows Media Player sont des usines à codecs (on appelle ça des meta-conteneurs de codecs) et savent à peu près tout lire... A noter qu'il existe certains codecs qui nécessite une carte dédié pour l'encodage et la lecture.

Tu as principalement 2 types de compression: une compression spatiale et/ou temporelle.

La compression spatiale va comprimer le contenu des images, image par image (comme une succession d'images JPEG, d'où son appelation: compression de type MJPEG (motion-jpeg))

La compression temporelle est la compression d'une image et ses variations dans le temps (la compression ne s'occupe que des éléments qui ont changé depuis l'image de référence), il faut alors régler le mieux possible chaque image-clé :-) On l'appelle le plus souvent compression MPEG.

Une compression peut être non destructive (comme Stuffit qui ne regroupe que les éléments redondants dans le fichier et les restitue à l'identique après décompression) ou destructive (l'image perd définitivement des informations)
La compression non destructive est assez incohérente en video, où l'image filmée contient très peu d'éléments redondants et produit donc des fichiers énormes.

Une fois que tu sais tout ça, tu comprends mieux le travail des codecs
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Chaque codec a ses spécificités et sait combiner les différents types de compression avec plus ou moins d'intelligence.

L'un des codecs qui a fait le plus parlé de lui, c'est le Sorenson, un codec mis au point par la société Sorenson Media: il est né avec l'arrivée d'ordinateurs de plus en plus puissant puisqu'il est assez exigeant en terme de puissance pour l'encodage et pour la lecture (très lent à encoder!). Son algorythme est basé sur un modèle fractal qui lui permet de conserver une image top qualité même en doublant la fenêtre de lecture.
Ce codec existe en deux versions: Light dans Quicktime Pro et payante avec la version Developer qui permet d'affiner les réglages de compression, pour une qualité optimale.
Le codec Sorenson allié à Cleaner (4 ou 5) permet d'obtenir le must en terme de rapport Qualité d'image/Bande passante disponible: une variation de la bande passante exigée en fonction de l'image, le VBR (Variable Bit Rate)

Je ne vais pas te décrire tous les codecs disponibles aujourd'hui, mais j'y reviendrais peut-être.

Pour nos DVD de salons, il n'y a pas 36 solutions. Nous devons encoder avec des codecs MPEG1 ou des codecs MPEG2 (Quicktime n'a pas de codec MPEG2, ni en lecture ni en écriture, il faut se tourner vers Cleaner5 pour l'encodage).
Avec le MPEG1, la qualité obtenue n'est pas terrible et ce serait dommage de faire autant chuter l'image enregistrée avec nos camescopes.
Le MPEG2 est un encodage très très long, parce que complexe et exigeant en puissance de calcul. La lecture, quant à elle, est beaucoup moins exigeante en puissance, d'où sa large utilisation par satellite, par cable, par des lecteurs DVD de salon. Au bout du compte, l'image obtenue reste très fidèle à l'image initiale pour une diffusion sur la télé.
Mais pour créer un film au format DVD lisible sur nos lecteurs de salon, il ne suffit pas de compresser le film au codec MPEG2 puis le jetter sur un CD ou DVD, il faut créer un scénario de lecture, d'où l'intérêt de iDVD ou le Studio Pro d'Apple, qui sont des logiciels d'Authoring, c'est à dire permettant l'écriture d'un script de lecture d'un DVD.


[Ce message a été modifié par pierrelyon (edited 19 Mars 2001).]
 
Je suis tout à fais du même avis que Pierrot quant à la réponse de PierreLyon. Bravo Maintenant à la question de Pierrelyon. Ce que je souhaite faire est du basic. A savoir : Les films montés avec imovie je souhaite les stocker dans une qualité optimum en attendant que le matériel de gravage DVD se démocratise tout public. Dans cette attente, il faut bien exporter les montages. Plusieurs solutions cohabitent pour les amateurs : - retour sur le caméscope (maximum 2h15 en lp sur une K7 D8) qualité OK -sauvegarde en quiktime (dégradation de l'image, non fluide, long à encoder ne peut être relut que sur un ordinateur) -sauvegarde sur un CD rom (pas beaucoup de place et ne peut être relut que sur ordinateur. Encore que en utilisant ce support pour archivage au format numérique et non mpeg 1 voir 2, l'on a au moins une chance pour relire dans 10 ans ses archives alors que dans 10 ans le mpeg 1, 2 ... seront remplacés par un autre format) la solution du cd est intéressante s'il l'on peut le relire sur un DVD de salon (en attendant de pouvoir graver les dvd en amateur où il faudra retranscrire pour l'archivage. Donc mon idée est de trouver une possibilité pour les amateurs pour 1) archiver en numérique sur un support facilement relisable ( la K7 D8 ne rentre pas dans cette catégorie pour le moyen terme) et 2) relire sur un lecteur DVD de salon. Le truc que je n'ai pas essayé pour les montages plus longs c'est autant en gravage de CD pour la lecture sur ordinateur que sur un DVD de salon, est d'y coller quelque part un allias qui va chercher la seconde partie du montage au moment de la lecture en attente dans un 2ième lecteur de salon. (bon je fabule ...)

@+

[Ce message a été modifié par Télémac (edited 20 Mars 2001).]
 
Hé voila, Télémac, tu as parfaitement résumé le désarroi actuel de tout vidéaste numérique amateur qui se retrouve confronté au problème d'archivage et de diffusion de ses créations.

Merci pour vos compliments sur mes cours magistraux, mais je veux surtout inciter le plus grand nombre à se lancer dans la vidéo numérique et je sais que beaucoup lisent ce forum même s'ils n'y participent pas. En démontrant que tout ça est relativement simple et logique, puisque numérique, la communauté ne peut que s'agrandir ;-)

Tu as donc très bien résumé la situation Télémac. A l'heure actuelle, la conservation des masters est problématique... Les fichiers vidéos sont encore très gros (et si on les diminue, c'est pour les dégrader malheureusement) et les supports disponibles sont encore très limités.

Si tu veux absolument lire ton film sur un lecteur de salon, tu n'as pas le choix: tu dois choisir parmi ces 3 formats: le VCD (compression de type MPEG1), le SVCD (MPEG1 amélioré) et le DVD (MPEG2).
A l'heure actuelle, seuls les VCD sont très facilement réalisables sur Mac, et Toast5 va finir de démocratiser ce format (qui existe pourtant depuis longtemps).

Le format SVCD, je ne connais pas trop. Tout ce que je sais, c'est qu'il n'existe pas de solutions de créer de tels CDs actuellement sur Macintosh. La solution pourrait provenir du logiciel NERO, un concurrent à TOAST, qui devrait sortir dans les semaines qui viennent, à suivre donc.

Ficelle m'a appris que les films compressés en MPEG2 mais enregistrés sur des supports CD classique (et non des DVD) s'appellaient des mini-DVD et n'était pas reconnu en majorité par les lecteurs de salon, c'est bien dommage. En MPEG2, on peut stocker jusqu'à 15 minutes de films sur les 700Mo d'un CD.
Pour réaliser ces mini-dvd, il n'existe pas actuellement de solution d'authoring sur Macintosh. La solution pourrait provenir d'iDVD si Apple modifie son programme: en l'état, iDVD exige le SuperDrive pour graver. Il faudrait pouvoir créer des images-disques que l'on graverait ensuite sur Toast.

Pour la plus grande diffusion, rien ne vaut encore actuellement un bon magnetoscope 4 têtes pour dupliquer des cassettes VHS.

Voilà l'état des lieux, consternant j'en conviens
wink.gif


Mais ces solutions concernent plutôt la diffusion de tes créations.
Pour l'archivage de tes masters, il n'y a que les magnetoscopes DV qui soient rééllement une solution: soit tu utilise ton camescope en DV-IN (une cassette = un disque dur de 13 Go!), soit tu investis dans un magnetoscope DV qui a l'avantage pour certains de prendre des cassettes plus grosses et moins fragiles pour un archivage plus sûr.

Pour conclure, on s'aperçoit vite que le PowerMac G4 avec son SuperDrive est la première solution clé en main pour ce type de travail. La barre financière est encore un peu haute, mais si l'engouement pour la vidéo numérique continue, ça devrait vite devenir plus accessible.